Marthe et la maison aux fantômes
Poème en hommage aux 1 863 disparus du Diola à l’occasion du 19ème anniversaire du naufrage du ferry le 26 Septembre 2002 au large de la Gambie.
Pour un Congolais moyen, il était pratiquement impossible d’envisager l’avion pour voyager. Pour lutter contre cela, le gouvernement congolais a donc décidé de baisser les prix des billets d’avions sur le territoire.
Depuis le début de la pandémie liée au nouveau coronavirus, mon cycle régulier de voyages a été interrompu. Avec la fermeture des frontières et aéroports, plus aucun mouvement n’est possible. Ce que n’a pas compris mon passeport qui a pris la décision de m’écrire.
La déconnexion, voilà à quoi j’ai réfléchi pendant le reste du voyage. Comme un moine bouddhiste, perdu dans la méditation dans les montagnes. Je me dis qu’un jour, je prendrai une telle décision, pas de devenir moine, mais de me déconnecter avec le monde extérieur et de me reconnecter avec moi-même.
J'ai failli devenir fou à Abidjan parce que moi seul, je voulais ramener toutes sortes de provisions...Ce que j'avais oublié, ce que l'avion ne m'appartenait pas et que je n'avais droit qu'à 46 Kg de bagages en soute et 12 Kg pour monter dans l'avion.
Depuis que j'ai pris l'avion pour assister à la formation Mondoblog-RFI Dakar 2015, je suis considéré comme un voyageur.
L’avion tourne et je bascule vers l’océan. Par la fenêtre un soleil rayonnant, les vagues grises, le Pacifique, vraiment ? Et ces bateaux. Des petits, des gros, sûrement des gros en fait, l’avion est encore haut. J’ai claqué la porte il y a seize heures maintenant, je n’ai pas fermé l’œil une seconde, quatre heures du matin pour moi, dix heures ici, épuisée mais voilà que je souris.
Je suis rentrée en France, entrée en France, moment délicat où l’on ne sait plus si l’on doit dire entrer ou rentrer, parce qu’on n’habite plus là-bas, mais pas depuis assez longtemps ici pour ne pas pouvoir s’empêcher d’utiliser le « r », un peu perdue en somme, dans l’avion du moins, j’y suis allée en tout cas, en France.
On est le 19 novembre 2014. Il fait chaud à Luanda. La météo a prévenue, il fera 33 degré, je dégouline de sueur, les routes sont presque déserte à part des véhicules qui roulent à grand allure. J’improvise un taxi pour m’amener à l’aéroport. Je dois prendre un vol pour Lubango (au sud de l’Angola), où je suis attendu pour une cérémonie de mariage de ma sœur. On m’a prévenu,…
Depuis l'âge où j'ai commencé à regarder des films qui n'étaient pas forcément de mon âge, j'ai toujours eu une étrange passion pour les films catastrophes surtout quand le lieu de l'histoire était un moyen de transport : Speed, Des serpents dans l'avion, Titanic, Seul au monde ... Des films qui me faisaient ressentir des émotions contradictoires : des rires aux cris. De plus, ils ajoutaient une petite dose d’adrénaline chaque fois que je voyageais.
Le jeudi 24 juillet, je recevais la visite d’un ami de France venu à Lomé pour ses vacances quand notre discussion fut interrompue par cette information fracassante : le crash d’un avion d’Air Algérie. Je restai bouche bée tandis que j’entendais mon hôte lâcher « putain, ça fait peur ! » avec des yeux écarquillés rivés sur l’écran.
Le Top 10 officiel des préparatifs de Marnie avant le départ pour la formation Mondoblog 2014 à Abidjan. Voyez plutôt les tergiversations de la petite Babtou pas douée qui prépare son voyage! Mais je vous rassure, même quand on n’est pas douée et un peu ahurie, tout cela reste que du bonheur! Un grand merci à toute l’équipe du Mondoblog pour cette sélection.
Je suis à Abidjan depuis hier. Bien sûr, je n’y suis pas arrivé par route. J’ai pris le vol. Ouf ! Enfin, je prends le vol. Enfin, j’entre dans l’avion après toutes les procédures qu’on fait à l’aéroport, on monte, on descend…Je suis sorti de mon Cameroun natal pour un ailleurs, un autre pays situé en Afrique de l’Ouest : « Le pays des éléphants ». Malgré les ressemblances avec Douala, Yaoundé ou…