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La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) semble voir en l’organisation d’une élection présidentielle la solution aux putschs dans sa zone. Les autorités maliennes, en se refusant de se conformer à cette exigence dans un bref délais, subissent même les sanctions de l’organisation sous-régionale. Et pourtant, seule la probité peut préserver les États de la sous-région des coups d’États, en considérant simplement leurs causes.

Après dix ans à la tête de la Guinée, l’heure est au rappel du bilan d’un président qui aura toujours été dans une posture d’opposant : Alpha Condé. Que peut-on retenir de son passage allongé puis écouté au trône de Sekhoutouréyah ? Un Guinéen anonyme s’exprime.

Il est temps de me réveiller pour parler haut et fort de mon inquiétude. Mieux vaut crier que d’attendre le son de la cloche pour avoir tort. Certes, le coup d’État du 5 septembre dernier a été un ouf de soulagement pour le peuple de Guinée. Mais on se souvient toujours des autres coups d’États.

Dimanche 5 septembre, les officiers des forces spéciales, dirigées par Mamady Doumbouya, annoncent, dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, avoir arrêté Alpha Condé, après avoir pris le contrôle du palais présidentiel. Etant Congolais, j’ai le droit à un commentaire.

La Guinée a fait face à son destin. Alpha Condé parvenu aux affaires par la magie des élections les plus controversées qui puissent être est annoncé capturé par une junte. Et cette dernière ne doit sa création qu’aux velléités de répression des opposants à l’Alpha gouvernance.

L’année 2020 et 2021 étaient importantes pour la vie politique du Mali, de la Guinée-Conakry et du Tchad, par la montée au pouvoir des gouvernements militaires. Les mêmes histoires se répètent, trois coups d’État au 21e siècle.

De la rencontre avec l’ancien exécutif, en passant par le démantèlement des Poste d’Appui, à la volonté de libération des détenus politiques, les premières décisions de la junte militaire s’inscrivent dans un élan de reniement de toute la gestion d’Alpha Condé.

Quelques heures après avoir appris du changement de la situation politique de la Guinée, les rues de la capitale et des villes du pays se sont inondées de monde, manifestant leur joie. Mais de l’autre côté, les institutions internationales sont restées fermes.

Et sur un Coup d’état l’équipe du président Alpha Condé s’en alla, sur le coup des armes, les traces furent effacées par un Mamady Doumbouya, porteur d’espoir. Celui venu faire « l’amour à la Guinée » redonne espoir aux guinéens vivant au Sénégal.

Ce dimanche 5 septembre, le peuple de Guinée s’est levé avec une nouvelle inattendue. Il s’agit bien d’un coup d’État orchestré par un groupe de militaires. Pour comprendre la situation, j’ai décidé de faire un tour en banlieue de Conakry.

La mort du président Deby a plongé le Tchad dans l’inquiétude de l’avenir du pays. Tout le monde se pose la question : le Tchad ne serait-il pas plongé dans un chaos total comme la Libye ? Face aux réactions du conseil militaire de transition (CMT) dirigé par un autre Deby, la démocratie a-t-elle sa place au Tchad ?

En matière de politique, il arrive qu’une société soit plus africaine que les Africains eux-mêmes. Bravo, Afro, bravo ! Pour le prix Nobel de l’idiotie politique, notre continent a désormais un concurrent : les Etats-Unis.

En 1982, un coup d’État raté au Kenya sur fond de musique reggae. Retour sur un putsch amateur qui a pourtant transformé la démocratie kenyane…

Si le ciel laissait des traces, on pourrait encore voir dans celui de Rabat les stigmates de la violente tentative de coup d’État qui failli coûter son trône à Hassan II, le 16 août 1972.

Retour sur la semaine d'un coup d'état meurtrier mais déterminant pour la démocratie Burkinabè.

Plusieurs médias ont reçu la visite des éléments du Régiment de sécurité présidentielle (RSP) dès l’arrestation des autorités de la transition. Ces médias, notamment les radios ont été sommées de cesser toute émission. Ces décisions semblent donner raison à ceux qui croient que le Conseil national pour la démocratie (CND) veut faire taire les médias nationaux, souvent dans la violence.   Faire taire toute voix discordante. C’est l’objectif visé par ceux qui…

Comme Gbagbo, Pierre Nkurunziza fait croire que Dieu lui parle et le choisit. C’est du fantasme, s’ils y croient vraiment, ils doivent consulter fissa.

Blaise Compaoré est tombé, après Wade et Sarkozy un autre ennemi de Gabgbo s’en va du pouvoir, note Révélation qui revient sur le film de la chute de celui qu’il appelle "le dictateur de Ouaga".