Parce que quelque chose cloche
Quelque chose se fait contre ma volonté je le sais. Mon corps me parle. Mes doigts se déchirent, la nuit j’entends le sang ruisseler de mes mains sous mes ongles qui creusent.
Je suis conscient de ce que les lignes de ce billet affecteront beaucoup de personnes dans mon entourage. Je m’excuserai d’avance de transposer ces événements douloureux, que nous avons tous mis aux oubliettes, de notre monde physique à celui virtuel. Puisse les lignes qui suivent nous apprendre quelque chose. « La seule habitude qu’on doit laisser prendre à l’enfant est de n’en contracter aucune. » disait Jean-Jacques Rousseau. C’est dans un état…
Poésie de la misère, cette expression a trotté dans un coin de ma tête toute la journée… Pourquoi? Comment? Je ne saurais pas bien le dire….ou plutôt si… Il était une fois, un pays, il était une fois ses habitants pleins d’espoir, attachés à la volonté d’un avenir meilleur mais rattrapés chaque jour par la difficulté d’un quotidien intransigeant et sans pitié. Il était une fois, ces sapeurs pompiers, rencontrés…
Alors qu’autrefois la Noël était synonyme de réjouissances familiales et de jubilation. Elle est, de nos jours, l’occasion de tristesse collective. Ici, on sent le sapin. Ailleurs, les arbres se dépouillent de leur feuillage, et les feuilles tombent comme les années. La bourgeoisie se dit aussi pauvre que le bas peuple. L’obscurité grimpe jusqu’à la cime des sapins. C’est la Noël, chez nous. C’est ce qui se vit. C’est ce…
Tiens, ce cochon de temps dehors. Et moi et ma femme, tous les deux dans le plume, bien au chaud, avec une petite lampe à côté. C’est ça la vie ! Et toi homme et ta petite femme bien au chaud dans le plume, en train d’écouter la pluie, le vent, ce sifflement sur votre toit. C’est ça l’harmonie ! Tiens, ce cochon de temps qui me fait…
Je n’ai jamais aimé les entre-deux. Jamais. Ce soleil qui chauffe mais n’appartient plus à l’été. Ce soleil de septembre qui fait sourire mais ne fait pas rêver. Me voilà appuyée à ce comptoir de bois. Celui-là même où j’écrivais mon premier texte, avant même de savoir que le Berlinographe existerait.
En regardant les nuages orangés à travers le hublot, je me demandais vers où mon crayon me guiderait le lendemain. Il était grand temps que je me replonge dans l’univers de mes histoires courtes. Un loup se détachant en violet des doux chagrins tortueux, je songeais à reprendre mon histoire d’A.
Abidjan. Souvenirs. Sortir du marché, respirer mieux, ouvrir grands les yeux devant des escargots d’un autre monde, avancer dans le sable, les oreilles qui palpitent au son des taxis, suivre le son d’un chant, observer une prière, derrière on joue au foot, derrière encore, musique électronique. Retourner en arrière, traverser le pont, la lagune, le soleil qui se couche, deux pêcheurs en pirogue. Le soleil qui s’endort, la brise du…