Je vous en prie, il faut faire cesser la crise anglophone !
Des individus non identifiés ont massacré de jeunes élèves dans la ville de Kumba. De quoi nous interpeller, afin de mettre un terme cette crise anglophone.
Les photos et les vidéos des parents en pleurs, des petits corps déchiquetés sans vie, sont insoutenables. Dans la diaspora, ce théâtre de l’horreur n’a laissé personne insensible. On est réellement inquiets de la situation dans notre pays, on prends conscience du visage macabre et laid que peu prendre une guerre, surtout on prends réellement conscience que le Cameroun est en guerre.
Les Ambazoniens communiquent sur les rencontres avec le gouvernements camerounais, ce que celui-ci ne fait pas en retour. Que signifier cette réserve ? Le gouvernement camerounais ne serait-il pas encore convaincu de la nécessité de « négocier » avec ceux qu’il appelle encore « les terroristes »?
Y-a-t-il eu négociations secrètes en Suisse entre le gouvernement de Paul Biya et les indépendantistes de l'Ambazonie, aussi appelés "sécessionnistes" ? Quelques éléments de réponses.
Après plus d’un an de combats dans les régions anglophones, les incursions répétées de combattants sécessionnistes dans les villages francophones limitrophes aux régions du Nord-ouest et du Sud-ouest semblent indiquer que le conflit pourrait s’étendre à d’autres régions.
Cela fera bientôt 3 ans que deux régions du Cameroun sont touchées par une crise. En trois ans, la violence a lentement évolué, et parmi les victimes figurent en bonne place les enseignants. Ces derniers affectés dans des zones de conflit font face à un difficile dilemme : faut-il sauver sa vie ou son matricule ?
L'extradition en coulisse des leaders anglophones du Nigeria vers le Cameroun fait grandir des interrogations sur les motivations du Nigeria et de la France.
Le 30 août dernier, le président de la République a ordonné l’abandon des charges contre « certains leaders » du mouvement de contestation qui secoue les régions anglophones du Cameroun depuis bientôt un an. Comme on pouvait s’y attendre, les réseaux sociaux étaient en ébullition, les uns faisant des publications pour applaudir la décision du président, tandis que d’autres criaient victoire, ou se moquaient de l’État qui, d’après eux, admettait ouvertement son…