Joyeux anniversaire, monsieur le Président !
Le président Paul Biya fête aujourd’hui ses quatre-vingt-dix ans. Et malgré un bilan médiocre, je dois lui souhaiter joyeux anniversaire...
Ce n’est pas la première visite d’un président français à Yaoundé sous la présidence Biya. Et ce n’est sans doute pas la plus solennelle. La première fois où Biya reçoit un chef de l’État français, en qualité de président de la République, c’était les 21 et 22 juin 1983. Emmanuel Macron avait alors seulement 5 ans.
Les populations de cette vaste région ont manifesté le 29 décembre 2021, leur soutien infaillible et indéfectible au président de la République Paul Biya, à travers une marche patriotique mémorable dans les rues et les artères de la ville de Mokolo.
Bien plus que la longueur de son règne, c’est son pouvoir de transformation de la société qui caractérise le Renouveau. Au travers de cette ère, une nouvelle élite s’est installée. Cette élite est souvent constituée des ministres et d’hommes d’affaires. De nouvelles mœurs sont en cours, je parle ici de celles qui me marquent.
Au Cameroun on gagnerait à se dire les choses en face. Ce que les Camerounais attendent des experts - ces intellectuels camerounais, passés maîtres dans l’art de boucher les trous quand il s’agit de décrypter la situation de notre pays - c’est de l’objectivité. Qu’ils mettent leurs titres ronflants en valeur pour nous servir de vraies analyses. Qu’ils oublient leur mauvaise foi, il en va de leur crédibilité. Mais le peuvent-ils ? S’ils analysaient honnêtement la réalité du pays, peut-être que pour eux, les problèmes commenceraient…
Depuis le début de la guerre civile au NOSO qui risque considérée déjà comme un « génocide » selon Karen Bass, le Cameroun n’a cessé de jouer au petit malin en proposant la décentralisation comme solution. En quoi la France serait-elle impliquée?
Y-a-t-il eu négociations secrètes en Suisse entre le gouvernement de Paul Biya et les indépendantistes de l'Ambazonie, aussi appelés "sécessionnistes" ? Quelques éléments de réponses.