Au Cameroun, on fabrique des expatriés
Aliénation linguistique et culturelle : un frein pour le développement socioculturel Dimanche dernier, la faim m’a fait sortir de mon terrier. Sous peine de crever d’inanition, je me suis retrouvé obligé de faire le marché pour acheter quelque chose à préparer. Après quelques tours dans les boutiques des gros Alhadji, je m’arrête devant une vieille grand-mère qui séchait patiemment derrière quelques tomates toutes rabougries, étalées à même le sol. « C’est combien…