Côte d’Ivoire : le Bon, la Brute et Le Drian
La Côte d’Ivoire traverse une crise politique absurde, du fait de la candidature du chef d’État sortant, M. Ouattara, à un 3ème mandat.
La Côte d’Ivoire traverse une crise politique absurde, du fait de la candidature du chef d’État sortant, M. Ouattara, à un 3ème mandat.
Pendant quatre jours, nous sommes restés suspendus sur le fil de l’Histoire, redoutant pour ma part comme beaucoup d’autres la victoire de Donald Trump, président américain sortant. Plutôt que de m’inspirer de l’actualité, j’ai voulu m’intéresser à la bande son du premier discours du 46e président américain.
Le président de l’une des plus grandes puissances mondiales conteste les résultats d’une élection présidentielle qui lui semble défavorable. Analyse de l’importance de ne pas africaniser la situation et de renforcer nos institutions.
Dans quelques semaines, les Burkinabè seront appelés aux urnes pour élire le prochain président du Faso et renouveler le parlement à l’occasion des élections couplées (présidentielle et législative). Le scrutin est un enjeu crucial pour l’avenir du pays.
Un grand débat entre les candidats aux élections présidentielles, les passionnés, observateurs et curieux de la vie politique ivoirienne en rêvent. Mais cette année, nulle trace de débat de la sorte.
« La désobéissance civile » décidée par l’opposition ivoirienne en raison de la crise préélectorale causée par la candidature illégale du chef de l’État sortant, M. Ouattara, à un troisième mandat, pourrait susciter des émules en Afrique et être un prétexte à la chute d’administrations qualifiées de néocoloniales.
« Excellence Monsieur le Président, je suis un jeune ivoirien passionné de la Côte d’Ivoire et Africain fier de ses valeurs. Je m’adresse directement à vous ce jour car des circonstances exceptionnelles me l’imposent. »
Samedi 31 octobre 2020, la Côte d’Ivoire entamera un nouveau tournant de son histoire. Et partout dans le pays l’on est suspendu à l’issue de cette journée. La période pré-electorale est déja érodée de heurts manifestes. 10 ans après la crise post-électorale, qui a secoué le pays et fait des milliers de morts, le spectre de la violence rode toujours, comme pour respecter la dangereuse tradition.
La crise préélectorale en Côte d’Ivoire fait craindre le pire. En 2020, la paix n’est pas encore garantie en Côte d’Ivoire. Pour celle-ci, on « manipule les conséquences tout en oubliant volontairement les causes », si bien que la paix qu’on dit promouvoir n’en est pas. C’est une fausse paix, qui tue les véritables facteurs de paix réelle.
Cher Ping, Il y a longtemps que j’ai voulu t’écrire...
Un nouveau cycle politique est-il en marche en Amérique Latine ? On peut dire que oui. La gauche est au pouvoir dans plusieurs pays importants de la région depuis plus de douze ans. Elle n’a pas pu empêcher une crise économique et une forte inflation de frapper de plein fouet les foyers. La bataille idéologique perdue par la gauche aux élections présidentielles de ce week-end (notamment sur les médias sociaux), on doit…