Ukraine : la mort au pas de ta porte !
Depuis le début de l'hiver, les habitants de Cherkassy et d'autres villes d'Ukraine vivent avec la menace des stalactites de glace qui pendent des toits.
Le pompon, c’est mon lit : il est glacial. Pour aller me coucher, c’est tout un rituel : je prends d’abord une douche bien chaude, ensuite je repasse mes couvertures que j’ai triplées depuis un moment. Les chaussettes aussi ! Je mets un bonnet, parfois une écharpe. Bref, pour pouvoir dormir, je me couvre bien.
"Je ne t'oublie pas. Ne le prends pas mal, mais si tu veux me dire quelque chose, s'il te plait, laisse la chaudière... C'est difficile d'écouter et de travailler quand on a froid..." A l'approche de Noël, le dahü adresse une lettre à son grand-père.
Je ne sais plus vraiment après quoi je cours. Les sentiments se mélangent. Les sentiments profonds. Ceux qui attachent mes pieds dans le sol. Car une chose est sûre, je suis revenue sur terre. Avant de m’envoler une nouvelle fois bien sûr, troisième roman oblige, mais pour l’instant, je m’ancre. Agréable. Etrange. Les sentiments se mélangent, profonds. Un attachement profond. Jamais je ne me suis sentie aussi forte que l’autre…
J’ai ressorti mon manteau d’hiver. J’ai ouvert mon placard, je l’ai enlevé de son cintre. Je l’ai posé sur le dossier du fauteuil, j’ai refermé le placard, je me suis plantée là, face à lui. Mon visage froid, fermé. J’ai ressorti mon manteau d’hiver. Parce qu’il fait froid. Gris. Parce que le soleil n’a pas brillé longtemps.
Panne sèche. Pas de signe de vie depuis trois semaines, la faute à l’inspiration; aucun sujet et, manque de bol, problème d’ordi. Alors on fait appel au tiroir où dorment les « poèmes commis, inédits et qui redoutent la lumière ». Place au poème… et bonne lecture. A bientôt, j’espère. Les pauvres -et quelques intrus – (titre provisoire) Dans mon pays, les pauvres – et quelques intrus – dorment, dehors, à…