Lettre à une amante en voyage
Admirable Fabie, En cette fin d’après-midi brumeuse, où le soleil a dû précipitamment céder à la pression de cette colonie de nuages de plus en plus épaisses, dans le froid de ma chambre un peu terne, mes doigts me servent d’appui, pour caresser les touches rebelles de mon ordinateur, et t’écrire ces quelques lignes déjà mal agencées dans ma pensée chancelante.