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Iwaria Je me rappelle du jour où ma grand-mère m’a emmenée chez l’exciseuse. J’avais huit ans alors que les filles de chez nous sont habituellement excisées à l’âge de deux ou trois ans. Le fait de vivre en ville avec ma tante m’avait temporairement protégée.
Chaque année, malgré les progrès réalisés dans le domaine de la lutte contre les mutilations génitales féminines dans le monde et notamment en Guinée, ce sont près de 4 millions de jeunes filles qui continuent de subir ces pratiques néfastes pour leur santé. Et les prédictions s’annoncent très mal…
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Crédit: Plateau, l’Indénié, 17 h TU. Bloquée dans un embouteillage, la conversation de trois passagers à l’arrière du taxi me parvient sans effort. Le sujet n’est autre que les femmes excisées. L’un d’eux vient d’une mission dans l’ouest de la Côte d’Ivoire. Il raconte à ses amis sa soi-disant ‘’ mésaventure’’ avec une fille rencontrée au cours de sa mission. « J’ai fait la connaissance d’une belle ‘’go’’ lors de la mission… c’était une vraie meuf avec des courbes appétissantes. On passait les soirées ensemble. Un soir on a voulu aller plus loin.