Parce que je rêve d’être moi-même
Je fais toutes les nuits le même rêve. Je suis un oiseau blanc, tout blanc, tout auréolé des couleurs de l’espérance...
Le scan de Gorgui Gorgui est un citoyen Lambda. C’est le petit marchand qu’on rencontre dans les maquis d’Adiamé, le chauffeur de car rapide de Dakar. Il n’a pas fait HEC ou Sciences Po. Et l’ENA, ce n’est pas son truc. Ne le cherchez pas quelque part Gorgui, parce qu’il est partout. C’est le petit débrouillard qui vous répare votre portable ou votre ordi. Il peut même vous faire une…
Wassakou vient nous donner une nouvelle leçon d'Amour.
Elle poussa la première porte. Elle avait du chercher ses clés longtemps avant de faire ce geste. Parce qu’elles n’étaient pas dans la poche avant gauche de son sac. Non elle n’y était pas. Pourtant elles y étaient toujours. Pourtant elle dormait soi-disant toujours chez elle. Alors les toujours il était temps de les oublier. Elle avait cherché dans la poche arrière droite, puis dans la poche arrière. Enfin elle…
Derrière les écrans, l'amour pas toujours courtois des geek du XXIe siècle. Poésie du réel.
Il y a quelques années, je revenais du marché. Maman m’a envoyé chercher de la tomate. Elle avait oublié d’en acheter. En fait, elle oubliait souvent un petit quelque chose. Je ne sais pas comment ni pourquoi mais c’était comme cela. C’était soit le charbon, soit l’huile, soit l’oignon. Bref, ce sont les histoires de femmes. Et le marché en question se trouvait à l’autre bout de la ville. Imaginez…
Vous devez avoir une main pleine, Ou bien même une suite royale, Vous êtes ma foi, trop sereine, Et cela est presque déloyal!
Pour quoi faire ? En 2015 J’ai vu des livres à côté des corps, Des lignes dans des tombes, des archives Des résolutions, mortes Des Histoires de peuples, récits et poèmes Que personne n’avait lu. J’ai vu des livres, des tomes Des lettres qui pourrissaient ça et là Au Nigeria Brûlaient sous les feux en Syrie En Centrafrique, Qui se prenaient des pierres en Palestine, Ou en Turquie, Des livres…
Je compte jusqu'à trois - et je me déleste - d'un zeste de complexe - La pulpe c'est pour toi.
Je tombe. Ca va faire six mois exactement. Que je tombe. Comme ça, sans véritable explication. Trois fois cette semaine. Non quatre. Quatre fois cette semaine que mon corps me lâche. Littéralement. Me lâche. S’en va. S’en va sans moi. Je reste là, impuissante, j’entends ce qu’il se passe, je sens les mouvements autour de moi. On s’agite, on m’apporte une chaise, trop tard, c’est le sol qu’il me faut,…