Le maracana, thérapie sociale
Le maracana est bien loin du star system et du business du football. C'est le sport de la cohésion sociale et de l'enterrement de la hache de guerre.
En plus des matchs très intenses, il y a les commentateurs, qui ont retenu l’attention de Mondoblog. Nous sommes parties à la rencontre de Mr Barry Amadou Oury, qui commente pour la première fois une compétition de maracana.
Le maracana est bien loin du star system et du business du football. C'est le sport de la cohésion sociale et de l'enterrement de la hache de guerre.
En attendant une hypothétique victoire sur la plus vieille et pernicieuse forme de violences faites aux femmes -l’excision- les femmes s’enferment dans le mutisme que leur impose la société. Elles subissent son diktat en souffrance, avec la complicité des conjoints, frères ou pères, emmurés dans l’idéale position qu est la leur, une phallocratie arrogante.
A Conakry, le Syli de Guinée ne rassure pas et les raisons de ce pessimisme sont nombreuses. En préparation de la compétition, l’équipe nationale a disputé trois matchs amicaux qui se sont terminés par trois défaites : 1-0 contre les Scorpions de Gambie, 1-0 face aux Écureuils du Bénin et 3-1 face aux Pharaons d’Egypte.
Ton peuple est fatigué Roi des rois Oublies-tu tes promesses ?
Vendredi 7 juin 2019, j’ai pris place aux côtés des journalistes à la Maison de la presse de Guinée dans une salle comble, pour pleurer la mort d’Amadou Boukariou Baldé. L'étudiant avait succombé à ses blessures quelques jours plus tôt.
Dans la société traditionnelle africaine, tout le monde ou presque l’a goûté, ne serait-ce qu’une seule fois. Les uns pour s'enivrer, d’autres pour la coutume : la Guinée ne déroge pas à cette tradition séculaire. Le vin de palme y a traversé le temps et l’espace, entre tradition et alcoolisme.
Sortir. Sortir la tête des dossiers, ranger souris et clavier et se refaire les idées le temps d’une journée. Surtout, sortir de Conakry, ville surdimensionnée, ville-élastique, ville-capharnaüm avec ses rues étriquées et encombrées, ses quartiers surpeuplés, ses habitants pressés et indisciplinés, son air irrespirable, empesté d’odeur de détritus brûlés à même la chaussée. S’échapper de ce chaudron de cité pour aller humer l’air pur de l’intérieur du pays et respirer la Basse-Guinée !
Depuis son indépendance, la Guinée est plus ou moins instable. Tantôt sur un plan politique tantôt sur le plan social. Depuis bientôt dix ans, jamais il ne se passe un mois entier sans qu’une crise sociale, politique ou ne surgit. Partout ailleurs, les Etats normaux se démêle pour subvenir aux besoins fondamentaux de sa population. En Guinée, c’est tout autre, l’Etat manifeste souvent sa présence que par la force, la brutalité, l’oppression voire l’injustice vis-à-vis de ses propres administrés.
Le tuupal était une cérémonie au cours de laquelle chaque berger préparait une nourriture spéciale appelée "mondè" qu’il administrait à son cheptel. C'était l'occasion de faire l'inventaire des bêtes, et un moment où on célébrait de nombreux mariages.
A l'occasion de la fin du mandat des députés guinéens, le 13 janvier 2019, le président de la République a, dans un décret, prorogé leur mandat jusqu'à l'organisation d'une nouvelle élection législative prévue pour 2019. Cette prorogation de mandat ne passe pas inaperçue sur les réseaux sociaux. Sur Facebook et Twitter, les internautes réagissent.
Sur la côte ouest de Guinée, un village de pêcheurs est menacé par la montée des eaux : Kitikata.
Les cours sont perturbés depuis un mois à Conakry et à l’intérieur du pays suite à la grève déclenchée par le syndicat des enseignants, qui réclame un salaire équivalant à 800 euros. Et l'attitude du premier ministre ne fait que radicaliser le débat... Les plus pénalisés dans tout ça, ce sont les enfants, qui devraient être en classe en train d'étudier !