Categorie: Cinéma

« Alors donne-moi l’accord, du corps à corps. Pas besoin d’être timide, c’est que du sport. » démarre Dadju avant avant que Burna Boy n’entre, plus tard, en scène. Donner son accord, son consentement, Flora (superbement interprétée par Vanessa Ambassa), elle, ne l’a pas donné : elle a été droguée puis violée. L’attaque qu’elle a subie marque le début d’une enquête filmée du point d’arrivée vers le point de départ dans L’accord. Long-métrage poignant et efficace réalisé par le Camerounais Frank Thierry Lea Malle.

Un mot. Un seul mot pour commencer : bravo! Bravo à Amouzou Folligan alias Steven AF qui chaque jour toujours davantage, ne cesse de prendre de la place dans nos vies, dans l’histoire du paysage cinématographique togolais. Pour son film titré « Le Coup de grâce », nous nous en voudrions de ne pas tirer coup de chapeau.

Jean-Pierre Dikongue Pipa est un cinéaste camerounais. Il est le premier Camerounais à mettre le cinéma de son pays au toit du monde et à être reconnu par ses paires, malgré les inimitiés de base.

Pour me distraire, j’aime aussi regarder des films. Je m’intéresse en particulier aux films nigérians (Nollywood) et indiens (Bollywood). Il n’y a pas que Hollywood dans la vie ! Alors, préparez vos mouchoirs si vous êtes plutôt fleur bleu, ou votre bol de pop-corn si vous voulez passer un bon moment de cinéma…

Le titre du film de Fadia Ahmad dit tout en lui seul. L’après-coup, ce concept de psychanalyse n’a rien d’intellectuel, il est entièrement physique. Quasiment. Bien après le 4 août 2020, les secousses de l’explosion continuent ; grondements sourds dans le ventre du pays. Comment se relever après une telle gifle, et les coups de massue qui se sont suivis ; justice absente, tronquée, effondrement économique et corruption démultipliée ?  Laisser la vie…

on a assisté dans les villes tchadiennes aux créations et à la prolifération des vidéos et cinés clubs. Véritables révolutions culturelles, ils ont contribué à la démocratisation des éruditions artistiques de d’autres contrées et ce, malgré l’exposition d’enfants aux programmes moins adaptés pour leur âge et des politiques commerciales peu glorieuses.

Le cinéaste mauritanien Khalifa Sy vient de remporter le premier prix du jury au Festival International du film Hope de Stockholm en Suède. Un sacre qu’il obtient grâce à son court métrage de 14mn « Kafia ».

Les deux films dont je parlerai présentent plusieurs traits communs, ce qui confirme en partie l’hypothèse de départ : il existe des sous-espèces de nanards.

Gabriel est un personnage de fiction d’un court métrage absolument fantastique et porteur de message sur le genre.

Six mois que se prépare pour la première fois au Cameroun le festival international de films africain à Yaoundé. Je vous raconte mon expérience.

« Le plaisir de chanter » est une « comédie d’espionnage » : ça plante déjà le décor, ça sent un peu le nanard… On s’attend à des personnages un peu cliché et à une utilisation décalée de quelques grosses ficelles du genre. Allons y voir de plus près.

Il y a quelques jours, Netflix nous a offert la dernière et non des moindres de ce qui restera dans l’histoire comme l’ultime prestation de cet acteur talentueux que fut Chadwick Boseman.

La mort de George Floyd en mai 2020 a ravivé les tensions, d’abord aux États-Unis puis partout dans le monde. Une situation abordée à de nombreuses reprises par le cinéma.

Les studios Holpac de la Cité Plage à Nouakchott ont projeté dimanche 29 décembre 2019, le film de Karim Miské, «Décolonisation». C’était devant un public de connaisseurs qui ont bien apprécié le montage de ce long-métrage découpé en 3 épisodes de 52 minutes chacun. « L’idée était de faire un film qui parle à tous les publics », a lâché Karim Miské, l’un des trois réalisateurs du film qui a fait le…

Ruben Boni est nostalgique du cinéma ambulant de son enfance... et veut voir son retour sur le devant de la scène !

Le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) a été lancé samedi 23 février. Durant 8 jours, des milliers de festivaliers pourront suivre les films en compétition ou non. Mais qu’en est-il de la représentation des femmes ?

Prendre le temps de lever les yeux, de regarder, avec compassion même si cela sera douloureux - on sort du film About a war éprouvé - pour se réconcilier ; avec soi aussi… avant de pouvoir continuer. Pour se battre, il faut des ressources et de l’amour.

"Capharnaüm" est un film très poignant et émouvant. On dirait presque un documentaire tellement tout semble refléter la réalité, aussi bien les acteurs – non professionnels – que l’histoire ou le cadre.