Président ? Qui ? Moi ?
Elles s’élanceront d’en haut, des nuages chargés de couleurs, dispensant la Paix, extirpant des cœurs la peur.
Vous parlez, encore et encore, sans rien dire pourtant. Car vous évitez soigneusement, le plus important.
Elles s’élanceront d’en haut, des nuages chargés de couleurs, dispensant la Paix, extirpant des cœurs la peur.
A la place de la bouche, tu as un cœur. A la place des oreilles, tu as un cœur.
Alors, immobile, je vous observe et me tais. Je vous déteste mais affiche de la peur. Au moins, votre petit ego en sera flatté.
Elle répétait: "On ne m'a jamais écrit de poèmes" Je répondais : "Votre monde est plein de brutes"
Prenez les prêtres, les imams, pasteurs illuminés Prenez les chefs de centaines, de dizaines d’unités Prenez les forts, les bavards qui ont de la suite dans les idées : Prenez tous ceux qui savaient et qui n’ont pas osé parler. Prenez les juges, les banquiers, aucun d’eux n’est tout blanc Prenez les poètes dont le verbe est resté complaisant Prenez les gris, les noirs avec femmes et petits enfants Prenez…
L’hiver de ton corps de fer Couvant le feu dans tes entrailles Qui gicle dans tes cris d’éclair.
Si je n'avais connu la douceur de tes lèvres, Jamais je n'aurais entendu le mot "aimer". Et s'il est vrai qu'on récolte ce qu'on a semé, Ton absence en ce jour me fait mourir de fièvre. Sourde est la douleur qui m'a habité, Ton silence faisant bruyant vacarme, Et sur les bords de mes yeux, ces larmes
De notre amour, j’ai fait le deuil, Plus une larme ne me reste à l’œil. Du tombeau de la passion est née la peine Qui remplit mon être entier de haine! J’ai pris mon bain de tes larmes de crocodile Pas si futiles, car elles m’ont rendu ductile. Aujourd’hui comme toi je suis: froid mais brûlant Grise est mon âme: blanche dehors, noire dedans! Ne te fie point à mon…
Et le doigt Démiurge Forge un mot-monde, un mot-bocal Pour y loger sa folie créatrice Se tailler une parcelle de Dieu A même la chair infinie de l’imaginaire Un brin d’éclosion pour tromper le silence Une façon comme une autre De dire « je t’aime » A une plume égarée Tombée de l’assiette du Créateur Pour dompter l’impétueuse virtuosité Du monde, Qui se maquille devant la glace Qui se dit et…
Si tu vois qu’un sourire est plus fort qu’une arme; Si tu crois à la puissance d’une main forte; Si tu sais regarder l’autre avec un brin d’amour; Si tu sais préférer l’espérance aux soupçons; Si tu estime que c’est à toi de faire le 1er pas; Si pour toi l’étranger est un frère qui t’est propre; Si tu peux donner gratuitement un peu de ton temps par amour; Si…
Je souffre de cette affectation singulière Qui crée chez la victime, affection pour son bourreau. Je voudrais comprendre comment toute ma colère, Et tous mes ressentiments sont retombés à zéro. Je me suis rendu à l’idée que pour moi, Décider de ma vie… ou bien de ma mort, Tu en as le pouvoir, et même le droit C’est pourquoi, je te hais, moins que je t’adore! J’avais pourtant tant d’orgueil…
Blanches ou noires, vous avez la même couleur, Vous êtes roses, car vous êtes rouge d'amour! Compréhensives envers tous ces tristes balourds, Qui se font des guerres pour avoir vos cœurs ! Riches ou pauvres, vous avez le même trésor, Cette fontaine de douceur qu'abrite votre corps.
Je dis non aux médisances Non à la vengeance et aux ingérences. Oui, je le dis! Au-delà de l’ignorance, des médisances, Je dis non aux silences coupables, Non à la méfiance! Je dis non à la violence, Non à l’arrogance, Non aux apparences, Aux délinquances et à l’inconscience. Au-delà de la souffrance, de la démence Je dis non à la haine. Oui à la tolérance. Oui, je le dis! Je…
Monde insensé, peux-tu soulager cette peine? Ton argent, ta barbarie au nom d’une religion ou d’une autre, Pourraient-ils changer le monde? Peuple du monde étouffe ce cri ardent! Hélas! Les richesses, la domination, l’orgueil et la division Ne procurent pas le vrai bonheur, Ils ne parviennent pas à satisfaire. Face aux violences quotidiennes, Je reste impuissant. Ma voix et mon crayon me redonnent la force. Oh! Que je suis misérable!…
L’envie de croire, l’envie d’aimer, l’envie d’être, l’envie de vivre j’incarne tous les sentiments : triste, enthousiaste, passionnée, confiante, inquiète… C’est comme disait Baudelaire qui en eût parlé mieux que quiconque. « Ma jeunesse ne fut qu’un ténébreux orage Traversé ça et là par de brillants soleils ! » Je suis cette Jeunesse, l’absolu me hante, je me crois forte, si forte que tout me paraît possible je suis insouciante, les obstacles…
Faites-nous la nuit juchée sur des espérances en bikini Des douceurs aguicheuses habillées d’étoiles et de grains de beautés Des rêves à la jupe légère dansant en farandole Autour des sentiers incendiés de nos désespoirs oubliés Faites-nous la nuit comme un lent et long baiser… Et l’horloge se brise contre les seins d’un fantasme en robe rouge Et des mains tremblantes plongent vers la terre promise Et des lèvres…