Sommet Climate Chance Afrique : Au delà des travaux, une fenêtre ouverte sur Abidjan
De Bassam à la Forêt du Banco, en passant par le Plateau et Cocody, une fenêtre ouverte sur Abidjan avec les délégations de l'OFQJ et LOJIQ...
Du 23 mars au 5 avril 2018, le Seen Hotel Abidjan Plateau présente « United Colors of Africa », la première exposition de Claire Marboeuf dite Claire M.
Se réveiller le matin pour dénicher un coin où prendre un petit déjeuner dans le quartier de Cocody Palmeraie Riviera d’Abidjan semble relever de la gageüre. Même l’ami Hacen, ce Libanais dont le chic resto fait face au grand rond-point baissait ses rideaux en cette journée lourde du 17 octobre 2017.
Les ivoiriens sont créatifs avec la langue française, par exemple, connaissez-vous l'expression "la nourriture couchée" ? Cela se dit d'un repas qu'on a mangé la veille et qu'on mangera le matin suivant. Comme on le dit à Abidjan : "trop parler donne dagbê" (le dagbê fait référence aux petites plaies qui apparaissent aux coins des lèvres), ou, si vous préférez, "parlons peu, parlons bien". Découvrez ici le français d'Abidjan.
Depuis quelques années, le gouvernement a entrepris de nombreuses actions pour assainir le visage d’Abidjan. Cela commence à faire long et à agacer les populations qui ne voient aucune avancée, alors que les budgets engloutis eux avancent bien. Ainsi, ces derniers mois les choses se sont ré-accélérées, avec la libération des espaces publiques auparavant anarchiquement occupés par les ordures et des opérations « villes propres ». C’est dans ce remue-ménage que, des…
« Prends ma main, ma sœur ! », c’est la traduction littérale de la symbolique d’une pratique existentielle entre des femmes ivoiriennes. La traduction en mots d’une image de solidarité frappante qui se vit au quotidien dans les marchés d’Abidjan, une solidarité qui se consolide au fil du temps autour d’une denrée alimentaire : le poisson. Chaque jour au réveil, tôt le matin, très tôt le matin après certainement un coup à la…
Depuis prés de deux décennies, la Cote d’Ivoire est en proie à des anicroches sociopolitiques qui, désespérément, ne finissent plus que par fragiliser le tissu social, à tout le moins, le sentiment d’appartenance commune. Bien opportunément, l’Ivoironie se propose de préserver, vertueusement peut être, ce sentiment d’appartenance commune au nom des valeurs naturelles, infrastructurelles, humaines, culturelles dont les Ivoiriens disposent et sur lesquelles, aussi triste que cela puisse paraître, les consciences, à l’usure des événements vécus, semblent s’éteindre. D’où le slogan de l’Ivoironie : « Au milieu de nos différences, soyons d’accord sur ce qui ne nous différencie pas».