Mot-clef: Joseph Kabila

Lors de son adresse à la nation au mois d’octobre, le président congolais avait promis de consulter toutes les forces de la RDC. Mais au-delà des consultations, c’est un bras de fer qui se joue entre Félix Tshisekedi et l’ancien président Joseph Kabila.

Avec la désignation par Joseph Kabila de son successeur en RDC, la politique africaine s’est enrichie du terme de dauphin. Ce mot n’y était certes pas courant, mais les individus qui l’incarnent, eux, sont présents depuis des lustres.

Joseph Kabila ne prendra pas part au scrutin présidentiel, censé avoir lieu le 23 décembre prochain. Après avoir subi une forte pression, le président congolais a fini par renoncer à son intention «inavouée» de briguer un troisième mandat (anticonstitutionnel). A sa place, Kabila désigne Emmanuel Ramazani Shadary, l’un de ses fidèles, comme candidat.

Après des mois de doutes de la population congolaise, Joseph Kabila a décidé de se retirer du pouvoir. 5 points à retenir de son passage à la tête du pays.

L'opposition congolaise semble de plus en plus favorable à un troisième dialogue avec le pouvoir, mais obtiendra-t-elle le départ de Joseph Kabila ?

Un an après sa dernière grande manifestation, le Rassemblement de l'opposition ne parvient plus à mobiliser les congolais.

Katumbi, auparavant allié de Kabila, est-il désormais l'homme à abattre ?

Décidément, un Premier ministre têtu, indépendant ou libre (c’est selon !), ça n’a jamais été une bonne idée pour les pouvoirs qui se sont succédé en RDC.

Dans le calendrier de la sombre histoire politique de la République démocratique du Congo, s’y ajoute encore un autre 19. Un 19 d’agitation, d’incompréhension et de barbarie. Sanglant comme d’habitude, ce 19 n’a pas pu s’empêcher d’emporter avec lui des victimes. 50 morts et 77 blessés selon le Haut-commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme. Tel est le bilan des affrontements de ce 19 septembre qui ont ébranlé Kinshasa…

En l’espace d’une semaine, deux événements majeurs ont profondément changé la donne et modifié le paysage politique en RDC.

Construite par le pouvoir colonial belge pour accueillir 1 500 personnes, la prison centrale compte aujourd'hui 6 678 détenus.

Par 9 fois, le gouverneur Moise Katumbi en appelle par 9 fois « au respect de la Constitution ».

D'après certaines estimations de 1960 à nos jours, il s'en est tenu pas moins d'une centaine de dialogues et conciliabules.

Kinshasa répond à Bruxelles… Réponse de la RDC à la Belgique : «Tintin au Congo » est dépassé ». Depuis quelques semaines, luttant dans l’ombre contre son peuple, le pouvoir mené par Joseph Kabila tente de faire taire les contestations par tous les moyens à sa disposition. C’est ce qu’a voulu dénoncer le ministre belge qui a, il faut le dire, oublié tout de même le principe de non- intervention dans les…

Les deux hommes sont très timides. Ils ont tous les deux connu la gloire très jeunes. Kabila avait tout juste vingt-neuf ans lorsqu'il a hérité (à contrecoeur, souligne-t-il) de la présidence de la République démocratique du Congo,

En 2010, rappelez-vous, la loi électorale avait déjà été modifiée, substantiellement, il faut le préciser. Car plus de 100 articles furent changés, notamment celui qui fixait l'organisation de l'élection présidentielle en deux tours si aucun des candidats n'atteignait la majorité des voix, soit 50 % plus une voix.

En 1996, j'ai entendu pour la première fois le son d'une kalachnikov. J'avais 10 ans. A l'époque ma famille vivait dans une grande maison en étage dans la commune de Ngaliema à Kinshasa.

Joseph Kabila a bel et bien reçu les messages de Moïse Katumbi. Lundi 5 janvier il a envoyé des messages forts. Il promet que l’autorité de l’Etat se fera sentir davantage dorénavant au Katanga et met en garde contre tout dérapage. Un discours assez applaudi par des notables katangais que le chef de l’Etat a réunis. Moïse Katumbi et Antoine-Gabriel Kyungu, le président de l’assemblée provinciale du Katanga n’y étaient…