Mot-clef: Félix Tshisekedi

Après le coup d’envoi du 19 novembre dernier, le rideau est tombé sur un mois de campagne électorale en RDC. Cette campagne fut agitée et bouillonnante, elle a été marquée par l’arrivée de candidats au scrutin présidentiel totalement inconnus, arrivés à l’improviste ! Cette danse politique pour la présidentielle, les législatives, mais aussi pour les élections provinciales et municipales a capté l’attention du 2e plus grand pays africain, avec 44 millions d’électeurs et, bien souvent, très peu voire pas d’infrastructures pour organiser de bonnes élections…

Le programme de développement de 145 territoires a été annoncé par le gouvernement congolais. En mai 2021, le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde en a fait le lancement à Kenge, dans la province de Kwango. Durant sa tournée dans l’espace Grand Kasaï, le président de la République, Félix Tshisekedi a précisé que ce programme permettrait de développer les provinces à partir de la base. Ça me paraît ambitieux. Et j’aimerais…

Les récents voyages du président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, ont été vivement critiqués par les Congolais. Ces derniers jours, une polémique sur les apports de tous ces déplacements s’est enflée dans les médias et à travers les réseaux sociaux.

Rien n’a changé ! La population continue de fuir le pays et le nombre de réfugiés ne cesse d’augmenter en Ouganda à cause de l’incapacité de l’armée à briser le cycle des massacres dans l’est de la république démocratique du Congo (RDC).

Depuis mai 2021, le chef de l’Etat Félix Tshisekedi décrète l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. Cette décision a été unanimement saluée par les forces politiques du pays. Mais il doit être la solution durable.

Cette question m’avait été posée en 2019 par le Premier ministre sortant Sylvestre Ilunga Ilunkamba lors d’une longue et cordiale conversation que j’ai eu avec lui, avant l’investiture de son gouvernement au Parlement.

Lors de son adresse à la nation au mois d’octobre, le président congolais avait promis de consulter toutes les forces de la RDC. Mais au-delà des consultations, c’est un bras de fer qui se joue entre Félix Tshisekedi et l’ancien président Joseph Kabila.

Mercredi 21 octobre, Kinshasa a vécu une ambiance particulière, un forcing présidentiel. Sans parlement ni primature, Tshisekedi a organisé le serment de « ses » trois nouveaux juges à la Cour constitutionnelle. Bien plus qu’un simple événement, retour sur un but que l’adversaire n’a pas vu venir.

Un cafouillage dans la bureaucratie congolaise, et c'est tout le pays qui pourrait souffrir d'une crise institutionnelle...

En RDC, les partis s’opposant à Félix Tshisekedi veulent tirer profit de la crise sanitaire du Covid-19 pour reprendre le pouvoir.

L'opposition estime que Kabila se trompe en convoquant ce forum et note que dans son discours à la Nation il n'a pas répondu aux attentes du peuple.