L’AUTRE (1ere partie)
Femmes et enfants déboulaient dans la rue, quelques-unes adressaient à Abdoulaye des salutations matinales ponctuées de blagues, il se prêtait volontiers au jeu.
A l'affiche dans plusieurs salles tunisoises, le film Timbuktu d'Abderrahmane Sissako fait la part belle à l'image, à l'esthétique, à l'émotion quitte à faire vivre aux spectateurs le récit d'un ailleurs fantasmé. Onirique et à destination d'un public occidental, Timbuktu a intrigué Guenda, blogueuse italienne et moi-même et nous proposons ici de relever des représentations orientalistes du film sur lesquels rebondit la Tombouctienne Faty avec son expertise du terrain.
De l’Amérique à l’Afrique, en passant par l’Europe, l’Asie, l’Océanie, nous aspirons tous à un mieux être, nous rêvons d’un monde meilleur, ce monde où chaque citoyen ne sera pas prompt à jeter la pierre aux autorités administratives de son pays, de sa région ou de sa localité, ce monde de citoyens plus responsables et dotés d’esprit d’initiative, de créativité. Comme c’est beau, une telle vision du monde, ce village…
Les pétards de l’Aïd sont épuisés, les enfants, sucres d’orge aux becs, ont cessé de crier, le calme précaire installé est l’occasion de miser mon top 10 – exercice proposé par Ziad Maalouf – sur Nsibti laziza, une série ramadanesque qui arrive à sa 3ème saison et qui abuse des préjugés pour pouvoir exister.
L’idée n’est pas de se victimiser, mais de dénoncer. L’idée n’est pas de diaboliser, mais d’aspirer à un vivre ensemble. Le collectif Zoom sur nous que nous venons de constituer s’empare de l’outil vidéo pour s’exprimer. La première prise de position s’attaque à l’islamophobie.