La République dominicaine et les Haïtiens, miroir d’une haine sans fin
En République dominicaine, les Haïtiens sont victimes de racisme. Une haine qui dure depuis longtemps, et qui va jusqu'aux violences les plus extrêmes.
Ils sont là pour la justice, celle de Moïse. Ce tout jeune congolais de 24 ans qui a été lâchement maîtrisé par trois brésiliens, ligoté et tabassé à mort, à Rio de Janeiro. Non pas que j’en fais toute un histoire. En ce moment, Moïse aimerait être présent. Rien que pour profiter de la pluie. Ses bourreaux ne se gênaient pas de lui soustraire ce plaisir.
Enfant, j’ai toujours pensé que les États-Unis étaient des anges, surtout, des amis du peuple haïtien.Jusqu’à ce qu’on se rende compte que ce sont des traîtres sous payés/agents qui travaillent, pour la Maison Blanche, à maintenir la tête du peuple haïtien sous la boue.
Le cœur à rire et à pleurer, de Maryse Condé, est une autobiographie touchante de vérité et de simplicité. Scindé en plusieurs chapitres indépendants, ce récit relativement court questionne sur des thématiques essentielles telles que la race, la famille ou encore l’éducation.
Je reviens sur la congolité qui ne cesse de faire l’objet des controverses en République démocratique du Congo. C’est une proposition de loi faite par Noël Tshiani, ancien candidat président à l’élection de 2018 qui estime que « ne peut être candidat président que celui qui est né de père et de mère Congolais».
Sur l’épineux sujet concernant les universitaires et leur militantisme implicite aux seins des universités, un terme refait surface pour désigner une situation qui mettrait en danger la République de France : l’islamo-gauchisme.
Les réactions à chaud n’ont jamais refroidi les ardeurs de la vérité. Si le racisme peut être combattu aujourd’hui c’est parce que des mots comme « Négro » existent. L’effacer ou tenter de le faire serait indubitablement un crime contre l’humanité. Dans ce mot il y a les expressions confondues d’une histoire à assumer et d’un chemin certain vers la liberté.
Il y a, en France, des « minorités visibles », mais aussi des « minorités audibles ». C’est à dire ceux et celles dont la langue se teinte de leur région de naissance : accent du Nord, accent du Sud, de l’Est, d’outremer, de la campagne. Si avoir un accent est source de blagues un peu lourdes, voire racistes, on peut parler de discrimination, et précisément de glottophobie.
Le match de la Ligue des Champions qui a opposé les joueurs du Paris Saint Germain et d’Istanbul Basaksehir risque de rester célèbre. On était parti pour un match à âprement disputer. Le PSG devait gagner ce match ou faire au moins un nul pour se qualifier. Mais après moins d'un quart de jeu survint l'élément perturbateur : « why did you say negro » ? Et tout s’est emballé très vite...
« Qui n’est pas raciste ? ». C’est la question qu’il faudra peut-être se poser à l’avenir. Même le gentil Edinson Cavani est passé à la trappe. Son « merci petit négro » à un internaute n’a pas eu la chance de sortir d’un morceau de rap. Sauf qu’il faut sanctionner.
On a beau dire, plus on cultive le boycott des polémistes, plus ces derniers tournent cette stratégie à leur avantage. Les associations antiracistes doivent essayer de coordonner leurs actions, en agissant autrement que par une méthode qui n’a jamais payé : la cancel culture.