Cent vingt minutes
« N’oublie pas de me ramener la tour Eiffel ! Pas la vraie… évidemment », avait ajouté ce jour-là sa mère.
« N’oublie pas de me ramener la tour Eiffel ! Pas la vraie… évidemment », avait ajouté ce jour-là sa mère.
Gamin, je rêvais… de devenir pilote d’avion. Oui, j’aimais regarder à longueur de journée, des films d’aviation devant le petit écran familial ; j’adorais contempler dans ces films, les commandants de bord et leurs magnifiques tenues. Je m’imaginais bien revêtir cette tunique et me faire appeler aussi un jour, ‘’Mon Commandant‘’.
J’ai à cœur de composer une mélopée pour Haïti. J’ai à cœur de crier ma flamme pour l’aînée des républiques noires. Elle est une plante qui ne se sera pas flétri malgré son déracinement. Elle est pétillante de beauté et de fraîcheur. Certes Haïti est Africaine. Mieux, Haïti est notre sœur. De mon point de vue Haïti est une part de moi-même. Un morceau de notre humanité tapisse les murs…
Il est loin le temps où on s'envoyait des lettres. Où on prenait le temps de peser chacun des mots qu'on couchait délicatement sur une feuille, dans l'espoir que quelqu'un de particulier, quelque part, prenne plaisir à la lire, à la comprendre et à y répondre.
Pourquoi ne puis-je plus goûter l’ivresse de cette source claire où jadis tu m’as emmené ? Pourquoi ces sentiers autrefois parsemés de fleurs ne transpirent que tristesse et désolation? Pourquoi ce vent qui emportait nos promesses d’amour et de tendresse n’apporte à mes yeux éteints que larmes et amertume ? Donne moi ta main. Donne moi cette main que je ne me sens plus seul. Que je cesse de chercher…
Ce matin, en me douchant, j’ai remarqué que mon nouveau gel douche (choisi au hasard parmi les mètres entiers du rayon gel douche du supermarché du coin) avait un parfum familier. C’était une de ces odeurs qui te téléportent vers un autre instant, ailleurs, loin… Très loin. Comme dans ces publicités où on te fait rêver d’un ailleurs merveilleux : Vous sentez cette odeur ? Celle de la tarte de votre…
En regardant les nuages orangés à travers le hublot, je me demandais vers où mon crayon me guiderait le lendemain. Il était grand temps que je me replonge dans l’univers de mes histoires courtes. Un loup se détachant en violet des doux chagrins tortueux, je songeais à reprendre mon histoire d’A.
Un livre, une aventure #MondoblogAbidjan, un songe. Trois fois rien, écrit sur un bout de papier sur le coin d’une tablette d’avion, que j’ai voulu partager avec vous. Juste pour le plaisir de vous faire goûter à cette douce nostalgie qui m’envahit. Demain, je sors de ma bulle, promis… « Tout ce que tu crois profitable, fuis-le. Bois le poison, renverse l’eau de la vie ! Abandonne la sécurité, reste dans des…