Mauritanie : l’opposition oups
Ce n’est pas un appel à l’insurrection, mais la description de la triste réalité d’un pays où l’opposition n'est plus un contre-pouvoir.
Depuis le 10 avril 2015, les murs des maisons, les réseaux sociaux, les messages radio et télévisés sont devenus l’apanage d’une grande pièce de théâtre avec pour acteurs principaux nos chers amis de la classe politique togolaise. Je vais me limiter aux hommes du parti au pouvoir en me basant sur une généralité,
Je commence à croire sérieusement que le pouvoir a mille et une raisons de dire que la Mauritanie n’est ni la Tunisie ni la Libye. J’ajouterai moi : ni le Burkina ! Elle n’est même pas ce "trait d’union" entre le monde arabe et le monde noir. Elle n’est qu’elle-même : une terre de frustrations tues, un vrai "bilad esseyba" (jungle), terre d'hypocrisie et de faiblesse.
La rumeur a circulé toute la soirée de mardi dans les milieux diplomatiques et dans les QG des partis politiques mais personne n’en revenait. Sûrement que les nouvelles en provenance du Nigeria [l’annonce de la victoire du candidat de l’opposition Muhammadu Buhari] ont joué dans la prise de cette décision et par ailleurs noyé l’information. Contactés, certains responsables politiques ont jugé bon d’attendre les éditions des journaux de la nuit…
Au Cameroun, on a pendant longtemps estimé que notre opposition, si elle n’était pas inexistante, était moribonde, corrompue et affamée. Les leaders de l’opposition se sont toujours défendus, justifiant leur difficulté à se faire connaître par le fait que le parti au pouvoir s’est accaparé des caisses de l’État et des chaînes de radio et de télévision, ce qui ne leur facilite pas la tâche.
Dialogue, dialogue, dialogue. Crise, pas crise. Les Mauritaniens sont bien dans leurs éléments. Leurs paradoxes. Reprendre tout à partir de zéro. Élections donc en vue. Mais quand? Kham¹? Il faut d’abord que le dialogue soit. Le pouvoir qui vient de renvoyer à nouveau aux calendes grecques le renouvellement des deux tiers du Sénat a bien une idée derrière la tête. Un gage de bonne volonté dit le ministre de l’Intérieur…
Monsieur le président, Je vous salue. Jeune citoyen attentif au sort socio politique de mon pays, j’ai été tout ébahi par l’issue du dernier congrès de votre parti OBUTS (Organisation pour Bâtir dans l’Union un Togo Solidaire) qui s’est tenu du 30 au 31 janvier dernier. Permettez moi donc par la présente lettre de dresser mes impressions et interrogations nées de ce congrès retentissant.
Monsieur le président, Je suis content, très content, de voir que vous n’êtes plus, depuis hier, le « président de l’Union africaine ». Je sais que je vais choquer, et même provoquer des réactions de mépris, mais je parle sérieusement. Une année à la tête de l’UA a causé plus de dégâts à la Mauritanie qu’elle n’a apporté de « bienfaits » à la pauvre Afrique. Monsieur le président Vos « occupations africaines » vous ont…
crédit photo:AMI La Mauritanie vit depuis 2008, une crise politique aigue suite au coup d’état orchestré par le président actuel qui avait réussi un sans faute parfait en réussissant à convaincre la communauté internationale et à rouler son opposition dans la farine. Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts depuis et l’opposition qui n’avait pas depuis lors arrêté de crier au scandale, assistait impuissante à la consolidation du régime du…
Il a suffi que le président Mohamed Ould Abdel Aziz déclare, début janvier, à Chinguitt, à l’occasion de la cinquième édition du Festival des villes anciennes, que le pouvoir est prêt à dialoguer avec l’opposition, pour que le gouvernement et la majorité qui le soutiennent engagent, à nouveau, les (d)ébats politiques.
L’Opposition de la RD Congo rejette le projet de loi électorale et menace de « boycotter toute séance de l’Assemblée nationale qui a pour objet de débattre de la question de la modification de la loi électorale ». Le torchon semble brûler entre les députés de l’Opposition politique et ceux de la a Majorité présidentielle (MP) en République démocratique du Congo (RDC). La pomme de discorde : le Projet de loi portant…