L’ancien président congolais Pascal Lissouba inspire Donald Trump
Donald Trump marche sur les pas de Pascal Lissouba. Le Président américain a enfin trouvé son modèle parmi les anciens dirigeants des « pays de merde », non, pays africains.
Depuis leur arrestation en janvier au Cameroun, le leader du parti de l'opposition MRC, ses alliés politiques, ses militants et manifestants vivent un calvaire pendant leur détention. Du refus du matériel de couchage au refus de l’alimentation, ils sont sans cesse en confrontation avec l'autorité pénitentiaire et la justice.
Actuellement, en République Démocratique du Congo, beaucoup choisissent l'étiquette de « web activist », comme pour attirer l’attention sur eux. Mais cette prétention de lutter via internet, pas mal en soi, est une illusion.
A 12 jours de la tenue des élections en RDC, l’opposition se retrouve divisée. Orgueil, trahison et exclusion ont attisé les conflits internes, jusqu’à fragiliser une certaine coalition formée dans l’objectif de vaincre le camp du pouvoir à la prochaine présidentielle.
Alors même que l'encre n'avait pas encore complètement séché, l'accord de Genève est parti en fumée. Deux des participants, Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe, qui croyaient que ce seraient eux qui seraient désignés, ont finalement renié leur engagement pour, disent-ils, respecter la volonté de leurs électeurs. Alors que, la veille, ils avaient en âme et conscience apposé leur signature pour adouber Martin Fayulu.
À la surprise générale, Martin Fayulu Madidi a été désigné, dimanche 11 novembre 2018, à Genève, candidat commun de l’opposition. Genève, une ville Suisse s’est transformée en ‘’Kingakati’’, une ferme privée du chef de l’État, Joseph Kabila, avec une désignation inattendue.
Tout camerounais qui a suivi les élections présidentielles ces dernières années peut le dire : l’opposition camerounaise nous en a déjà fait voir de toutes les couleurs. Et voilà que les leaders d'opposition viennent frapper là où on ne s’y attendait pas.