24 heures à Pikine
Savoir vivre parmi les parvenus, supporter les gens de mauvaise humeur et leurs odeurs et veiller sur le sommeil des voleurs de courant. Au petit matin, j’ouvre les battants de ma fenêtre qui donne sur la rue principale à Pikine, Tallyboubess. Devant moi, une longue journée vide et oisive me tend les bras comme une pute fauchée. Je sors prendre de l’air. Par une belle matinée ensoleillée, je me…