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Lettre au président Malagasy, qui veut des preuves que la population s'appauvrit.

Janvier 2030 : Idriss Déby Itno serait à la fin de son huitième mandat. Un mandat plébiscité par les motions de soutien de ses partisans afin qu'il puisse achever ce qu’il a entrepris depuis 40 ans et qu’aucun autre tchadien ne pourra mener à bon terme.

Le « quand » n’importe que pour ceux qui sont attachés à la démocratie, qui lient leur sort à celui d’un homme ou qui pensent avoir une chance de lui succéder. Le « comment » partir est la seule question qui vaille pour Aziz.

Les Centrafricains demandaient un ange, et le bon Dieu leur a amené un archange : Faustin Archange Touadera.

Les vagues de motions de soutien à Paul Biya pour une candidature en 2018 ne sont pas au goût de tous.

A Madagascar, comme chaque année, la Présidence malgache va accueillir ses invités au grand palais d’Iavoloha pour fêter le nouvel an. Mais cette année, rien n’est plus comme avant.

Nous voulons des résolutions réalistes pour ce nouvel an. Sommes-nous obligés de dresser une longue liste ou d’égrener un chapelet de vœux en vain ?

Ce 28 novembre, Aziz était bien en phase avec lui-même. A l'entendre « tout est bien dans le meilleur des mondes possibles ».

Notre président a déjà savouré son 1er verre (1er mandat) en tant que «président des pauvres». Il a entamé son 2e mandat (2e verre) en 2014 par la «lutte contre la gabegie».

Ibrahim Yacouba a payé de ses frais, quand il a voulu organiser un meeting chez lui. Il a été manu militari exclu du parti.

Délivre-nous de ce mal qui pointe son nez à l'horizon. Ce mal qui se cache sous plusieurs noms, révision constitutionnelle, report des élections...

« Émergence », c’est, si je peux dire, un mot en vogue, à la mode. Tous les hommes politiques structurent leurs discours autour de ce terme.

Ce n’est pas un appel à l’insurrection, mais la description de la triste réalité d’un pays où l’opposition n'est plus un contre-pouvoir.

Dans son discours au siège de l'Union africaine, Obama ne s'est pas montré tendre envers les dirigeants africains qui s'éternisent à leur poste.

Le président du Faso a maintenu Isaac Zida en dépit de la pression de ses frères d’armes.

Le président tanzanien Jakaya Kikwete est l'un de rares fils d'Afrique qui a compris qu’il faut savoir quitter le pouvoir.

L’annonce est tombée un dimanche, jour du Seigneur. Le président a choisi ses apôtres. Ils ne seront pas 12 mais 23. Diriger le Togo ce n’est pas qu’une histoire de prophètes.

Le président Michel Martelly s'est livré ce vendredi 26 juin à un exercice qui a provoqué l'indignation de plus d'un.