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Dans ce récit, une survivante d’agression sexuelle âgée de 17 ans, originaire d’un village de la région de Ségou, décide de se confier, trois ans après le drame.

Tout a commencé lorsqu’une chaîne de radio diffusion ivoirienne a diffusé une émission sur le viol. Dans cette émission, un ancien violeur racontait son histoire : ses procédés pour atteindre sa proie, ses objectifs, ses sensations et supposément celles de ses victimes. L’occasion de dénoncer les arguments terribles que l’on a pu lire en réaction de cette émission, cherchant à justifier le viol.

Cette pratique grave est très répandue sous nos tropiques. Elle a énormément contribué à enraciner une culture du viol déjà bien trop présente dans nos mœurs. Le chat noir est un viol.

Lundi 30 août 2021, il est à peu près 20 heures, quand l’horreur… Elle est télévisée, filmée et relayée pour des milliers de téléspectateurs à travers le monde. Elle est applaudie car elle est drôle. Elle, c’est le viol.

La Côte d’Ivoire connaît une crise sociale, économique, culturelle et de valeurs sans précédent. Mais que font les citoyens pour y remédier ? Nous crions « Y a fohi ! », « tout va bien ! ».

Harcèlement, violences, viols, la femme tchadienne vit une vie cauchemardesque depuis quelques années, sous l’indifférence de la société.

Ce mercredi 9 juin 2021, au cours du Conseil des ministres, a été présenté l’adoption à un projet de loi portant sur les mesures de protection des victimes de violences domestiques, de viol et de violences sexuelles. Décortiquons ce projet de loi.

Chaque jour en moyenne dans le monde, 137 femmes sont tuées par un proche. S’il est vrai que les hommes ne sont pas en marge de ces violences, les femmes demeurent les victimes les plus nombreuses.

De nos jours, bastonnades, enlèvements, tortures, blessures… sont autant de maux causés par le mariage par rapt face aux parents impuissants. C’est bien de défendre les traditions mais je dis qu’il y a des cultures à bannir…

La journée du 8 mars ! Plus qu’une journée pour revendiquer les droits de la femme. J’en fais un combat perpétuel à travers ma chanson qui appelle à la cessation totale des violences faites aux femmes.

Si les femmes victimes de viol peuvent avoir accès légalement à l’avortement médicalisé, la procédure en amont est lourde et douloureuse.

Aujourd’hui, j’ai décidé de mettre des mots sur mes souffrances et me libérer d’un poids qui pèse beaucoup sur moi. La pédophilie est réelle, elle existe partout, et peut surgir même des êtres les plus proches.

Une troisième version d’un projet de loi visant à combattre les violences faites aux femmes et aux filles fait débat.

Il faut repenser le lien entre les sexes, s’attaquer au statut de domination masculine et anéantir l’idée d’un désir masculin irrépressible.

En République démocratique du Congo, les viols de filles sont dénoncés, mais les cas de garçons exploités sexuellement par des femmes majeures reste tabous.

Le viol est un vol par effraction doublé d’une violence mentale inouïe, et davantage fatal pour cette jeune adolescente qui n’avait que 13 ans. Le viol fait partie de ces actes auquel même le pardon a peu d’emprise. C’est un vol dont la plus grande violence n’est point physique mais psychologique. Une feuille de papier une fois froissée, ne sera plus jamais la même. Quel calvaire que d’avoir à vivre avec ce sentiment, cette idée qui sans cesse revient dans notre esprit, ces instants de douleur qui à jamais resteront gravés dans notre mémoire. S’il est extrêmement difficile pour des adultes de s’en remettre, alors imaginez le cas d’une enfant, d’une adolescente, d’une fleur rayonnante n’ayant pas encore pu ouvrir ses pétales au soleil. Son sourire s’éteint pour devenir morne. Son regard étincelant s’assombrit. Pour moi, seul l’amour peut permettre de s’en remettre et d’affronter la tête haute les prochains challenges de la vie. Ecouter, dialoguer, comprendre, compatir et réconforter sans jamais juger sont les actions à tenir. Lui montrer qu’elle n’est point une paria sociale, qu’il existe des personnes qui l’aiment et l’aimeront telle quel. Lui offrir une chance de croire que la vie demeure belle et qu’elle a encore beaucoup à lui offrir.

Du 1er janvier 2012 et le 31 décembre 2015 ce sont 1.129 cas de viol affectant 1.146 victimes et dont 66 % des victimes sont des enfants à travers tout le territoire de la Côte d’Ivoire. Parmi ces victimes, Nombreuses sont les victimes de viol ou abus sexuels qui se terrent dans leurs coins sans avoir le courage de parler du drame qu’elles ont vécu.

Après ce qu’il lui a fait jamais il n’aurait cru qu’elle puisse ouvrir les yeux. Rouvrir les yeux.