Du vocabulaire africain…
Grâce à Mondoblog, j'ai appris beaucoup de vocabulaire africain (ou créole) : des expressions types, des onomatopées, ou même des tournures de phrases !
Est-il vraiment nécessaire de savoir d’où on vient pour savoir où on va ? Jusqu’à mes 18 ans, je ne me suis jamais posé de questions sur mon identité. J’étais Stéphane. Quand je suis arrivé à Avignon pour mes études universitaires en 2004, j’ai commencé à me présenter comme un garçon venant de l’île Maurice.
Peut-être que certains d'entre vous, chers lecteurs, resteront perplexes à l'opinion que j'exprime dans ce billet. Pas de panique car cela est tout à fait normal. Et pour cause, en cette Journée internationale de la langue maternelle, j'ai choisi de célébrer l'une des miennes : le français mauricien! L'Ile Maurice est un pays multilingue où se côtoient plusieurs langues diversement pratiquées, chacune ayant des valeurs sociales et/ou symboliques bien distinctes.
Dans le cadre des prochaines législatives à l’Ile Maurice, ce 24 novembre est le Nomination Day. Concrètement, il s’agit du dépôt officiel de candidature de ceux qui brigueront les suffrages le 10 décembre. C’est la première fois depuis 1968 les Mauriciens peuvent déposer leur candidature sans être contraints de déclarer leur appartenance ethnique. Les vagues d’immigration successives à l’Ile Maurice ont poussé l’administration coloniale britannique à créer et imposer…
En 1965 est apparu chez Boukan «Ti Jak» de Carrié Paultre, un roman en créole qui dramatise les deux pôles d’attraction de la vie haïtienne : la ville contre la campagne – (réédité en 1970). Il s’agit de l’histoire d’un jeune garçon, fils de paysans, intelligent et laborieux, envoyé en ville par ses parents afin de poursuivre ses études.
C’est la fête de la francophonie et les Malgaches sont très francophones. Mais je vais vous parler du « frangasy ». Le frangasy c’est une façon de parler qui utilise le malgache et le français. Ce n’est pas un Malgache qui ne sait pas parler le français et qui ferait du « mot à mot » au contraire. C’est un Malgache qui pense qu’il maîtrise tellement le français qu’il peut l’utiliser comme il veut.…
Le mardi 24 septembre 2013, Léspas Culturel Leconte de Lisle[1] à Saint-Paul recevait Le Cabaret de l’impossible. Trois hommes, trois territoires, une langue. Tout y était. Le Québécois que je ne suis pas, mais pour qui on me prenait pendant mes années d’études à Avignon à cause de mon accent[2] ; le Breton que je ne serai jamais malgré mon appétence pour le beurre salé et le tréma dans mon…