Ma plume, mon combat
Ma plume a la rugosité des mains calleuses des femmes arcboutées dans les rives boueuses des vallées. Elle a la candeur des regards d’écoliers grelottant dans le froid de janvier.
Bye bye 2020, bye bye mes livres ! Je suis heureuse pendant que j’écris ces lignes. J’ai enfin réussi. Je publie ma dernière chronique littéraire mensuelle de 2020. Découvrons ensemble mes toutes dernières lectures de cette année si spéciale.
Après l’édition 2019 de son « Hiver littéraire », l’association Traversées mauritanides, présidée par l’écrivain et journaliste Bios Diallo, a lancé mardi 1er décembre 2020 la deuxième édition de ce « play-off » du grand festival « Traversées Mauritanides », dont la 10ème édition est prévue en avril 2021.
La Camerounaise Djaïli Amadou Amal a remporté le Prix Goncourt des lycéens 2020, grâce à son roman « Les Impatientes ». Ce n’est pas tous les jours qu’une écrivaine camerounaise peut être célébrée dans un pays où la culture littéraire n’est pas assez développée.
Est-ce qu’il y aura d’autres lettres, je n’ai aucune certitude. Je sais que tant que je pourrai encore tenir un stylo et taper des lettres sur un clavier, il y en aura. Il y aura aussi des poèmes, des nouvelles, des récits, des romans. Tu seras partout, plus qu’un souvenir. Un personnage. Une image qui ne s’effacera pas.
Chacun des mots transporte une émotion, c’est réel et on est facilement transporté au Rwanda en plein génocide. Le génocide nous est conté de manière franche et sincère. Pas d’édulcorants, ni d’ajouts. Seulement le témoignage d’une victime qui a vécu le pire mais qui a rencontré Dieu au milieu de ces ténèbres.
Ce matin D. est entré dans la pièce. J’étais seule. Personne d’autre. Je travaillais à ma traduction. Le soleil chauffait mon visage. D. est entré dans la pièce. J’ai levé les yeux au-dessus de mon écran. Il m’a souri. Il a vu que nous étions seuls et m’a souri.
À la gare, des visages se croisent furtivement, des sourires et des poignées de main. Des lendemains se croisent aussi, des destins qu’on lirait dans des romans plus tard, qu’on mettrait en musique ou peut-être sur grand écran. Près de moi, une femme hurle dans son téléphone dans une langue que je ne comprends pas. L’écran de la salle d’attente affiche la voie de départ de mon train. Je prends mon manteau et je suis parti.
À travers ce carnet, l’auteur nous présente des personnages qui lui sont familiers : sa mère Bertha, sa grand-mère Tida, son oncle Gogo. Il nous raconte des pans de son enfance dans son village natal. Il nous fait revivre les contes et les légendes d’antan, nos us et coutumes. Lui qui avait étudié en linguistique, dans un langage typiquement haïtien, fait rayonner le créole. Haïti, ses grandes villes, son vaudou y sont présentés.
C’était une conférence à l’American University of Beirut (AUB), au Centre Issam Farès, qui vous faisait voyager comme les livres d’Emilie Nasrallah, entre ici et là, présent et passé, exil et appartenance… Une soirée d’amitié et de réflexion pour célébrer le lancement d’Al Makan, l’autobiographie de la romancière – on eut dit qu’elle était presque là – concomitante avec l’ouverture d’un centre culturel/résidence d’artistes Beit Touyour Ayloul à Kfeir, son…
Pour célébrer la Journée des femmes le 8 mars, le Centre Pen Haïti a lancé un concours de hashtag pour inviter à la reflexion et au débat sur la condition des femmes en Haïti. A l'issu de ce concours, mon texte a remporté le premier prix. Une petite présentation de ce texte.