Ibitola Candide ALLADE DAGBA

Le prout, le pouvoir insoupçonné

Pourquoi le prout? Eh bien, plus jeune, je me rappelle qu’une blague circulait sur l’organe le plus important du corps. Le cœur et le cerveau se disputaient naturellement la première place. Les autres essayaient tant bien que mal de se faire entendre jusqu’au moment où l’anus a osé prendre la parole. Tous les autres organes ont commencé à le dédaigner. Lui, le sac à merde comment pouvait il osé revendiquer la première place. Alors l’anus fâché a décidé de grever pendant un long moment. Au bout d’un moment, les autres organes infestés par la forte odeur de prouts ont fini par le supplier de s’ouvrir ne serait-ce qu’un peu afin qu’ils puissent s’aérer un peu. L’anus restait ferme sur ses positions. C’est marrant, je vous l’accorde mais le corps du concerné en souffre. je vous parlerai ici de mon aventure avec le syndrome du colon irritable.

Il y a quelques années, j’ai remarqué que j’ai commencé à avoir des problèmes de gaz et des difficultés à manger normalement. Très souvent je sentais une boule au niveau de mon ventre qui me coupait l’appétit. S’en suivait des gaz très peu discrets, et quand je dis discret croyez moi je ne parle pas du bruit. Euhhh oui oui, c’est pas joli joli. Le plus dur est pendant les règles. Quand vous avez du mal à tenir debout, que vous ne mangez pas pendant un ou plusieurs jours sans même sentir la faim. Tout ça pour des prouts !!!!

Vous me direz « Bois beaucoup d’eau » et je vous répondrai « j’en ai ma claque d’en boire autant ». Je bois au moins 1,5L par jour en général. Et pourtant c’est pas ma boisson préférée. J’ai essayé pas mal de laxatifs : Eucarbon, Duphalac, Débrida, Fructines, Méthéospasmyl, l’huile de paraffine, pour ce que je me souviens. Chacun s’est révélé efficace à un moment donné mais ça ne fait pas long feu. D’après le gastro entérologue que j’ai consulté, j’aurais un colon trop long et / ou une colopathie intestinale. Et donc il m’a recommandé un certain nombre de restrictions alimentaires, beaucoup d’eau, une activité physique, beaucoup de fruits…depuis lors pas vraiment d’amélioration.

Aujourd’hui je me suis réveillée autour de 7h du matin pour au final me rendre au boulot vers midi. Tout ça parce que depuis deux jours environ je suis ballonnée et que j’essayais de gérer tant bien que mal avec l’eau. J’essaye pourtant, dans la mesure de mes moyens de respecter les conseils médicaux mais hélas….

Les réactions autour de vous dans ces moments varient entre l’étonnement, le doute, l’incompréhension totale, la suspicion… vous poussant à un sentiment de culpabilité en plus de la fatigue, l’irritabilité, le manque d’appétit, maux de tête que vous essayez de gérer. Vous vous dites, qu’est-ce que je ne donnerais pas pour un bonnnn prout ! le poulet ou le porc grillé qui ne vous résistait pas vous dégoûte d’un coup. Tout ça pour un embouteillage de prouts et de merde dans votre côlon. Vous comprenez alors que quand le besoin de prouter vous vient, c’est une question vital dans votre cas. Certes, l’anus n’est pas l’organe maîtresse de mon corps mais le syndrome du colon irritable fait de lui un organe qui mérite une grande partie de mon attention.

Chez vous, quelle est l’organe le plus important ?

Affectieusement, prout.


A CELUI QUI….

Car j’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu 

A CELUI qui nous a créer pour régner ici-bas
A CELUI qui règne dans les cieux sans égal et sans partage
A CELUI qui siège au-dessus de tout et dont la majesté est incommensurable
A CELUI qui nous aime en tout temps
A CELUI qui voit en nous un potentiel dont nous n’avons idée
A CELUI qui peut en un instant transformer des années de douleurs en une source immense de plénitude
A CELUI qui reste un recours sûr en tout temps
A CELUI qui rend justice avec impartialité
A CELUI qui relève les humiliés
A CELUI qui reçoit nos offrandes et nous bénit
A CELUI qui nous redonne la vie à chaque réveil
A CELUI qui fait trembler tout ennemi qui ose nous approcher
A CELUI qui est prêt à nous porter jusqu’à la fin de nos jours
A CELUI qui nourrit chaque espèce de cette terre
A CELUI qui a fait de moi ce que je suis
A CELUI qui m’a tout donné
A CELUI qui ne m’a pas donner la mort quand je lui demandais
A CELUI qui n’a cessé d’être présent dans mes larmes dans le silence de la nuit
A CELUI qui me donne de le découvrir chaque jour de ma vie
A CELUI qui me fait voir que mes faiblesses n’en sont pas
A CELUI qui me complète
A CELUI qui m’aime chaque jour sans aucune ombrede variation
A Toi mon Père


QUE JE VEUX AIMER CHAQUE JOUR
QUE JE VEUX CELEBRER CHAQUE JOUR
QUE JE VEUX FAIRE CONNAITRE AUTOUR DE MOI
QUI ME REDONNE ESPOIR
QUI M’A DONNE UNE SI GRANDE FAMILLE
A Toi Père……JE VEUX DIRE TOUT MON AMOUR.

Jusqu’à votre vieillesse je serai le même, Jusqu’à votre vieillesse je vous soutiendrai; Je l’ai fait, et je veux encore vous porter, Vous soutenir et vous sauver.

Une femme oublie-t-elle l’enfant qu’elle allaite? N’a-t-elle pas pitié du fruit de ses entrailles? Quand elle l’oublierait, Moi je ne t’oublierai point.

Merci Papa!


Un Père si loin et pourtant si proche

J’ai longtemps prié le Seigneur sans vraiment le connaître. J’ai longtemps rempli ma tête de questions en rapport avec lui et jamais je n’ai eu les réponses. Aujourd’hui Père je viens te rendre grâce.

Aujourd’hui je fais un feedback sur ma vie depuis ma plus tendre enfance et je réalise à quel point tu étais là. Tu as permis que je sois bouleversée, que je sois troublée, blessée, brisée…tout ça pour me faire ouvrir les yeux sur qui Tu es vraiment pour moi.

Aujourd’hui je regarde chacun de ces moments et ce que je vois ce n’est plus seulement la souffrance mais ta main puissante m’aidant à me relever. Je regarde ces moments où je pleurais et je vois ce que tu voulais que je vois. Ton amour pour moi. sans ces épreuves je sais aujourd’hui que je ne t’aimerais pas comme je t’aime, je ne te chercherais pas comme je t’ai chercher. Car oui je t’ai cherché, comme une malade j’ai demandé ton secours. Non pas pour le matériel mais pour la paix et le réconfort que toi seul peut donner.

 

A l’image d’Abraham je ne te connaissais pas et tu m’as choisi et appelé.

A l’image d’Israël j’ai traversé le désert et tu m’as nourri durant tout ce temps.

Et aujourd’hui à l’image d’israël je traverse le Jourdain à petit pas.

Oui Seigneur aujourd’hui je sais que tu avais l’oeil sur moi depuis le commencement de ma vie.  

La parole déclare en Jean 15, 16

“ce n’est pas vous qui m’avez choisi; mais moi, Je vous ai choisis, et Je vous ai établie, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure, afin que ce que vous demanderez au Père en mon nom, Il vous le donne.”

Aujourd’hui je constate que cette parole est vrai.

Père, il n’y a pas que moi. Autour de moi de nombreuses personnes sont bénies, elles témoignent de ton Amour pour elles, elles témoignent de ta Grandeur, de ta Puissance, de ta présence alors même qu’elles ne s’y attendaient pas. Je viens te rendre grâce pour ces personnes. Merci Père car à travers leurs témoignages, ma foi est fortifié. à travers leurs témoignages je vois que le Dieu d’Israël ne dors ni ne sommeil. Il dit en Esaïe 45, 3-6

”Je te donnerai des trésors cachés, Des richesses enfouies, Afin que tu saches Que je suis l’Éternel qui t’appelle par ton nom, Le Dieu d’Israël.
Pour l’amour de mon serviteur Jacob, Et d’Israël, mon élu, Je t’ai appelé par ton nom, Je t’ai parlé avec bienveillance, avant que tu me connusses. Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre, Hors moi il n’y a point de Dieu; Je t’ai ceint, avant que tu me connusses. C’est afin que l’on sache, du soleil levant au soleil couchant, Que hors moi il n’y a point de Dieu: Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre.”

Oui il est un Dieu Puissant et en dehors de Lui il n’y a point de Dieu.

Merci Père pour ma vie

Merci pour ceux que tu mets sur ma route

Merci pour les vies de tes serviteurs

Merci pour ton peuple assemblée devant toi

Merci pour tous ces témoignages que tu suscites à travers le monde

Merci pour les coeurs que tu touches

Pardon pour nos rébellions

Pardon pour nos manques de volonté

Pardon pour notre ignorance

Pardon pour toutes les fois où je t’ai offensé

 

Je te prie Père pour chacune des personnes qui lise ce billet, je te prie pour chacune des personnes qui te cherche, je te prie pour chacune des personnes qui rendent témoignages aujourd’hui; Père que ta grâce abonde davantage dans nos vies. Préserve nous de tout mal et donne nous le courage de pouvoir te reconnaître devant le monde. Je te prie aussi pour ceux qui ne te connaissent pas encore, Père révèle toi à tout un chacun car ta création a soif de toi. Tu es un Dieu Bon, qui a compassion pour son peuple, qui entend quand le malheureux crie vers lui et par dessus tout tu es un Dieu fidèle. C’est en Toi que j’espère, c’est en Toi que je mets ma confiance, c’est à Toi que je veux toujours donner la première place, chaque jour de ma vie pour la Gloire de ton nom, Au nom de Jésus Christ.

Merci Papa.

Soyez béni


La nécessité d’aimer Dieu

Bien aimés, je vous salue. Mon billet de ce jour va porter sur la nécessité d’aimer notre Créateur et Père. 

Bien souvent nous autres chrétiens utilisons le passage « Toutes choses contribuent au bien de ceux qui aime Dieu. » Romains 8, 28. Mais mesurons vraiment le sens de cette phrase ? Comprenons-nous vraiment le sens profond de cette phrase ?

J’aimerais attirer notre attention sur une chose. Combien d’entre nous sommes capables de dire Seigneur je t’aime ? Et quand nous le disons, ressentons-nous la même chose que lorsque nous disons à nos parents biologiques « je t’aime » ? Certains constateront qu’ils n’arrivent pas à le dire et ceux qui le disent remarqueront qu’ils ne ressentent pas ce sentiment profond qu’est l’amour pour un parent qu’on aime et qui a tout donné pour nous. Et pourtant Dieu est plus que nos parents biologiques. Il est infiniment plus Puissant, plus Miséricordieux et plus présent que nos parents biologiques. Malheureusement nous ne le voyons pas ou plutôt nous ne le voyons pas sous la forme que nous nous l’imaginons. Notre image de Dieu fait que souvent nous passons à côté d’occasions de remarquer son amour ou de lui exprimer le nôtre.

La parole dit que nous sommes faits à l’image de Dieu. « Nous » et non pas un seul d’entre-nous. Et la même parole déclare en 1 Cor 12, 27

« Or, vous êtes le corps du Christ, et chacun de vous est une partie de ce corps. ».

Chacun de nous a une partie du Créateur en lui. Alors si vous vous dites que vous ne voyez pas Dieu alors vous ne pouvez pas l’aimer, sachez que Dieu est présent en chacun de nous par son Saint Esprit. C’est pour cela que le Christ nous dit que le commandement le plus important est d’aimer Dieu de tout notre être et que le commandement qui le suit juste après est d’aimer son prochain comme soi-même.  

 

En Deutéronome 6,4-6, Moïse rappelle au peuple d’Israël la nécessité d’aimer le Seigneur leur Dieu. Lorsque le peuple d’israël sortit d’Égypte, le Seigneur leur donna la loi. La loi leur servait à quoi ? la loi leur permettait de savoir quand ils étaient en tort vis-à-vis de leur Dieu. Elle leur permettait d’identifier leur péchés et de  se garder de pécher. Le livre de la loi tout entier, donne au peuple de Dieu les commandements, les règles de vie suivi des bénédictions et des malédictions qui les accompagnent. Ce livre servait à créer chez les juifs la crainte de l’Eternel. Dans les versets 4 à 25 du chapitre 6 du livre de Deutéronome Moïse nous explique mieux la nécessité de garder la loi précieusement près de son cœur et de ne jamais l’oublier. Le respect de la loi leur garantissait une conduite conforme à la volonté de Dieu et une vie heureuse sur terre. On constate que durant leur histoire, ils n’ont jamais obéi à cette loi. Par la suite ils en subissaient les conséquences. Ils se détournaient fréquemment de la volonté de Dieu et par crainte de la Puissance écrasante de Dieu ils revenaient à lui. Ils essayaient d’observer la loi par crainte du châtiment. Les œuvres du Très Haut leur inspiraient de la crainte, et cette crainte les poussaient à marcher droit. Le Seigneur devait sans cesse leur rappeler qu’Il est le Tout puissant et devait accomplir des prodiges au milieu d’eux pour qu’ils garde à l’esprit que Dieu est redoutable et que rien n’est caché devant sa face. Mais est-ce là ce que signifie l’amour pour Dieu ? Est-ce là ce que Dieu attends de nous ?

Quand on aime un être, on cherche à le rendre heureux, on évite de la contrister, on lui pardonne presque tout, on lui fait spontanément plaisir… on a pas peur de celui qu’on aime. Jamais. On s’en approche avec joie et on veut tout partager avec lui.  

Dans 1 Jean 4, 18 il est écrit

« il n’y a pas de crainte dans l’amour ; l’amour parfait exclut la crainte. La crainte est liée à la peur d’un châtiment et, ainsi, celui qui craint ne connaît pas l’amour dans sa perfection. ».

Chers frères et sœurs, aimons-nous réellement Notre Père ? Car oui il est Notre Père, Christ l’a dit. Si Lui qui est Notre Père nous aime au point de nous tout nous pardonner si nous nous repentons, ne mérite-t-il pas notre amour ? Est-ce- que nous pensons à Dieu uniquement comme une épée de Damoclès qui plane sur nos têtes, un châtiment, un juge qui est capable de nous envoyer rôtir en enfer ? Ou nous nous approchons de Lui avec un cœur d’enfant afin de mieux le connaître ? Est-ce-que nous prenons plaisir à éviter ce qu’il n’aime pas ou nous le faisons par peur d’être châtié ? Celui qui aime Notre Père se garde de tout ce qu’il n’aime pas, l’adore en esprit et en vérité, il prend plaisir à rester en sa présence, il recherche sa face en toute circonstance, il est heureux parce que son père est Puissant et veille sur lui constamment, même s’il ne le voit pas. Celui qui aime Dieu ne regarde pas à la récompense du paradis pour agir mais à ne pas contrister le cœur de Dieu. Car oui, certains agissent bien juste pour gagner le paradis. Sans même se rendre compte qu’il s n’aiment pas Dieu mais les promesses qu’Il a faites. Alors posons nous la question de savoir si nous aimons vraiment Dieu Notre Père. Lui rendons nous toute l’adoration et l’acclamation qui lui est dû ?

Car c’est seulement à cette condition que Toutes chose concourra à notre bien. Certes les promesses du Père sont certaines, nous serons béni à travers nos œuvres et notre croyance. Mais vous serez comblés et inébranlable si vous aimez véritablement le Seigneur Notre Dieu.

Bien aimés, le Seigneur se laisse trouver par qui le cherche de tout son cœur. Puisse le Seigneur répandre en nous son amour afin que nous puissions l’aimer davantage afin d’être plus uni à Lui par son Esprit Saint.

Soyez béni


Deux choses à savoir sur la prière

Bien aimés je vous salue.

Aujourd’hui je viens partager avec vous deux constats de mon aventure avec notre Seigneur Jésus Christ.

Premièrement Dieu ne nous exauce pas à cause de nos plaintes : autrement dit, ce ne sont pas le poids de nos lamentations que Dieu regarde pour nous exaucer. Imaginez un peu tous ceux qui pleurent sur terre, les victimes de guerres, les victimes d’injustices, les femmes divorcées, trompées par leur mari, les maris trompées par leurs femmes, les brigands parce qu’ils se sont fait prendre, les féticheurs pour plaire à leur fétiches, les enfants à qui les parents refusent des choses, les gens qui n’arrivent pas à réunir les offrandes pour leurs marabouts… Nous sommes nommmmbreux à pleurer pour de multiples raisons.

Prenons 2 Samuel 12, 15-23. David était un grand roi, un héros de foi. Dieu décida de rappeler son premier-né avec Batchéba. David jeûna, pria, supplia le Seigneur durant toute la durée de la maladie de son fils. Mais l’enfant finit par mourir. Lui, un grand roi, s’humiliait devant le Seigneur, devant ses gardes, toute sa cour et pourtant son enfant mourut. Après ça, qu’a-t-il fait ? Il s’est levé, s’est lavé et parfumé pour adorer le Seigneur son Dieu. Ce qui a étonné tout le monde.

Ensuite prenons Actes 16, 22-31. Paul et Silas, après avoir été battu par les foules et les autorités de Philippes, furent jetés en prison. La parole dit que :

«  vers minuit ils priaient et louaient Dieu… tout à coup il y eut un violent tremblement de terre qui secoua les fondations de la prison. Toutes les portes s’ouvrirent aussitôt et les chaines de tous les prisonniers se détachèrent. ».

Les disciples, malgré leurs douleurs, louaient le Seigneur, ne sachant s’ils allaient survivre à une telle épreuve ou pas. Ne dit-on pas que celui qui est à terre n’a plus peur de tomber ou que cabri mort n’a plus peur de couteau ? La seule chose qu’ils pouvaient faire était de louer le Grand Roi. Et leur libération fut si fulgurante que le geôlier accepta de rejoindre leur rang.

Voilà deux situations qui illustrent assez bien ce que les humains peuvent faire devant les épreuves de la vie. Ce ne sont pas nos larmes qui poussent notre Sauveur à œuvrer pour nous, mais la foi que nous mettons en lui dans ce moment-là. Je ne dis pas que pleurer n’est pas bon. Loin de là. Jésus même a pleuré lorsqu’Il était sur le point de libérer Lazar de la mort. Pleurez mais dans vos larmes, louer le Seigneur votre Dieu en son Fils Jésus Christ. Parce qu’il ne change pas. Quel que soient les difficultés ou les joies, Son Statut, Sa Force, Sa Souveraineté ne changent pas. Rappelez-vous, Ciel et terre passeront mais ses paroles ne passeront point. Apprenons à compter sur lui.

 

Deuxièmement rappelons-nous que nous n’avons aucun mérite: c’est très important. Très très important.

Un jour je lisais le livre de Deutéronome et deux passages m’ont frappé. Deutéronome 8, 17-18 et Deutéronome 9, 6. Moïse rappelle encore et encore à Israël qu’il n’a aucun mérite. De ne jamais oublié que toute la prospérité qu’il a atteint aujourd’hui c’est uniquement grâce au Seigneur, à sa bonté. Mais en aucun cas à cause de leur mérite. Israël qui a souffert 400 ans en esclavage, 40 ans dans le désert, et à qui le Seigneur destinait une terre riche en abondance n’a aucun mérite ? Alors qui en a ? Si eux, la nation choisi, n’ont aucun mérite devant le Seigneur qui comment nous qui ne sommes même pas juifs pourrions-nous en avoir ? Le Seul Juste que la terre a connu est Jésus Christ. Tout le reste de Abraham à nous, sommes pécheurs. Seul Jésus Christ peut intercéder pour nous, seul lui peut nous libérer de nos fautes. Seul lui a le pouvoir de marcher sur l’oppresseur, de sauver nos vies, de racheter nos âmes de la mort.

Il dit en Matthieu 11, 6

« Heureux celui qui n’abandonnera pas la foi en moi ».

Je me suis demandé  bien souvent pourquoi est-ce si simple d’être sauvé. Je trouvais trop simple de croire et de gagner le paradis. Mais il dit heureux celui qui n’abandonnera pas… Donc une chose est d’avoir la foi mais encore faudrait-il l’entretenir. Et encore, ça a l’air simple et pourtant cela semble insensé pour beaucoup de croire en un fils de Dieu qui pourrait nous racheté de nos fautes. C’est inimaginable parce que la folie de Dieu est plus sage que la sagesse humaine. La foi est pour nous le seul moyen d’être sauvé. La foi en Jésus. Cette foi qui a permis à Paul et Silas de louer le Seigneur dans la prison. Quand nous prions il est important de nous rappeler que nous devons avoir de l’humilité devant le très Haut et avoir la foi de ce qu’Il peut faire ce que nous demandons.

Le Seigneur est Bon et sa joie est une force pour ses fidèles. Merci à vous qui avez pris la peine de lire ce billet. Que le Seigneur vous bénisse et se révèle davantage à vous en Jésus Christ.

Merci à tous mes frères et sœurs en Christ pour leurs exhortations, leurs témoignages, les moments de partage. Soyez davantage béni au Nom de Notre Seigneur Jésus Christ.

Enfin je voudrais remercier les chantres par lesquelles le Seigneur ne cesse de fortifier son peuple et de le bénir.
Je prie Dieu qu’il les inspire d’avantage.

Que Dieu vous bénisse tous au nom de Jésus Christ.


Le crépuscule

Le crépuscule est un recueil de quatre nouvelles du jeune auteur Boubacar Sangaré. Au travers de ses quatre nouvelles, l’auteur nous fait voir certaines réalités sociales de notre Afrique à travers des expressions simples, des vers agréables et un regard innocent.
La première nouvelle « je « rappe » donc je suis… » Nous raconte

une histoire de tous les jours. Un fait courant de notre société. Je suis moi-même passer par là. Assanatou est une jeune fille qui a pour passion le rap. Mais étant membre d’une société où les traditions et la religion règnent en maître, la femme ne peut pas devenir une tupac des temps modernes. L’auteur expose les faits, sans préjugés et sans partie pris. Juste les faits!
Scotty, l’indigné est la deuxième nouvelle. Si vous avez lu la secrétaire particulière de Feu Jean Pliya, vous pouvez avoir une idée de cette histoire. Mais contrairement à Virginie, et ses idéaux de justice, dans la secrétaire particulière, Scotty et ses idéaux ne vaincront pas. Ils sombreront dans les abîmes de la mort comme beaucoup d’autres idéalistes de ce monde. Comme quoi les belles choses ne durent jamais en ce monde.
Ensuite vient kefa, l’inconnu. Kefa représente ce qu’on appellerait le déchet de la société. Rejeté par tous, n’ayant connu aucune forme d’affection et pousser dans ses retranchements, il devient un monstre en liberté. N’étant régi que par ses envies les plus primaires, il sème peur et chaos autour de lui. La nature de l’homme étant ce qu’elle est, l’inconnu nous a toujours inspiré la peur comme premier sentiment. Kefa devient l’homme à abattre. Il finira par subir la haine et l’acharnement de ses semblables qui en fait n’étaient dirigés que par la peur.
Enfin nous rencontrons le crépuscule. Je ne m’explique pas le titre de cette nouvelle mais elle me fait penser au printemps arabe et à « l’éveil » progressif des consciences dans le monde arabe. Peut-être est ce pour ça que l’auteur a donné ce titre. Toujours est-il que le crépuscule est l’histoire de Bouba. Un jeune garçon qui se voit freiner dans ses ardeurs envers Sophie, sa bien aimée, à cause du poids des traditions. Lui qui est instruit et qui connaît les droits de l’homme, l’égalité des sexes et toute l’utopie que nous fait miroiter le système. Il se rend compte que ce qu’il apprend dans les salles de classe est loin d’être une réalité autour de lui. Que peut-il seul contre tous? Face à son impuissance, il aura préféré le sacrifice ultime pour ses idéaux.
L’auteur, Boubacar Sangaré, nous conte les injustices dont nous sommes victimes tous les jours. Dans nos universités, nos familles…où le geste ne suit que rarement la parole. Il nous montre combien notre société souffre des maux comme la corruption, l’hypocrisie, le manque de foi, les traditions. Et parfois, ce sont malheureusement des jeunes qui payent pour voir les choses changées.
Le crépuscule est ce qu’on peut qualifier d’oeuvre littéraire. Simple, claire et concis il mérite votre attention.

 


Inferno: et si on jugeait que pour vous c’était la fin?

« les endroits les plus sombres de l’enfer sont réservés aux indécis qui restent neutres en temps de crise morale. »

Robert Langdon, professeur de symbologie à Harvard, se réveille en pleine nuit à l’hôpital. Désorienté, blessé à la tête, il n’a aucun souvenir des dernières trente-six heures. Pourquoi se retrouve-t-il à Florence ? D’où vient cet objet macabre que les médecins ont découvert dans ses affaires ? Quand son monde vire brutalement au cauchemar, Langdon décide de s’enfuir avec une jeune femme, Sienna Brooks. Rapidement, Langdon comprend qu’il est en possession d’un message codé, créé par un éminent scientifique qui a consacré sa vie à éviter la fin du monde, une obsession qui n’a d’égale que sa passion pour « Inferno », le grand poème épique de Dante. Pris dans une course contre la montre, Langdon et Sienna font tout pour retrouver l’ultime création du scientifique, véritable bombe à retardement, dont personne ne sait si elle va améliorer la vie sur terre ou la détruire…

A travers ce roman, Dan Brown nous fait découvrir la merveilleuse ville qu’est Florence (je comprends pourquoi Kanye et Kim ont choisi de s’y unir), Istanbul la capitale Turque et Vienne. Naturellement il ne manque jamais de nous relater quelque bribes de l’histoire de certaines religions, semant en nous une multitudes de questions. Et il sait nous garder en haleine jusque dans les dernières pages du roman. Il a soulevé cependant dans ce dernier ouvrage une question que je juge intéressante. la survie de la race humaine avec la raréfaction des ressources et le partage asymétriques de celles-ci.

Il serait intéressant de se pencher sur la mathématique de Thomas Malthus qui prédit que la population augmente de façon exponentielle tandis que les ressources ne croissent que de façon arithmétique. La survie de l’espèce humaine serait donc menacée. Dans ce cas la nature pour se purger prédestinerait l’homme à la famine ou la maladie. Une illustration de sa théorie est le ravage causé par la peste noire.

Une autre idéologie que j’ai découverte à travers ce roman est celle du transhumanisme. L’association Mondiale des Transhumanistes définit le mouvement des deux façons qui suivent:

  1. << Le mouvement culturel et intellectuel qui affirme qu’il est possible et désirable d’améliorer fondamentalement la condition humaine par l’usage de la raison, en particulier en développant et diffusant largement les techniques visant à éliminer le vieillissement et à améliorer de manière significative les capacités intellectuelles, physiques et psychologies de l’être humain.
  2. L’étude des répercussions, des promesses et des dangers potentiels de techniques qui nous permettront de surpasser des contraintes inhérentes à la nature humaine ainsi que l’étude des problèmes éthiques que soulèvent l’élaboration et l’usage de telles techniques. >>

A la fin de ce roman, on se retrouve partagé entre les pratiques transhumanistes et notre conception propre de la vie. Personnellement j’y réfléchis toujours. Et vous, quel est votre avis sur la question?


Une rencontre innatendue

Dès l’enfance, on se construit une bulle composé de cette famille qui nous est si chère, de nos plus anciens amis. On a tendance à se définir par rapport à ce petit monde. Notre idée de nous même n’est qu’une composition de ce que chacune de ces personnes dit de nous. On file le parfait bonheur en grandissant, enveloppé dans cette bullebien à nous. Il arrive un stade de la vie où on se rend compte qu’on est parfois différent de ce qu’on pensait, ou de ce qu’on nous a toujours dit ou encore de ce qu’on a toujours été jusque-là. C’est à ce stade la que l’on fait cette rencontre exceptionnelle. On se rencontre soi-même. Cette rencontre s’effectue autour de la vingtaine généralement, vingt-trois ans pour la majorité. Aujourd’hui je suis à ce stade là et je me rencontre.

A 23 ans, je viens de finir mes études universitaires. Je me retrouve sur le marché de l’emploi. Je me retrouve confronter à un monde qui jusque-là était si loin de moi. Un monde qui me paraissait utopique, idéal. Dans ma bulle, je me faisais une idée assez simple de ce monde de l’emploi. Je pensais qu’y entrer avec les meilleurs résultats scolaires, les meilleures références scolaires me garantiraient les meilleures chances. Dans ma bulle, on me répétait souvent « soit la meilleure des meilleurs pour pouvoir occuper de grande place dans la société ». Aujourd’hui je constate que cela n’a rien à voir avec les résultats scolaires en général.

A 23 ans, on ressent ce besoin existentiel de commencer à créer son petit monde. On a grandi d’un coup et notre bulle ne nous suffit plus. Ce qui est normal puisque toutes les personnes  qui nous entouraient d’attention et nous veillaient quand ça n’allait pas ont aussi vieilli. Ils se disent qu’il est tant pour moi de m’ouvrir au monde, de voler de mes propres ailes. Ils ont d’autres personnes à veiller maintenant. Des plus jeunes, des plus faibles que moi. Je ressens alors ce besoin d’être un appui pour un plus faible, de faire mes preuves, d’explorer ma force, mes capacités afin de pouvoir prouver qu’a mon tour je peux faire partie de la bulle d’un plus faible.

A 23 ans, on a déjà traversé l’adolescence. Les petites aventures sont finies et aujourd’hui je ne m’attarde plus sur le plus beau ou le plus éloquent. Ce besoin de me constituer mon petit monde s’installe de plus en plus. Je commence à voir les « autres » avec leur petite famille, je remarque les enfants de tout âge. Je suis sensible à la peine des enfants qui vivent des situations défavorisées. Je me demande si je serai une bonne mère, comment rencontrer le bon père pour mes futurs enfants? Je commence à me rendre compte des problèmes des couples. Des couples qui me paraissaient si idéals me paraissent désormais moins parfaits et même loin de « mon » idéal. Enfin l’idée que je me faisais de l’idéal.

A 23 ans, on se rend compte que la famille, notamment les parents ne peuvent plus grand-chose pour nous. A cet âge on a envie de paraître belle, soigner, sortir avec des amis. On dépense beaucoup, le train de vie change ce qui est normal, les besoins augmentent avec l’âge. Les parents ne sont plus à même de tout supporter. L’ego ou l’envie d’indépendance nous pousse à nous tourner de moins en moins vers eux. On cherche alors le moyen de subvenir à ses propres besoins. On traverse souvent la précarité où on doit se serrer la ceinture jusqu’à retrouver une stabilité financière.

A 23 ans, notre bulle éclate. On se rend compte que les standards de vie ou les repères que nous avions ne sont pas ce qui nous semblaient. Une barrière s’écroule pour laisser place au monde tel qu’il est. Un « nous » s’efface pour donner place à un autre. Tout autour de nous, nous pousse à nous replier sur nous-mêmes, regarder en nous pour en sortir un produit qui sera désormais le produit finit de notre existence. On se découvre pour la première fois quelqu’un qu’on ne se connaissait pas. Une « autre version » de nous qui pourra combattre dans ce nouveau monde et pouvoir construire notre nouvelle bulle. Une bulle dans le monde réel. J’ai commencé le cheminement avec cette nouvelle personne. Plus je la découvre, plus elle me plaît. Voila l’histoire de ma toute première rencontre avec moi-même.