Vidjinnangni Grégory Thoto

Keoubougou Pi : Un programme après l’école pour développer la littératie numérique des jeunes écoliers du nord Bénin

Il est indéniable que les élèves d’aujourd’hui sont les citoyens de demain et les former au nouveau paradigme porté par la révolution numérique est plus que primordial. Malheureusement, le système éducatif béninois n’intègre pas encore correctement l’acquisition des compétences numériques dans les programmes scolaires. Et ce particulièrement en raison du manque de certaines ressources telles que les enseignants qualifiés ou les infrastructures technologiques. Pour répondre à ce problème, nous avons pensé un programme après l’école destiné à développer la littératie numérique des jeunes écoliers du nord Bénin.

La littératie numérique : Qu’est-ce que c’est ?

Tout d’abord, il faut souligner que la littératie numérique ou « digital literacy » occupe une place de premier ordre dans le lexique de l’inclusion numérique. Encore appelée alphabétisation numérique, elle est la capacité à comprendre et à maîtriser Internet, des outils numériques et des technologies de l’information. D’ailleurs, la fondation Mozilla, qui a eu à développer un cursus de formation en ligne à la digital literacy, la définit comme les aptitudes et les compétences requises pour lire, écrire et participer au web.

Plus qu’un savoir-faire technologique, la littératie numérique inclut donc une grande variété de pratiques éthiques, sociales et réflectives qui sont intégrées dans le travail, l’apprentissage, les loisirs et la vie quotidienne. Au sein de la International Society for Technology in Education (ISTE), la littératie numérique repose essentiellement sur un ensemble de six normes, soit :

  • la créativité et l’innovation
  • la communication et la collaboration
  • l’aisance en recherche et information
  • la pensée critique, la résolution de problèmes et la prise de décision
  • la citoyenneté numérique
  • les concepts et les opérations technologiques.

En 2006, la Commission européenne publiait, de son côté, un cadre de référence sur les compétences clés pour l’éducation et la formation tout au long de la vie (Commission européenne, 2006). La compétence numérique figure parmi les huit compétences clés identifiées. Celle-ci est définie de manière suivante : « La compétence numérique implique l’usage sûr et critique des technologies de la société de l’information au travail, dans les loisirs et dans la communication. La condition préalable est la maîtrise des TIC : l’utilisation de l’ordinateur pour obtenir, évaluer, stocker, produire, présenter et échanger des informations, et pour communiquer et participer via l’internet à des réseaux de collaboration. » L’objectif de la littératie est de travailler à l’acquisition d’une véritable « culture numérique » qui permette, selon les termes de l’Académie des Sciences, de « donner à tous les citoyens les clés du monde du futur, qui sera encore bien plus numérique que ne l’est le monde actuel, afin qu’ils le comprennent et puissent participer en conscience à ses choix et à son évolution plutôt que de le subir en se contentant de consommer ce qui est fait et décidé ailleurs. » Ainsi et d’après le rapport du Conseil National du Numérique : La littératie numérique est par conséquence un levier « d’inclusion sociale dans une société et une économie où le numérique joue un rôle essentiel ».

La littératie numérique constitue de ce fait un enjeu majeur auquel l’école doit pouvoir apporter des réponses.

Keoubougou Pi : Une approche de solution

Une profusion d’objets et de services nous sont proposés. Pour quoi faire ? Faire fonctionner l’économie de marché ? Pour nous donner l’impression que l’on est en phase avec une société toujours plus »moderne » et numérique ? Ou bien pour nous permettre d’utiliser des outils qui rendent des services nouveaux et qui permettent donc des usages qui n’existaient pas auparavant ?

La révolution numérique est en marche et de nombreuses questions de cet ordre pourraient être posées. Comme dans bien d’autres domaines, le numérique est ce que l’on en fait ! Plus les utilisateurs seront conscients, plus ils seront acteurs. S’approprier des outils c’est bien, les détourner c’est mieux ! Les élèves d’aujourd’hui seront-ils des consommateurs asservis ou des utilisateurs conscients et éclairés des objets numériques ?

Nous avons donc pensé à un programme après l’école pour initier de jeunes écoliers, citoyens de demain, à l’outil informatique afin de les former au nouveau paradigme porté par cette révolution numérique.

Dénommée Keoubougou Pi, cette initiative sans but lucratif, se consacre ainsi au développement de la littératie numérique (Internet, outils numériques et technologies de l’information), des jeunes écoliers du nord Bénin. Et ce à travers à un apprentissage de la programmation dès le jeune âge. Soulignons que Keoubougou dérive d’un mot Dendi qui signifie « école, lieu du savoir ».

Nous avons pour mission de concevoir et d’organiser des programmes d’enseignement de la technologie et de faire des partenariats avec des agents du milieu afin que les jeunes citoyens soient préparés à vivre pleinement dans une société numérique.

Il s’agit donc à la fois d’une célébration de notre pays et d’un véritable mouvement national pour faire progresser la littératie numérique au Bénin, particulièrement dans le Nord Bénin.

Qu’apportons-nous de nouveau ?

Le numérique est envisagé dans sa potentialité à développer les apprentissages. Les éléments matériels sont destinés à être manipulés, assemblés. On se situe pour les aspects logiciels dans le monde du libre. La question est d’abord de définir le besoin pour ensuite identifier les éléments qui permettront de réaliser le produit envisagé.

C’est en bidouillant que l’on prend conscience que pour atteindre un même objectif, différents chemins sont envisageables.

Il s’agit de s’éveiller à ces différentes possibilités. Ainsi les choix dans l’achat de matériels ou d’utilisation de services sont plus à l’initiative de l’utilisateur. Il est plus acteur et moins consommateur. Ne tombons cependant pas dans un manichéisme naïf…

Présentation de la technologie à utiliser : le Raspberry Pi

Développé et testé pour la première fois en 2006, le Raspberry Pi s’inspire du BBC Micro de l’ancienne société Acorn Computer et est destiné à encourager la jeunesse à la programmation. Après plusieurs années de développement, les premières versions grand public de la nano-carte ont vu le jour en 2011 et fonctionnaient sur le système d’exploitation Linux. Depuis, de nombreuses améliorations ont été apportées, et on a aujourd’hui accès à une puissance et une performance optimale.

Avec une Puissance nominale de 800 mA (4 W) pour le modèle 2B (l’un des plus connus) pour une consommation maximale mesurée de 350 mA confinée sur 85,60 mm de longueur × 53,98 mm de largeur et 17 mm de hauteur (comme une carte de crédit bancaire), tenir un Raspberry Pi, c’est en quelque sorte ternir un véritable ordinateur dans le creux de ma main (45 g). Il est équipé d’un processeur Broadcom BCM2836, quatre cœurs ARMv7 à 900 MHz, accompagné de 1 Go de RAM et peut faire tourner presque toutes les distributions adaptées de Linux sans oublier les systèmes d’exploitation tiers tels que Firefox OS, Windows 10 for IOT etc. Il dispose également d’un port carte SD et peut ainsi accueillir des installations de grande taille.

Un ordinateur à 5 $ (3000 F CFA) !!!

La version 2B coûte 35 $. Et si tu trouves qu’elle reste cher pour une école, alors la Fondation a pensé à toi car elle a mis en vente en novembre 2015, la Pi Zéro, un modèle plus petit et beaucoup moins cher car ne coûtant que 3 000 F CFA environ.

Pourquoi la programmation ?

Il faut le souligner, le code est partout…tout autour de nous ! Et, alors que les technologies sont de plus en plus présentes, il faut s’attendre à y être encore plus exposé dans les années à venir… Aussi, la question de la formation de tous, et en particulier des plus jeunes, à sa compréhension, est d’une absolue nécessité. Il s’agit même d’une compétence majeure à acquérir pour les jeunes (OECD, 2015). Il est donc d’une importance capitale de préparer les élèves à maîtriser ces outils qu’ils vont retrouver dans le monde de demain. Pour ce faire, il est nécessaire de les aider à mieux comprendre la logique informatique derrière les téléphones intelligents : les applications ou simplement les téléphones en eux-mêmes. Pour cela, il est possible de les éduquer à la programmation avec certains outils, simples d’usage, et terriblement efficaces.

A cet effet, nous croyons qu’il est important d’apprendre à programmer aux jeunes pour les raisons suivantes :

  1. La programmation est un super-pouvoir. L’apprentissage de la programmation permet aux enfants de ne pas seulement consommer la technologie, mais aussi de la créer, que ce soit sous forme de jeux vidéo, de sites Web, de robots et d’autres supports.
  2. La programmation permet aux enfants de penser de nouvelles manières. Son apprentissage aide les enfants à développer des compétences essentielles applicables dans tous les domaines. Grâce à elle, ils peuvent résoudre des problèmes touchant à la programmation ou à d’autres sujets en innovant.
  3. La programmation aide les enfants à comprendre le monde qui les entoure. Si l’on enseigne la biologie et les mathématiques pour mieux comprendre le monde, il va donc de soi que l’on enseigne les rudiments de la communication avec les ordinateurs et l’interaction avec eux.
  4. La programmation peut changer le monde. En enseignant aux enfants comment utiliser la technologie comme instrument de création, nous leur donnons les outils pour créer des solutions à des problèmes de tous les jours.
  5. La programmation est amusante ! Nous voulons que les enfants soient excités et satisfaits d’avoir créé quelque chose eux-mêmes.

Il ne s’agit donc pas d’un retour d’expérience, mais plutôt de la présentation d’un programme (après l’école) qui sera lancé au cours des vacances de cette année scolaire 2017-2018.

Des élèves du nord Bénin auront à assembler des éléments matériels : carte électronique et carte micro SD dans un boîtier prévu à cet effet. Puis ils découvriront que plusieurs systèmes d’exploitation peuvent être associés à ce matériel en fonction du besoin, de ce que l’on veut faire. Ce sera ensuite l’initiation à la programmation grâce à des outils tels que Scratch… On aura également à travailler sur des projets spécifiques (construire un robot…)

Intéressé par ce projet ? Vous pouvez nous envoyer un mail à keoubougoupi@gmail.com

Suivez-nous sur les réseaux sociaux :

Facebook @keoubougoupi / Twitter : @keoubougoupi

 

Image à la une : Une séance de lecture dans une école primaire de la commune de Natitingou. Crédits photo: PNUD Bénin/ Giacomo Pirozzi

 

Article originellement publié sur LinkedIn


« One Piece » : pourquoi l’animé plait-il autant ?

Plus les années passent, plus mes goûts en matière d’animé ont évolué et se sont beaucoup plus tournés vers des titres comme Fairy Tail, Hunter x Hunter, Dragon Ball, Naruto et Boku no Hero Academia. Il y a de cela 3 à 4 mois, j’étais avec des amis passionnés de mangas comme moi, à discuter des japanimes que nous aimons le plus. Et à chaque fois un titre revenait en tête sans que je ne sache vraiment pourquoi. Il s’agit de One Piece. Pourtant, j’avoue que je n’ai jamais été intéressé par l’animé, même si à plusieurs reprises on a essayé de me le faire aimer.

Ok Greg, je te propose de copier les épisodes 200 à 300 et de les suivre. Après ça, si tu n’y trouves toujours pas d’intérêt, on arrête de t’en parler à chaque fois !

C’est sur ces mots que j’ai décidé de tenter l’aventure. Je peux vous assurer qu’aujourd’hui One Piece fait partie de mes animés préférés. Qu’est-ce qui fait donc la spécificité et le succès de cet animé ? Quelques raisons dans cet article.

Eiichiro Oda, le créateur de One Piece

 Pour comprendre One Piece et son univers, j’ai d’abord voulu en savoir plus sur son créateur, Eiichiro Oda. Je découvre au cours de mes recherches que ce dernier, depuis son plus jeune âge (dès la maternelle), était tout comme moi passionné de dessin et qu’il avait déjà pour ambition d’être un des meilleurs mangakas du monde !

Eiichiro Oda

En 1992 Eichiro Oda a reçu le 44ème prix Tezuka pour sa nouvelle Wanted et en 1993 il a reçu le prix du manga Tenkaichi pour son « one-shot » Ikki Yakō. En 1994 il devient l’assistant des mangakas Shinobu Kaitani (One Outs, Liar Game), Masaya Tokuhiro (Jungle no Ouja Taa-chan) et Nobuhiro Watsuki (Kenshin, Bûso Renkin).

Muni de sérieux bagages pour se lancer seul, le jeune assistant tente sa chance et soumet deux nouveaux one-shots : Monsters dans le Autumn Special de 1994 et Romance Dawn dans le Summer Special de 1996. Six mois plus tard, la version finalisée/corrigée de Romance Dawn est publiée dans le Weekly Shônen Jump et c’est la consécration.

Romance Dawn se fait sérialiser pour devenir One Piece en 1997 et devient le nouveau fer de lance du magazine. Les semaines passent et la popularité du soft explose littéralement les compteurs. La plupart des nouveaux tomes se classent numéro 1 des ventes dès leurs sorties, et le fameux animé à succès ne tarde pas à rejoindre la liste des animés existants en 1999 (par Toeï Animation).

One Piece : Un concept passionnant

Tous ceux qui m’ont amené à suivre One Piece et qui en sont complètement fan dans le monde entier s’accordent à dire qu’en matière d’originalité, il est transcendant. Pourtant, le thème de la piraterie qui y est abordé n’est pas nouveau du tout dans cet univers. Pourquoi le concept est-il alors si passionnant ?

Tout d’abord, parce que One Piece est synonyme d’aventure. L’animé raconte l’histoire d’un petit garçon, Luffy, qui a un seul et unique rêve : devenir le roi des pirates. Il commence donc à rassembler un équipage afin d’aller trouver le « one piece » ; le trésor unique laissé par le plus grand des pirates. Dans cette quête, comme vous devez  vous en douter, Luffy et son équipage rencontrent de nombreuses difficultés. Il s’agit notamment ici de la Marine et des autres pirates.

Luffy  –   Crédits : WC / CC BY

Luffy est un héros stupide, doté d’une intelligence de situation lors des combats, qui n’abandonne rien pour atteindre son rêve, il est doté d’une force aussi grande que son appétit gargantuesque. Un personnage assez intéressant, même si je dois avouer que Gon de Hunter x Hunter ou encore Sangoku de Dragon Ball sont plus intéressants à bien des niveaux. Bien que faisant face à un certains lots d’épreuves qui le feront souffrir, Luffy est foncièrement bon et le sera toujours au nom de l’amitié. Tandis que Gon de Hunter x Hunter, par exemple, est présenté comme un personnage incapable de différencier le bien du mal.

Il faut aussi reconnaître que les fruits du démon, c’est cool. Mais je les vois comme un équivalent du Ki dans Dragon Ball ou encore du Chakra dans Naruto.

Une narration irréprochable

S’il y a une chose que j’ai vraiment apprécié dans Naruto, c’est la narration ; la manière dont l’aventure est traitée. C’est également l’une des premières choses qui a retenu mon attention dans One Piece. Non seulement, l’histoire du héros, Luffy, est racontée, mais celle de chacun des membres de son équipage aussi, sans oublier chacun des ennemis.

Dans certains épisodes de l’animé, le passé des personnages est ainsi narré en détail. Au final, vous pourriez même être surpris de vous attacher à l’un ou l’autre des protagonistes. Et ce même s’il s’agit d’un méchant.

De la rigolade à gogo

Avec One Piece, l’ennuie n’est pas au programme ! Je vous le promets, vous allez rigoler. Et c’est l’un des points forts de cet animé si on est d’accord sur le fait qu’aujourd’hui, il est de plus en plus difficile de capter l’attention d’un spectateur.

Même si Luffy peut sembler parfois complètement stupide, le héros est vraiment charismatique. Sans pouvoir vraiment extraordinaire et sans gros muscles, il arrive toujours à se sortir de situations complexes qui peuvent sembler sans issues.

Une fantaisie hors du commun

 

Crédits : JK / CC BY

La fantaisie… je crois que si je devais résumer tout l’univers de l’animé en un mot, ce serait bien ‘fantaisie’. Le dessin a la particularité de permettre à tout artiste de donner vie autant que possible à son imagination. Eiichiro Oda nous amène ici à la découverte de personnages extravagants avec des têtes bizarres, vêtus n’importe comment avec, chez certains, un nez très long.

https://youtu.be/BVsIPD9Hy_0

Au final, One Piece mérite, pour les quelques épisodes que j’ai déjà suivis (200 à 256), largement sa place de numéro 1 auprès de plusieurs fans de japanimation. Il ne s’agit pas simplement d’un effet de mode, mais d’une conquête progressive du cœur des spectateurs ; le mien ayant été rapidement conquis.

Et vous que pensez-vous de l’anime One Piece ?

 

Crédits image à la une : Jawavs / CC BY

 


Dix ChatBot sur Facebook Messenger en Afrique

Robot conversationnel destiné à faciliter la communication entre une marque et ses consommateurs finaux, les ChatBot sont aujourd’hui considérés comme le futur de la relation client. Sur Facebook Messenger, ils sont nombreux ces bots apportant visibilité et flexibilité aux marques. Puisque sans avoir à quitter le réseau social, les internautes ont désormais la possibilité de discuter instantanément avec des marques. Je vous propose aujourd’hui d’aller à la découverte de 10 intéressants ChatBot Facebook Messenger made in africa.

ChatBot Facebook Messenger : Qu’est-ce que c’est ?

S’il est vrai que les ChatBot font un grand buzz depuis l’annonce de leur arrivée sur Facebook Messenger le 12 avril 2016 par Mark Zuckerberg, il faut souligner qu’il ne s’agit pas d’un outil aussi nouveau que l’on pourrait penser. Et c’est ce que démontre la petite recherche ci-dessous dans Google Trends. Il s’agit de l’outil de Google permettant de connaître la fréquence à laquelle un terme a été tapé dans le moteur de recherche.

Evolution de l'intérêt pour la recherche du mot "chatbot" dans le moteur de recherche Google
Evolution de l’intérêt pour la recherche du mot « chatbot » dans le moteur de recherche Google

Puisqu’une image vaut plus que 1000 mots, voici une infographie joliment réalisée par l’agence Milky qui explique ce que c’est qu’un ChatBot Facebook Messenger ainsi que leurs utilisations :

Infographie expliquant les ChatBot Facebook Messenger et leurs utilisations

Maintenant qu’on en sait un peu plus sur ces fameux ChatBot Facebook Messenger, il est temps de découvrir ceux développés en Afrique. Vous êtes ennuyé ? Vous avez envie d’une conversation sympa avec une machine ? Voici mes recommandations et vous en aurez pour votre compte :

ChatBotCatégorie / SecteurDescriptionPays
Coin AfriqueService Client / E-commerceEn fonction du pays où se trouve l’utilisateur, le ChatBot de la startup Coin Afrique s’adapte et permet :

  • de consulter les catégories d’annonces disponibles sur la plateforme Coin Afrique
  • de rechercher un produit et de trouver les annonces relatives à un produit donné
  • d’entrer en contact avec le vendeur.

Lien :

https://www.messenger.com/t/coinafrique

Startup géolocalisée dans plus de 14 pays d’Afrique
Griio BotNotification, Service Client / EvénementielGriio Bot est un ChatBot  Facebook Messenger qui a la particularité de connaître les événements majeurs à Cotonou. Il est ainsi en mesure de converser avec les utilisateurs pour les orienter vers des événements à venir au Bénin, particulièrement dans la ville de Cotonou. L’autre particularité ici, c’est que nous avons à faire à un bot original, drôle et taquin à souhait qui donne l’impression de discuter avec un humain.

Lien :

https://m.me/griio

Bénin
Présidence de la République du SénégalNotifications / GouvernementInauguré le 8 février 2017, le ChatBot de la Présidence de la République du Sénégal a pour objectif de communiquer avec les internautes lors d’événements phares et sur des thèmes particulièrement importants au Sénégal.

Lien :

https://www.messenger.com/t/PresidenceSenegal

Sénégal
MathHookBien être social / EducationGagnant du concours “2017 Middle East and Africa Bots for Messenger Challenge”, MathHook introduit les mathématiques dans la vie de chacun en aidant les utilisateurs :

  • à résoudre des problèmes mathématiques complexes
  • à soumettre des problèmes mathématiques
  • à rechercher des cours de mathématiques sur YouTube à travers 3000 vidéos mathématiques.

Le ChatBot est également en mesure de connecter les utilisateurs avec des enseignants ou d’autres élèves pour résoudre des problèmes de mathématiques.

Lien :

https://facebook.com/mHookBot/

Egypte
WoboT MWGJeux et divertissement / Education, loisirsUn autre gagnant du “2017 Middle East and Africa Bots for Messenger Challenge”, WoboT (Multilingual Words Games) est un chatbot ludique utilisant de célèbres jeux pour tester et augmenter le vocabulaire d’un joueur, et peut être joué seul ou avec des amis à distance. Présentement offert en français et en anglais, WOBOT aspire à se développer dans de nouvelles langues en commençant par l’espagnol, l’allemand et l’arabe.

Lien : https://m.me/wobot.mwg

Sénégal
SenseiAssistant virtuel / EducationSensei est un terme japonais désignant « celui qui était là avant moi, qui est garant du savoir et de l’expérience d’une technique ou d’un savoir-faire », ou de manière plus condensée un maître qui donne son enseignement à un élève.

Ainsi, le concept du ChatBot Sensei est assez simple : dire aux utilisateurs comment s’y prendre pour apprendre le graphisme sur Internet en les accompagnant pas à pas tout le long du processus d’apprentissage.

Lien :

https://www.messenger.com/t/SalamSensei

Bénin
NanawaxAssistant virtuel / ModeLe ChatBot de Nanawax est un assistant virtuel dont le rôle est d’aider les clients de la marque à connaître la localisation des différentes boutiques ou encore pour effectuer des réclamations. Il aide également les utilisateurs à en savoir plus sur la marque.

Lien :

https://www.messenger.com/t/168816209988483

Bénin
LangBotProductivité et utilité / EducationLangBot fait également partie des gagnants du “2017 Middle East and Africa Bots for Messenger Challenge”. Il s’agit d’un service d’apprentissage des langues à travers des jeux ; où les utilisateurs gagnent des points, des badges, des récompenses et se disputent le titre du meilleur joueur tout en apprenant. Vous avez la possibilité :

  • de vous abonner à des rappels quotidiens, faire des révisions de mots grâce à un algorithme de répétition espacé
  • de faire traduire des phrases pour apprendre à échanger dans diverses langues.

LangBot enseigne actuellement le français, mais il dispose d’une extension qui permet la traduction vers une quinzaine de langues.

Lien :

https://m.me/langbot1

Ethiopie
Adam9MonthsBien être social / SantéFinaliste “2017 Middle East and Africa Bots for Messenger Challenge”. Adam9Months est un ChatBot qui met à la disposition des femmes enceintes des informations régulièrement mises à jour concernant la grossesse. Il permet aux utilisatrices de rechercher des centres de soins pour femmes enceintes, bébés… Enfin, le bot offre la possibilité de mettre en contact des mamans ou futures mamans à travers un réseau communautaire sécurisé ; et ceci sans à partager des données personnelles.

Lien :

https://m.me/1120300594765142

Egypte
Hello GoréeAssistant virtuel / TourismeChatBot développé pour donner un ensemble d’informations sur l’île de Gorée. Il propose aussi :

  • un annuaire sur la vie à Gorée
  • des informations sur les tarifs ainsi que des détails sur les hôtels, les musées et autres endroits à visiter au cours d’un séjour à Gorée
  • des recommandations de guides touristiques sur l’île.

Lien :

https://www.messenger.com/t/HelloGoree

Sénégal

Bien sûr, cette liste n’a pas pour vocation d’être exhaustive. Vous connaissez d’autres ChatBot Facebook Messenger made in Africa assez intéressants ? N’hésitez pas à les partager en commentaire. Et si vous êtes intéressés par la mise en place d’un ChatBot, il existe une solution africaine de marketing automatisée mis en place par le jeune entrepreneur béninois Ulrich Sossou, Botamp.


Quelques outils indispensables au blogueur WordPress

On ne peut parler de vecteurs d’influence aujourd’hui sans parler des blogueurs. Et puisque tout bon ouvrier utilise de bons outils, j’ai décidé de partager avec vous aujourd’hui quelques outils indispensables au blogueur ayant opté pour WordPress comme système de gestion de contenus.

Les plugins : les outils du blogueur WordPress

Ces petits amis censés aider le blogueur WordPress à être très productif, proposer du contenu le plus riche et le plus percutant possible, gagner du temps dans ses tâches quotidiennes… sont appelés des plugins.

Les plugins ou extensions en français ne sont rien d’autre que des modules tierces qui viennent se greffer au thème WordPress choisi par le blogueur afin d’y ajouter des fonctionnalités et des améliorations. Plus besoin donc de passer forcément par une développeur ou une agence spécialisée dans la création de sites web. Néanmoins, les plugins n’étant pas toujours développés par les mêmes personnes que celles qui ont développé votre thème WordPress, il est possible que vous ayez des problèmes de compatibilité.

Ergonomie, optimisation du blog, partage du contenu crée sur les réseaux sociaux, statistiques… sont entre autres les missions des plugins.

Jetpack ; pour un blog responsive et user friendly

Jetpack, outils blogueur WordPress

Depuis 2014, le trafic sur le web a commencé à évoluer du côté des appareils mobiles. Un blog responsive, c’est-à-dire optimisé pour le mobile est aujourd’hui une obligation et la seule chance d’avoir un grand nombre de lecteurs. Avec le plugin Jetpack vous pouvez offrir à vos visiteurs une plateforme accueillante, stylisée et responsive.

Organisation des menus de votre blog, des boutons de partages sur les réseaux sociaux, des formulaires de contact sont les principales missions de ce plugin. Il permet, en outre, de consulter les statistiques des visites par jour : les publications et les pages les plus vues, pays des visiteurs de votre blog et les liens sur lesquels ils ont cliqués au cours de leurs visites.

Yoast, l’incontournable du référencement naturel SEO

Yoast SEO, outils blogueur WordPress

Il est vrai que le référencement naturel (SEO) implique de nombreux aspects et que l’outil idéal pour vous positionner directement en première page et première place de Google n’existe pas. Toutefois, il existe des plugins grâce auxquels vous pourrez améliorer certains aspects des pages et publications de votre blog afin de mieux les positionner par rapport à des requêtes données. Parmi ces plugins, on trouve Yoast SEO.

L’extension est en mesure de vous indiquer pour chaque page, chaque article, chaque catégorie ou encore chacune des images de votre blog, le niveau d’optimisation acquis. Vous saurez ainsi si vous avez de bonnes chances d’être bien référencé par Google. Mais ce n’est pas une raison pour ne pas rédiger des articles soignés et bien organisés.

Analytics : le baromètre de votre blog

MonsterInsights, outils blogueur indispensables

Enfin, il va falloir analyser les performances de votre blog, c’est-à-dire le nombre de vues, de sessions ou encore de conversions. Pour cela, il faudra utiliser un plugin Google Analytics. Il en existe un grand nombre, mais je vous conseille personnellement MonsterInsights de Yoast.

Un peu comme si vous étiez sur la plateforme de Google Analytics, vous pourrez avoir accès aux différentes informations relatives à la performance de votre blog. Les mots clés saisis par les visiteurs pour se retrouver sur une des pages de votre blog seront connus, les sources du trafic, le profil des visiteurs, sans oublier les appareils utilisés pour avoir accès à vos contenus.

Cette liste d’outils n’a pas la prétention d’être exhaustif, mais vous permet déjà de pouvoir bien débuter avec votre blog et de pouvoir l’optimiser. Si vous connaissez d’autres outils, n’hésitez pas à les partager en commentaires.


Réussite éducative au Bénin : quels peuvent être les apports des TICs ?

Parler des TICs dans la réussite éducative au Bénin, c’est un peu comme rapprocher deux aspects de ma personnalité. Enseignant de formation, ancien élève-professeur de l’École Normale Supérieure, je me suis très vite découvert une passion nouvelle qui a conduit mes pas dans le domaine de la technologie et dans l’univers du Web.

Les TICs et l’éducation : un rapprochement possible ? Je pense bien que oui avec des perspectives très prometteuses. Faisons un tour dans l’univers éducatif béninois pour tenter de mesurer les probables apports des TICs dans la réussite éducative.

État des lieux de l’Éducation au Bénin

 « L’éducation est l’arme la plus puissante pour changer le monde » Nelson Mandela.

La plupart des pays du monde l’ont compris et ont très tôt accordé une place prioritaire aux réformes éducatives afin d’offrir à la jeune génération une éducation de qualité répondant aux besoins du monde actuel.

En ce début de 21ème siècle où le taux de chômage est de plus en plus élevé, il n’existe aucun doute que la priorité pour toute nation est d’offrir à son peuple une éducation qui permette de développer chez le formé des ressources qui lui permettent de se prendre en charge. Les objectifs et les fondements pédagogiques de « L’Approche Par les Compétences » semblent répondre à cette vision. C’est ce qui justifie certainement son adoption par l’état Béninois comme programme officiel. Mise en phase expérimentale depuis octobre 2001, ledit programme est entré en phase de généralisation depuis 2005 et vise surtout à rendre autonome le citoyen en lui donnant les compétences pour sa prise en charge personnelle.

Une décennie plus tard, peut-on dire que l’Approche par les Compétences a produit des fruits consommables ? Le système éducatif béninois est-il en pleine forme ? En se référant à l’actualité, la réponse est indiscutablement « non ». Les résultats de fin d’année des 5 dernières années sont relativement peu encourageants. Les conditions d’apprentissage et d’enseignement ne sont pas vraiment optimales : manque d’équipement, manque d’enseignants qualifiés et l’accès à l’éducation pour tous n’est franchement pas une réalité. Le gouvernement béninois ne tarit toutefois pas d’efforts. À travers de nombreuses réformes, des projets d’équipements, des recrutements d’enseignants qualifiés… tout est mis en œuvre pour maximiser les performances du système éducatif béninois.

Au même moment, les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) se sont implantées à une très grande vitesse dans notre société, et ce depuis l’avènement d’Internet. Aujourd’hui, l’omniprésence active des technologies de l’information et de la communication dans chaque domaine d’activité modifie de plus en plus nos modes de vie et de communication. Le secteur éducatif n’y échappe pas non plus ! Les jeunes s’abreuvent de plus en plus à l’électronique et au social. La société devient une communauté d’apprentissage dans laquelle l’école doit absolument se mettre en réseau avec tous les partenaires de la construction de savoirs.

TICs : quels impacts sur l’apprentissage au Bénin ?

Selon l’UNESCO, « Les technologies de l’information et de la communication (TIC) peuvent contribuer à l’accès universel à l’éducation, à l’équité dans l’éducation, à la mise en œuvre d’un apprentissage et d’un enseignement de qualité, au développement professionnel des enseignants ainsi qu’à une gestion, une gouvernance et une administration de l’éducation plus efficace ».

Au Bénin, Les TICs sont faiblement utilisés dans l’enseignement/apprentissage. Dans les quelques collèges dotés d’une salle informatique, il n’est enseigné aux apprenants que juste les principes de base de l’outil informatique (logiciels de bureautique) alors que la majeur partie de ces apprenants fréquentent les cyber-cafés et possèdent un compte Facebook. Paradoxe, n’est-ce pas ?

En classe, les informations mises à la disposition des apprenants ne sont, très souvent, pas à la hauteur de leurs attentes et de leur réelle motivation. L’apprentissage devient orienté, centré et fermé sur les mêmes contextes, les mêmes exemples… Les situations triées par l’enseignant ne permettent pas souvent à l’apprenant d’avoir accès à un grand nombre d’informations. L’accessibilité de l’information, la communication en temps réel ou différé avec des communautés d’apprentissage etc, ne constituent-elles pas une voie vers la réalisation d’activités pédagogiques jusque-là irréalisables en raison de contraintes de temps et d’espace ?

Mon expérience personnelle dans l’enseignement des sciences naturelles me permet d’affirmer qu’une « utilisation judicieuse des TICs encourage le développement de capacités transversales ». De nombreuses recherches pédagogiques effectuées sur l’impact des TICs dans l’enseignement confortent ma position : les TICs font ressortir l’intérêt des apprenants dans le processus d’acquisition des connaissances. Selon le grand pédagogue Dounem, l’utilisation de ces technologies peut encourager l’apprentissage actif, collaboratif, interdisciplinaire et individualisé et, de ce fait, améliorer le professionnalisme des enseignants.

Qu’est ce que je suggère ?

Les TICs sont une opportunité dont le secteur éducatif béninois doit amplement bénéficier. Ils doivent être intégrés de façon progressive dans les démarches pédagogiques. Il faut le reconnaître, ce n’est qu’en matière de complément qu’il faut envisager l’utilisation des TICs et non en faire une utilisation abusive au risque d’assister à des déviances.

 

Il est urgent de procéder à des ateliers de formation/recyclage des enseignants sur l’utilisation efficiente du système multimédia dans l’élaboration des didacticiels et de la numérisation des contenus de cours. Ce qui permettra également une scénarisation des pratiques pédagogiques qui prenne en considération la pluralité des comportements et des situations sur les plans culturels, économiques et politiques. Le débat est ouvert et je crois fermement qu’avec un peu de volonté de parts et d’autres nous y arriverons.

 

Photo © HELVETAS Bénin


#wpmeetupbj #1 : Le 1er meetup WordPress à Cotonou est pour le 4 juin

Les CMS ou systèmes de gestion de contenu, cette nouvelle famille de logiciels très à la mode, permettent d’organiser et de gérer intégralement l’apparence et le contenu d’un site web. WordPress, écrit en PHP, reposant sur une base de données MySQL et distribué par l’entreprise américaine Automattic, est l’un des CMS les plus utilisés dans le monde entier. Pour preuve, une étude de W3Techs révèle que 25 % du web tourne avec WordPress.

L’une des forces de ce système de gestion de contenu est sa communauté de support. En effet, il existe des centaines de livres WordPress, plusieurs sites web de formation (WPChef ; WPFormation ; wpbeginner, etc.), des forums WordPress et surtout les évènements à savoir les meetups et les WordCamps.

À l’instar d’autres grands pays d’Afrique et du monde entier, la communauté WordPress béninoise grandit. J’ai donc eu l’idée avec des amis, passionnés également par WordPress, de fédérer une communauté béninoise autour de petits évènements périodiques que nous avons décidé d’appeler WordPress MeetUp Bénin.

Ils permettront de partager autour de ce CMS, de créer des contacts, d’aider et de faire découvrir.

Le premier acte de ces rencontres se déroulera ce samedi 4 juin à Etrilabs, un Tech Hub au service du développement.

Qu’est-ce qu’un meetup ?

Un meetup est une rencontre IRL (In Real Life) d’un groupe partageant des idées, des passions. Il s’agit donc d’une soirée de réseautage social, centrée, pour les participants, sur un ou plusieurs centres d’intérêt commun.

WordPress MeetUp Bénin : Comment ?

Le format des #wpmeetupbj est le suivant : chaque atelier se déroulera en fin de journée, un jour de semaine ou un week-end, et se composera de mini talks ou démo et de tables rondes thématiques. Chaque participant pourra, ainsi, intervenir, poser des questions, débattre et surtout apprendre.

WordPress MeetUp Bénin : Pour qui ?

Tout le monde ! Que vous soyez un expert WordPress ou un débutant, que vous souhaitiez en apprendre plus, découvrir le CMS, que vous souhaitiez rencontrer des partenaires ou encore trouver des réponses à vos questions, vous êtes le bienvenu au #wpmeetupbj.

WordPress MeetUp Bénin : C’est gratuit ?

Oui et ça le restera grâce à la générosité des partenaires et sponsors qui nous feront toujours confiance.

WordPress MeetUp Bénin : Quand et où ?

Les #wpmeetupbj se dérouleront chaque 2 mois dans les espaces de Coworking qui nous ouvriront généreusement leurs portes.

Pour la première édition, le WordPress MeetUp Bénin se déroulera à Cotonou, plus précisément au Tech Hub Etrilabs (Rue en face de l’Église François d’Assises de Fidjrossè, ensuite 4ème rue à gauche, Maison 158).

Vous souhaitez y participer ?

Bien que les #wpmeetupbj soient gratuits, il est important de s’inscrire afin que nous ayons une idée du nombre de participants. Si vous souhaitez donc nous rejoindre pour cette première édition, il suffit de vous inscrire sur cette plateforme.

Pour ceux qui ne sont pas au Bénin et qui souhaitent suivre l’événement, une diffusion Facebook Live sera assurée par Griio (planificateur d’événements) sur sa page Facebook officielle.

 

Lien d’inscription au #wpmeetupbj #1 : https://www.eventbrite.com/e/wordpress-meetup-benin-tickets-25771130144

Pour plus d’infos : wpmeetupbj@gmail.com


Le Bénin, prochaine Silicon Valley de l’Afrique ?

S’il y a de cela quelques années, l’entrepreneuriat en Afrique était considéré comme risqué, il en est autrement de nos jours.

Le continent connaît désormais un essor sans précédent, plus particulièrement dans le domaine du numérique. De Cotonou à Dakar, en passant par Abidjan, Lomé, Yaoundé, Lagos, Accra, ou encore Rabat, ils sont nombreux à vouloir changer l’image du continent.

Pour mon premier article sur cette plateforme, j’ai décidé de présenter quelques unes des initiatives qui font avancer le secteur du numérique au Bénin, mon pays.

Le MTN Apps Challenge

Affiche du concours MTN Apps Challenge
Affiche du concours MTN Apps Challenge

Ce concours a pour objectif de promouvoir le développement d’applications mobiles par des Béninois et pour des Béninois. Le MTN Apps Challenge a été initié en 2014 par l’opérateur de téléphonie mobile MTN Bénin. Les participants conçoivent des applications destinées à la santé, l’éducation, l’agriculture, la productivité ou encore au divertissement.

Les équipes gagnantes repartent avec un trophée, un chèque d’une valeur de 2 millions de francs CFA et un MacBook accompagné d’une connexion Internet gratuite.

Tekxl : L’accélérateur de start-ups le plus performant d’Afrique francophone

Lors de la visite de l'ancien Premier Ministre du Bénin, Lionel Zinsou, à Tekxl
Lors de la visite de l’ancien Premier Ministre du Bénin, Lionel Zinsou, à Tekxl

Amorcer l’écosystème numérique en transformant une idée en une entreprise avec un fort potentiel de développement, voilà l’objectif que se sont fixés Ulrich Sossou et Senam Beheton. En septembre 2014, ils lancent donc le premier accélérateur/incubateur de start-ups au Bénin. Baptisée Tekxl, l’entreprise propose des services de networking et de formation de jeunes équipes dans la conception de produits et services très compétitifs.

Voici quelques startups mentorées et accompagnées par Tekxl :

  • Pliby est une application web dédiée à la promotion de la musique africaine créée par deux jeunes Béninois, Boris Padonou et Prudence Ogacha. Lors de l’édition 2014 de la célèbre compétition DEMO Africa, l’application a été sélectionnée parmi les 20 meilleures start-ups ouest-africaines.
  • Chaperone est une plateforme utilisée dans 358 villes autour du monde qui permet de créer facilement des didacticiels interactifs et de les partager.
  • Pikiz est une application de retouche d’image en ligne. Très utilisée en Europe et aux États-Unis, elle existe en extension pour navigateur web et en plug-in pour WordPress. Sa particularité réside dans le fait que vous n’avez pas besoin de télécharger les images avant de les retoucher. Voici un tuto vidéo réalisé par Mister Art (l’un des meilleurs graphics et motion designers au Bénin) qui vous montre comment utiliser Pikiz. Elle est recommandée par beaucoup de personnes et utilisée un peu partout dans le monde.

Jokkolabs Cotonou

Fin des ateliers TechFans : Formation gratuite d'initiation au graphisme et à l'utilisation des réseaux sociaux
Fin des ateliers TechFans : Formation gratuite d’initiation au graphisme et à l’utilisation des réseaux sociaux

Jokkolabs est une initiative internationale privée à but non lucratif qui apporte des solutions efficaces aux problèmes de l’Afrique à travers les TIC.

Dans un cadre connecté à l’Internet haut débit, Jokkolabs est un espace de coworking favorisant la créativité, les rencontres, l’apprentissage et l’échange d’expériences. En dehors de Dakar, Bamako et Ouaga, Cotonou fait partie des villes qui accueillent cette belle initiative.

Solidar’It

Lors de l'atelier #UX à Solidar'IT : Principes de conception centrée utilisateur. Speaker Roland HOUNGBADJI
Lors de l’atelier #UX à Solidar’IT : Principes de conception centrée utilisateur. Speaker Roland HOUNGBADJI

Solidar’It est un incubateur d’entreprises numériques naissantes et un espace numérique ouvert pour des formations et des rencontres autour de projets TIC. L’espace est destiné aux jeunes ne disposant pas de moyens pour accéder à des formations coûteuses, mais qui nourrissent le rêve de sortir de la précarité.

WaDjoko

Les locaux de l'espace de coworking WaDjoko
Les locaux de l’espace de coworking WaDjoko

1er espace de coworking à Calavi (ville de la plus grande université du Bénin), WaDjoko est une idée de Sylvanus Kwame Diogo, un entrepreneur bénino-ghanéen. L’espace axe ses offres autour de valeurs telles que la solidarité, l’entraide, la coopération, le partage et le respect. À WaDjoko, il est mis à la disposition des jeunes entrepreneurs un open space, un bureau privatif, une salle de réunion, de conférence ainsi qu’une autre salle réservée à la restauration.

Il reste encore beaucoup à faire, mais j’ose me demander si à ce rythme, de plus en plus rapide, le Bénin ne deviendra pas la Silicon Valley de l’Afrique. Attention la concurrence !


Le Bénin, prochaine Silicon Valley de l’Afrique ?

S’il y a de cela quelques années, l’entrepreneuriat en Afrique était considéré comme un grand risque, il en est autrement de nos jours.

Le continent connaît désormais un essor sans précédent, plus particulièrement dans le domaine du numérique. De Cotonou à Dakar en passant par Abidjan, Lomé, Yaoundé, Lagos, Accra, ou encore Rabat, ils sont nombreux à relever des défis pour changer l’image du continent.

Pour mon premier article sur cette plateforme, j’ai décidé de présenter quelques une des initiatives qui font avancer le secteur du numérique au Bénin, mon pays.

 

Le MTN Apps Challenge

MTN Apps Challenge - le numérique au bénin
Affiche du concours MTN Apps Challenge

Ce concours a pour objectif de promouvoir le développement d’applications mobiles par des Béninois et pour des Béninois, le MTN Apps Challenge a été initié en 2014 par l’opérateur de téléphonie mobile MTN Bénin. Les participants conçoivent des applications destinées à la santé, l’éducation, l’agriculture, la productivité ou encore aux divertissements.

Les équipes gagnantes repartent avec un trophée, un chèque d’une valeur de 2 millions de francs CFA et un MacBook accompagné d’une connexion Internet gratuite.

 

Tekxl : L’accélérateur de start-ups le plus performant d’Afrique francophone

Tekxl - le numérique au bénin
Lors de la visite de l’ancien Premier Ministre du Bénin, Lionel Zinsou, à Tekxl

Amorcer l’écosystème numérique en transformant une idée en une entreprise avec un fort potentiel de développement, voilà l’objectif que se sont fixé Ulrich Sossou et Senam Beheton. En septembre 2014, ils lancent donc le premier accélérateur/incubateur de start-ups au Bénin. Baptisée Tekxl, l’entreprise propose des services de networking et de formations de jeunes équipes dans la conception de produits et services très compétitifs.

Voici quelques startups mentorées et accompagnées par Tekxl :

  • Pliby : application web dédiée à la promotion de la musique africaine créée par deux jeunes béninois ; Boris Padonou et Prudence Ogacha. Lors de l’édition 2014 de la célèbre compétition DEMO Africa, l’application a été sélectionnée parmi les 20 meilleures start-ups ouest-africaines.

 

  • Chaperone : plateforme qui permet de créer facilement des didacticiels interactifs et de les partager utilisée dans 358 villes autour du monde.

 

  • Pikiz est une application de retouche d’image en ligne. Très utilisée en Europe et aux États-Unis, elle existe en extension pour navigateur web et en plug-in pour WordPress. Sa particularité réside dans le fait que vous n’avez pas besoin de télécharger les images avant de les retoucher. Voici un tuto vidéo réalisé par Mister Art (l’un des meilleurs graphics et motion designers au Bénin) qui vous montre comment utiliser Pikiz. Elle est recommandée par beaucoup de personnes et utilisée un peu partout dans le monde.

 

Jokkolabs Cotonou

Jokkolabs Cotonou - le numérique au Bénin
Fin des ateliers TechFans : Formation gratuite d’initiation au graphisme et à l’utilisation des réseaux sociaux

Jokkolabs est une initiative internationale privée à but non lucratif qui apporte des solutions efficaces aux problèmes de l’Afrique à travers les TIC.

Dans un cadre connecté Internet haut débit, Jokkolabs est un espace de coworking favorisant la créativité, les rencontres, l’apprentissage et l’échange d’expériences. En dehors de Dakar, Bamako et Ouaga, Cotonou fait partie des villes qui accueillent cette belle initiative.

 

Solidar’It

Solidar'It Cotonou - le numérique au Bénin
Lors de l’atelier #UX à Solidar’IT : Principes de conception centrée utilisateur. Speaker Roland HOUNGBADJI

Solidar’It est un incubateur d’entreprises numériques naissantes et un espace numérique ouvert pour des formations et des rencontres autour de projets TIC. L’espace est destiné aux jeunes ne disposant pas de moyens pour accéder à des formations coûteuses, mais qui nourrissent le rêve de sortir de la précarité.

 

WaDjoko

WaDjoko - le numérique au Bénin
Les locaux de l’espace de coworking WaDjoko

1er espace de coworking à Calavi (ville de la plus grande université du Bénin), WaDjoko est une idée de Sylvanus Kwame Diogo, un entrepreneur bénino-ghanéen. L’espace axe ses offres autour de valeurs telles que la solidarité, l’entraide, la coopération, le partage et le respect. À WaDjoko, il est mis à la disposition des jeunes entrepreneurs un open space, un bureau privatif, une salle de réunion, de conférence ainsi qu’une autre salle réservée à la restauration.

 

Il reste encore beaucoup à faire, mais j’ose me demander si à ce rythme de plus en plus rapide, le Bénin ne deviendra pas la Silicon Valley de l’Afrique. Attention la concurrence !