Fatoumata CHERIF

Des dattes vraiment royales!

Datte royale

Oui. C’est bien ce qualificatif qui est attribué à ces dattes. Elles sont royales par le goût, la taille mais aussi et surtout par le prix.

Ne vous y trompez pas! Autant elles sont attirantes, autant elles coûtent très chères. Le kilo dépasse le smic guinéen fixé à 460 000 GNF.

Il faut donc 60 euros (environs 600 000 Gnf) pour savourer ces douceurs du Magreb et du moyen-orient.

Notre reporter a quand même pu se donner le luxe d’acheter 100 g (soit 4 dattes).

Mais l’envie n’a pas de prix, dit-on!

Africa224.


Dans les grands événements, tout va très vite!

image

Si vous êtes une personne très lasse, oisive, les grands événements ne sont pas faits pour vous. Restez à la maison pour les suivre à la télé ou attendez les infos du Journal qui vous sera livré le matin.

Dans les grands événements à l’image des Assemblées Annuelles du FMI/Banque Mondiale, la place n’est pas à la paresse. Tout va très vite.

Des équipes sont mobilisées pour l’installation des salles selon le planning. Une salle de conférence aménagée avec des chaises, peut se transformer en quelques minutes en salle de dîner Gala ou encore en Table ronde ou salle de cocktail et ainsi de suite.

Le hall transformé en plateau télé, du plateau télé en piste de spectacle, du spectacle en resto, et du resto en podium pour les photos de familles. Tout cela en une seule journée avec le strict respect du timing. Aucune fausse note n’est constatée.image

Si vous êtes un débutant, pas de panique! Observez! Votre emploi du temps vous servira de guide.

Conseil: avant d’arriver le matin, repérez les conférences qui vous intéressent (une à la fois) et le lieu pour vous permettre d’être dans le temps.

Restez serein et attentif!

Dans les grandes rencontres, il arrive parfois que se tiennent en même temps plusieurs conférences, réunions, débats, projections. Ils vous revient de choisir le cadre qui vous convient et surtout dans lequel vous vous sentirez le mieux a l’aise. Comme on le dit souvent: il faut savoir rester à sa place.

Je le disais tantôt tout va très vite. Ne laissez jamais vos effets trainés, vos notes sur les chaises après les conférences, vous les retrouverez dans la poubelle car l’équipe de nettoyage n’attendra pas. « Time Is money ».

Hall vide.

A quelques minutes de la clôture des événements, notre reporter a été surpris de voir les équipes désinstaller tous les équipements. Les locaux étaient redevenus sobres comme s’il n’y avait rien eu une heure plus tôt. Comme pour dire que dans les grandes métropoles, on ne remet jamais « A demain ». C’est d’ailleurs le secret de la réussite non?image

Prenez soin de vous et rendez-vous à LIMA en 2015.

Africa224.


Point de Presse du Comité de Developpement:  »Isoler EBOLA et non les pays »

photo comité de developpementTel a été le Slogan par lequel la Directrice Générale du Fonds Monétaire International (FMI) a introduit son intervention au cours de la Conférence de Presse du Comité de Développement tenue ce samedi 11 Octobre à Washington à l’occasion des Assemblées Annuelles couplées du FMI et de la Banque Mondiale.

Christine Lagarde a plaidé la cause des pays touchés par EBOLA  »Il est temps que les  gens se souviennent qu’isoler les pays n’est pas la solution ».

Elle a souligné que ce message est celui du Pr Alpha CONDE, Président de la République de Guinée et Président en exercice de la Mano River Union, qui lui a offert un pins (qu’elle porte) à l’issue d’une rencontre qu’elle a eue avec lui vendredi dernier.

 »Notre discussion a porté principalement sur la réponse à apporter à l’épidémie d’Ebola, un mal dévastateur qui pose un défi humanitaire et économique à la Guinée et à ses voisins. Au delà des pertes en vies humaines et de la dislocation sociale, cette épidémie menace de réduire à néant les progrès accomplis par ces pays en matière de développement économique et de réduction de la pauvreté ». avait  t-elle souligné au sortir de cette rencontre.

Avant d’ajouter : »Au nom du FMI, mon message au Président et au peuple de Guinée est que nous sommes à vos côtés dans cette épreuve. Nous avons déjà fourni 41 millions de dollars à la Guinée en aide d’urgence, avec effet immédiat. Nous sommes prêts à en faire davantage. Et je salue les efforts du Président Condé pour son pays et son peuple. Nous allons continuer à soutenir la Guinée et les Guinéens. »

Il est a noté que le FMI a été d’un soutien important aux pays touchés par l’octroi d’un prêt de 130 millions de dollars aux trois pays touchés qui sont la Guinée, le Liberia et la Sierra-Léone avec un taux d’intérêt de 0 %. Pour Christine LAGARDE, il fallait aider ces pays à payer les salaires, à faire face aux dépenses de ripostes car leurs économies a été lourdement affectées ces dix derniers mois.

 »Ces trois pays sont gravement touchés, nous allons essayer de leur donner autant de soutien que possible; la grande urgence est de l’arrêter, de la contenir. » avait t-elle soutenu.

Dans le même ordre d’idées, le Président du Groupe de la Banque Mondiale, Dr Jim Yong KIM a déclaré qu’en tant que spécialiste des épidemies, qu’EBOLA est la plus difficile à gérer  »il faut une synergie d’actions pour freiner cette maladie. Nous devons agir maintenant car il serait trop tard demain et les effets collatéraux de la maladie ne feront que s’envenimer. Les moyens à déterminer seront de plus en plus lourds à supporter. Si on n’y prend pas gard, la crise dans ces trois pays aura une incidence dans toute la sous-region, de la sous-region vers l’Afrique, l’Europe et un peu partout dans le monde ».

Pour les deux Institutions, la Riposte contre l’épidemie à fièvre hémorragique Ebola est une priorité.  »S’il faut de nouveau débloquer des moyens, nous seront prêts ».

Africa224

Depuis Washington



Distinction: Le Président Ivoirien  » Docteur Honoris Causa »de l’Université Féminine de Sookmyung ( Corée du Sud)

dramane dramnehonoris causa

Le Président ivoirien, Alassane Dramane OUATTARA a reçu la distinction  » Docteur Honoris Causa » en Economie de l’Université féminine de Sookmyung de l’Université féminine de Séoul.

Pour la Présidente de l’Université féminine de Sookmyung, Mme Sunhye Hwang, ‘’cette cérémonie distingue non seulement les mérites du Président Alassane Ouattara mais également contribuera à rapprocher davantage son université et la Côte d’Ivoire ».

Elle a par ailleurs invité le lauréat à jouer le rôle de ‘’passerelle » entre son établissement, la Côte d’Ivoire et l’Afrique.

Pour rappel,  un Honoris Causa est un diplome d’honneur, une distinction remise à un hôte de marque pour sa contribution à un domaine spécifique ou à la société en général.

 

Par FC Africa224

photos: abidjan.net


Femmes, Jeunesse et Emploi: le FMI œuvre pour un marché du travail plus inclusif.

Dar hall

Dans son allocution de circonstance, la Directrice du FMI déclarait en se référant à une citation de Dostoïevski que: «privés d’un emploi valorisant, les hommes et les femmes perdent leur raison de vivre».

Les statistiques révèlent qu’il y a 200 millions de personnes dans le monde qui cherchent un emploi. Dans certaines régions — du Sud de l’Europe et d’Afrique du Nord — le chômage des jeunes est désormais un problème social chronique, qui engendre le désenchantement général et la rupture sociale.

« Nous risquons en somme de rester bloqués dans une «nouvelle médiocrité», faite de croissance lente et de création d’emplois chétive. Pour en sortir, nous avons besoin d’un «nouvel élan» de l’action publique. » A t-elle soutenu.

Pour le FMI, Du côté de la demande, la politique monétaire doit assurément continuer à soutenir la reprise — en prenant garde aux retombées et contrechocs éventuels. « La politique budgétaire doit être adaptée à la situation de chaque pays — et il ne faut pas reperdre le terrain gagné ces dernières années. Dans le même temps, la politique budgétaire doit autant que possible être propice à la croissance et à l’emploi. »

Du côté de l’offre, il faut agir sur plusieurs fronts: Ouvrir à la concurrence les confortables monopoles dans le secteur des services; Doper les investissements dans les infrastructures; Améliorer les possibilités d’éducation, l’inclusion financière et le climat des affaires — surtout dans beaucoup de pays émergents et de pays à faible revenu. Employer les instruments fiscaux — tels que la taxe carbone — à la fois pour que l’énergie soit utilisée plus efficacement et pour encourager les citoyens à faire des choix écologiques.

« Il n’y a là rien de nouveau, mais par le passé, l’action a souvent été insuffisante. Cette fois-ci, l’enjeu est réel. Nous devons viser plus haut, travailler plus dur et mieux collaborer pour accélérer la croissance. »

Christine LAGARDE a soutenu que pour amorcer cet élan, il est nécessaire de rendre le marché du travail inclusif par la mise en place de politiques actives et des programmes de formation pour aider les jeunes, une politique familiale mieux adaptée, des services abordables de garde d’enfants et des systèmes d’horaires flexibles pour amener plus de femmes à entrer dans la vie active.

Des etudes révèlent qu’il y a environ 865 millions de femmes dans le monde qui sont freinées dans leur évolution professionnelle. « nous savons pourtant qu’en donnant aux femmes la possibilité de travailler, sur un pied d’égalité avec les hommes, on peut changer la donne économique ».

Pour terminer, La Directrice du FMI a soutenu que son Institution est prête à aider les pays membres qui optent pour ce plan d’action — en donnant à chacun des avis spécifiques sur les réformes nécessaires afin de promouvoir une croissance plus durable, génératrice d’emplois et solidaire. « Nous sommes là pour cela » a t-elle conclu.

Cherif Fatoumata
Pour Africa224


 »Si les chômeurs devaient former un pays, il serait le 5ième pays le plus peuplé au monde » Christine Lagarde, Directrice Générale du FMI

Allocution de christine Lagarde

La session officielle du Conseil des Gouverneurs et des Ministres des Finances a été ouverte ce vendredi 10 octobre 2014 au DAR (Daugter Of Revolution) CONSTITUTIONAL HALL (situé entre la Maison blanche, le Secrétariat d’Etat et la croix-rouge américaine) en présence de la Directrice Générale du FMI, Christine LAGARDE, le Président de la Banque Mondiale, Jim Yong KIM et des délégations des 188 pays membres.

Pour situer l’évènement dans son contexte, le Président de séance, l’Honorable Patick Pruatich, a résumé les différentes réalisations faites par les deux Institutions tout en se réjouissant de la récente adhésion de son pays, la PAPOUASI NOUVELLE GUINEE, un pays riche en diversités culturelles et qui compte à elle seule plus de 200 langues, soit 1/3 des langues mondiales.

Après ce message d’introduction, il est revenu à la Directrice Générale du Fonds Monétaire International, Christine LAGARDE de faire son allocution qu’elle a introduite par un souhait de joyeux anniversaire au FMI, à tout le personnel et au Président de la Banque Mondiale Jim Yong KIM.

Mme LAGARDE, connu pour sa prestance et son éloquence, a éblouit l’assistance par ses mots.
Pour la Directrice Générale du FMI, cet anniversaire est  »une occasion de réfléchir au chemin que nous avons parcouru ensemble au long de ces 70 années. Mais surtout, c’est l’occasion de regarder vers l’avenir. Les choix que nous ferons aujourd’hui dessineront notre avenir ».

Se référant à une histoire très connu  »ALICE AUX PAYS DES MERVEILLES » un ouvrage de Lewis Carroll , Christine LAGARDE a souligné une anecdocte, qui selon elle, doit nous servir de leçon:  »Dans l’ouvrage Alice au pays des merveilles, il y a une scène où la jeune Alice se trouve à la croisée de plusieurs chemins et y rencontre le Chat du Cheshire. Alice lui demande quelle est la voie à suivre : « Cela dépend beaucoup de l’endroit où vous voulez vous rendre », lui répond le chat. « Où, ça m’est bien égal », répond Alice. « Dans ce cas, peu importe le chemin que vous suivrez», déclare le chat du Cheshire.

Par ses mots, Christine LAGARDE affirme que nos choix ont de l’importance, car il détermine notre futur  »A ce moment critique, à la croisée des chemins, nos choix sont lourds de conséquences. La voie que nous allons suivre a de l’importance » souligne t-elle.
Abordant la situation actuelle dans laquelle se trouve le monde, la Directrice du FMI a déclaré que ce n’est que la résultante des actes posés par les hommes dans le passé. Comme pour affirmer qu’on ne récolte que ce que l’on sème:  » Il y a presque cent ans exactement, le monde s’est engagé dans la mauvaise voie. On vivait alors une ère de grandes avancées technologiques, d’optimisme et d’ouverture. Et pourtant, au lieu d’exploiter ces merveilles technologiques pour améliorer le sort de l’humanité, on s’en est servi pour fabriquer des armes de destruction massive ».

Et d’ajouter « Ayant pris la mauvaise voie, le monde a été plongé dans trois décennies de carnage, de chaos et de calamité ».

Christine LAGARDE a toutefois souligné qu’il y’a 70 ans l’homme s’est rendu compte de ses erreurs : »Il y a soixante-dix ans, en 1944, le monde s’est trouvé à un autre carrefour de l’Histoire. Mais cette fois, il a choisi la bonne voie. Ce fut l’aube du multilatéralisme, qui vit naître des institutions telles que le Fonds et la Banque, vouées à la coopération internationale.John Maynard Keynes s’émerveillait alors de «cette chose énorme à laquelle nous donnons naissance ».

Ce choix a porté ses fruits au fil des décennies — prospérité en hausse, stabilité croissante et recul de la pauvreté. Le FMI a joué un rôle essentiel : il a bataillé contre une crise après une autre, aidé les pays à faible revenu et en transition à prendre pied au sein de l’économie mondiale et contribué à développer les capacités, la force et la résilience de l’ensemble de nos pays membres. »

Le Fonds Monétaire International au fil des années, a augmenté ses capacités de financements, élargies son domaine d’actions et s’est récemment impliqué dans la riposte contre l’épidémie de fièvre hémorragique à virus EBOLA:  »

Aujourd’hui, le FMI continue à œuvrer sur le terrain, vigoureusement et souplement. Depuis 2008, nous avons engagé près de 700 milliards de dollars au service des pays dans le besoin, assuré des formations à tous nos pays membres et fourni de l’assistance technique à 90 % d’entre eux. Rien qu’au cours des derniers mois, nous avons apporté une aide financière à l’Ukraine, aux pays arabes en transition et aux nations africaines touchées par le virus Ébola. »

Pour la Directrice du FMI, Soixante-dix ans après la conférence de Bretton Woods, la communauté internationale se trouve de nouveau à la croisée des chemins. Les modes de coopération éprouvés sont, semble-t-il, devenus inopérants. L’efficacité de la machine économique mondiale elle-même est de plus en plus remise en question.
C’est pourquoi dira t-elle, pour atteindre les objectifs, des choix nous sont imposés pour produire de l’ emploi, des revenus et l’amélioration du niveau de vie dont le monde a besoin.

Pour cela il nous reviendra de choisir entre:
Premièrement : accélération ou stagnation? Comment créer la croissance et les emplois dont nous avons besoin pour promouvoir la prospérité et assurer l’harmonie sociale?
Deuxièmement : stabilité ou fragilité? Comment faire de ce monde interconnecté un espace plus inclusif et plus sûr où nous pourrons tous nous épanouir?
Troisièmement : solidarité ou Égoisme? Comment renforcer la coopération et le multilatéralisme, au lieu de l’isolationnisme et de l’insularité?

Abordant le premier choix, entre Accélération ou Stagnation, la Directrice du Fonds, a souligné qu’ils y’a d’énormes défis à surmonter : « Songez à l’évolution démographique sans précédent, à l’heure où la population active des nations les plus dynamiques du monde — pays avancés comme pays émergents — entre dans le crépuscule de sa vie. Dans moins de dix ans, le nombre des plus de 65 ans dépassera celui des moins de 5 ans, pour la première fois dans l’histoire. Songez à la montée ahurissante des inégalités — 7 personnes sur 10 dans le monde vivent aujourd’hui dans des pays où les inégalités se sont creusées au cours des trente dernières années. Et pourtant, nous savons que l’excès d’inégalité sape la croissance, empêche l’inclusion et mine la confiance et le capital social » .

Pour Mme Lagarde,  » nous vivons dans une ère d’innovations spectaculaires, avec tout le potentiel qu’elles renferment. Mais la révolution numérique ne crée pas beaucoup d’emplois et pourrait contribuer à accentuer les inégalités.Si nous n’y prenons pas garde, les spectres du 19ème siècle vont hanter le 21ème. ».
Le réchauffement climatique a été également un point souligné dans ce discours 2014: « Songez aussi au carnage écologique qui va de pair avec le réchauffement rapide de notre planète. Nous sommes tous conscients des dures réalités — les 12 années les plus chaudes que le monde ait connues ont été répertoriées durant les 17 dernières années. L’incidence de désastres liés au climat a été multipliée par trois depuis les années 1960. D’ici 2030, près de la moitié de la population mondiale vivra dans des zones en situation de fort stress hydrique ou de pénurie d’eau. »

La croissance économique est aussi un défi à relever afin que nos choix d’aujourd’hui n’est pas de conséquences demain: « les menaces qui pèsent sur la croissance ne viennent pas seulement du futur, mais aussi du passé.
Que faut-il entendre par là? Simplement qu’il faut très longtemps à l’économie mondiale pour sortir du trou où l’a plongée la Grande Récession. Nous nous attendons à une croissance de 3,3 % seulement cette année, et encore inférieure à 4 % l’an prochain. »
Relever le défi de l’accélération revient également à relever le défi de l’emploi: « Plus préoccupant encore, nous sommes englués dans une douloureuse crise de l’emploi. Aujourd’hui, il y a 200 millions de personnes dans le monde qui cherchent un emploi. Si les chômeurs formaient leur propre pays, ce serait la cinquième plus grande nation du monde. »

Et d’ajouter que« Les signaux d’alerte ne manquent pas, mais les risques sont particulièrement élevés dans le secteur non bancaire. Pour ne prendre qu’un exemple, les fonds communs de placement représentent aujourd’hui 27 % de la dette mondiale à haut rendement, soit deux fois plus qu’en 2007. Et, parallèlement, les risques sont plus concentrés — les dix plus grosses sociétés de gestion d’actifs contrôlent un trésor de guerre faramineux : 19.000 milliards de dollars. C’est plus que la valeur de la plus grande économie mondiale, celle des États-Unis. »«On ne traverse pas l’océan en se contentant de contempler les flots».

Mme LAGARDE s’inspirant de la citation de Tagore, a souligné que l’interconnexion croissante de l’économie mondiale affecte la stabilité financière car les flux financiers peuvent filer à travers le monde à la vitesse de la lumière:  » Le degré d’intégration financière a été multiplié par dix depuis la création du FMI. Au cours des deux décennies qui ont précédé la crise, le montant des crédits bancaires internationaux — en pourcentage du PIB mondial — a augmenté de 250 %.Cette interconnexion a de gros avantages : elle permet à un plus grand nombre de gens d’utiliser les réseaux financiers mondiaux. Mais l’envers de la médaille est que les risques de crises financières augmentent et qu’elles sont plus violentes quand elles éclatent. Celle de 2008 nous l’a brutalement rappelé. »

Pour réussir ce défi de stabilité « il nous faut changer la culture et les comportements. Il faut que nous abandonnions la mentalité à courte vue qui a mené à la crise — la tendance à privilégier le profit au détriment de la prudence, l’intérêt personnel au détriment du service, les excès au détriment de la morale.Il est clair que le FMI a un rôle à tenir dans ce nouvel univers interconnecté. » Martèle t-elle.
 »Le FMI, est la seule institution mondiale véritablement garante de la stabilité financière. Elle a besoin de disposer d’instruments et de ressources adéquats. »
Pour conclure ce deuxième point, la Directrice du FMI a souligné que: »Dans un monde où les flux de capitaux sont gigantesques, il faut établir un vaste filet de sécurité mondial.
C’est une leçon qui a été apprise et réapprise plusieurs fois au cours des 70 dernières années : une économie mondiale forte a besoin d’un FMI fort ».

Abordant le troisième choix, Solidarité ou égoisme, la Directrice Générale du FMI a précisé que la  »Que le terrain le plus fertile est celui que nous cultivons en commun; que la meilleure forme d’aide est l’entraide, que le savoir le plus précieux est le savoir partagé. C’est pour cela que nous sommes ici aujourd’hui ».
Et de poursuivre,  »vous n’ignorez pas que l’économie mondiale est entrée dans une phase de transformation radicale. Il y a cinquante ans, les pays émergents et en développement comptaient pour environ un quart du PIB mondial. Aujourd’hui, c’est la moitié, et leur poids augmente rapidement. Pendant la crise mondiale, ce sont les pays émergents qui ont le plus contribué à la croissance mondiale. »

Pour Christine LAGARDE, il est essentiel de progresser dans trois domaines:
•Premièrement, dans le secteur financier : il faut coopérer pour s’accorder sur un système de règlement transfrontalier des faillites des mégabanques;
•Deuxièmement, nous savons que la concurrence fiscale pénalise en particulier les pays à faible revenu qui cherchent à mobiliser les recettes dont ils ont grand besoin. La communauté internationale doit faire davantage pour qu’il soit plus difficile de transférer une résidence fiscale d’un pays à un autre dans le seul but d’accroître leurs profits;
•Troisièmement, les déséquilibres externes : nous savons que derrière chaque déficit courant se cache un excédent courant. De part et d’autre, il incombe aux pays d’assumer leurs responsabilités et d’œuvrer pour l’équilibre et la stabilité.

Il est donc nécessaire qu’un nouvel élan de solidarité est aussi nécessaire pour inverser le cours du changement climatique. L’année 2015 s’annonce cruciale. Si nous manquons cette occasion, nous manquerons à nos engagements envers les citoyens les plus pauvres du monde, les générations futures et notre planète. Alors nous ne pouvons pas nous permettre d’échouer. Il faut que le nouveau multilatéralisme l’emporte. Et le FMI a un rôle de premier plan à jouer.

Pour conclure, Christine LAGARDE a dit qu’à cette croisée des chemins cruciale, nous devons préférer l’accélération à la stagnation, la stabilité à la fragilité, la solidarité au repli sur soi.

 »Suivons la voie choisie en 1944, pas celle de 1914. J’ai cité en introduction une histoire pour enfants à succès et je conclurai en en citant une autre, Harry Potter, de J.K. Rowling, dont le protagoniste reçoit ce précieux conseil : «Ce sont nos choix, Harry, qui montrent notre vraie valeur, bien plus que nos talents» ».

Pour Africa224
Chérif Fatoumata


Les médias fortement mobilisés pour la couverture des Assemblées Annuelles 2014 du FMI et de la Banque Mondiale

Médias

Qu’ils soient de la presse nationale et internationale, de la télé, de la radio, des sites, de la presse écrite ou encore des blogueurs, les journalistes sont massivement venus des quatre coins de la planète pour couvrir les activités de la session 2014 des Assemblées Annuelles du FMI et de la Banque Mondiale.

Les événements sont retransmis en direct (télé & radio), des dépêches pour les sites, et des quotidiens sont publiés pour rendre compte.

Des espaces « Medias Center » sont aussi aménagés pour permettre aux journalistes de travailler sans angoisse: bureaux, ordinateurs, imprimantes, internet à haut débit, documentation, tout y est.

Des espaces sont aussi aménagés dans le hall pour les participants qui veulent s’imprégner du programme et des fichiers multimédia (articles, vidéos, photos, documents..) des différentes sessions.Imf connect

Les médias internationaux les plus importants, ont carrément érigé siège dans des locaux qui leur sont dédié. Tout cela démontre l’importance des medias et la place qui leur est accordée dans les grands événements. Média center

Des plateaux télés provisoires sont également mis en place pour les interviews et autres émissions télés.

Plateau dans le hall du fmi

Africa224

F.cherif


Le Pérou acceuillera les Assemblées Annuelles du FMI et de la Banque Mondiale en 2015

Perou

lima, La capitale péruvienne recevra en 2015, les Assemblées Annuelles du FMI et de la Banque Mondiale.

Une occasion mise a profit par le Ministère du Tourisme perouvien pour faire des expositions d’objets d’arts, de prestations artistiques mais aussi de dégustations culinaires, pour faire découvrir aux participants, la dimension culturelle de ce pays situé en Amérique du Sud.

Votre reporter vous fait découvrir quelques images.

Hôtesse perouvienne

Exposition de bijoux traditionnels péruviens.

image


« Le FMI a 70 ans et tient bon » Christine Lagarde, Directrice Générale du FMI

FMI
Après le Président du Groupe de la Banque Mondiale, JIM YONG KIM, c’était au tour de La Directrice Générale du Fons Monétaire International, Christine Lagarde de s’entretenir avec la presse dans cette matinée du jeudi 09 Octobre.

Accompagnée de son Adjoint, M. David LIFTON, Mme LAGARDE s’est d’abord rejouie de la célébration du 70ième Anniversaire du Fonds Monétaire International créé en 1944  »Le FMI a 70 ans, et est une machine nouvelle dynamique et pleine d’énergie, je peux vous l’assurer ». .

Poursuivant sa communication, Christine LAGARDE a souhaité que la presse se joigne à cet anniversaire car ajoute t-elle  »le FMI est une Institution pertinente, elle est capable de relever que doit relever le monde ».

La N°1 du FMI s’est aussi félicité de l’implication de son Institution dans la riposte contre le virus EBOLA qui touche la Guinée, le Libéria et la Sierra-Léone.  »je disais ce matin, au Sommet Ebola, que c’est au moins une occasion pour ces pays accroissent leur déficit budgétaire. Nous avons mobiliser des ressources -ce ne sont pas des dons-Mais cela signifie que nous sommes capables de revoir nos normes traditionnelles ». Le FMI a plusieurs restructuration de la dette, des révisions de certaines clauses, des émissions obligataires, et nous continuerons de nous pencher sur ces questions. Le FMI aide également le conseil de stabilité à surveiller et à mettre en oeuvre des modifications importantes aux réglementations qui sont applicables au secteur bancaire.

Christine LAGARDE a aussi souligné que le FMI s’implique désormais dans d’autres domaines:  »il y’a des domaines dans lesquels on ne nous attendait pas, mais je dirai qu’à 70 ans, il est tout à fait agréable de nous pencher sur d’autres questions notamment le changement climatique, l’élimination des subventions d’une façon socialement responsable, des propositions sur l’insclusion des externalités dans la determination des prix des énergies fossiles (renouvelables) ».

Le FMI se penche également sur la viabilité de la croissance économique à la lumière des inégalités qui ne font que croitrent et qui peuvent être entraver la croissance.

Et de poursuivre qu’  »il est pertinent pour le FMI de se pencher sur certaines questions liées à l’employabilité, la croissance à l’inclusion des femmes sur le marché du travail ».

Tous ces domaines, que certains pourraient qualifier de  »moins essentielles » sont partie intégrante de la mission du FMI qui se penche sur les questions macroéconomiques mais aussi qui portent sur des questions aigues souligne la Directrice.

A suivre…


Point de Presse du Président de la Banque Mondiale Jim Yong Kim

Président Banque Mondiale

Ce jeudi matin, le Président du Groupe de la Banque Mondiale était devant la presse. L’objectif était de faire le compte-rendu du Sommet EBOLA tenu en vidéo conférence avec les Présidents Alpha Condé de Guinée, Ellen Johnson Sirleaf du Libéria et le Secrétaire d’Etat américain John Kerry; du projet de facilitations d’infrastructures dans les pays émergents et de la lutte contre le Choléra au Haïti.

Abordant le Premier Point, Dr Jim Yong Kim, Specialiste en Épidémiologie, n’a pas manqué de signaler l’urgence quant à la riposte du Virus EBOLA qui risque d’avoir une incidence sur les pays voisins et des effets collatéraux sur l’ensemble de l’épidémie mondiale.

Pour le Président de la Banque Mondiale, le monde entier doit s’activer dans cette riposte car « c’est maintenant qu’il faut agir ».

Dr Kim a rassuré que des dispositions sont prises pour faire convoyer 360 agents de santé au Libéria qui s’activeront dans la lutte et le traitement des malades. « Je demande aux personnes, aux entreprises et autres entités qui veulent faire des dons, de le faire maintenant car chaque jour l’investissement augmentera, les besoins seront davantage plus importants ».

Par rapport à l’impact du virus sur le reste du monde, le Président de la Banque Mondiale a souligné que le Groupe est en train d’évaluer les risques à travers celle du virus Strass qui a fait 100 milles décès et a coûté 46 milliards de dollars.

Le virus EBOLA pour le moment a comme impact 32, 6 milliards de dollars de déficit dans les pays touchés. »le virus a fait chuter les chiffes d’Affaires des compagnies aériennes. C’est déjà un impact important ».

Selon le conférencier, l’idée n’est pas d’isoler les pays atteints. « Il faut lutter contre la peur, réduire l’impact financier et mettre fin à l’avancée du virus ».

Parlant des infrastructures sanitaires, le Président de la Banque Mondiale soutient qu’il « faut faire ce qu’il faut pour soigner les malades des communautés, réduire la psychose. Car pour se rendre à l’hôpital, le patient a besoin d’être rassuré qu’il y sera soigné. »

Sur le deuxième point relatif à la facilitation d’infrastructures dans les pays en développement (le projet GIF) la Banque mettra à la disposition des pays, 1 billion de dollars. « L’argent n’est pas un problème, il y’en a suffisamment. Nous attendons des investisseurs, juste des projets viables et bancables. ».

Le troisième point portait sur la lutte contre le Choléra en Haïti. Sur ce sujet, Dr Kim a souligné qu’il vient d’avoir une réunion avec le Secretaire Général des Nations Unies Ban Ki Moon et que des dispositions seront prises pour contrer l’épidémie.

« Au Groupe de la Banque Mondiale, l’objectif est réduire la pauvreté » a souligné le Président avant de conclure sa communication.

Chérif fatoumata

Africa224


Assemblées Annuelles Banque Mondiale: les industries extractives en question

Making Extractive Industries

Contexte de la conference

Environ 3,5 milliard de personnes vivent dans des pays riches en pétrole, gaz ou de minéraux. Beaucoup de ces pays souffrent de la pauvreté, la corruption et les conflits résultant de la mauvaise gouvernance. Trop souvent, les minéraux, le pétrole, le gaz, les ressources sont devenues une source de conflit plutôt qu’une opportunité. Cela doit changer, d’autant que certains des pays à revenus faible disposent de ressources abondantes. Les ressources minérales non renouvelables jouent un rôle dominant dans 81 pays, représentant collectivement le quart du PIB mondial, la moitié de la population mondiale et près de 70% des personnes dans l’extrême pauvreté. L’Afrique a environ 30% des réserves minérales mondiales, 10% du pétrole du monde, et 8% du gaz naturel.



Assemblées Annuelles du FMI: Point de presse sur le thème « Fiscal Monitor »

Fiscal monitor

Dans la matinée de ce mercredi 08 octobre, une autre thématique a fait l’objet d’un point de presse au Fonds Monétaire International.

Des économistes chevronnés dont M Vitor Gaspar, M Sanjeev Gupta et Mme Martine Guerguil ont échangé avec les medias nationaux et étrangers.

Selon les exposants, l’endettement dépasse 100% du PIB des pays. « il ne faut pas perdre de vu que les déficits budgétaires sont modérés. Mais dans certains pays à faible revenu, la Gouvernance budgétaire doit être renforcée. La politique judicieuse doit mette l’accent sur l’investissement public, l’employabilité » Souligne Vitor Gaspar.

Toujours selon l’Economiste du FMI, des constats révèlent que certains pays présentent des taux de croissance négatifs, la production potentielle dans ces a été également revue à la baisse.

Pour que la politique budgétaire joue un rôle de soutien, il faut qu’il y est des engagements. Il faut que les pays doivent prouver qu’ils font des efforts pour réduire leur déficit. Moniteur des finances publiques

En tant que Moniteurs des Finances Publiques, nous recommandons que des mesures de correction soient prises par ces Gouvernements.

Après les séries de questions-réponses qui portaient essentiellement sur la conjoncture économique dans la zone Euro, la chute de la croissance économique mondial… les conférenciers ont conclu qu’il faut une politique budgétaire responsable pour accompagner la croissance et l’emploi.

Fatoumata Chérif.



Les Assemblées Annuelles du FMI/BM, l’économie mondiale passée sous loupe.

Mme Christine Lagarde, Directrice Générale FMI

Les Assemblées Annuelles 2014 du Fonds Monétaire International et du Groupe de la Banque Mondiale, ont été ouvertes ce mardi à Washington DC, sous
Le theme: « Global Challenges, Global Solutions ».

Une occasion pour les Conseils des Gouverneurs du Groupe de la Banque Mondiale et du Fonds monétaire international (FMI) pour s’entretenir sur une large gamme de questions concernant la réduction de la pauvreté, le développement économique et les financements internationaux. C’est aussi un moyen de promouvoir la coopération internationale et de permettre à la Banque et au FMI de mieux servir leurs pays.

Des rencontres destinées à faciliter les échanges entre les représentants des gouvernements nationaux et le personnel de la Banque et du FMI, les délégués des organisations non-gouvernementales (ONG), les médias et le secteur privé, sont prévues pour faire des Assemblées annuelles, une tribune accessible à tous – les principaux événements sont diffusés en temps réel sur Internet – permettant d’impliquer le grand public via des sessions de tchat organisées sur le site Banque Mondiale Live – un important facteur d’ouverture et de
transparence.

Les membres du personnel de la Banque et du FMI participeront en outre aux réunions tenues avec les représentants officiels des délégations gouvernementales.

Près de 10 000 participants environs prennent part à cet important événement , à savoir 3 500 membres des délégations des pays membres de la Banque et du FMI, un millier de représentants des médias et plus de 5 000 visiteurs et invités spéciaux représentant essentiellement les milieux d’affaires privés, la communauté bancaire et les ONG.

Cette année, avec l’épidémie de la Fièvre Hémorragique à Virus EBOLA qui touche l’Afrique de l’Ouest et qui a fait plus de 3 000 victimes, les pays atteints auront l’occasion de faire un plaidoyer auprès des partenaires techniques et financiers. Il faut noter que l’Epidémie d’Ebola a fait reculer la croissance d’au moins 3 à 31⁄2% au Libéria et en Sierra Leone et d’environ 11⁄2% en Guinée en 2014.

Des thématiques enrichissantes sont inscrites au programme et seront debattues tout au long de la semaine aux sièges du FMI, de la Banque Mondiale, à l’Université Georges Washington…, dont entre autres:
-World Economic Outlook,
-Global finançait stability,
-youth Dialogue Inclusive Growth and entrepreneur-ship,
-challenges and Job-Rich& Inclusive Growth,Programme du Mardi 07 octobre

Des sommets G24 Deputies Meeting,G20 des Ministres des Finances et des Gouverneurs des Banques Centrales…

Programme du mercredi 08

Outre un rencontre economique de taille, les Assemblées sont aussi culturelles. Le monde entier y est représenté. Pour marquer ce melting pot, des manifestations culturelles d’Orchestres Coréens, Péruviens, uruguayens, turques et des expositions-ventes sont prévues ainsi que des dégustations culinaires.image

Toute une série d’activités que notre reporter partagera avec vous le long de la semaine.

Chérif Fatoumata



Lutte contre EBOLA: les passagers en provenance des pays « EBOLA » tracés.

Le virus EBOLA n’a plus de frontière et s’est invité aux États-Unis par un américain qui a contracté le virus au Libéria.

De nouvelles mesures sont donc prises au niveau de l’immigration. Des agents sont chargés d’enregistrer tous les passagers en provenance des pays touchés par le virus.

Notre reporter était à bord du vol AT 200 à destination de l’Aéroport JFK de New York. Après les formalités d’usage, les passagers sont conduits dans une autre salle d’interrogatoire, où chacun à son tour, est soumis à un questionnaire du genre: « Vous sentez vous bien? Avez-vous été en contact avec le virus? Une personne de votre famille n’est pas atteint par le virus? Aucun de vos proches n’est récemment décédé suite à une contamination au Virus EBOLA?

C’est après cette étape de questions dont les réponses sont soigneusement saisies par l’agent que le passport du passager lui est remis avec un formulaire élaboré par CDC, informant le titulaire des dispositions à prendre en cas de maladie.

 

Formulaire cdc

Partout également dans l’aéroport, des messages de sensibilisation sont en diaporama sur tous les écrans pour informer les passagers tout azimut sur l’Epidémie de fièvre hémorragique à virus EBOLA.

 

image