Port-au-Prince, mon désamour
C’est peut-être l’un des pires et sombres lundis de ma vie. Le pire, c’est de s’entendre dire : « Que faisiez-vous là-bas ? Ne savez-vous pas que c’est une zone à éviter, les amours »
La cassave est une galette faite à base de manioc, elle est très appréciée et très consommée en Haïti et un peu partout dans la Caraïbe. Dans ce numéro de Microphone Francophone dont le thème est "Polliniser et nourrir", je vous fait visiter une cassaverie à Port-au-Prince.
Dans ce numéro de Microphone Francophone, nous parlons d’éducation, de développement durable et d’architecture. Le gingerbread ou maison pain d’épice est un courant architectural qui a fleuri en Haïti au premier quart du XXe siècle. À Port-au-Prince, ce type d’architecture est très visible au niveau des quartiers Bois Verna et Pacot. Bonne écoute.
En marge de la Coupe du monde de football 2018, les amoureux du ballon rond attendent la finale de la Ligue des Champions. Le choc de la finale opposera le Real Madrid de Zinedine Zidane au Liverpool de Jürgen Klopp. Le club le plus titré face à la meilleure attaque de cette compétition. Rendez-vous le 26 mai à Kiev, les paris sont ouverts !
La Caraïbe est une région où les catastrophes naturelles représentent une menace permanente pour la population. Il faut donc anticiper et éduquer la population, notamment grâce aux médias et surtout grâce aux radios communautaires.
À travers ce billet, je me propose de présenter le travail de cinq femmes photographes en Haïti.
Depuis quelques années, on parle couramment de développement numérique, et ce à travers le monde. Certains pays ont déjà un plan d’action bien défini pour y parvenir, mais d’autres n’en ont pas, comme en Haïti par exemple. En Haïti, on multiplie les conférences sur le digital, des conférences à n’en plus finir, mais est-ce suffisant ? Il faudrait présenter un plan d’action concret sur le long terme, avec une stratégie…
Le 12 janvier 2010, un séisme terriblement meurtrier secouait Haïti. 8 ans plus tard, le gouvernement ne semble pourtant pas avoir pris la mesure du danger que représentent les constructions anarchiques en cas de nouveau tremblement de terre.
Seule dans ma chambre, dans le froid de Toronto, et face à la pluie de photos de personnes voulant exhiber leur bonheur en ce 31 décembre, j’ai choisi d’écouter de la musique. Je me suis plongée dans ma playlist, entre groove que j’aime et paroles qui poussent à réfléchir, j’ai mélangé à ma manière festivité et introspection méditative. Puis, soudain, une musique de feu Carimi : « Fanm sa move ». D’un coup, je me suis perdue dans mes pensées. Je n’entendais plus rien, je pensais à nous.
Si vous êtes nés en Haïti ou nés de parents haïtiens, avouez que vous n'avez jamais reçu une bâtonnade? Depuis la prohibition des punitions corporelles dans la majorité des pays en Europe et aux États-Unis, on se demande si on devrait prendre le risque d'adopter cette mesure chez nous sans qu'il n'y ait de débâcle.
L’impraticabilité des routes, le mauvais état des véhicules, la résilience des passagers, l’irresponsabilité des autorités, autant de variables auxquels il faut tenir en compte dans la problématique du transport terrestre en Haïti. Certains efforts ont été déployés ces dernières années par le secteur privé pour améliorer la situation, mais les inquiétudes persistent. Il faut dire que les autorités compétentes n’ont pas montré aucun intérêt, à l’idée d’assurer un service de transport…
Samedi dernier je revenais de chez ma copine Soraya, épuisée, mais surtout très contrariée à cause de l’expérience que je venais d’y vivre. J’avais hâte de me retrouver seule dans ma chambre pour pleurer sur mon sort. Je venais de vivre la pire journée de ma vie.