Portrait – Salifou, le conducteur de tricycle
Le tricycle, d’origine asiatique, est apparu au début des années 2000 au Nigeria où il est appelé Keke Napep. Au Togo, cela fait moins d’une décennie.
Au Burundi, le transport en commun est fait par des bus à majorité privés. Certains de ces bus sont tellement vieux qu’ils ne cessent de tomber en panne en cours de route. Les propriétaires de ces bus et les agents de l’ordre ne se soucient jamais de l’impact négatif de ces bus. A ces vieux bus s’ajoutent des billets aussi vieux qu’eux. Un malheur qui ne vient jamais seul !
Être Camerounais ce n'est pas qui le veut, mais qui le peut...
Le visiteur à Ouagadougou est tout de suite fasciné par le spectacle bluffant qu’offre à voir le ballet incessant de véhicules aussi divers qu’atypiques. La distribution modale fait, en effet, cohabiter, dans les rues sinueuses et poussiéreuses de la ville, une variété d’usagers classiques (voitures, tricycles, deux-roues motorisés ou non, piétons), mais aussi des usagers des plus improbables (ânes et charrettes notamment). A l’inverse de bien de capitales ouest-africaines, à…
A Abidjan, deux bus bleus aux belles sonorités occupent désormais la place de l’ancien quai. Là où des milliers d’étudiants se retrouvaient pour expier leur galère dans l’attente des bus.
Alors que la modernité gagne de plus en plus de foyers à Lubumbashi, en dépit de la pauvreté, il se dit des choses à propos du vélo. Des choses qui, souvent, ne reposent sur rien. Aussi il m'a semblé impérieux de déconstruire cette somme des mythes, en y consacrant un article.
Au Togo, comme ailleurs en Afrique, le recours à un moyen de transport en particulier est avant tout conditionné par la profondeur de la poche. A Lomé, la capitale togolaise, bon nombre d’habitants sont friands des voitures d’occasion et surtout de la panoplie de motos chinoises qui ont envahi le marché local. Malgré l’abondance de ces moyens de transport, qui vrombissent sur les routes togolaises, le vélo demeure un véhicule…
Le vélo en Guinée n'est pas roi comme dans d'autres contrées d'Afrique. Pour apporter une once de lumière sur l'utilisation du vélo dans mon pays, il faut en préliminaire, commencer par soi, se prendre pour point de départ, mais non pour but. Je me dois donc de vous conter mon expérience personnelle.
Il y a des années, pendant mon enfance, quand je devais avoir entre 7 et 8 ans, je vivais dans une petite parcelle à Baixa (aujourd'hui Mutamba) dans la ville de Luanda. J'ai appris à faire du vélo là-bas, au milieu d'une rue, surplombée d'une pente assez impressionnante pour moi. Je passais des heures à descendre cette pente dans un seul but: aller le plus vite et le plus loin possible.
Déjà vous êtes très heureux d’y être. Attraper un taxi à ces heures de pointe relevé d’un véritable parcours du combattant. Mais rassurez-vous, vous n’êtes pas au bout de vos peines. Votre hôte est un jeune homme, casquette à la tête, chewing-gum au coin de la bouche. Certes l’apparence est trompeuse. Mais là vous êtes sûr de savoir à qui vous avez affaire. En tout cas vous n’êtes pas tenté…
L’inauguration récente du troisième pont d’Abidjan est encore un autre pari gagné pour les autorités. En matière d’infrastructure urbaine, il se positionne comme le véritable hub stratégique de la capitale économique. Il relie la commune de Cocody, le quartier huppé (Abidjan nord-est), à partir du boulevard Mitterrand au carrefour Thérèse Houphouët-Boigny (Riviera Golf), à celle de Marcory (Abidjan-Sud) séparer par la lagune ébrié. Il est assorti de deux échangeurs, l’un de forme…