La nigérisation de la Côte d’Ivoire
Qu'est-ce qu'on a de plus si on fait comme les autres ? Il faut qu'on se sente garant de la mémoire de notre groupe ethnique, de notre culture.
Hantés par ces questions de gestion budgétaire, certains se lancent dans la corruption même quand ils occupent de petits postes.
La langue française a toujours été pour moi un atout, un "plus" dont je pouvais me vanter et qui me permettait de vivre ma singularité. Quand d’autres se sentaient fières de leurs cheveux alors que les miens étaient toujours coupés courts, façon ‘‘garçon’’, moi je roucoulais une suite de phrases dans ‘‘la langue de l’école’’ qui me valaient des regards admiratifs et maints encouragements. Quand d’autres montraient leurs jolies poupées aux robes bariolées, j’empilais mes livres, mes bandes dessinées que j’avais lus et relus jusqu’à les user. Quand, après de longues vacances, d’autres affichaient les photos de leurs voyages, de leurs sorties, moi je montrais les textes que j’avais écrits : poèmes courts ou longs récits… Bref, mon français faisait ma fierté, et celle de mes parents, il faut le dire. Ce n’est que plus tard, beaucoup plus tard que je me suis rendu compte de tout ce dont ils s’étaient privés afin que je sois scolarisée dans cette école où on apprenait, à merveille, le français. Le français a toujours eu pour moi un statut très particulier. Le français n’a jamais été une langue étrangère, ni tout simplement une langue de scolarisation. C’est une langue que j’ai aussi largement utilisée à la maison.
« N’oublie pas de me ramener la tour Eiffel ! Pas la vraie… évidemment », avait ajouté ce jour-là sa mère.
Au temps où les fesses, les grosses, avaient encore leur mot à dire, dans notre esthétique féminine. Maintenant que les choses vont vite, que les personnes vont vite, qu’il faut sauter, danser, changer, aller partout, être plus léger, plus agile, plus frétillant. Pour cette fois, HS oblige, je veux parler du mensonge.
Les Abourés sont un peuple lagunaire du sud-est de la Côte d'Ivoire faisant partie du grand groupe ethnique Akan. Une fois par an, les membres de cette communauté célèbrent la fête des générations qui rassemble tous les natifs du village vivant sur place ou ailleurs. Elle est le signe de la maturité d'une nouvelle génération.
Ayanna avait déjà fait le tour des cliniques et des marabouts de Yaoundé et de ses environs. En désespoir de cause elle s’était rabattue sur les églises réveillées. Et, régulièrement, on priait pour elle. On essayait de chasser le démon de la stérilité qui l’habitait, à ce qu’il semblait. En vain. Le démon tenait bon
Je viens de lire la biographie de notre chef de l’État (Le code Biya, de François Mattéi). J’y ai appris beaucoup de choses. Par exemple, que notre cher président a eu son premier enfant à l’âge de 38 ans (pourquoi les gens me mettent alors la pression ?). J’ai aussi appris qu’il a toujours été le meilleur élève de sa classe, le fonctionnaire le plus discipliné, et que « à moins un », il allait même devenir prêtre.