Noël, nouvel an : lettre d’un jeune migrant clandestin à sa grand-mère
Un migrant clandestin écrit à sa grand mère à l’occasion des fêtes de Noël et du nouvel an. Une lettre, fruit de mon imagination. Pensons aux migrants en détresse…
Mon frère cadet a perdu la vie en mars 2024 à bord d'une embarcation transportant des centaines de migrants clandestins de la Mauritanie à l'Espagne. Plus de deux mois après son voyage vers le ciel, l'ombre de mon "compagnon" ne me quitte pas.
Mariama Walet, 19 ans, est une réfugiée malienne du camp de Mbera en Mauritanie. Récemment,j’ai eu la chance de la rencontrer. Mariama me raconte son combat pour le droit aux études, malgré sa situation de réfugiée.
L’association des Femmes battantes œuvre pour que les femmes migrantes maliennes puissen gagner leur vie sans entrave en Mauritanie, tout en les incitant à la connaissance et au respect du droit du pays.
Je pense qu'aucun argument ne tient pour refuser à des hommes d’entrer et de rester dans un pays.
Début mars, des migrants iraniens se sont cousu la bouche -avec du fil et des aiguilles- pour protester contre le démantèlement de leur camp, « la Jungle » de Calais, au bulldozer. Ironie du sort : il faut aller jusqu’à mutiler sa bouche pour se faire entendre ! Les migrants se sont aussi muni de panneaux pour crier ces questions à la France « Où est votre démocratie ? « , « Où est notre liberté…