Migration irrégulière féminine : le tournant d’un phénomène inquiétant au Mali
Ces dernières années, la migration clandestine féminine vers l'Europe est monnaie courante au sein des communautés Soninké. Mais à quel prix ?
C’est cette moto qui a attiré mon attention, je me suis approché du prioritaire en lui posant quelques questions entre autres la signification des couleurs de sa moto. Curieusement il connaît bien que ce sont les couleurs du Cameroun. Je voulais savoir pourquoi seulement le Cameroun? Il m’a répondu que le Cameroun est son équipe de football favorite en Afrique, ceci m’a poussé à vouloir savoir ses impressions sur la dernière coupe d’Afrique, malheureusement il n’avait aucune idée alors que son équipe a participé jusqu'en demi-finale.
D'après une étude sur le phénomène des migrants au Tchad, réalisé par l’Organisation Internationale pour la Migration (OIM), le phénomène de migration actuel est dû à des raisons économiques et à la recherche de moyens d'adaptation aux difficultés environnementales, à la pauvreté, au manque d'activités et d'opportunités.
La migration est un droit universel, mais la faire de manière irrégulière, est une façon qui expose le migrant à des risques de traite humaine, de calvaires, de violences, sans oublier les innombrables pertes en vie humaine sur les routes de cette migratoire dont l’issue est incertaine très souvent. Ces éléments ont été rappelé aux journalistes qui ont pour rôle, selon l’OIM (l’Organisation Internationale pour les migrations), de respecter la dignité humaine dans leur travail d’information.
Oumou Koultoumy Bah est une jeune étudiante de 18 ans qui fait sa Licence 2 à l’Université Général Lansana Conté de Sonfonia, en Guinée. Elle a perdu son ami, parti en Europe, migrant en situation irrégulière mort pendant sa traversée de la Méditerranée.
Quel impact la Covid-19 a-t-elle eu sur le flux migratoire en Guinée, notamment sur la migration irrégulière ? Pour répondre à cette question, j’ai décidé d’aller à la rencontre de deux responsables de l’OIM et de l’OGLMI.
À l’occasion d’une rencontre fortuite, j’ai recueilli le témoignage d’un jeune homme qui ambitionne de partir en Europe via la migration irrégulière. Condé Abdoulaye a 24 ans et souhaite poursuivre ses études en dehors du continent.
La question de la migration reste de nos jours l’un des sujets qui défraient la chronique. Et la couche la plus touchée par ce phénomène ces derniers temps reste sans doute celle des jeunes qui souhaitent poursuivre leurs études.