Les six religions en vogue au Brésil
Il y a le Parti des travailleurs. Quel parti ! Pour certains, il est la manifestation de l’éthique en politique; alors que pour d’autres, c’est exactement le contraire.
Lorsqu'un million de personnes sont descendues dans la rue le 15 mars dernier pour manifester contre le gouvernement de Dilma Rousseff (ou contre la corruption, cela n'est pas trop clair), la question raciale a ressurgi. En chute libre, la gauche au pouvoir a profité de ce remue-ménage médiatique pour instrumentaliser les Afro-Brésiliens.
Difficile d’être optimiste par les temps qui courent. Le Brésil est dans la tourmente. Ceux qui annonçaient une crise économique de grande envergure pour l’année 2014 se sont trompés d’une année. L’année 2015 est cauchemardesque pour les Brésiliens. Dilma Rousseff réélue en décembre 2014 n’est pas sûre de terminer son mandat tant le mouvement pour un impeachment prend de l’ampleur. Curieusement, une autre « femme du pouvoir », chez nos voisins argentins,…
Au Brésil, c'est normal d'entendre dans les médias et la population l'affirmation suivante : «l'année courante commence juste après le carnaval». Même si notre carnaval vient de prendre fin, tous les Brésiliens attendent avec impatience la fin d'un carnaval qui aurait
La stratégie de faire tomber Dilma Rousseff pendant la Coupe du monde a lamentablement échoué. Les brésiliens ont préféré regarder les matchs à s’occuper d’une révolution sans tête ni queue. Celle-ci pouvait attendre, le gouvernement du Parti des travailleurs (PT) n’est-il pas autodestructeur? Le scandale du groupe Petrobras a reveillé les vieux spectres et Dilma Rousseff n’a pas résisté. C’est un vieil habitué des palais qui revient à la tête…
Comparer le Brésil aux Etats Unis, c’est pénétrer dans une forêt explorée. Pas uniquement à cause de leurs systèmes politiques quasi similaires, sinon que les deux chefs d’Etats dont je vais parler en sont arrivés soit au début soit à la moitié de leur second mandat respectif. Néanmoins, si l’un démontre une intelligence politique rémarquable, l’autre fait preuve d’une lâcheté politique incommensurable.
Dilma Rousseff a gagné les élections en 2014, exact ? Faux ! Elle les a perdues. Du moins moralement et symboliquement. Les intégristes de la langue de Molière me pardonneront cet écart de langage; "market friendly" n'étant pas très "french friendly", je sais,
Un mois est passé depuis la réelection in extremis (enfin, selon les standards de la presse opposée au pouvoir) de Dilma Rousseff – avec 52, 45 %. L’actualité est encore chaude mais déjà des études commencent à être publiées afin de tirer les premières conclusions de ces élections. Ma semaine a été plutôt chargée entre deux congrès de Science politique très importants; mais au final, l’effort valait bien la peine.…
Le titre est évidemment provocateur, mais il interroge une dimension essentielle de la démocratie, c’est à dire celle de l’alternance au pouvoir. D’aucun se demande quelle est la valeur réelle de la démocratie brésilienne si l’on considère que le même parti politique est au pouvoir depuis seize ans. Pour les africains alors, c’est le cas de s’interroger sur la nature même de nos régimes politiques.
C'est une amie professeure d'université qui a bien résumé le sens de cette élection présidentielle brésilienne : « Mon vote pour Dilma Rousseff est un vote critique, mais convaincu » a-t-elle affirmé. Ce témoignage reflète une idée assez généralisée selon laquelle le mieux pour le Brésil est d'avancer avec les politiques sociales tout en réduisant la corruption. Mais c'est aussi un vote convaincu que la droite ne fera pas progresser le pays.
La « Une assassine » de la revue Veja n’aura pas été sans conséquences. Hier, samedi 25 octobre 2014, la Justice Electorale brésilienne a concédé un droit de réponse au Parti des Travailleurs suite à la publication par la revue citée d’un dossier à charge contre Dilma Rousseff et Lula da Silva.
La droite libérale n’a jamais été aussi proche du pouvoir depuis la fin de la présidence de Fernando Herinque Cardoso. Avec le soutient officiel de Marina Silva, la candidature d’Aécio Neves à la présidence du pays gagne une nouvelle substance progressiste. Les libéraux se préparent à s’installer à Brasília. Le Brésil n’a jamais été aussi idéologiquement polarisé depuis la fin de la dictature militaire.
Qu’est-ce que Gustave Le Bon et le Brésil ont en commun? Rien, me direz-vous. Faux ! Gustave Le Bon et le Brésil sont deux passions d’un homme mystérieux que les médias brésiliens commencent peu à peu à sortir de l’ombre. Son nom? João Santana. Un nom qui rappelle immédiatement celui du chanteur sertanejo – la Country Music du Brésil – Luan Santana. João a également été chanteur, puis journaliste à…
Nous n'étions pas nombreux à l'écrire. Deux ou trois en tout, avec The Guardian, à prévoir que Marina Silva ne passerait pas au second tour. Cela dit, la voici face à un nouveau défi. Un choix pour la vie. Un choix pour une carrière...
La mort d’Eduardo Campos a radicalement changé le scénario de la campagne électorale pour les présidentielles de 2014 au Brésil. En retrait dans son rôle de « vice-président » d’Eduardo Campos, Marina Silva, désormais émancipée du capital politique de l’ancien gouverneur du Pernambuco monte très fort dans les sondages. Pour le second tour, un « match féminin » se profile à l’horizon.
Le pari était risqué. La présidente Dilma Rousseff l'avait prévu à sa manière un peu maladroite, comme toujours devant les caméras : "Nous allons organiser la Coupe des coupes - a Copa das Copas". La belle formule a été accompagnée par un hashtag ultrapopulaire sur le réseau social Twitter, #copadascopas.
La Coupe du monde de football de la FIFA a commencé jeudi 12 juin au Brésil, mais à l’ombre du ballon rond, le destin du pays se joue en politique, dans la rue et les couloirs des palais à Brasília. On évite de penser à un scénario catastrophe mais au pays du football roi, le futur président du Brésil sera peut-être désigné grâce aux résultats proposés par la Seleção. Explications.