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Comment peux-tu garder ton poste ?

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Un directeur a posé la question à trois employés chez lui : 2+2 = 5

Le premier a dit : Oui Monsieur = 5

Le deuxième a dit : Oui Monsieur = 5 si nous allons ajouter 1

Le troisième a répondu ; Mais non Monsieur 2+2 ça fait 4 et pas 5

 Le lendemain, les employés n’ont pas trouvé leur collègue au travail et après ils ont su qu’il a été licencié.

Le vice-directeur a été surpris et avait posé la question au directeur : pourquoi il a été licencié ?

Il a répondu :

Le premier est menteur et il le sait et ce genre de personne est demandé au travail.

Le deuxième est intelligent et il le sait et cache ce qu’il ne lui plait pas et ce genre aussi est demandé au travail.

Quant au troisième, il est honnête et dévoile ce qui ne lui plait pas et ce genre de personnalité est très fatiguant et très difficile à traiter.

Puis le directeur a posé la même question à son vice-directeur : 2+2=5 ?

Le vice-directeur a répondu : J’avoue Monsieur que vous êtes si génial que je n’ose plus de vous dire le contraire.

Alors le directeur a répondu : Voilà, celui-ci est hypocrite et c’est un autre genre demandé au travail.


Egyptiennes pas prêtes à faire des sacrifices !

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En tant qu’interprète, une amie m’a confié de faire l’interprétariat d’une jeune couple qui va bientôt se marier en tant que mariage civil qui doit avoir lieu devant un notaire vu que la mariée n’est pas égyptienne.

Alors, j’ai accepté et une fois que je suis allée devant le notaire avant le couple. J’ai été surprise que je ne suis pas la seule interprète, en fait nous sommes nombreux et les couples aussi. Ils sont tous de jeunes égyptiens qui veulent se marier avec des filles étrangères qui viennent passer leurs vacances en Egypte dans les villes touristiques.

Alors, par curiosité, j’ai posé la question à quelques-uns d’entre, « pourquoi vous allez vous marier avec une étrangère ? Vous n’avez pas rencontrée votre bien aimée en Egypte, nombreuses sont les filles qui ne sont pas encore mariées. De plus, vous allez être affrontés à d’autres coutumes qui ne sont pas adéquats avec les nôtres. »

Alors, tous m’ont répondu que la fille égyptienne n’est pas prête à faire des sacrifices. Selon eux, le mariage avec une égyptienne est un casse-tête chinois. Trop de demandes, trop d’exigences et nous n’avons pas la capacité de tout faire. D’où allons-nous apporter tout cela ? Nous sommes encore jeunes et nous n’avons pas encore les moyens. La fille européenne ne demande pas toutes ces choses. Ca suffit de se marier avec elle dans un studio avec une dote modeste, et c’est tout. Mais en Egypte, la famille de la fille exige un grand appartement dans un quartier luxueux, une voiture dernière modèle, une bague en diamant, une dote exagérée, une cérémonie de mariage dans un hôtel 5 étoiles.

Face à une situation économique instable, au taux de chômage élevé, à la liquidation de plusieurs sociétés privées et au licenciement de nombreux fonctionnaires, les revenus ne cessent de diminuer. Fonder un foyer devient un rêve impossible pour beaucoup de jeunes. « Comment parvenir à économiser l’argent pour l’achat d’un appartement situé dans un quartier convenable et pouvoir le meubler en moins de deux ans, comme me l’ont imposé les parents de ma fiancée ? », s’interroge Chérif, 25 ans, qui vient à peine d’être recruté dans une société privée après trois ans de chômage. La jeune fille en question ne pouvant l’attendre, elle a préféré se marier avec un autre homme, qui a un appartement luxueux et une voiture dernier modèle.

Les derniers chiffres en Egypte révèlent que les taux de mariages est en baisse constante. Les familles des filles sont très exigeantes. Ils demandent du jeune prétendant des choses qui dépassent le normal.

« Beaucoup de jeunes ne sont pas prêts à faire des sacrifices, ils cherchent les moyens les plus faciles, à savoir choisir un partenaire fortuné aux dépens des sentiments. Parfois, la jeune fille préfère se marier à un homme âgé ou déjà marié, et généralement elle contracte un mariage orfi (sans contrat officiel) », explique un sociologue au Centre des recherches criminelles et sociales. Selon lui, beaucoup de jeunes considèrent le mariage comme un fardeau financier. Ce qui prouve que le mariage des jeunes hommes avec les filles étrangères est en croissance ces jours-ci par rapport au mariage avec les jeunes égyptiennes. Vu la conjoncture économique du pays, la plupart des jeunes hommes se dirigent vers les villes touristiques donnant sur la mer rouge pour chercher un emploi et là-bas ils rencontrent ces étrangères qui acceptent de se marier avec sans leur incomber les responsabilités du mariage égyptien. Avec cette étrangère, le jeune égyptien peut aussi garantir de voyager avec la mariée dans son pays, avoir la nationalité étrangère de ce pays si possible et continuer sa vie là-bas. C’est pour cela qu les jeunes égyptiens trouvent que ce type de mariage est leur seul abri de toutes contraintes.

C’est un problème qui est considéré comme une bombe à retardement en Egypte, pas de mariages et les jeunes hommes se marient avec les étrangères pour fuir aux demandes des familles des jeunes filles, Ce qui influencera par la suite à des relations extraconjugales dans un pays musulman où la religion prédomine, à l’apparition d’autres types de mariages qui ne sont pas conformes ni à la loi ni à la religion ainsi que le nombre des filles non mariées dépasse la trentaine et la quarantaine sans mariage. Des indices qui sont presque explosifs dans une société qui ne veut pas changer de ses préjugés.

 


700 condamnés à mort : tollé international contre l’Egypte

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Près de 700 partisans du président égyptien destitué Mohamed Morsi, dont le Guide suprême des Frères musulmans, connaîtront leur sort lundi devant un tribunal qui en a déjà condamné plus de 500 autres à mort fin mars, suscitant un tollé international.

Jugés pour des violences, ces 700 accusés attendent leur sentence dans un climat extrêmement délétère en Egypte, où une large majorité de la population applaudit la répression des islamistes.

Le verdict de lundi 28 avril 2014 sera rendu dans le gouvernorat de Minya (centre) par le même juge qui avait condamné à mort le 24 mars 529 islamistes après une seule audience, un verdict sans précédent dans l’histoire récente selon l’ONU et dénoncé unanimement par la communauté internationale.

Lundi, la Maison Blanche a condamné avec force les 683 nouvelles condamnations à mort, jugées « totalement incompatibles avec les obligations de l’Egypte en matière de droits de l’homme », et appelé les autorités à les annuler. Tout comme Londres et Paris, le secrétaire général des Nations unies l’ONU Ban Ki-moon s’est dit pour sa part « préoccupé », estimant que ces condamnations « ne semblent clairement pas respecter les règles de base d’un procès équitable ». Lundi soir, l’ambassade d’Égypte à Washington a répondu que la justice égyptienne était indépendante et que ces condamnations étaient susceptibles d’être interjetées en appel.

Les peines de mort doivent être validées par le mufti, représentant de l’islam auprès de l’État, mais son avis n’est pas contraignant. Concernant les 683 condamnés à mort de lundi, le juge a fixé au 21 juin sa décision finale, après l’avis du mufti.

Pour les conseillers égyptiens, le tollé international contre ce jugement n’est qu’une intervention dans les affaires internes du pays. La jurisprudence égyptienne est indépendante et nul ne peut opposer contre les jugements prononcés. Selon eux, ces personnes ont commis des crimes quant à la mort d’un officier et d’un gendarme à Minya. Selon Ossam Al-Dalil, directeur des Affaires arabes au quotidien Al-Ahram, le monde international traite ces condamnés comme étant des militants politiques, or, ce n’est pas la réalité, ils ne sont que des criminels qui doivent subir leur sort. Ils ont commis des crimes contre l’humanité après qu’ils ont tué cet officier.

https://www.youtube.com/watch?v=YyBBHYITmfE


Les enfants dans le cinéma égyptien

cenima-cheildren-1904Loin de la dernière décision prise, par le premier ministre égyptien qui limite la liberté d’expression dans le 7 e art (au profit de la défense des valeurs et de l’identité égyptienne)  il convient de s’interroger sur la manière dont l’image de l’enfant est exploitée dans les films. La plus ancienne actrice est la petite Fayrouz formée par Anwar Wagdi qui en avait fait l’héroïne de plusieurs de ses films. Un autre jeune fait parler de lui ces derniers jours;  Karim Al Abnoudi qui interprète un adolescent amoureux de sa voisine. Cet acteur a déclenché de nombreuses polémiques pour avoir joué dans  Halawet Rooh, le film qui a fait trembler l’Egypte.

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« Nous voyons toujours que le cinéma présente toujours l’enfant dans des rôles qui ne lui conviennent pas. Nous n’oublions pas Fayrouz, dans le temps, qui s’habillait toujours comme une danseuse professionnelle. Je vois que le réalisateur a voulu par cette scène de laisser tomber la valeur de l’enfant et ne s’occuper que des instincts, » affirme le Dr. Sayed Khatab, ex-président de la censure égyptienne.

Khatab parle d’un double crime à l’égard de cet enfant talentueux ainsi qu’à l’égard de l’enfant récepteur. Concernant l’enfant qui joue la scène, celui-ci va imaginer qu’il est devenu une star sans précédent et ne va pas mener une vie saine. Dans la plupart des cas, ses parents vont le pousser à jouer d’autres rôles vu que ce sont eux qui signent le contrat de travail. Bon nombre de ces jeunes acteurs ont du  mal à vivre leur enfance et devenus adultes  ils ne ne poursuivent pas leur carrière artistique, car leur talent s’est éteint comme on dit une fois qu’ils ont grandi.

Le deuxième crime concernant l’image de l’enfant au cinéma égyptien est l’enfant récepteur. Ce dernier est influencé par ce type de films, il veut imiter les grands, il commencera à boire, prendre de la drogue ou fumer des cigarettes.

Un de ces derniers films diffusés dans les salles égyptiennes est un long métrage dont le protagoniste est un enfant qui subit une grande oppression et du racisme , et cela sans respecter sons innocence. Pourtant, nous voyons un autre type de films diffusés dans les salles de cinéma ces derniers jours. Ils sont basés sur l’esprit d’aventure chez les enfants comme les films de l’actrice Yasmine Abdelaziz.

Mais nul ne peut douter que la mauvaise exploitation des enfants dans le cinéma égyptien n’est qu’un aspect de ce qui passe dans la société égyptienne. Nous avons le problème des enfants de la rue, ceux qui sont victimes de harcèlement sexuel et d’autres qui sont victimes de viol. Le cinéma n’est donc qu’un reflet de la réalité.

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Egypte : liberté d’expression en danger ?

Le gouvernement égyptien a suspendu la diffusion du film égyptien Halawet Rooh dans lequel joue la chanteuse populaire de pop libanaise Haïfa Wehbé. Les médias ont critiqué des scènes sexuellement provocantes.

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La notoriété de Haïfa Wehbé dans le monde arabe n’est plus à faire. Au-delà de ses musiques, la chanteuse libanaise est aussi connue pour ses nombreuses opérations chirurgicales et son comportement sensuellement provocateur sur la scène. D’ailleurs, le gouvernement égyptien vient de suspendre la diffusion du film Halawet Rooh qui met en scène la chanteuse populaire, accusée par les médias de se livrer à des scènes sexuellement provocantes.

Les cinémas égyptiens ont interdiction de projeter de nouveau le film en salles, jusqu’à ce que le comité de censure du ministère de la Culture donne son avis sur le contenu du film, indique un communiqué publié le 23 avril 20154 par le cabinet du premier ministre Ibrahim Mahlab.

Halawet Rooh (la beauté de l’âme) est inspiré du film Malena, réalisé en 2000 par l’Italien Giuseppe Tornatore et dans lequel a joué Monica Bellucci. Le film égyptien raconte comment Rooh, incarnée par Haïfa Wehbé, déclenche les passions parmi les hommes de son quartier lorsque son mari est absent. Sorti le 3 avril, Halawet Rooh est réservé aux « adultes », comme l’indique une mention.

Selon le producteur du film, Mohamed Elsobky, ce film ne reflète que la réalité égyptienne, et pour lui, la réalité égyptienne englobe d’autres catastrophes pires que ce qui est diffusé dans le film.

« Un film porno égyptien »

Bien que l’Egypte soit un pays conservateur, des films beaucoup plus osés avaient auparavant été diffusés dans le pays. Est-ce donc Haïfa Wehbé qui pose problème ? La presse locale n’a en tout cas pas été très tendre avec la sulfureuse chanteuse libanaise. Le quotidien Al-Masri Al-Youm a ainsi titré dans son édition du 24 avril  : « Halawet Rooh : comment produire un film porno égyptien ? ». « Pas une seule scène dans laquelle Haïfa ne montre pas une partie de son corps », commente le journal. Le Conseil national égyptien pour l’enfance et la maternité, qui dépend du ministère de la Famille, estime quant à lui que le long métrage représente « un danger moral » et qu’il pourrait influencer « négativement la morale publique ». Il a mentionné dans un communiqué que c’est un film qui détruit l’innocence des enfants et a vivement dénoncé la présence d’un adolescent acteur. Comment un adolescent peut tomber amoureux de sa voisine et l’imaginer dans des scènes aussi poussées, cela est inimaginable pour les grands sages du conseil .

https://www.youtube.com/watch?v=voVQlrSsV28

Réaction des gens

La suspension de ce film a fait couler beaucoup d’encre dans les journaux égyptiens. Les  » pour  » et les « contre » ce sont largement exprimés.  Cette mesure s’imposait pour les détracteurs du film, car il ne montre que le déclin des mœurs de la société égyptienne, ce qui n’est pas réel pour eux . Qui plus est, le rôle du cinéma est d’apprendre et d’instruire les gens et non le contraire.

C’est  une intervention impardonnable de la part du gouvernement estiment les défenseurs du le film a été accepté par la censure. La décision d’Ibrahim Mahlab, le premier ministre a soulevé beaucoup d’interrogations quant à la liberté d’expression en Egypte après deux révolutions revendiquant la liberté.


Le mariage en baisse en Egypte

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Les derniers chiffres, en Egypte, révèlent une nette baisse des mariages. Pourquoi les jeunes se marient-ils moins ? A quelles réalités renvoient ces tendances ?

« Eloigne-toi du mal et contente-toi de le chanter, me marier, je n’y pense même pas. Je ne suis pas prêt pour le moment. C’est une grande responsabilité et je ne veux pas me retrouver enfermé dans un cocon. Je sors quand je veux et rentre quand je veux. J’ai organisé ma vie de façon à ne dépendre de personne. Pourquoi donc me marier ? »

Telles sont les paroles des jeunes Egyptiens de nos jours . Des paroles qu’ils ne cessent de répéter  à chaque fois qu’on leur pose la question : »mais quand est-ce que vous allez vous marier? »

Les derniers chiffres de l’Organisme central de la mobilisation et du recensement concernant le taux des non mariés suscitent plusieurs interrogations dans une société conservatrice où l’on n’accepte pas de relation extraconjugale. Selon cet organisme, plus de 4 millions de filles ont dépassé l’âge de 33 ans sans mariage. Ce qui peut être considéré comme une bombe à retardement vu que cela peut avoir un impact sur le déclin des mœurs.

Dans le temps, le mariage pour la fille était un but, mais aujourd’hui, la plupart des filles le considèrent comme une sorte d’angoisse, de tension et de fardeau que les jeunes ne peuvent assumer, surtout dans les circonstances sociales actuelles.

Pour nos parents, le mariage signifiait sécurité et stabilité dans la vie. Dans les conditions de vie actuelle : manque de moyens auxquels s’ajoutent les problèmes que cette relation peut engendrer, beaucoup de filles  considèrent le mariage comme une source d’inquiétude et d’incertitude. . Elles ne cessent de se demander : « Avec qui vais-je me marier, serai-je capable d’assumer cette responsabilité ? Qui me garantira que je serai heureuse ? Qui peut me garantir qu’il ne va pas profiter de mon argent ou abuser de son pouvoir pour m’empêcher de continuer mes études supérieures ? » Telles sont les réponses des jeunes filles, de nos jours, quand elles sont interrogées. 

 Aujourd’hui dans notre société, ce qui est sûr, c’est que les jeunes garçons et filles ont du mal à se décider à franchir le pas et s’unir.


Quand l’information devient pollution !!!!!!

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Etant donné que nous sommes à l’ère numérique, alors la question qui s’impose est la suivante :

Manquons-nous vraiment d’information ? Ou disons plutôt que nous souffrons d’une overdose d’informations ?

Dans le domaine de la nutrition, trop manger peut nuire plus moins gravement à la santé. Alors, je pense qu’il est en de même avec les tonnes d’informations que l’on consomme à l’excès partout, n’importe quand et sur tous les supports possibles.

Je pense que nous devons en rendre compte que nous avons tous une part de responsabilité dans cette situation car nous produisons nous-mêmes de l’information chaque jour en la propageant ou simplement en la partageant.

Que pensez-vous de cette surabondance d’informations qui vous oppresse continuellement ? J’aimerais bien que vous m’écriviez sur cette question.

Nous pouvons noter que non seulement ce flux d’informations est produit par les médias mais il importe également d’observer que les contenus informationnels sont aussi produits par les internautes eux-mêmes, que ce soit par le biais des réseaux sociaux, des blogs,  des forums de discussion ou encore via ce qu’on appelle le journalisme collaboratif.

Dans ce contexte, des interrogations supplémentaires peuvent encore se poser :

Comment peut-on enrayer ce flux d’informations que nous considérons comme une sorte de pollution ?

Quel est l’avenir de la presse face à cette surabondance de nouveaux intermédiaires ?


Bibliotheca Alexandrina : Eau et Femme au centre des célébrations

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Il n’était pas étonnant que le Centre d’Activités Francophones (CAF) affilié à la Bibliotheca Alexandrina organise une grande célébration au Mois de la Francophonie. Le CAF, nouveau né, fondé le 23 mai 2013, vise à créer un pôle de la Francophonie au coeur de la BA, en pavant le chemin de coopération avec tous les établissements français et francophone en Egypte et toute la région arabe.

C’était l’idée brillante du Dr. Marwa El Sahn, Directrice du CAF, de créer un amalgame pour célébrer la Francophonie. Dr. El Sahn a remarqué que le mois de mars rassemble trois Journées annuellement célébrées, à savoir : La Journée Internationale de la Femme (8 mars), la Journée Mondiale de l’Eau (22 mars) et la Journée Internationale de la Francophonie (20 mars). Par conséquent, elle a pensé à créer un creuset où viennent se fondre les deux premières Journées sous la tutelle de la troisième ! Une idée qui semblait au début difficile à appliquer, mais, suite à un travail acharné couronné d’une volonté d’acier, la simple suggestion pouvait se concrétiser ; elle a pu voir la lumière les 30-31 mars 2014 dans un colloque de succès. La sirène sortant de la mer avec la main tendue vers le ciel, qui figurait sur l’affiche du colloque, est porteuse de plusieurs messages.

Suite à un travail assidû, l’équipe du CAF décidait de répartir le contenu du programme du colloque sur deux jours, le premier consacré pour la Femme et l’autre pour l’Eau.

La diversité était le principe primordial sur lequel comptait le programme. Le contenu s’est varié entre la “causerie”, la table ronde, le match oratoire, la pièce théâtrale, les interventions et le sketch. Les intervenants et les participants qui ont animé les différentes séances étaient de toutes les tranches d’âges et de différentes nationalités, les thèmes abordés variaient également entre l’académique et l’artistique.

La première séance du premier jour (30 mars 2014) consacré pour la Femme, était une nouveauté, elle ne comptait pas sur des interventions ordinaires, mais plutôt sur des commentaires apparemment dispersés, profondémment harmonisés. Le sujet de la causerie était : Causerie féminine sur l’Egypte après le 25 janvier : regards d’ici et d’ailleurs. Elle était animée pas 7 femmes de tranches d’âge différentes.

Les sept femmes ont effectivement excellé à donner une vue panoramique riche et intéressante décrivant l’état de la femme en Egypte après la révolution du                       25 janvier 2011. Son Excellence Monsieur le Consul Oussama Khachab, Consul Général du Liban à Alexandrie, a honoré le colloque et l’équipe du CAF par sa présence et l’attention spéciale qu’il a accordée à cette séance.

Ensuite, la table ronde qui s’est déroulée suite à la “causerie” a intensifié la présence intellectuelle dans une perspective plus académique, cette séance   intitulée : Approches féminines en présence masculine ! était animée par une élite prestigieuse de l’intelligentsia égyptien.

Les interventions riches et variées présentées étaient flattées par Son Excellence Mme Dominique Waag la Consule de France à Alexandrie qui a fait honneur au colloque et à l’équipe du CAF par sa présence.

Le Match Oratoire intitulé : La femme peut-elle effectuer les mêmes métiers que l’homme ? était une bonne surprise pour le public. Dans une pratique novice, le RIPAO (Réseau International pour la Promotion de l’Art Oratoire dans les pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique) comprenant un groupe actif et intelligent d’étudiants de l’Université Senghor d’Alexandrie. Cette équipe distinguée adopte une technique savante dans le but de former les jeunes francophones pour pouvoir se débattre en se dépendant uniquement des arguments logiques et en respectant toutes les règles de l’éthique. L’Art Oratoire a engendré un groupe de jeunes francophones parfaitement entraîné.

La pièce théâtrale : Au secours… Je suis FEMME ! présentée par les élèves douées du Collège de la Mère de Dieu, était l’achèvement rafraîchissant suite à une Journée sérieuse.

Le deuxième jour (31 mars 2014) du colloque consacré pour le thème de l’Eau.

La première séance sur l’Eau a commencé à midi du jour même, rassemblant une élite d’experts dans le domaine des études océanographiques et des études sur la relation entre l’Eau et la santé.

La séance a été terminé par le vernissage de l’exposition : ‹‹ L’eau au cœur de la science ›› offerte par l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) – France ; c’était heureusement que Son Excellence Mme Dominique Waag, la Consule Générale de France à Alexandrie, a eu l’obligeance de l’inaugurer.

 

Le deuxième Match Oratoire qui s’est déroulé sous le titre de : Tous les pays riverains du Nil ne peuvent pas jouir des mêmes prérogatives d’exploitation, était un exemple à suivre dans l’art du dialogue et l’échange des idées, c’était vraiment “Oratoire”.

Le sketch intitulé “Une goutte d’eau”, présenté par les élèves du cycle primaire de l’Institution Sainte Jeanne-Antide d’Alexandrie était la surprise de tout l’évènement ; une équipe de très jeunes filles douées excellement gérées par une brillante entraîneur, à savoir : Mme Nevine Kamel.

La célébration est terminée par l’annonce et la remise des prix du Concours sur l’Eau déjà annoncé en février 2014. Les gagnants du Concours sur l’Eau étaient de différentes cultures et de tranches d’âge variées, dix lauréats ont reçu des prix soigneusement sélectionnés, offerts par les respectables partenaires : SOFITEL Luxury Hotels, NESTLE Waters, Le Progrès Egyptien, FORTUNE, TV5MONDE et WHAM Medical Center, qui ont eu la gentillesse et la générosité de sponsoriser le colloque.

 

 


Les vendettas, bombe à retardement en Egypte

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Les vendettas, c’est l’un des grands problèmes enracinés en Haute-Égypte est entre les différentes tribus. C’est un problème qui nous semble sans solution.

Une vendetta s’est déclenchée mercredi dernier entre deux tribus d’Assouan. Ce combat a causé jusqu’à l’heure 26 morts et plus de 50 blessés.

L’événement est tellement grave que le Premier ministre a décidé de se rendre en personne à Assouan pour patronner une cérémonie de réconciliation qui devrait se tenir dimanche.

Les gens réclament l’application de la loi d’urgence ainsi que le couvre-feu dans le but de mettre fin à tout conflit. D’autre part, le ministre de l’Education a décidé de suspendre l’enseignement aux écoles pour quelques jours. De son côté, les Forces armées sont répandues dans les rues pour enrayer tout combat protentiel entre les deux tribus.

Des témoins accusent les Frères Musulmans de semer les dissensions entre les deux tribus mais jusqu’à l’heure, rien n’est approuvé concernant cette question.

Les Hilaleya et les Daboudiya ont eu des accrochages sporadiques par le passé mais cela n’avait jamais atteint ce degré de violence armée. Selon les tribus, les vendettas, c’est une question de dignité et de virilité. Nombreuses sont les personnes qui ont tenté dans le passé de mettre fin à ce problème mais sans succès.

Mais la question qui s’impose est la suivant : A qui la faute ? Qui veut profiter d’un tel évenement ? Quel avenir pour l’Égypte ? Ca ne suffit pas tout ce que le pays subit comme problèmes économiques et d’autres sécuritaires ?????????


Présidentielle : les Égyptiens peuvent-ils voter pour une femme ?

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Qui est cette femme qui veut briguer la magistrature suprême?
Hoda El-lissy Nassef est la première femme qui présente sa candidature pour les élections présidentielles qui se dérouleront les 26 et 27 mai.  Agée de 45 ans, informaticienne, elle est la fille de l’ex-chef de la Garde républicaine. Hoda avait publié un livre lors du régime de Moubarak dévoilant toute la corruption et les malversations à cette époque, mais il a été confisqué.
« Il faut qu’un militaire gouverne le pays vu la conjoncture politique et économique », telle était sa réponse quand elle a été interrogée si elle est prête à assumer la responsabilité d’un pays tel l’Égypte.
Elle dit qu’elle veut se présenter afin de donner une sorte de légitimité au carnet de route tout en précisant qu’elle sera une concurrente féroce vu son programme électoral. Selon elle, son programme vise les pauvres et les marginalisés dans les bidonvilles.
De nos jours, nous remarquons une effervescence du statut de la femme égyptienne dans la plupart des domaines.
Mais la question qui se pose est la suivante : les Égyptiens peuvent-ils voter pour une femme ? Vivra-t-on un jour où une femme sera à la tête du pays ? Dans un pays où le pourcentage des femmes dépasse plus de 49 % de la population, la femme reste encore pour certains inapte à gouverner le pays. Cela est dû à des préjugés concernant l’incapacité de la femme à occuper certains postes.
Pourtant, les femmes étaient parmi les premiers à se mobiliser et à manifester pour la fin des dictateurs, elles manifestaient pour plus de liberté, plus de droits. Pour elles, la démocratie ne pouvait naître que par l’égalité entre les sexes. Dans la révolution de 25 janvier qui a mené à la chute de Moubarak, un quart de participant était des femmes, et ce pourcentage n’a cessé d’augmenté enter 2011 et 2013. Ces femmes demandaient avec les manifestants, pain, liberté, justice sociale, mais aussi l’égalité. La liberté et l’égalité étaient pour les femmes le leitmotiv pour un véritable changement.
La présence massive de la femme égyptienne dans les manifestations durant la vingtaine de jours qui ont précédé la chute de Mubarak, a eu plusieurs conséquences positives. Pour la 1ère fois, la femme égyptienne était considérée comme un partenaire égale dans le processus révolutionnaire. En occupant pleinement cette place, elle imposait et exigeait ses droits. Elle manifestait et participait à tous les sit-in qui ont duraient 15 jours sur la Place Tahrir, en discutant et en revendiquant ses droits, en combattant les et en soignant les blessés. Cette présence a été toujours ramarquable lors des manifestations du peuple égyptien contre le pouvoir des Frères Musulmans et jusqu’à la destitution de Morsi. Mais le fait de gouverner un pays reste toujours le problème.
Dans la rue, j’ai posé la question à plusieurs personnes, pouvez-vous voter pour une femme ? Toutes les personnes interrogées sans exception se sont mises d’accord sur cette réponse. « Mais c’est qui cette femme, nous ne la connaissons pas, nous ne voyons jamais qu’elle peut -être capable à gouverner l’Égypte, ce pays doit être présidé par un homme courageux qui sait comment affronter les ennemis et rétablir la paix dans le pays. »
Même les femmes m’ont dit que nous ne voulons pas de président femme, c’est difficile, le pays passe par un moment très difficile. Nous voulons un homme courageux qui peut tenir et brandir à bout de bras.
Peut-on donc conclure que nous n’aurons jamais de femme présidente pour l’Égypte ?  Pourtant, ce pays était présidé par des femmes dans le temps dont on peut compter Cléopatre, la plus célèbre des reines égyptiennnes mais peut-être que tout a changé de nos jours. On cherche plutôt un homme courageux, routier et intelligent pour gouverner. Tels critères qui paraissent inexistants dans une femme.

 


De quoi avez-vous peur ?

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Vous n’avez jamais senti que vous avez l’impression que vous êtes menotté ?

Vous n’avez jamais eu peur de l’avenir ?

Qu’est-ce que la peur vous a empêché de réaliser aujourd’hui ?
Que va-t-elle vous empêcher de réaliser demain ?

La peur est souvent assimilée à des freins, des blocages, des pierres brutes sur lesquelles nous continuons de buter, parfois inlassablement.

Et puis, il y a ceux qui ne connaissent pas la peur !… Ceux à qui elle est interdite…
Il y a aussi ceux qui disent que « la peur n’évite pas le danger »…
Il y a encore ceux qui ont le sentiment que leur vie toute entière est mue par la peur.

Chaque peur qui est en nous est reliée à une autre, dans un circuit qui tourne peu vertueusement sur lui-même.

Qu’en pensez-vous ? De quoi avez-vous peur ?


Bombe à retardement en Égypte : les morts vivants

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Voilà c’est mon deuxième article que j’écris à propos de ce qu’attendent les Égyptiens du futur président. Parmi les problèmes qu’affrontent le pays est celui des morts vivants, autrement dit les classes marginalisées de ce pays.

Les cimetières entiers sont transformés en bidonvilles. Il s’agit de victimes de la crise du logement et de l’indifférence administrative.

« Je vis avec les morts. Je suis ici depuis 20 ans. J’ai pas les moyens pour acheter un appartement. Voilà que j’ai trouvé les cimentières comme solution. Le soir, la peur des fantômes donne des cauchemars à mes enfants. Je voudrais leur offrir un autre avenir », reprend Muhammed, âgé de 45 ans.

« Pour obtenir un appartement, il me faudrait beaucoup d’argent, or, je n’ai pas de travail, donc je ne peux pas déménager vu la crise économique, le chômage et les loyers chers nous ont conduit ici. Je pense que le gouvernement nous a oubliés. Nous ne valons pas mieux que des morts pour eux, puisque nous vivons dans les cimetières. Ici nous pouvons vivre dans une petite pièce, sans eau, ni électricité », affirme Khalil, un jeune homme de 35 ans.

Et quand je leur avais posé la question ? Pour qui allez-vous voter ? Sissi ou Hamdeen ?

Khalil m’a dit : « Je suis analphabète, je ne sais pas lire, je ne sais pas ce qu’il se passe en Egypte,  je ne me mêle pas de la politique. » Je ne connais pas qui sont ces personnes mais je veux un président qui peut nous faire sortir sur la surface de la vie. Je veux mener une vie comme tous les êtres vivants.

Les cimetières d’Egypte sont aussi devenus des refuges pour les  criminels et les terroristes. La police ne s’aventure pas souvent dans ces allées. Ces bidonvilles sont considérés comme des bombes à retardement qui peuvent être explosées à tout moment.

Que nous espérons un jour que le futur président de l’Égypte accorde de l’importance à ces gens démunis et les traitent comme des êtres humains qui méritent bien de vivre.

A suivre …


SOS : les universités égyptiennes saignent !!!

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Jusqu’à quand les universités égyptiennes vont continuer à saigner ?

Jusqu’à quand l’État ne va pas se rendre compte qu’il y a vraiment un problème ?

Jusqu’à quand le gouvernement ne va pas prendre des mesures draconiennes pour juguler la violence dans les universités ?

Jusqu’à quand le gouvernement va continuer à ne pas se rendre compte que nous sommes des êtres humains ?

Jusqu’à quand la réaction du gouvernement égyptien à l’égard de tout incident va être si faible et lente ?

Jusqu’à quand nous allons continuer dans ce cercle vicieux ?

Jusqu’à quand nous allons continuer à vivre dans cette insécurité ?

Jusqu’à quand nous allons sortir chaque jour en n’ayant pas l’espoir que nous pouvons rentrer chez nous une autre fois ?

J’ai désiré de commencer mon article par de telles questions,  car je me sens vraiment dans un cercle vicieux et je ne trouve plus de réponses à mes questions.

Triple explosion ce 2 avril 2014 aux alentours de l’université du Caire. Bilan : Un général tué et six officiers blessés.

Alors qu’attendons-nous ?

Une réunion extraordinaire du premier ministre, du ministre de l’Intérieur et celui de la Défense a eu lieu ce matin juste après l’attentat.

A l’issue de cette rencontre, un communiqué très faible. Solution !!! Ordre aux forces de sécurité pour être centralisées près des universités pour sécuriser les bâtiments et disperser les manifestants.

Pas de commentaire !!!

À suivre…

 


Que la police égyptienne revoie ses plans de sécurité !!!!!!!!!!!

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Trois explosions dues à l’implantation d’une bombe artisanale ont eu lieu ce matin aux alentours de l’Université du Caire en Égypte. Cet accident a causé un mort et six blessés parmi les rangs de la police égyptienne.

Les forces de sécurité ont évacué l’Université. C’est un accident qui se répète ces derniers jours en Égypte depuis la chute du régime des Frères Musulmans.

Les manifestations abondent également presque toutes les universités égyptiennes. Nombreux ont réclamé le retour de la police auprès des universités pour rétablir la situation. La voilà maintenant centralisée aux alentours des universités.

Mais la question qui s’impose, comment ces attentats ont-ils eu lieu ? Qui a planté ces bombes artisanales ? Huit victimes de la police !!!!!!!!!!! car tous se sont centralisés dans une seule place. Est-ce possible ? C’est depuis la chute de Morsi que les attentats contre la police se sont développés. Nul ne peut douter les efforts déployés par la police pour remettre la situation en ordre. Mais selon mon point de vue, j’invite les forces de sécurité à revoir leurs plans de sécurité pour les établissements vitaux de notre pays ou bien suspendre cette année universitaire jusqu’à ce que la situation en Égypte s’améliore. Pourquoi donc continuer à étudier dans de telles conditions ???????????


Égypte : Le futur président et le bâton de Moise

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Crise économique, crimes, chômage, corruption, déclin de mœurs, émigration clandestine problèmes de santé, de sécurité, d’enseignement et bien d’autres sociaux. Tels sont les problèmes qu’affrontent l’Egypte ces derniers temps. En fait, ces problèmes existaient depuis MOUBARAK mais peut-être on ne les a pas aperçus ? Ou bien on les connaît mais on restait bouchée bée en disant que c’est notre sort et on devrait le subir ?

Mais maintenant et après le 25 janvier et le 30 juin, les égyptiens ne peuvent pas se taire. Ils ont des demandes, ils sont prêts maintenant à se battre et à se sacrifier pour les avoir. Personne ne peut les taire.

Nous voilà qu’avec les élections présidentielles qui auront lieu bientôt, les Égyptiens ont des espoirs et des demandes.

Alors, je suis descendue dans la rue pour avoir une vue de ce que veulent les Égyptiens du futur président.

« Ça ne me concerne pas du tout que le futur président soit Sissi ou Hamedeen, ce qui me concerne le plus c’est de vivre en paix, je veux la sécurité à moi et à toute ma famille », m’a répondu Mohammed, boulanger, âgé de 40 ans.

Nadia, une femme de foyer, dit : « Je veux un homme pieux qui craint Allah en nous et cherche vraiment l’intérêt de ce pays. »

« Je travaille dans le secteur du tourisme. C’est depuis le déclenchement de la révolution du 25 janvier qu’il n’y a pas de travail. Je ne sais pas quoi faire. J’ai pensé à voyager hors du pays mais j’ai pas les moyens, peut-être que je chercherai à émigrer clandestinement. Est-ce que le futur président peut régler le problème du secteur du tourisme ? », reprend un jeune homme de 28 ans sous couvert d’anonymat.

En fait, ce que j’ai pu remarqué que les hommes dans la rue ne sont pas concernés des conflits politiques pour savoir qui va présider.

L’essentiel pour eux est qu’ils veulent se reposer et sentir la paix, la sécurité pour vivre après trois années depuis le déclenchement de la révolution du 25 janvier 2011. Ils se sentent épuisés, ils se sentent qu’ils tournent dans un cercle vicieux, chaque jour, il y a un problème qui apparaît sans solutions. Les Egyptiens cherchent la stabilité en premier lieu, 6 gouvernements se sont succédé et pas de stabilité.

Mais, les Égyptiens croient que le futur président a le bâton de Moise et va réaliser des prodiges. Chacun de nous considère que l’Égypte est un bateau en phase de naufrage et l’espoir pour être sauvé de ce tube noir dans lequel nous vivons est le futur président qui est considérée comme une bouée de sauvetage. Mais il faut chacun d’entre nous déploie ses efforts et fait de son mieux pour faire quelque chose.

À suivre…


Quel avenir attend l’Egypte ?

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Al-Sissi, le militaire architecte de l’éviction de l’islamiste Mohamed Morsi, a annoncé mercredi 19 mars qu’il se présenterait à la présidentielle prévue au printemps, une déclaration attendue depuis des semaines en Egypte, où il bénéficie d’une immense popularité.

Il a dû abandonner ses fonctions au sein de l’armée et du gouvernement pour être éligible. Mais sa démission, a-t-il promis, ne l’empêchera pas de « continuer à combattre tous les jours pour une Egypte débarrassée du terrorisme ».

Dans un pays où tous les présidents -à l’exception de M. Morsi- sont issus de l’armée, Abdel Fattah Al-Sissi incarne l’homme fort capable de faire revenir la stabilité, alors que l’Egypte est régulièrement secouée par des crises et désertée par les touristes depuis la révolte de 2011 qui chassa du pouvoir Hosni Moubarak.

Les partis politiques et les jeunes hésitent encore. Voter pour lui ou pour un candidat civil. Que faire ?

Nombreux sont qui vont voter pour Sissi en prétendant que « le pays a besoin d’un homme comme lui, une forte personnalité ». Mais, la question qui s’impose est-ce que cette candidature pourrait-elle porter préjudice à l’Egypte, car « l’Occident le voit déjà comme un putschiste ».

Mais quel avenir attend donc l’Egypte si Sissi va gouverner ? Les manifestations vont-elles prendre fin ? Tout sera rétabli ?

Il n’y aura ni « stabilité ni sécurité sous une présidence Sissi », affirment les Frères musulmans.

Outre les questions de « sécurité », celui qui est désormais le second candidat déclaré à la présidentielle –son unique adversaire étant pour le moment le leader de gauche Hamdeen Sabbahi– a évoqué les dossiers « économiques et sociaux », citant notamment « les millions de jeunes chômeurs » qui se sont rassemblés autour de lui, refusant un autre régime militaire.

Entre un va-et-vient entre les deux candidats, nous laissons le dernier mot au vote des Egyptiens.


Bibliotheca Alexandrina : Eau et Femme au centre des célébrations

 

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Le Centre d’Activités Francophones (CAF) de la Bibliotheca Alexandrina ont organisé les 30 et 31 mars une célébration grandiose pour fêter la Journée mondiale de l’Eau et la Journée internationale de la Femme. Ces célébrations ont organisées dans le cadre du mois de la Francophonie, valorisé par les activités du CAF.
Les célébrations ont connu la participation de plusieurs instances intellectuelles et sous le patronage de nombreuses compagnies intéressées par le domaine francophone, dont notamment Le Progrès Egyptien, seul quotidien francophone en Egypte, qui fête cette année ses 122 ans de presse francophone en Egypte.
Au cours des ces soirées, les intervenants ont jeté la lumière sur les efforts déployés pour promouvoir la situation de la Femme en Egypte, ainsi que sur l’importance de la protection des ressources d’eau et des milieux naturels en vue de sauvegarder la biodiversité naturelle.


La Foire Internationale du Livre de la BA 2014

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La Bibliotheca Alexandrina organise du 27 Mars au 8 avril 2014  la 10ème édition de la Foire Internationale du Livre de l’Alexandrina.

Tous les éditeurs/agents sont invités à exposer leurs ouvrages et leurs publications dans l’enceinte des pavillons qui leur seront consacrés. Et c’est avec grand plaisir que la Foire Internationale accueillera le plus grand nombre d’éditeurs/maisons d’édition d’Egypte, du Monde arabe et d’Europe.