Aristide Kawele

Togo: une année académique jalonnée de grèves et de négociations

les établissement depuis ce lundi 02 décembre 2013, ont retrouvé le sourire.
Les établissement, depuis ce lundi 02 décembre 2013, ont retrouvé « un  sourire provisoire ».

Jeudi 29 et vendredi 30 novembre 2013, la grève est de nouveau lancée par l’Union des syndicats national des enseignants du Togo (USET).  Cela est un rituel cette année au pays de Faure Gnassingbé. On se demande   si l’on est pas fatigué d’entendre parler de grève, et on le comprend. De l’avis de ceux qui y croient, les grèves de  cette année ont battu tout les records de répétition.

Cause: l’USET réclame des  primes diverses et la revalorisation de salaires. Alors que l’autorité en charge des enseignements  a bel et bien satisfait le personnel éducatif du pays avec un budget exceptionnel qui sort d’ordinaire de 3 milliards de Fcfa, mais les nouvelles exigences de certains syndicats se chiffrent à 26 milliards. Ce que l’Etat togolais n’a pas le pouvoir de faire immédiatement malgré une volonté manifeste qu’il nourrit à l’endroit de ceux qui font la fierté de l’avenir du Togo de demain.

Force est cependant de constater comme c’est souvent le cas,  de l’avis même des Syndicalistes national des travailleurs de l’enseignement du Togo (SYNTET), la désunion se fait sentir vis-à-vis de  l’Union des syndicats de l’enseignement du Togo (USET) qui a lancé le mot d’ordre de la  grève  jeudi dernier. L’on est allé même manquer de politesse à un grand homme; celui que l’on a appelé affectueusement,  le SG (secrétaire général) du SYNTET, Abaglo Ayité. Il a demandé de poursuivre les cours. Mais hélas! Que du refus.

les établissements sont fermés jusqu'à nouvel ordre par l'autorité en charge de l'éducation au TogoIl faut  rappeler que patron de l’éducation au Togo,  Florent Manganawé  sur les antennes de la capitale n’a pas manque de lancer: «Les perturbateurs devront répondre de leurs actes. On ne peut plus accepter que des gens soient dans l’illégalité complète en perturbent les cours». Et à lire les colonnes de la République  Togolaise , presse en ligne, selon le ministre, on ne peut pas en même temps discuter et faire grève. « La grève est le moyen  ultime de protestation, dit-il, mais elle ne peut être déclenchée à tout bout de champ alors que des négociations ont lieu. Les solutions ne peuvent être trouvées, ni sous la menace, ni sous la pression. M. Florent Manganawé a déploré les grèves sauvages qui ont perturbé en début de semaine les cours à Sokodé et à Dapaong. «Des sanctions disciplinaires seront prises par l’académie», a-t-il précisé.

Mais l’heure devient grave. Les apprenants sont la proie de cette mésaventure dont la destination est encore suspicieuse et incertaine. Un problème monté de toutes pièces, organisé par « deux bras de fer » (Etat et Syndicats éducatifs), qui eux-aussi ont été formés par un corps enseignant, bien modéré et soucieux de leur devenir dont ils jouissent encore aujourd’hui. Ils n’osent pas chacun de son coté honorer son engagement. Imaginons-nous, que le corps enseignant demande que  des jours de grève soient payés, mais ne sont pas soucieux de rattraper les cours manqués. Et on les comprend. Et la seule question que l’on se pose: quel palliatif pour  rattraper des cours?  Le gouvernement, après  avoir décidé 10 jours de fermeture, et a ouvert les établissements scolaires avec un avertissement ferme aux enseignants grévistes: «Tous ceux qui ne répondraient pas demain au mot d’ordre de reprise des cours seront considérés comme démissionnaires». Mais la reprise d’accord, quel reste le degré des compromis? Et à quand un nouveau mot de grève? Autant de questionnements, que se contentent des populations ou mieux des parents d’élèves jusqu’ici inquiets du sort des progénitures.

Eu égard aux mouvements de grève qui ont perturbé la rentrée, une chose est certaine. Comme l’adage du quartier, «Quelque soit la physionomie du mouton, la fête aura bel et bien lieu». Un nouveau calendrier scolaire vient d’être publié cette semaine et une modification vient à point nommé pour permettre un cours normal de l’année scolaire.

Dieu merci! Lundi 02 novembre, les cours ont repris leur lettre de noblesse. Nous nous demandons si cette reprise des cours là même n’a pas fatigué,  les grévistes, eux-même et élèves. Car figurez-vous qu’en l’espace de deux mois, l’on a été témoin d’environs 5 arrêts et reprises de cours. En attendant nos élèves à nous sont à l’école; pour ceux qui ne sont pas prêt pour un heureux aboutissement, Sotouboua en sentinelle vous dit: « pi!pi! traumatiser encore ».

 


Sotouboua / Education: « Ils ont demandé la réhabilitation d’un appâtâme et obtenu un bâtiment »

« Frapper, l’on vous ouvrira;  demander et l’on vous donnera »!  Ce verset tiré de la Bible aura été d’une grande importance quotidienne dans les populations de Sotouboua, vis-à-vis du bienfaiteur  Groupe CECO  (Consortium des Entreprises en Construction) .

Nous sommes, lundi 11 novembre 2013. il n’y avait  pas classe, et pour cause: la fermeture des écoles annoncée  par l’autorité en charge de l’éducation au Togo, durant cette période, faisait son petit bonhomme de chemin. Moi, ce matin-là, partant d’un programme préétabli avec mon hiérarchie,  je devais faire le tour des chantiers.  Toute notre équipe, en véhicule de mission. Notre destination: 1 kilomètre environs de parcours. Nous sommes, Kpandiyo, localité  à l’entrée sud-est à Sotouboua (ville située à 270 kilomètres au nord de Lomé, la capitale togolaise). 

Mais exceptionnellement, ici  la cour du Collège d’Enseignement Général de Kpandiyo semble animée, sous l’ovation d’un public aussi nombreux, multicolore et impatient. Leur présence annonçait donc un intérêt particulier. Sinon nous sommes en saison des grandes récoltes, et les paysans sont censés être à leur préoccupation.

Bonne nouvelle sous les yeux admirateurs! Ce nouveau bâtiment scolaire (Photo)  venait d’être réceptionné pour l’intérêt de tous. Comme cet CEG de la localité, bien d’établissements manquent  de quoi abriter leurs élèves.

Le directeur du ceg remercie au donateur

Les autorités dudit collège ont demandé la réhabilitation d’un appâtâme au Collège d’ Enseignement Général, et un  bâtiment leur ont été offert. Ce joyau, d’un coût total de 19 138 245 francs CFA,  est d’une superficie de 380 mètre carré. Il est joliment construit, avec 4 salles de classe de 9 m sur 7 m, chacune, équipée de deux tableaux ; avec une terrasse de 1.5 m de large sur tout le long du bâtiment et une rampe pour personnes handicapées et l’installation d’électricité.

Après sondage sur le terrain, l’entreprise CECO-BTP (donateur et maître d’ouvrage), ne faisant pas les choses à moitié, a préféré leur construire un nouveau bâtiment en guise d’œuvre sociale, afin de compléter l’ancien, qui paraissait trop exiguë pour contenir l’effectif aussi pléthorique d’élèves.

Ce don est une partie des ressources du Groupe CECO  pour investir dans l’humain. Un geste, selon le PDG , AMOUZOU Constantin, qui vient à point nommé soulager les souffrances des parents et des apprenants en leur offrant ce cadre confortable.

Le bienfaiteur a saisi de l’occasion, pour sensibiliser, parents et élèves. Car nul n’en ignore de nos jours; l’éducation est la base de tout développement. C’est un impératif pour préparer la jeunesse de demain. L’éducation, c’est le meilleur ascenseur, une priorité absolue sans laquelle un développement n’est possible. L’on prépare la relève de demain dans un cadre confortable.

le donateur s'adresse à la communauté

«C’est l’éducation dit-il, qui fera de nous les citoyens du monde. Et ce n’est pas dans la bouche que ça se passe mais dans la tête. C’est donc une priorité absolue. La bonne éducation ce n’est pas une option ni une variable d’ajustement c’est un impératif catégorique, c’est un investissement. Je ne veux pas faire un discours sur l’éducation mais je vous invite tous, je vous exhorte à faire de cette dimension de notre groupe une part de nous-même. Que tous nos actes soient des actes d’éducation».

Aux élèves, qui se doivent de compenser l’effort et la souffrance des parents par le succès ; il a inculqué d’utiles conseils. Car c’est toujours une unique chance d’être éduqué, et de la plus belle des manière.

«Je voudrais dire aux élèves  que la souffrance des parents, les efforts des enseignants et des autorités sont des sacrifices.  Cette infrastructure qui va vous accueillir c’est le meilleur cadeau de Noël. Il vaut mieux qu’un collier, qu’un jean pantalon. Il fait partie de tout ce que font les parents, le gouvernement ou quiconque pour vous mettre à l’aise dans votre cursus scolaire. Et vous devez accorder à ces sacrifices leur juste valeur. Les sacrifices dans l’éducation représentent la meilleure chose qui puisse vous arriver. Je sais qu’une partie de l’assistance ne comprend pas mes propos. C’est une grande frustration pour eux.  Donc c’est une chance que vous avez d’avoir des gens à vos côtés pour vous aider».

Le directeur du CEG Sotouboua ville 3, M. TAGUEMNA Koffi, avec à ses cotés, des chefs , le corps enseignants. Ils ont à leur tour  loué les efforts du donateur, qui ne cessent de s’investir dans la chose sociale, pour le grand bonheur de toutes les communautés.


Togo : Sotouboua célèbre sa 2è édition de la fête des ignames

Togo -sotouboua fete des ignames-aristide kawele

Sotouboua (ville à 290 kilomètres au nord de Lomé) a rassemblé ses filles et fils autour de ses ignames. Ce 28 septembre 2013, environs 11 heures,   les portes s’ouvrent  ici sur la 2è édition de la fête traditionnelle « Kiyena – Foudoulem – Rodjoubi » : fête de l’igname, respectivement en langes « Kabiyè –Tem – Nawdeba ». Une fête pour rassembler les filles et fils afin de communier ensemble, remercié le créateur pour le privilège dont il leur a déjà comblé avec la récolte abondante des ignames cette année. Le stade du Collège d’Enseignement Général Ville 1 de Sotouboua a servi de cadre pour abriter, les ministres, les députés à l’Assemblée Nationale, les chefs traditionnels, les sages, les cadres, les sociétés et entreprises, grâce auxquels, cette festivité a bien lieu.

Les populations  de la préfecture de Sotouboua ont convenu d’instaurer cette fête pour diverses raisons à en croire  le Président du Comité d’Organisation Waguena Lamegou. «D’ abord cette fête constitue un événement rassembleur et fédérateur, ensuite l’igname est l’un des produits agricoles les mieux cultivés sur de grandes surfaces avec un taux de réussite remarquable. Enfin, poursuit-il, nous organisons cette fête pour mettre en valeur la qualité des mets concoctés à partir de l’igname et qui sont si appréciés à travers toute la préfecture… » sotouboua fetes des ignames- waguena lamegou

Le Ministre de la Fonction Publique Gourdigou Kolani, représentant personnel du Chef de l’Etat à cette fête a salué le sens de communion  des populations de la préfecture de Sotouboua, qui peut être un catalyseur  du développement socio économique.   Cette fête dit-il,  est  «un symbole de votre hauteur d’esprit qui permet de transcender tout clivage ; elle traduit votre volonté de construire un meilleur vivre ensemble, elle est aussi la preuve de votre participation formidable au développement socio économique de notre pays. Il est heureux de constater que vous avez compris que l’exclusion de l’autre, la haine, les affrontements ethniques et le régionalisme, d’où qu’ils viennent, ne peuvent que nous retarder économiquement et nous affaiblir socialement… »sotouboua fete des ignames -ministre kolani gourdigou

Tout comme la première édition en 2011, cette deuxième édition a vu un monde fou et curieux venu de tous les horizons. Les 12 cantons que compte Sotouboua étaient bel et bien au rendez-vous.  L’on a  dégusté des différents mets  à  base d’igname et  a visité des stands d’exposition des tubercules d’igname.

Défilé, danses folkloriques

… toute la richesse  était bien vivante en couleurs et en son diversifié. La fête de l’igname s’est poursuivi avec la manifestation des groupes folkloriques si variés, hommes, femmes, jeunes, fonctionnaires, et toutes les couches sociales,…  chantant et dansant, pour exprimer l’allégresse des populations et rehausser l’ambiance festive de ces journées dans la commune, les cantons, les villages et les hameaux.


Bonjour tout le monde !

Je suis Aristide Somié-Abalo Kawele  journaliste Multimédia, Assistant de Communication et Manager d’Association. Togolais de nationalité.

Après bien d’expériences en Technicien et Producteur(Responsable Technique et Chargé des Programmes) à Radio Cosmos Sotouboua (Région Centrale) au Togo de 2005 à 2013. J’ai été réalisateur et présentateur du Journal en Français .


aristide en formation à istc cote d'ivoireJ’ai suivi une formation en journalisme destiné aux blogueurs à Ouagadougou au Burkina Faso en Mai 2011. Et en Novembre 2012, la formation niveau 2 du journalisme multimédia à Abidjan en Cote d’Ivoire par l’École supérieure du journalisme (ESJ) de Lille en France.  Depuis 2011 j’ai blogué  sur www.ouestafrikablog.net dans le cadre du projet OuestAfrikaBlog; et sur mon site personnel: www.defitogo.blogspot.com.

Diplômé en CFA Electronique, et formé en Technique de Post Production Audio, J’ai également été sollicité par l’Unité de Programme de Plan Togo – Sotouboua dans le cadre de l’Enregistrement et la Post Production de l’émission enfantine DEVIWO BE RADIO  de 2008 à 2012 .

Technicien en installation et montage audiovisuel numérique, j’ai créé une association Loi 1901  dénommée DÉFI Référence Togo (Association et Centre Électronique et informatique).

Actuellement, je travaille dans une grande entreprise « CECO BTP S.A« , au poste d’Assistant au Chargé de Communication.

Je me réjouis de faire désormais partie de la grande classe des blogueurs mondiaux – MONDOBLOG – , mon site personnel: https://www.sotoubouaensentinelle.mondoblog.org/.

Je souhaite à chacun de nous maximum de courage, une bonne suite et une collaboration indéfectible sur ce réseau blogueurs de de très connu.

A très bientôt en ligne et surtout avec la meilleure découverte: des faits des communautés, la société, le sport, la culture, l’éducation et des faits divers… Je vous aime!