magnaled

Tout savoir sur la fièvre Ebola

9

Le virus Ebola est apparu pour la première fois en 1976, lors de deux flambées simultanées à Nzara (Soudan) et à Yambuku (République démocratique du Congo). Yambuku étant situé près de la rivière Ebola , c’est de là qu’est venu le nom de la maladie.

Le genre Ebolavirus est l’un des trois appartenant à la famille des filoviridés (filovirus), aux côtés des genres Marburgvirus et Cuevavirus. Il compte cinq espèces distinctes:

  • Ebolavirus Bundibugyo (BDBV);
  • Ebolavirus Zaïre (EBOV);
  • Ebolavirus Reston (RESTV);
  • Ebolavirus Soudan (SUDV);
  • Ebolavirus Forêt de Taï (Taï Forest TAFV).

Contrairement à RESTV et TAFV, BDBV, EBOV et SUDV ont été associés à d’importantes flambées de maladie à virus Ebola en Afrique. L’espèce RESTV, que l’on trouve aux Philippines et en République populaire de Chine, peut infecter l’homme, mais on n’a jamais signalé jusqu’à présent de cas de maladies ou de décès qui lui soient dus.

Transmission

Le virus Ebola s’introduit dans la population humaine après un contact étroit avec du sang, des sécrétions, des organes ou des liquides biologiques d’animaux infectés. En Afrique, l’infection a été constatée après la manipulation de chimpanzés, de gorilles, de chauves-souris frugivores, de singes, d’antilopes des bois et de porcs-épics retrouvés malades ou morts dans la forêt tropicale.

Il se propage ensuite dans les communautés par transmission interhumaine, à la suite de contacts directs (peau lésée ou muqueuses) avec du sang, des sécrétions, des organes ou des liquides biologiques de personnes infectées, ou de contacts indirects par l’intermédiaire d’environnements contaminés par ce type de liquides. Les rites funéraires au cours desquels les parents et amis du défunt sont en contact direct avec la dépouille peuvent également jouer un rôle dans la transmission du virus Ebola . Le sperme peut continuer de transmettre le virus jusqu’à sept semaines après la guérison clinique.

Des agents de santé se sont souvent infectés en traitant des cas suspects ou confirmés de maladie à virus Ebola. Cela s’est produit lors de contacts étroits avec les patients, lorsque les précautions anti-infectieuses n’ont pas été strictement appliquées.

Chez les personnes travaillant au contact de singes ou de porcs infectés par le virus Ebola Reston, on a constaté plusieurs cas d’infections humaines cliniquement asymptomatiques. Le RESTV semble donc moins pathogène pour l’être humain que les autres espèces.

Toutefois, les données disponibles ne concernent que des hommes adultes en bonne santé. Il serait donc prématuré de tirer des conclusions sur les effets de ce virus pour la santé dans tous les groupes de la population, notamment les sujets immunodéprimés, les personnes ayant des problèmes médicaux préexistants, les femmes enceintes ou les enfants. Il faudra faire de nouvelles études sur le RESTV avant de pouvoir tirer des conclusions définitives sur sa pathogénicité et sa virulence pour l’homme.

Signes et symptômes

La maladie à virus Ebola est une virose aiguë sévère se caractérisant par une apparition brutale de la fièvre, une faiblesse intense, des myalgies, des céphalées et une irritation de la gorge. Ces symptômes sont suivis de vomissements, de diarrhée, d’une éruption cutanée, d’une insuffisance rénale et hépatique et, dans certains cas, d’hémorragies internes et externes. Les analyses de laboratoire révèlent une baisse de la numération leucocytaire et plaquettaire, ainsi qu’une élévation des enzymes hépatiques.

Les sujets atteints restent contagieux tant que le virus est présent dans leur sang et leurs sécrétions. On a isolé le virus Ebola dans le liquide séminal 61 jours après l’apparition de la maladie chez un homme ayant contracté l’infection dans un laboratoire.

La durée d’incubation, c’est-à-dire le temps écoulé entre l’infection par le virus et l’apparition des premiers symptômes, varie de 2 à 21 jours.

Diagnostic

Avant de poser le diagnostic de maladie à virus Ebola, il faut exclure la possibilité d’autres affections telles que: le paludisme, la fièvre typhoïde, la shigellose, le choléra, la leptospirose, la peste, la rickettsiose, la fièvre récurrente, la méningite, l’hépatite et d’autres fièvres hémorragiques virales.

Plusieurs types de tests permettent de poser le diagnostic définitif des infections à virus Ebola au laboratoire:

  • titrage immunoenzymatique (ELISA);
  • détection de l’antigène;
  • test de séroneutralisation;
  • amplification génique précédée d’une transcription inverse (RT-PCR);
  • microscopie électronique;
  • isolement du virus sur culture cellulaire.

Les échantillons provenant des patients s’associent à un risque biologique extrême et les analyses ne devraient être exécutées que dans les conditions de confinement les plus rigoureuses possible.

Prévention et traitement

Il n’existe pas de vaccin homologué contre la maladie à virus Ebola. Plusieurs vaccins en sont au stade des essais, mais aucun n’est disponible pour un usage clinique.

Les cas graves doivent être placés en unité de soins intensifs. Les patients sont souvent déshydratés et ont besoin d’une réhydratation par voie orale au moyen de solutions d’électrolytes ou par voie intraveineuse.

Il n’existe pas de traitement spécifique. De nouveaux traitements médicamenteux sont en cours d’évaluation.

Hôte naturel du virus Ebola

En Afrique, on pense que des chauves-souris frugivores, appartenant notamment aux espèces Hypsignathus monstrosus, Epomops franqueti et Myonycteris torquata, sont des hôtes naturels possibles du virus Ebola. Par conséquent, la répartition géographique de celui-ci pourrait se superposer à celle des chauves-souris.

Le virus Ebola chez l’animal

Bien que des primates aient été à l’origine de l’infection chez l’homme, on ne pense pas qu’ils soient le réservoir, mais plutôt des hôtes accidentels du virus, tout comme l’être humain. Depuis 1994, on a observé chez des chimpanzés et des gorilles des flambées d’infections à virus Ebola avec les espèces EBOV et TAFV.

L’espèce RESTV a été à l’origine de flambées sévères de maladie à virus Ebola chez des macaques (Macaca fascicularis) élevés aux Philippines et elle a été détectée chez des singes importés aux États-Unis d’Amérique en 1989, 1990 et 1996, ainsi que chez des singes importés en Italie en 1992 en provenance des Philippines.

Depuis 2008, on a détecté des virus RESTV au cours de plusieurs flambées d’une maladie mortelle chez les porcs aux Philippines et en Chine. On a signalé l’infection asymptomatique chez le porc et des inoculations expérimentales ont montré que ce virus n’est pas pathogène dans cette espèce.

Prévention

Contrôle du virus Ebola Reston chez l’animal domestique

Il n’existe pas de vaccin vétérinaire contre ce virus. Le nettoyage et la désinfection systématiques des élevages de porcs et de singes (avec de l’hypochlorite de sodium ou d’autres détergents) devraient être efficaces pour inactiver le virus. En cas de suspicion d’une flambée, les locaux doivent être mis immédiatement en quarantaine.

L’abattage des animaux infectés, avec une surveillance rigoureuse de l’enterrement ou de l’incinération des carcasses, peut s’avérer nécessaire pour réduire le risque de transmission de l’animal à l’homme. La restriction ou l’interdiction du déplacement des animaux à partir des élevages infectés vers d’autres zones peut réduire la propagation de la maladie.

Comme des flambées d’infection à RESTV chez le porc et le singe ont précédé des cas d’infection chez l’homme, la mise en place d’un système de surveillance active de la santé animale est essentielle pour une alerte précoce des autorités de la santé publique et vétérinaire.

Réduction du risque d’infection à virus Ebola chez l’homme

En l’absence de traitement efficace et de vaccin pour l’homme, la sensibilisation aux facteurs de risque et la connaissance des mesures de protection à prendre à titre individuel sont le seul moyen de réduire l’infection et la mortalité chez l’être humain.

En Afrique, lors des flambées de maladie à virus Ebola, les messages éducatifs de santé publique visant la réduction du risque seront axés sur les points suivants:

  • Réduction du risque de transmission entre les animaux sauvages et l’homme par contact avec des chauves-souris ou des singes/primates infectés et par la consommation de leur viande crue. Il faut manipuler les animaux avec des gants et porter des vêtements protecteurs adaptés. Les produits (sang et viande) doivent être cuits soigneusement avant d’être consommés.
  • Réduction du risque de transmission interhumaine dans la communauté provenant de contacts directs ou rapprochés avec des sujets infectés, notamment avec leurs liquides biologiques. Il faut éviter tout contact rapproché avec des patients infectés par le virus Ébola. Il faut porter des gants et un équipement de protection individuel adapté lorsqu’on soigne des patients à domicile. Il est indispensable de se laver régulièrement les mains après avoir rendu visite à des parents malades à l’hôpital ou après les avoir soignés à domicile.
  • Les communautés touchées par le virus Ébola doivent informer la population de la nature de la maladie et des mesures prises pour endiguer la flambée, y compris lors des rites funéraires. Les personnes mortes de cette infection doivent être enterrées rapidement et sans prendre de risque.

Les élevages de porcs en Afrique peuvent jouer un rôle dans l’amplification de l’infection à cause de la présence de chauves-souris sur ces exploitations. Des mesures adaptées de sécurité biologique doivent être prises pour limiter la transmission. Pour le RESTV, les messages éducatifs de la santé publique doivent être axés sur la réduction du risque de transmission du porc à l’homme qui résulte de pratiques d’élevage et d’abattage dangereuses, ainsi que de la consommation de sang frais, de lait ou de tissus animaux crus.

Il faut porter des gants et des vêtements de protection adaptés pour manipuler les animaux malades, leurs tissus ou les abattre. Dans les régions où l’on a signalé le RESTV chez le porc, tous les produits animaux (sang, viande et lait) doivent être cuits soigneusement avant d’être consommés.

Lutte contre l’infection dans les établissements de soins

La transmission interhumaine du virus Ebola est avant tout liée au contact direct ou indirect avec du sang et des liquides biologiques. Elle a été signalée pour les agents de santé lorsque des mesures suffisantes de lutte anti-infectieuses n’ont pas été respectées.

Il n’est pas toujours possible d’identifier rapidement les patients présentant une maladie à virus Ebola car les symptômes initiaux peuvent manquer de spécificité. Pour cette raison, il est important que les agents de santé appliquent les précautions d’usage à tous les patients, quel que soit le diagnostic, dans toute pratique professionnelle et à tout moment.

Ces précautions comportent l’hygiène des mains, l’hygiène respiratoire, le port d’un équipement de protection individuel (selon le risque d’éclaboussures ou d’autres contacts avec des matières infectées), la sécurité des injections et des rites funéraires.

En présence d’un cas suspect ou confirmé d’infection à virus Ebola , les agents de santé soignant le malade doivent, en plus des précautions d’usage, prendre d’autres mesures de lutte anti-infectieuse pour éviter toute exposition avec le sang ou les liquides biologiques du patient et tout contact direct avec l’environnement susceptible d’être contaminé. Lors des contacts proches avec des patients ayant une maladie à virus Ebola (c’est-à-dire à moins d’un mètre), ils doivent porter une protection faciale (écran facial, ou masque chirurgical et lunettes de protection), une blouse propre, non stérile à manches longues, et des gants (stériles pour certains actes médicaux).

Les employés des laboratoires sont également exposés au risque. Les échantillons prélevés pour le diagnostic sur des cas suspects (être humain ou animal) doivent être manipulés par du personnel formé et traités dans des laboratoires suffisamment équipés.

Action de l’OMS

L’OMS fournit son expertise et de la documentation pour aider aux investigations sur la maladie et à la lutte.

Les recommandations pour la lutte anti-infectieuse lors de la dispensation des soins à des cas présumés ou confirmés de fièvre hémorragique à virus Ebola se trouvent dans : Interim infection control recommendations for care of patients with suspected or confirmed Filovirus (Ebola, Marburg) haemorrhagic fever (mars 2008). Ce document est en cours de révision.

L’OMS a créé un aide-mémoire sur les précautions d’usage pour les soins de santé (en cours de révision). Celles-ci ont pour but de réduire le risque de transmission de tous les agents pathogènes, y compris ceux qui sont transmis par le sang. En les appliquant universellement, elles aideraient à éviter la plupart des transmissions par exposition au sang et aux liquides biologiques.

Les précautions d’usage sont recommandées pour les soins et le traitement de tous les patients, quel que soit leur statut infectieux, présumé ou confirmé. Elles comportent le niveau de base de la lutte anti-infectieuse et comprennent l’hygiène des mains, le port d’un équipement de protection individuel pour éviter tout contact direct avec le sang et les liquides biologiques, la prévention des piqûres accidentelles et des blessures par des instruments pointus ou tranchants, et un ensemble de mesures de contrôle de l’environnement.

Source: https://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs103/fr/


Le jeu hypocrite des pro-Gbagbo

lll

C’est la plus belle hypocrisie politique de ces trois dernières années en Côte d’Ivoire : réussir à faire croire à des Ivoiriens bien-pensants, qu’il suffit de mener un combat politique particulier, pour que Laurent Gbagbo sorte de la Cour pénale internationale (CPI) !


Quels sont les moyens d’action, dans un combat politique ? Réponse : d’une part, on a les moyens classiques et d’autre part les moyens non conventionnels, lesquels ne sont pas à encourager. Les premiers moyens d’action sont les mobilisations populaires (marches, sit-in, meetings, etc.), les lobbyings (rencontres bi et multipartites, diplomatie, audiences, etc.), les actions d’ordre scientifique (conférences, déclarations, communiqués, etc.), et les actions d’ordre radical (boycott, désobéissance civile, grève, etc.).
Les seconds moyens relèvent du combat subversif (destitution, coup d’Etat, rébellion, etc.). Alors, par quelle alchimie judiciaire ou juridique, ces moyens politiques peuvent réussir à faire libérer Laurent Gbagbo de la CPI ? Je vais tenter de répondre à la question en usant de la démonstration par l’absurde.

D’un : s’il suffisait de faire des marches, des sit-in et des meetings, pour qu’un prévenu soit libéré de la CPI, Laurent Gbagbo serait libéré depuis 2012. En effet, qu’est-ce que les pro-Gbagbo de France conduits par Toussaint Alain, Abel Naki et autres Séry Zokou, n’ont pas fait comme marches depuis le transfèrement de l’ex-chef d’Etat, fin novembre 2011 ? Cela n’a eu aucune influence sur la poursuite de la procédure judiciaire.
De deux : s’il suffisait de faire du lobbying pour qu’un prévenu soit libéré de la CPI, Laurent Gbagbo serait depuis longtemps libéré. En effet, qu’est-ce que les amis français de celui-ci proches des réseaux de pouvoir en France, n’ont pas fait ? De François Mattei (le journaliste déchu de France Soir, qui vient enfin de connaître la gloire au soir de sa carrière avec un livre truffé de mensonges historiques du genre « La France est membre du Conseil d’administration du CFA ») à Albert Bourgi, en passant par les Guy Labertit, Bernard Houdin, quel lobbying n’a pas été fait ?
De trois : s’il suffisait de faire des conférences, des déclarations structurées ou menaçantes, il n’y aurait tout simplement plus aucun détenu à la CPI, tant les sympathisants des Africains qui y sont, excellent dans les déclarations tapageuses.
De quatre : s’il suffisait de « mélanger » un pays (l’expression n’est pas de moi) pour qu’un détenu soit libéré de la CPI, Jean-Pierre Bemba, poursuivi pour des crimes qui auraient été commis par ses milices en Centrafrique, serait depuis longtemps libéré. Le Congolais est vraiment l’exemple parfait en la matière. L’est de la RD Congo est occupé par une rébellion (qui ne se réclame certes pas de lui) et la Centrafrique n’est plus qu’un quasi-Etat; a-t-on libéré Bemba pour autant ? Enfin, s’il suffisait de prendre le pouvoir (démocratiquement ou non) pour que la CPI mette fin à ses poursuites contre des personnalités, il n’y aurait plus aucune affaire kényane à l’heure où j’écris ces lignes. En effet, Uhuru Kenyatta élu président en 2013, est poursuivi par la Cour, ainsi que certains de ses proches.

Au moins quatre chefs d’accusation

Allez donc dire à ceux qui font croire qu’ils peuvent libérer (sic) Gbagbo, par un coup de baguette…politique, d’arrêter leur petite hypocrisie. Parmi les juges qui décident ou devront décider du sort de Gbagbo, combien lisent Notre Voie ou Le Temps ? Combien savent qui s’appelle Koné Katinan, Sangaré Aboudrahamane ou Marthe Ago ? Combien sont intéressés par l’actualité ivoirienne, suivent la RTI ou sont inscrits sur les forums de discussion ivoiriens sur Facebook ?

Le dossier Gbagbo à la CPI tient en une chose simple : il est poursuivi pour au moins quatre chefs d’accusation de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. La procureure (qui suit, elle, les journaux ivoiriens afin de saisir des déclarations subversives des pro-Gbagbo, pour mieux enfoncer celui-ci) tente de démontrer la culpabilité du suspect et les avocats de la défense doivent démonter ses allégations. Si la procureure réussit à convaincre les juges (pour l’heure, elle le réussit passablement) tout au long de la procédure, aucune déclaration, aucun meeting, aucun coup d’Etat, ne réussira à sortir Gbagbo de prison. Dans le cas contraire, c’est-à-dire au cas où les avocats réussiraient à détruire les allégations de la procureure, aucun juge ne pourrait le maintenir en prison et cela, ce ne serait pas du fait de meetings ou d’attaques à l’ouest de la Côte d’Ivoire, mais grâce à la maestria des avocats.
Il est vraiment temps que cette petite hypocrisie cesse. Maintenant si elle ne cesse pas, ce sera tant pis pour ceux qui croiront que l’activisme politique de certains responsables du Front populaire ivoirien (FPI) en Côte d’Ivoire, en France ou au Ghana, réussira à libérer Gbagbo. Il n’y a pas pire aveugle que celui qui refuse de voir, c’est connu !


André Silver Konan
Journaliste-écrivain
(Source : Fraternité Matin)


Un ivoirien parcourt à pied 657 km au nom de la paix

1

Un ivoirien parcourt à pied 657 km au nom de la paix dans le monde – Le marcheur international, Kouassi Konan Grattié Richard, a parcouru, du 25 juillet au 13 août, une distance de 657 km pour rallier la Côte d’Ivoire au Ghana, en vue de magnifier la paix, gage de tout développement, selon lui.

« J’ai fait cette étape de 657 km en 14 jours.J’endure cette souffrance, parce que c’est ma contribution à l’acquisition de la paix en Afrique et dans le monde. Je suis malheureux de voir, chaque jour, des hommes et des femmes mourir ou fuir leur pays à cause de la guerre. Chacun à son niveau doit aider à la consolidation de cette denrée précieuse sans laquelle il n’y a pas de développement », a déclaré l’ivoirien Kouassi Konan GrattiéRichard de retour du Ghana, vendredi. 

Source: #RTI‬


Côte d’Ivoire : l’historique des patronymes et noms sénoufos

panther1

Les Sénoufos étaient divisés en plusieurs groupes. Selon donc l’activité de chaque groupe, Il fallait trouver un nom.
Dans la région de Katiola, Niakaramadougou, et d’autres contrées Tagbanas on a les patronymes suivants et leur sens ancestral :
* Horo : Les courageux, les intrépides, ils sont devenus des Coulibaly
* Hile : Ceux qu’on a détachés du grand groupe, ils sont devenus des Kone.
* Ikongo: Ceux rompus aux techniques agraires, ils sont devenus des Camara.
* Yieh : Ceux qui se sont divisés en deux factions, ils sont devenus des Ouattara.
* Tuho : les chasseurs de souris, Toure


Cette colonisation ou migration patronymique, à fait disparaître dans la grande majorité des régions, les patronymes authentiques sénoufos (Horo, Hilé, Ikongo, Yieh, Hala) pour faire place aux patronymes malinké (Coulibaly, Ouattara, Touré, Koné, etc.)
Dans la région de Dabakala et de Bonnièredougou et d’autres contrées Djiminis, nous retrouvons les mêmes patronymes, sauf qu’ici, les équivalents en malinké ne correspondent pas forcément aux autres sous groupes.
– Sekongo = Camara
– Silue = Coulibaly
– Soro = Fofana, Koné
– Tuho = Touré, Dao
– Yeo = Ouattara
Dans le Gbatoh (département de Boundiali) ont à les patronymes suivants et leurs équivalents :
– Sofonziolo = Coulibaly
– Ganon = Diabaté, Bamba, Koné,
– Sefon =
– Keho ou Kowo = Koné
– Fooh = Fofana, Touré, Bakayoko
– Tienwe = Koné
– Pan = Kanaté
– Setionnon = Konaté
– Ziao = Cissé, Fanny, Bamba, Keita
– Gounougo = Traoré, etc.

07703-BIG
Pour le reste du grand groupe senoufo, nous avons généralement les patronymes suivants et leur sens ancestral :
– SORO vient de « Nanzorobélé » (les courageux, les téméraires, les intrépides).Dans la région du Tagbana, c’est HORO. Ils sont devenus des Coulibaly.Ils ont pour animal fétiche la panthère;
– YEO vient de « Bélé pé pè yiêh » (ceux qui se sont divisés). Dans la région Tagbana, ondit YIEH, ils sont devenus des Ouattara. Ils ont pour animal fétiche l’antilope rouge à raies et tâches blanches
– SILUE vient de « Pe man pè soul n’laha » (ceux qui se sont débarrassés d’une partie de leur communauté). Dans le Tagbana, Hile, ils sont devenus des Koné. Ils ont pour animal fétiche le singe noir.
– SEKONGO vient de « beli pe sehye congue » (ceux qui préparent les portions de terre destinées à la culture) Ikongo dans le Tagbana, ils sont devenus des Camara, Traoré, Sanogo. Ils ont pour animal fétiche l’écureuil de Terre;
-TUO vient de « beli pe toubélé tchaa » (ceux qui s’adonnent à la chasse aux souris ou rats) Ils sont devenus des Diarassouba, Dagnogo. Ils ont pour animal fétiche le phacochère;
Ce n’est pas une traduction mais ces noms représentent les mêmes interdits alimentaires, les mêmes tabous.
Après le chapitre des patronymes, nous allons très brièvement parler des noms en pays senoufo. Généralement, ils sont en très significatifs et ont un rapport avec plusieurs aspects tels que:
– Les noms d’animaux ( la poule, le singe, la vipère, le serpent boa ) exemple : Fotia, Golofongongnon
-Les jours de la semaine exemple Kartia = Femme née le dimanche son masculin est Karnan. Tenindja ou Tenindjô selon les régions = Femme née le lundi. Son masculin est Tênan
– Le lieu de la naissance (le champ, le marché, etc.) exemple Kologotia = femme des routes, généralement les femmes nées sur la route voir dictionnaire.
– Les circonstances de la naissance Exemple Petanki = Ils ont raison
-L’ordre de naissance des enfants ; Zie = premier fils, Gnoh = deuxième fille
– Les jumeaux : N’ganan, N’gantcha
– Le moment de la naissance (pendant une fête, la pluie, etc.) Zatia = femme née un jour de pluie, au masculin on dira Zahanon
– Rendre hommage à quelqu’un exemple Dokatienin = le bienfait de mon père
– Les fétiches … Exemple = Yassoungo, Lôssoungo


L’actualité au Front Populaire Ivoirien (FPI)

LLLLLL

Communiqué du Comité Central extraordinaire du 14 août 2014 

1-Sur convocation du président du Parti, à la demande du Comite de Contrôle, le Comité Central du Front Populaire Ivoirien (FPI) s’est réuni en session extraordinaire élargie aux Secrétaires Généraux de Fédération et aux bureaux nationaux des Structures Spécialisées et d’activité, le jeudi 14 août 2014, de 10h00 à 18h00, à son siège provisoire, sis à Cocody les II Plateaux, 7èmeTranche, sous la présidence effective du Président du Parti, le camarade Pascal AFFI NGUESSAN.

2. L’ordre du jour unique de cette session a porté sur le compte rendu du Comité de Contrôle sur le règlement de la crise au sein du Parti. 3. Abordant cet ordre du jour, le Comité Central a entendu les propos liminaires du Président Pascal AFFI NGUESSAN qui a mis l’accent sur la nécessité de maintenir la cohésion dans le Parti quelque soit les différentes appréciations de point de vue.

4. Le Comité Central a ensuite entendu une importante intervention du 1er Vice-président, le camarade Sangaré Abou Drahamane, en sa qualité de membre fondateur du Parti, pour présenter à l’ensemble des militants ses excuses pour n’avoir pas pu empêcher la survenance de la crise actuelle. Cette crise a malheureusement donné une image peu honorable du FPI dans la conscience collective. Il a particulièrement présenté ses vifs honneurs au président Laurent Gbagbo, à Simone Gbagbo, à feu Boga Doudou, à Pascal Kokora, tous membres fondateurs du FPI. Il a enfin demandé de rendre à Gbagbo et aux démocrates ivoiriens l’outil de lute qu’est le FPI et appelé au rassemblement.

5. Le Comité Central a aussitôt entendu la communication du Comité de Contrôle relative au compte rendu sur le règlement de la crise au sein du Parti. Il ressort de cette importante communication les points suivants : – Le 4 juillet 2014, le président du FPI, Pascal AFFI N’Guessan, a pris une décision,réaménageant profondément le Secrétariat Général du FPI. Cette décision du président du Parti a aussitôt été contestée par certains membres du Secrétariat Général à travers la saisine du Comité de Contrôle, par le biais d’une pétition adressée à cet organe interne de contrôle, chargé de vérifier la conformité des actes avec les textes du Parti. La déclarant recevable, le Comité de Contrôle a donc instruitl e dossier et vidé son délibéré au cours de cette session. – Les requérants ont énoncé des irrégularités, facteurs de frustrations et de tensions graves, menaçant réellement la cohésion du Parti qui portent entre autres sur : o La suppression de postes ; Le « saucissonnement » des postes en affectant la cohérence ; o La rétrogradation de membres du Secrétariat Général à des fonctions inférieures ; o L’exclusion de certains camarades du Secrétariat Général ; o La nomination de nouvelles personnes ; o Les changements de fonction, notamment pour le Secretaire Général du Parti. – Le Comité de Contrôle, statuant sur la question, a vidé son délibéré dont les pièces sont jointes en annexe du présent communiqué et qui en font partie intégrante -Le Comité de Contrôle ayant par ailleurs participé à la Table Ronde initiée à cet effet fait siens les résultats et recommandations faits par le Groupe de Médiation.

6. Le Comité Central, après avoir entendu l’ensemble de la communication du Comité de Contrôle, se félicite de ce que le Parti, en tout état de cause, s’est donné les ressorts essentiels à travers ses structures pour connaître de tous les sujets et d’y apporter les réponses idoines.

7. Le Comité Central apprécie à sa juste mesure, le travail accompli par Groupe de Médiation dans cette période de perturbation du Front Populaire Ivoirien, salue avec déférence toutes les personnalités qui ont contribué au dénouement de la crise et leur exprime sa totale reconnaissance.

8. Le Comité Central, prenant la pleine mesure de la volatilité de la cohésion au sein du Parti, endosse entièrement les conclusions de ce rapport. Notamment : – Le rétablissement de la Vice-présidente Simone Ehivet Gbagbo dans ses charges initiales; – L’acceptation du camarade Laurent Akoun de ses nouvelles attributions de Vice- président ; – La réhabilitation de tous les cadres du Secrétariat Général rétrogradés ; – La réintégration de tous les cadres du Secrétariat Général précédemment exclus ; – Le maintien des 42 cadres nouvellement promus dans le nouveau Secrétariat général du 4 juillet 2014.

9. Le Comité Central, soucieux de préserver l’esprit démocratique et l’unité du Parti par la solidarité, la discipline, la critique, l’autocritique et la tolérance, décide : – De réaffirmer à chaque occasion, la volonté et l’engagement du Parti auprès de l’opinion nationale et internationale, pour la priorité que constitue pour le FPI, la libération du Président Laurent Gbagbo, comme résolu en ses différentes sessions antérieures, – De définir et mettre en œuvre, par un large débat démocratique dans les organes du Parti, une stratégie de lutte appropriée pour la libération du Président Laurent Gbagbo ;- De mettre en place une politique lisible de solidarité du Parti en faveur des camarades en détention, des exilés et des réfugiés. – De s’abstenir de toute attitude et comportement en parole et/ou en acte, susceptibles de porter atteinte à l’unité du Parti ou de la fragiliser ; -D’observer la confidentialité des délibérations au sein des organes du Parti ; – D’éviter d’instrumentaliser la presse et les réseaux sociaux, en cas de divergence au sein du Parti ; – De renforcer la pratique de la confiance dans les actes et les paroles de chaque militant; – D’éviter la formation de groupes et mouvements politiques à l’intérieur du Parti, en dehors des dispositions statutaires en la matière, notamment l’article 5 des Statuts ; – De mettre en place des critères objectifs et concertés pour la promotion des militantes et militants au sein des organes du Parti, afin de garantir la justice, la transparence et la cohésion ; – De procéder à des consultations appropriées au sein de la Direction du Parti, avant tout réaménagement et nomination dans les différents organes, surtout lorsque ces mouvements sont de grande ampleur ou concernent des postes sensibles; – De suspendre toute nomination susceptible de diviser, d’ici la tenue du Congrès, pour l’apaisement et la consolidation de la cohésion; – De renforcer l’observance du principe socialiste de la résolution des contradictions internes par des débats démocratiques, ouverts et responsables ; – De mettre à débat, prestement, avant l’échéance du Congrès, au sein des instances compétentes, les grandes questions qui engagent le Parti, notamment les élections, la CEI, les négociations avec le Gouvernement et la politique en matière de relations extérieures. – De concilier l’exigence de l’efficacité et la cohésion du Parti, notamment par l’action concertée ; – De promouvoir le bon fonctionnement démocratique à l’intérieur des différents organes, notamment par le respect de la règle de la majorité, aux dépens de stratégies pouvant prêter à confusion.

10. Le Comité Central, note que la non-tenue du Congrès depuis 13 ans après celui de 2001, n’est sans doute pas étrangère aux tensions actuelles et à la crise interne au Front Populaire Ivoirien et que ce fait n’a certainement pas permis d’absorber et de réguler toutes les tendances et les mouvements internes, qui au demeurant, sont une réelle expression de sa vitalité et de son dynamisme.

11. Le Comité Central décide en conséquence de l’organisation d’un Congrès ordinaire avant la fin de l’année 2014. Il instruit instamment le Secrétariat Général d’en fixer la date de sa tenue au cours du mois d’août 2014 et de proposer au Comité Central un Bureau de séance du Congrès à l’issue d’une large concertation, associant toutes les sensibilités au sein des organes du Parti.

12. Le Comité Central, conscient que la préparation d’un Congrès en cette période de grandes difficultés de tous genres du Parti et pour que ces assises connaissent un succès certain, décide de faire élire exceptionnellement le Président du Parti par le Congrès in situ et non par les Assemblées fédérales comme prévu par les textes fondamentaux.

13. Le Comité Central ayant pris acte du fait qu’une forte majorité des intervenants ait demandé le retrait du FPI de la CEI, décide d’inscrire ce point à l’ordre du jour de la prochaine session ordinaire du Comité Central qui aura lieu le 30 août 2014, pour décision.

14. Le Comité Central, considérant l’urgente nécessité pour le FPI de mettre en place un outil efficace et solide de gestion de la crise actuelle afin de relever en toute sérénité les différents défis qui se présentent à lui, après en avoir délibéré, a adopté les termes de la communication du président du Parti et validé les propositions relatives à la mise en place d’un nouveau Secrétariat Général. Ainsi, sont désignés membres du Secrétariat Général au terme de la décision n° 005-2014/PP/FPI du 14 août 2014, les camarades dont les noms figurent sur la liste en annexe du présent communiqué et qui en fait partie intégrante.

15. Le Comité Central invite les organes dirigeants du Parti, les structures de base, les représentations à l’extérieur, les structures spécialisées et d’activités et l’ensemble des militantes et militants du FPI, à cultiver la confiance, la persévérance, la perspicacité et à se tenir toujours mobilisés, à l’écoute des mots d’ordre imminents, pour gagner la bataille de la libération du Président Laurent Gbagbo, celle des libertés démocratiques et de la reconquête du pouvoir d’Etat.

Fait à Abidjan, le 14 août 2014 Le Comité Central


Côte d’Ivoire : d’opposants politiques à opposants viraux ?


Il y a une rumeur insalubre lancée sur le web, affirmant sur la seule base des confidences d’un médecin imaginaire qu’il y a 100 cas d’Ebola en Côte d’Ivoire, et que cela est caché par les autorités pour des raisons économiques en particulier touristiques. un de leurs arguments fallacieux est qu’Ebola ne peut pas sauter un pays pour contaminer plus loin.
ma réaction si vous me permettez:

1/ le médecin confident imaginaire est absolument mal imaginé, car le dernier des médecins sait que cela est I M P O S S I B L E de cacher une épidémie causée par un agent viral de niveau de biosécurité P4 (propagation très difficile à contrôler et traitement indisponible)

2/ Ebola n’est pas un fleuve il peut « sauter » via le transport et la période d’incubation (temps entre la contamination et la maladie) allant de 2 a 21 jours.

3/que Dieu nous préserve du virus et des attitudes virales de ces gens

Pr Yahaya Karamoko


CÔTE D’IVOIRE : LE MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE ET DE L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE INNOVE

edu

Enfin une procédure plus simplifiée pour vous et pour nous. Le SMS ne coûte que 100 Fr. Moins cher qu’une heure de navigation dans un cyber. * Pour vérifier l’affectation en 6ème d’un élève, envoyez : DOB1 espace LE NUMERO DE TABLE (10 chiffres) au 98077 * Pour vérifier l’orientation en 2nde d’un élève, envoyez : DOB2 espace LE MATRICULE au 98077 NB : POUR LE MOMENT LA PROCÉDURE PAR SMS EST EN COURS D’ACTUALISATION POUR LES CAS DE SECONDE. * Pour vérifier le transfert d’un élève, envoyez : Trans espace LE MATRICULE au 98077 * Pour vérifier qu’un établissement est autorisé, envoyez : Etab espace LE CODE DE L’ETABLISSEMENT au 98077 * Pour vérifier que son enfant est inscrit en ligne, envoyez : Menet espace LE MATRICULE au 98077 * Pour vérifier que l’élève existe dans le fichier national (base de données), envoyez : Actu espace LE MATRICULE au 98077. Merci de nous faire confiance et d’être courtois! Pour vous, nous cherchons toujours l’information juste pour vous servir.


REAMENAGEMENT TECHNIQUE DU SECRETARIAT GENERAL DU FRONT POPULAIRE IVOIRIEN (FPI)

fpi

DÉCISION n° 007-2014/PP/FPI du 14 AOUT 2014, Portant réaménagement technique du Secrétariat Général du Front Populaire Ivoirien.
Le Président,
Vu les Statuts,
Vu les nécessités d’organisation et de redynamisation du parti,

Décide :

Article 1er : Sont membres du Secrétariat Général du Front Populaire Ivoirien les personnalités dont les noms suivent :

PRESIDENCE

1. AFFI N’GUESSAN PASCAL PRESIDENT
2. SANGARE ABOU DRAHAMANE 1er VICE-PRESIDENT CHARGE DE LA STRATEGIE ET DE LA POLITIQUE GENERALE DU PARTI
3. SIMONE EHIVET GBAGBO 2ème VICE-PRESIDENTE CHARGEE DE LA VIE DU PARTI
4. MIAKA OURETTO SYLVAIN 3ème VICE-PRESIDENT CHARGE DE LA POLITIQUE ECONOMIQUE ET FINANCIERE
5. AKOUN LAURENT 4ème VICE-PRESIDENT CHARGE DE LA VIE DU PARTI
6. ABOUO N’DORI RAYMOND 5ème VICE-PRESIDENT CHARGE DE L’IMPLANTATION, DE L’ENCADREMENT DES FEDERATIONS ET DE LA STRATEGIE ELECTORALE
7. KODJO RICHARD 6ème VICE-PRESIDENT CHARGE DES RELATIONS EXTERIEURES
8. LIDA KOUASSI MOÏSE 7ème VICE-PRESIDENT CHARGE DES RECHERCHES ET DE LA VEILLE STRATEGIQUE
9. DANO DJEDJE SEBASTIEN 8ème VICE-PRESIDENT CHARGE DU DIALOGUE POLITIQUE, DE LA RECONCILIATION ET DE LA COEHESION SOCIALE
10. N’ GUESSAN AMANI MICHEL 9ème VICE-PRESIDENT CHARGE DE LA DEFENSE ET DE LA SECURITE
11. LOROUGNON MARIE ODETTE GNABRY 10ème VICE-PRESIDENTE CHARGEE DES FEMMES , DES ORGANISATIONS FEMININES ET DE LA MOBILISATION
12. DOUATI ALPHONSE 11ème VICE-PRESIDENT CHARGE DU SUIVI DES GRANDS PROJETS
13. AMON AGO MARTHE 12èmeVICE-PRESIDENTECHARGEE DE LA COORDINATION DES ACTIONS POUR LA LIBERATION DE LAURENT GBAGBO
14. DEDY SERI 13èmeVICE-PRESIDENT CHARGE DU SUIVI DE LA POLITIQUE SOCIALE ET CULTURELLE
15. BAMBA MASSANY 14ème VICE-PRESIDENTE CHARGEE DE LA POLITIQUE DE LA FAMILLE, DE LA FEMME ET DE L’ENFANT
16. KOUASSI K. ANDRE 15ème VICE-PRESIDENT CHARGE DE LA DOCTRINE ET DE LA FORMATION POLITIQUE
17. CHRISTINE KONAN 16èmeVICE-PRESIDENTE CHARGEE DE LA POLITIQUE INSTITUTIONNELLE
18. GOSSIO MARCEL 17èmeVICE-PRESIDENT CHARGE DES AFFAIRES GENERALES ET DE LA GOUVERNANCE INTERNE
19. CHRISTINE ADJOBI 18èmeVICE-PRESIDENTE CHARGEE DE LA POLITIQUE DE SANTE PUBLIQUE ET DE LA LUTTE CONTRE LE SIDA
SECRETAIRE GENERAL
N° NOM & PRENOMS FONCTIONS
20. AGNES MONNET SECRETAIRE GENERAL, PORTE PAROLE DU PARTI
SECRETAIRES GENERAUX ADJOINTS
21. VOHO SAHI 1er SGA CHARGE DE L’ACTUALISATION DU PROJET DE SOCIETE ETDU SUIVI DES PROGRAMMES DE COMMUNICATION ET DE LA CULTURE
22. ETTIEN AMOIKON HENRI 2ème SGA CHARGE DU SUIVI DES PROGRAMMES DE SORTIE DE CRISE
23. GNAOULE OUPOH BRUNO 3ème SGA CHARGE DES RELATIONS AVEC LES SYNDICATS ET LES ORGANISATIONS DE MASSE
24. KREKRE FIRMIN 4èmeS.G.A CHARGE DES RECHERCHES, DE LA DOCUMENTATION POLITIQUE ET DE LA VEILLE STRATEGIQUE :
25. DEDI ADELE 5ème S.G.A CHARGEE DES RELATIONS AVEC LES PARTIS POLITIQUES
26. KOULIBALY SEYDOU 6ème SGA CHARGE DE L’ORGANISATION DES MANIFESTATIONS DU PARTI

SECRETARIATS NATIONAUX TECHNIQUES
N° NOM & PRENOMS FONCTIONS
27. KONE BOUBAKAR SN CHARGE DES AFFAIRES AFRICAINES
28. KATA KEKE SN CHARGHE E DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
29. SERI GOUAGNON SN CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS DE LA REPUBLIQUE
30. DJEDJI AMONDJI PIERRE SN CHARGE DE LA POLITIQUE DE LA VILLE ET DU CADRE DE VIE
31. BOUABRE YVONNE SN CHARGEE DE LA POLITIQUE DES INFRASTRUCTURES ECONOMIQUES
32. GNEPA BARTHELEMY SN CHARGE DE L’ADMINISTRATION DU TERRITOIRE ET DE LA DECENTRALISATION
33. BRIGITTE KUYO SN CHARGEE DE LA DIASPORA ET DES REPRESENTATIONS DU FPI A L’EXTERIEUR
34. TIHI KPAO VICTOR SN CHARGE DE LA POLITIQUE DE L’URBANISME, DE L’ASSAINISSEMENT ET DE L’HYDRAULIQUE
35. DIEGBA KOTRO BLAISE SN CHARGE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES
36. KOFFI AKA S.N CHARGE DE LA PROMOTION DES CADRES DU PARTI ET DES AFFAIRES GENERALES
37. N’GUESSAN SIMONE SN CHARGE DES FINANCES ET DU PATRIMOINE DU PARTI
38. ALCIDE DJEDJE S.N CHARGE DES RELATIONS DIPLOMATIQUES ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE
39. BIO BERNARDINE
40. KOFFI JEAN SN CHARGE DE L’INDUSTRIE ET PROMOTION DU SECTEUR PRIVE
41. SOKOURI BOHOUI SN CHARGE DE LA POLITIQUE DU COMMERCE
42. APPIA SOPHIE SN CHARGEE DE L’ADMINISTRATION PUBLIQUE ET DE LA BONNE GOUVERNANCE
43. KOKO KONAN ARMAND SN CHARGE DE L’INNOVATION TECHNOLOGIQUE, DE LA NORMALISATION ET DU MANAGEMENT DE LA QUALITE
44. TCHEIDE JEAN-GERVAIS S.N CHARGE DE LA MONNAIE ET DE LA POLITIQUE D’INTEGRATION ECONOMIQUE SOUS-REGIONALE (UEMOA-CEDEAO)
45. AGNERO PAUL WOOD S.N CHARGE DE LA POLITIQUE DES MINES ET DES HYDROCARBURES
46. GNAGNE YADOU SN CHARGE DE LA MONDIALISATION ET DES POLITIQUES D’INTEGRATION
47. KOFFI DADIER S.N CHARGE DU DIALOGUE POLITIQUE ET DE LA RECONCILIATION NATIONALE

48. ANIDIER OHOU LAURE YVETTE S.N CHARGEE DE LA PROTECTION SOCIALE, DE LA SOLIDARITE NATIONALE ET DE LA COHESION SOCIALE
49. KAPET ELISABETH SN CHARGEE DES VICTIMES DE GUERRE, DES EXILES ET DES REFUGIES
50. GBALE DAPLEU LAZARE
51. BLEHIDE PIERRETTE SN CHARGEE DE L’ANIMATION SOCIO-CULTURELLE ET DES ACTIVITES EXTRA-POLITIQUES
52. ZAGOL CLAUDE SN CHARGE DU SUIVI DE L’ACTION GOUVERNEMENTALE
53. KOUAKOU KRAH SN CHARGE DE LA SOLIDARITE ET DES AFFAIRES SOCIALES et ADMINISTRATIVES
54. KASSI DANHO JULIETTE SN CHARGEE DE LA SANTE PUBLIQUE ET DE LA LUTTE CONTRE LE SIDA
55. ASSOUMA JULIETTE
SN CHARGES DES ELECTIONS
56. TAPE KIPRE
57. KESSIE MATHIAS S.N CHARGE DE LA POLITIQUE DE FORMATION PROFESSIONNELLE ET D’INSERTION DES JEUNES
58. BIH EMILE SN CHARGE DE L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE
59. ESSIS-TOME HORTENSE S.N. CHARGEE DE L’EDUCATION NATIONALE
60. OURAGA EUGENIE SN CHAGEES DE L’ALPHABETISATION ET DE LA VIE SCOLAIRE ET UNIVERSITAIRE
61. KASSI LUCIE
62. DUA KOBENAN CAMILLE SN CHARGE DE LA REFORME FONCIERE ET DU DEVELOPPEMENT RURAL
63. BAMBA FRANCK MAMADOU SN CHARGE DE LA PRODUCTION, DE L’EDITION ET DE LA DOCUMENTATION
64. AKOI INNOCENT S.N CHARGE DU TOURISME ET DE L’ARTISANAT
65. GUEHOUN AUGUSTIN SN CHARGE DE LA CULTURE ET DE LA FRANCOPHONIE
66. N’GUESSAN LAVRI NICOLAS SN CHARGE DES PME/PMI ET DE L’ENTREPRENARIAT
67. DIOMANDE MAMI S.N. CHARGE DE LA POLITIQUE DES TRANSPORTS
68. GUY BESSE S.N. CHARGE DES POPULATIONS VULNERABLES, DES HANDICAPES ET DU 3eme AGE
69. LIBI KOITA VINCENT S.N CHARGE DE LA POLITIQUE DU LOGEMENT ET DE LA MODERNISATION URBAINE
70. KOUA JUSTIN SN CHARGE DE LA POLITIQUE DE LA JEUNESSE
71. KOUADIO COMOE AUGUSTIN S.N CHARGE DU CLIMAT, DE L’ENVIRONNEMENT ET DES EAUX ET FORETS
72. DAKOURI DJALEGA SN CHARGE DE LA PROTECTION CIVILE
73. YAO YAO JULES S.N CHARGE DE LA POLITIQUE DES SPORTS ET LOISIRS
74. MIEZAN BROU S.N. CHARGE DE LA POLITIQUE DE LA MICRO-FINANCE ET DU SECTEUR INFORMEL
75. LIBI GUILLAUME S.N CHARGE DE LA POLITIQUE DES BANQUES ET ASSURANCES
76. KONE FOUSSENI S.N CHARGE DE LA DETTE, DU BUDGET ET DES MARCHES PUBLICS
77. GERALDINE ODEHOURI S.N CHARGEE DE LAJUSTICE, DES LIBERTES PUBLIQUES ET DES DROITS DE L’HOMME
78. YAO BI IRIDIE ALPHRED SN CHARGE DE LA POLITIQUE DE L’EMPLOI, DES REVENUS ET DU POUVOIR D’ACHAT
79. KAMAGATE SOULEY SN CHARGE DES TIC ET APPLICATIONS NUMERIQUES
80. DONGO ASSANVO S.N CHARGE DES GRANDS PROJETS URBAINS
81. DIABATE BEH S.N CHARGE DES RECHERCHES ET DE LA DOCUMENTATION POLITIQUE
82. ANNE GNAHORET S.N CHARGEE DE LA POLITIQUE D’IMMIGRATION ET L’ACTION HUMANITAIRE
83. FRANCK ANDERSON KOUASSI S.N CHARGE DE LA COMMUNICATION ET DU MARKETING POLITIQUE
84. GNATO ZIE S.N CHARGE DES EX-COMBATTANTS ET DE LA REFORME DU SECTEUR DE SECURITE
85. MICHEL GBAGBO S.N CHARGE DE LA POLITIQUE PENITENTIAIRE ET DES DETENUS POLITIQUES
86. ASSI BENIE JOSEPH S.N CHARGE DE L’ENERGIE
87. BLE KESSE ADOLPHE S.N CHARGE DES AFFAIRES INTERNATIONALES
88. SOLOU HENRIETTE S.N CHARGEE DE L’AGRICULTURE
89. ATSE PASCAL S.N. CHARGE DE LA PECHE ET DE L’ELEVAGE
90. GUI TIEHI JEAN-CLAUDE S.N CHARGES DES PROGRAMMES DE RECONSTRUCTION ET DU DEVELOPPEMENT SOLIDAIRE
91. OKOU ZAGO PAUL
92. HUE LOU SIMONE S.N. CHARGEE DES RESSOURCES HUMAINES AU SEIN DU PARTI
93. IPOU EIHOMMAN JOCELYNE

SECRETARIATS NATIONAUX CHARGES DES REGIONS
1- District autonome D’ABIDJAN
94. NIAMBA N’DRIN BENJAMIN S.N CHARGE DE LA FEDERATIONS D’ABIDJAN-LAGUNE
95. ELOH OUEGNIN S.N CHARGE DE LA FEDERATIONS D’ABIDJAN-SUD
96. ZABA ZADI LAZARE S.N CHARGE DE LA FEDERATIONS D’ABIDJAN-BANCO
97. MOBIO AKICHI JOSEPH S.N CHARGE DE LA FEDERATIONS DES 2 A
2- District autonome de YAMOUSSOUKRO
98. TIACOH THOMAS S.N CHARGE DES FEDERATIONS DU DISTRICT DE YAMOUSSOUKRO
3- District du BAS-SASSANDRA
99. WAYOU CLAUDE S.N CHARGES DES FEDERATIONS DE LA REGION DE SAN-PEDRO
100. BETTA GNEBA S.N. CHARGE DES FEDERATIONS DE LA REGION DU GBOKLE
101. GNANAGBE GOGOUA S.N CHARGE DES FEDERATIONS DE LA REGION DE LA NAWA
4- District de COMOE
102. KOUADIO KABLAN JEAN-BAPTISTE S.N CHARGE DES FEDERATIONS DE LA REGION DU N’DENIE-DJUABLIN
103. EKRA DIAPONON
104. N’GUETTA N’GUETTA SN CHARGE DES FEDERATIONS DE LA REGION DU SUD-COMOE
105. BOHI FAUSTIN
5- District de DENGUELE
106. DIARASSOUBA ADAMA SN CHARGE DES FEDERATIONS DE LA REGION DU FOLLON
107. KONE FATOU S.N CHARGE DES FEDERATIONS DE LA REGION DU KABADOUGOU

6- District de GOH-DJIBOUA
108. OREGA YOUKPO BARTHELEMY S.N CHARGES DES FEDERATIONS DE LA REGION DU GOH
109. BILI GBALLOU JOACHIM
110. ADJA JULES S.N CHARGES DES FEDERATIONS DE LA REGION DU LOH-DJIBOUA
111. DAGO KOUDOU GREGOIRE
7- District desLACS
112. KOUASSI KOUAME LOUIS-GLORIS S.N CHARGE DES FEDERATIONS DE LA REGION DU BELIER
113. N’GUESSAN KOUAME RAYMOND
114. ADER YA KOUADIO ETIENNE S.N CHARGES DES FEDERATIONS DE LA REGION DE L’IFFOU
115. ALLOU JEAN S.N CHARGES DES FEDERATIONS DE LA REGION DU MORONOU
116. KOUADIO JEAN BONIN S.N CHARGE DES FEDERATIONS DE LA REGION DU N’ZI
8- District desLAGUNES
117. GBEROUKOU N’CHO BENOIT S.N CHARGE DES FEDERATIONS DE LA REGION DE L’AGNEBY-TIASSA
118. YEDOH LATH HONORE S.N CHARGE DES FEDERATIONS DE LA REGION DES GRANDS PONTS
119. BONI BEDA S.N. CHARGE DES FEDERATIONS DE LA REGION DE LA ME
9- District des MONTAGNES
120. GNAHET JACQUES SN CHARGE DES FEDERATIONS DE LA REGION DU CAVALY
121. ZEREHOUE EDOUARD SN CHARGES DES FEDERATIONS DE LA REGION DU GUEMON
122. DJEHOUE VICTOR
123. BOUIN ZOUEU JACQUES SN CHARGES DES FEDERATIONS DE LA REGION DU TONKPI
124. DIGBEHI BRUNO

10- District de SASSANDRA-MARAHOUE
125. DALEBA ZOZORO JULES S.N CHARGES DES FEDERATIONS DE LA REGION DU HAUT-SASSANDRA
126. YUE BI SEHI
127. KOLOU BI YOUAN DAVID SN CHARGE DES FEDERATIONS DE LA REGION DE LA MARAHOUE

11- District des SAVANES
128. COULIBALY YACOUBA S.N CHARGE DES FEDERATIONS DE LA REGION DU PORO
129. KOULIBALY YIRIBA S.N CHARGE DES FEDERATIONS DE LA REGION DU TCHOLOGO
130. KONATE NAVIGUE S.N CHARGE DES FEDERATIONS DE LA REGION DE LA BAGOUE
12- District de la VALLEE DU BANDAMA
131. TRAORE OKALI S.N CHARGE DES FEDERATIONS DE LA REGION DU HAMBOL
132. KOUASSI N’DRI PIERRE SN CHARGES DES FEDERATIONS DE LA REGION DU GBEKE
133. KONAN KOUAKOU AUGUSTIN
13- District du WOROBA
134. SORY KOUYATE S.N CHARGE DES FEDERATIONS DES REGIONS DU BERE
135. KANE LADJI S.N CHARGE DES FEDERATIONS DU WORODOUGOU
14- District du ZANZAN
136. N’GUETTIA YAO KOUMAN S.N CHARGE DES FEDERATIONS DE LA REGION DU GONTOUGO
137. KAMBOU DIFILE SN CHARGE DES FEDERATIONS DE LA REGION DU BOUKANI

Article 2 : Le Secrétaire Général du Parti est chargé de l’exécution de la présente décision qui prend effet à compter de la date de signature et qui sera publiée partout où besoin sera.
Article 3: Toute disposition antérieure contraire est nulle et de nul effet.

Fait à Abidjan, le 14 AOUT 2014
Pascal AFFI NGUESSAN


Les douze règles du journalisme « indépendant » qui couvre le conflit israelo-arabe

5

Règle n° 1 : Au Proche-Orient, ce sont toujours les Arabes qui attaquent les premiers, et c’est toujours Israël qui se défend. Cela s’appelle des représailles.

Règle n° 2 : Les Arabes, Palestiniens ou Libanais n’ont pas le droit de tuer des civils de l’autre camp. Cela s’appelle du terrorisme.

Règle n° 3 : Israël a le droit de tuer les civils arabes. Cela s’appelle de la légitime défense.

Règle n° 4 : Quand Israël tue trop de civils, les puissances occidentales l’appellent à la retenue. Cela s’appelle la réaction de la communauté internationale.

Règle n° 5 : Les Palestiniens et les Libanais n’ont pas le droit de capturer des militaires israéliens ; c’est un enlèvement, même si leur nombre est très limité et ne dépasse pas trois soldats.

Règle n° 6 : Les Israéliens ont le droit d’enlever autant de Palestiniens qu’ils le souhaitent (environ 10 000 prisonniers à ce jour, dont près de 300 enfants). Il n’y a aucune limite et ils n’ont besoin d’apporter aucune preuve de la culpabilité des personnes enlevées. Il suffit juste de dire le mot magique « terroriste».

Règle n° 7 : Quand vous dites « Hezbollah », il faut toujours ajouter l’expression « soutenu par la Syrie et l’Iran ».

Règle n° 8 : Quand vous dites « Israël », il ne faut surtout pas ajouter : « soutenu par les États-Unis, la France et l’Europe », car on pourrait croire qu’il s’agit d’un conflit déséquilibré.

Règle n° 9 : Ne jamais parler de « territoires occupés », dites seulement « territoires», ni de résolutions de l’ONU, ni de violations du droit international, ni des conventions de Genève. Cela risque de perturber le téléspectateur et l’auditeur.

Règle n° 10 : Ne pas dire « armée israélienne », appelez-la affectueusement par son petit nom, Tsahal.

Règle n° 11 : Les Israéliens parlent mieux le français et l’anglais que les Arabes. Ce qui explique qu’on leur donne, ainsi qu’à leurs partisans, aussi souvent que possible la parole. Ainsi, ils peuvent mieux nous expliquer les règles précédentes (de 1 à 10). Cela s’appelle de la neutralité journalistique.

Règle n° 12 : Si vous n’êtes pas d’accord avec ces règles, ou si vous trouvez qu’elles favorisent une partie dans le conflit contre une autre, c’est que vous êtes un « dangereux antisémite


Grossesses en milieu scolaire et fistules uro-génitales au menu du 26è séminaire de l’AEEMCI

2

Des sensibilisations sur les grossesses en milieu scolaire et les fistules uro-génitales seront au menu de la 26è édition du Séminaire national de formation islamique (SENAFOI) qu’organise le Comité exécutif de l’Association des élèves et étudiants musulmans de Côte d’Ivoire (AEEMCI) du 09 au 17 août prochain à Man, ville située à 600 Km à l’Ouest d’Abidjan.

Dans un entretien à APA, l’Amir (Président national) de l’AEEMCI, El Hadj Mamadou Gnénéfoli Ouattara a indiqué que cette édition 2004 permettra à la structure qu’il dirige de revisiter son histoire à travers le thème central, « AEEMCI, 40 ans d’activités socio-éducatives : bilans et perspectives », qui fera l’objet d’une conférence publique.

Des sensibilisations autour des thèmes de santé publique, constitueront l’un des temps forts de ces assises de l’AEEMCI. « Des spécialistes s’adresseront à la population sur la fistule urogénitale et les grossesses en milieu scolaire », a poursuivi El Hadj Mamadou Gnénéfoli Ouattara.

Quelque 5076 cas de grossesses ont été dénombrés au cours de l’année scolaire 2012-2013 dont environ un millier dans l’enseignement primaire, selon le porte-parole du gouvernement et ministre de la Poste, des technologies de l’information et de la communication, Bruno Nabagné Koné au terme du conseil des ministres du 2 avril dernier.

Selon M. Ouattara ce séminaire prévu dans les locaux du lycée professionnel de Man, sera en outre meublé par des thématiques liées « au management, au civisme, à la morale, à la religion, au sport ». Des activités ludiques ainsi que des débats autour des sujets d’actualité sont également inscrit sur l’agenda de cette session de formation.

L’AEEMCI a été officiellement créée depuis le 16 janvier 1975 avec pour but entre autres de créer des relations de solidarité et de fraternité entre les élèves et étudiants musulmans de Côte d’Ivoire.

Former et sensibiliser sur les fléaux qui minent la jeunesse ainsi que la constitution d’un pôle d’excellence dans les études scolaires et universitaires et la promotion des droits de l’homme figurent également sur la liste des buts poursuivis par cette association.

LS/APA


UNIVERSITÉ DE COCODY: Manifestation des étudiants contre la fermeture des cités universitaires

u
Depuis ce matin, les étudiants expriment leur mécontentement face à la décision du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et la Présidence de l’université de fermer la cité universitaire aux étudiants, pendant les vacances. Ils ont boycotté les cours ce mercredi et espèrent continuer leur bras de fer avec les autorités universitaires jusqu’à ce que leurs revendications trouvent une issue favorable.


CÔTE D’IVOIRE: Le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix secoué par une crise des jeunes

2

KOUADIO KONAN BERTIN ALIAS «KKB», VISAGE D’UN MERCENAIRE POLITIQUE ENCAGOULE

Apres Touré Mamadou, Jeune cadre du RHDP, un militant du PDCI allume le Député de Port-Bouet

Après avoir provoqué une tempête dans un verre d’eau, lors du dernier Congrès du PDCI-RDA, en sillonnant les principales capitales du monde avec un même discours à la bouche où l’outrance le disputait à l’impertinence, en particulier contre Président Henri Konan Bédié, on avait espéré, raisonnablement, que la déculottée qu’il a subie alors l’aurait amené à mettre un peu de calme dans son âme et d’ordre dans son esprit. Mais, est-ce encore possible de changer à cet âge, qu’il ne porte pas, quand tous les traits de caractère de trapéziste de haut vol, de mercenaire sans foi ni loi, d’envieux pathologique et d’écorché vif se sont cristallisés ? Peu probable. D’autant moins, que ceux qui le connaissent affirment que Kouadio Konan Bertin alias «KKB», avec ce profil qui sied à l’emploi, est en mission… A preuve, pris sur le vif, en pleins délires psychopathiques contre le Président de la République, KKB tente, désespérément, de trouver refuge au PDCI, en s’y précipitant par la fenêtre, quand la porte lui est grandement ouverte pour qu’il s’en aille.

« Je travaille pour le retour de mon parti ( ?!?) au pouvoir (…). Je veux que le RDR me colle la paix tout simplement (…). Le PDCI-RDA face au RDR, le RDR retournera au bercail et ils le savent bien (…). Les gens sont obligés d’attaquer, d’insulter, c’est parce qu’ils savent qu’il va se passer quelque chose (…)». Tels sont les propos jetés en l’air, dans sa fuite, à des journalistes à ses trousses, par le presque quinquagénaire ex-Président de la Jeunesse du PDCI, KKB. C’était en réaction à la réponse argumentée, documentée et percutante que la Jeunesse du RHDP, par la voix du brillantissime Conseiller à la Présidence de la République, Touré Mamadou, lui avait adressée, suite à ses dernières bouffées de souffre exhalées sur le Président de la République.

A les lire et entendre leur résonance, ces propos prêteraient plutôt à s’esclaffer de rire, s’ils ne traduisaient pas le désarroi de quelqu’un qui tente, dans la panique, de se soustraire à la clameur publique qui monte à sa suite.

Sinon, quoi de plus normal qu’un militant de parti politique digne de cette qualité «travaille pour le retour de son parti ( ?!) au pouvoir» et qu’il pronostique que celui-ci face au RDR, le RDR retournera au bercail (…)». Mais, KKB est-il encore un militant du PDCI-RDA ? Il est permis d’en douter, pour deux raisons, au moins.

Première raison, le parti dont KKB se dit militant partage actuellement la gestion du pouvoir d’Etat avec le RDR et deux autres partis, au sein de l’Alliance du RHDP. Comment, dans ces conditions, peut-il s’attaquer à l’un des membres de cette alliance, sans remettre en cause son appartenance au parti auquel il dit appartenir ?

Deuxième raison, on sait que la Direction légitime de tout parti politique est garante, comme on dit pour faire sachant ou savant, des choix stratégiques et tactiques opérés par celui-ci. Il n’est pas nécessaire d’insister sur le fait que la mise en œuvre de ces choix requiert la discipline stricte, qui fait des militants des militaires, après le débat démocratique interne. Là encore, comment KKB peut-il continuer à revendiquer son appartenance à un parti auquel il est constamment en opposition frontale et radicale, depuis, à travers la remise en cause de ses choix et de la légitimité de sa Direction ?

A moins de considérer, en lui accordant le bénéfice du doute, que la posture adoptée dans son combat contre tous, pour le retour de son parti au pouvoir, consiste à casser le RHDP. Ce qui ne manquerait pas de logique.

Mais alors, ne pouvant agir pour son compte personnel, ni être en mission pour le compte de la Direction légitime de ce parti, il apparaît, avec évidence, qu’il est le cheval de Troie d’une dissidence interne minoritaire, en position de repli tactique dans l’ombre, qui cherche à exister et à gagner du terrain. Mission impossible, deux fois.

D’abord, l’alliance du RHDP est coulée dans du marbre, cette alliance, qui donne aujourd’hui de la dignité à KKB, à travers son mandat de député, en lui permettant d’exercer, pour la première fois de sa vie, une activité génératrice de revenus, quand bien même son train de vie a toujours juré avec toute logique économique. Elle repose, d’une part sur le diagnostic sévère de plus d’une décennie d’incompréhensions, de malentendus et de querelles intestines qui ont manqué, de peu, d’emporter l’héritage laissé par le Père de la Nation, et d’autre part sur la repentance, le pardon et la confiance retrouvée.

Ensuite, on sait que la dissidence ne pèse pas plus de 6% des militants du PDCI-RDA. Espère-t-elle, sans doute, pouvoir remonter ce handicap, en mobilisant les bases de leur parti et au-delà, autour des thématiques dangereuses ressassées régulièrement par KKB, telles que l’identité nationale, la question foncière, la rébellion, la crise post-électorale, la justice dite des vainqueurs… Rien n’est moins sûr, quand on sait, par ailleurs, que la dissidence a pour mentor Charles Konan Banny, un looser qui n’a rien appris, ni rien oublié.

C’est pourquoi, la seule clé de lecture qui reste, pour comprendre le sens du «combat» politique de KKB est la cupidité, comme en témoignent les révélations époustouflantes faites par Touré Mamadou.

KKB est taillé dans la même cire que Charles Blé Goudé. Tous les deux, agités, anti-modèles, forts en gueule, portés sur le gain facile, abonnés à tous les râteliers et ayant pour seul Maître l’argent, leur engagement politique et leur fidélité à une cause, quelle qu’elle soit, sont toujours fonction du montant de la prime encaissée.

N’est-ce pas pour cette raison que KKB et Charles Blé Goudé s’entendaient si bien comme deux larrons en foire, hors des regards indiscrets. Ils se sont toujours porté, mutuellement, secours et assistance, politiques et matériels. D’où l’accès de colère de Charles Blé Goudé, lors de son débat télévisé face à KKB, dans le cadre de la campagne du second tour de la Présidentielle de 2010, face à ce qu’il a pu considérer comme un manquement, de la part de son allié, à la parole donnée après qu’il ait empoché la coquette somme de 45 000 000 de FCFA pour obtenir du Président Henri Konan Bédié, alors à Daoukro, une consigne de vote, même tacite, contre le candidat du RHDP, Alassane Ouattara. C’est également pourquoi KKB fait actuellement partie de la défense de Charles Blé Goudé, face aux Juges de la CPI.

Qu’ils sachent donc, ceux qui croient le tenir par la bourse, que c’est bien KKB qui les tient, politiquement, pour la bourse, qu’il est prêt à aller chercher, même dans le feu. Mais après tout, la femme de Sganarelle ne disait-elle pas à ses voisins : «Et s’il me plaît à moi d’être battue par mon mari.» Le mercenariat politique encagoulé de KKB ne regarde que lui et ses victimes consentantes.

Sauf à ajouter, pour conclure, que KKB veut apprendre au vieux singe à faire la grimace, en demandant au RDR de lui coller la paix, pour se soustraire au regard inquisiteur de l’opinion publique après les révélations troublantes sur sa complicité active avec l’ancien régime dans les crimes qui ont endeuillé en 2004 et lors de la crise post-électorale. Sinon, il sait bien que le RDR, où il compte beaucoup d’amis, malgré tout,-et oui, même les criminels pathologiques ont des parents et des amis- ne le prendra jamais pour cible, tant qu’il se tiendra hors de son viseur.
Koffi Jean-Marc Dougboyou
Enseignant à la retraite
Militant du PDCI-RDA
Militant du RHDP
jeanmarcdougboyou@gmail.com

SOURCE: Le Quotidien « Le Jour Plus » de ce jour


Les Ivoiriens préfèrent les chaînes étrangères

1

1 ) Abidjan, France 24 reste la chaîne d’information internationale la plus suivie à Abidjan, et creuse encore l’écart avec des performances en hausse. Chaque semaine, elle est suivie par 68,1% de la population (+7,3 points) et par 74,9% des cadres et dirigeants (+26,2 points), tandis que sa durée d’écoute continue d’augmenter.
2 ) A Abidjan, France 24 reste la chaîne d’information internationale la plus connue, avec une notoriété de 96,6% sur l’ensemble de la population et 99,4% chez les cadres et dirigeants
3 ) A Abidjan, France 24 reste la chaîne d’information internationale la plus suivie à Abidjan, et creuse encore l’écart avec des performances en hausse.
4 ) A Abidjan, France 24 est suivie par 68,1% de la population (+7,3 points) et par 74,9% des cadres et dirigeants (+26,2 points), tandis que sa durée d’écoute continue d’augmenter.
5 ) A Abidjan, France 24 enregistre une moyenne de 340.000 visites mensuelles, en augmentation de +20% en un an.
6 ) A Abidjan, 29,3% des Abidjanais écoutent RFI chaque jour (+8,9 points). Il en est de même pour 44% des cadres et dirigeants (+16,6 points).
7 ) A Abidjan, RFI reste également la radio la plus connue dans la capitale économique ivoirienne, avec une notoriété maximale de 97,9% des habitants qui déclarent la connaître (+1 point) et 100% des cadres et dirigeants (+3,6 points)


Scandale à l’Union nationale des jounalistes de Côte d’Ivoire

u

Le président de la République à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, célébrée chaque 3 mai a offert cinq millions F CFA destinés à tous les journalistes de Côte d’Ivoire, à l’Unjci.

Le vendredi, 18 juillet 2014, au cours de la réunion du comité exécutif de l’Unjci, Madame Habiba Dembélé Sahouet a reconnu avoir reçu cet argent du palais présidentiel.

Mais, elle dit avoir oublié d informer les membres de son bureau et l’ensemble de la famille des journalistes de la Côte d’ Ivoire du don.

C’est le secrétaire général de  l’Unjci, Félix Boni de l’inter, qui est allé au palais pour découvrir la forfaiture. Il a aussitôt démissionné. Les autres associations de la presse se mobilisent pour demander leur part du cadeau présidentiel.


Programme, heure par heure, de François Hollande à Abidjan

22

09h45 Visite en bateau des sites « ville durable », dans la lagune d’Abidjan

11h30 Entretiens avec M. Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire.

12h55 Conférence de presse conjointe au Palais présidentiel

13h35 Clôture du forum économique franco-ivoirien sur la ville durable

18h00 Réception de la communauté française

19h45 Diner officiel offert par le Président de la République de Côte d’Ivoire et Mme Dominique OUATTARA


CRISE AU FPI: L’INTÉGRALITÉ DE LA DÉCLARATION LIMINAIRE DE LAURENT AKOUN

6666

 

Déclaration liminaire Sur la prétendue DÉCISION n° 005-2014/PP/FPI du 04 Juillet 2014, Portant réaménagement technique du Secrétariat Général du Front Populaire Ivoirien. Chers amis des medias, nous sommes réunis ce matin à l’invitation du Secrétaire Général du Front Populaire Ivoirien, porte-parole de ce parti. Je voudrais vous remercier pour avoir bien voulu distraire un peu de votre temps pour nous permettre de nous adresser à toute la Côte d’Ivoire en général et aux militants et sympathisants du FPI en particulier. Nous sommes trois à co-animer cette conférence (le secretaire Général Laurent Akoun, le Vice-président Alphonse Douati et le Secrétaire National Tapé kipré, et nous sous soumettrons ensemble, volontiers à vos questions, car nous nous devons de dire la vérité au peuple, celui-là même qui fonde un espoir sur notre parti qui se veut la conscience morale et politique de ce peuple.

Cette conférence, de notre point de vue, est une séance de clarification pour le Parti. Nous sommes en République et dans un parti démocratique où la liberté d’opinion et le droit à la différence sont sacrés. Nous nous exprimons par ce biais parce que c’est par les médias que le scandale est survenu. Dès lors ce cadre d’expression devient légitime pour la manifestation de la vérité. Les faits : Chers amis des medias, permettez-nous de présenter les faits qui nous réunissent ce jour. Par affichage dans la presse et sur les réseaux sociaux le vendredi 04 juillet 2014, nous avons pris connaissance du document intitulé réorganisation de la direction du FPI qui présente une DÉCISION n° 005-2014/PP/FPI du 04 Juillet 2014, portant réaménagement technique du Secrétariat Général du Front Populaire Ivoirien. Il s’en est suivi une vague de mécontentements et une saisine collective du Comité de Contrôle à l’effet d’invalidation de ce qui peut être considéré comme une décision émanant des instances statutaires du Parti. Plusieurs cadres du parti et non des moindres montrent des signes d’agacement et refusent de siéger dans ce nouveau format du secrétariat général. Une pétition a même été signée qui montre l’ampleur du désastre que court le Parti. En attendant que le Comité de Contrôle du Parti, le « Conseil Constitutionnel » du FPI, livre les conclusions de sa saisine, nous membres du Secrétariat Général légal et légitime issu du 07 septembre 2014, saisissons cette occasion pour vous faire l’analyse de la situation. Les conséquences à tirer découlant des prérogatives du Comité de Contrôle en dernier ressort du comité central, organes de direction et de décision qui exerce ses prérogatives entre les congrès et les Conventions Notre analyse : De ce qui peut être considéré comme décision du président du FPI portant réaménagement technique du Secrétariat Général du Front Populaire Ivoirien, nous pouvons aisément relever ce qui suit. 1- Sur la forme, a. Le document qui est publié dans la presse et sur les réseaux sociaux ne présente aucune authentification du FPI : i. Pas d’identification visuelle, le logo officiel du FPI est inexistant, rendant le document banal pour une décision prise par le plus grand parti de Côte d’ivoire, ii. Pas de cachet officiel du FPI, rendant le document non authentique. b. Le document qui se veut le produit d’une réflexion murie, présente un intitulé non pourvu, notamment le point 24, le Secrétariat National chargé des Actions pour la Libération de Laurent Gbagbo qui reste à pourvoir. Comment peut-on espérer y voir une réelle volonté de respecter les décisions du Comité central si on n’est pas capable de trouver au FPI un cadre à même de tenir ce poste. Un point de presse, une session du Secrétariat Général et du Comité Central et une conférence de presse sur le sujet n’ont pas permis de déceler la personne idoine. Impensable. c. Le président sensé être élu depuis 2001, est nommé au même titre que les autres membres du secrétariat général Vous comprendrez donc mesdames et messieurs que sur la forme, le document tel que publié n’a pas valeur légale et ne peut valablement être opposable aux militants du Front Populaire Ivoirien. On aurait dit qu’il est nul et de nul effet. 2- Sur le fond, a.

A supposer que le document émane du président du FPI et qu’il engage le Parti, le document est publié le 04 juillet 2014 à partir de 23h 40 alors que le Secrétariat Général n’a pas été informé et le Comité Central n’a pas validé la proposition. C’est une manière solitaire de prendre des décisions qui engagent gravement le Parti et dont la diffusion est faite avant même d’être soumis au Comité Central. L’initiateur prend sur lui de nommer des Secrétaires Nationaux chargés des Fédérations alors que le découpage n’a jamais fait l’objet d’une communication du Secrétariat Général au Comité Central portant création de nouvelles fédérations comme le stipule l’article 34 de notre Règlement intérieur : « la création d’une fédération relève de la compétence du Secrétariat Général». Nulle part il est question de la prérogative exclusive du président du Parti. Au surplus, le Comité Central réuni en session ordinaire le 1er février 2014, sous la présidence effective du Président du Parti, le camarade Pascal AFFI NGUESSAN, note dans son communiqué final au paragraphe 7 point 1 que « relativement à la redynamisation des structures de base, le Comité Central après en avoir délibéré, a instruit le Secrétariat Général de hâter le processus de normalisation de la vie dans les structures de base. Aussi, le Comité Central décide-t-il que aucun découpage de fédération, sauf dérogation spéciale, ne sera autorisé jusqu’au prochain progrès ». On ne peut donc délibérément se mettre à porte-à-faux des décisions du Comité Central et espérer être cautionné par les militants. Ces découpages anticipés concernent : 104. S.N chargé des Fédérations d’ABIDJAN-BANCO : ZABA ZADI Lazare 105. S.N Chargé des Fédérations d’ABIDJAN-SUD : ELLOH Ouégnin 108. S.N chargé des Fédérations d’ABIDJAN-LAGUNE : NIAMBA N’Drin Benjamin 122. S.N. chargé des Fédérations de la Région du SUD-COMOE 2 : BOHUI Faustin b. L’initiateur du document se donne le droit de nommer le président du Parti en l’article 1 « Article 1er : Sont nommés membres du Secrétariat Général du Front Populaire Ivoirien les personnalités dont les noms suivent : Président : AFFI N’GUESSAN Pascal », en totale violation des statuts article 31 alinéa 4, « le congrès est compétent pour investir le président du Parti et le président du Comité de Contrôle » article 41 qui stipule que « le FPI est dirigé par un président élu par les assemblées fédérales et investi par le Congrès ». Est-ce une façon de se mettre au dessus du Congrès et se donner les pouvoirs des instances du parti ? une telle démarche frise le déni du droit de la communauté et s’enfonce dans une féodalité abjecte. c.

Le Président du Parti démet et rétrograde des membres du Secrétariat Général sans qu’il soit fait mention par notification de leurs défaillances comme le demande les statuts à l’article 42 alinéa 4 « le président nomme les membres du Secrétariat Général [….], il procède au remplacement des membres défaillants ». Ainsi 8 personnes sont révoquées sans ménagement, 12 personnes connaissent une rétrogradation et 42 personnes font leur entrée. On y trouve même des personnes bombardées au sommet du Parti sans qu’on ait connaissance de leur passé militant dans aucune structure comme l’a résolu la dernière Convention de février dernier qui a validé les strates de responsabilité des militants du Parti. Au total, ce n’est plus un Secrétariat Général réaménagé selon l’esprit du Comité Central, mais un nouveau Secrétariat Général qui connait un remue-ménage sur 62 postes sans l’avis de l’organe de décision. Un nouveau Secrétariat Général est donc mis en place de façon unilatérale par un seul individu, fut-il président de Parti. La question que nous sommes en droit de nous poser est celle-ci : mais pour quel objectif tout cela? Par ailleurs plusieurs postes sont dédoublés voir plus. Il s’agit par exemple des responsables chargés des élections dont le N°1 se trouve à la 53ème place, le N°2 à la 61ème place et le N°3 à la 99ème place. Il en est de même pour la politique extérieure qui occupe huit (8) personnalités comme suit : 7. 6ème Vice-président chargé des Relations Extérieures : KODJO Richard 32. S.N chargé des Relations Diplomatiques et de la Coopération Internationale : Alcide DJEDJE 39. S.N chargée de la Diaspora et des Représentations du FPI à l’Extérieur : Mme Brigitte KUYO 60. S.N chargé des Affaires Africaines : KONE Boubacar 65. S.N chargé des Affaires Internationales : BLE KESSE Adolphe 72. S.N chargé de la Monnaie et de la politique d’Intégration Economique Régionale (UEMOA-CEDEAO): TCHEIDE Jean Gervais 83. S.N chargé de la Mondialisation et des politiques d’Intégration : GNAGNE Yadou 111. S.N chargée des Affaires Internationales : Mme BIO Bernardine Tout cela dénote une précipitation et un amateurisme intolérable. Une attitude grave qui indique le peu de respect pour les textes et un mépris incompréhensible pour les militants. d. Au delà des incongruités observées dans le document, c’est l’instrument de combat qui est menacé parce qu’il aurait pour mission la solidarité envers les prisonniers et les exilés, l’unité et la cohésion interne. Cet instrument ne peut être bouleversé de fond en comble sans l’aval du Comité Central qui est notre boussole entre le Congrès et les Conventions. En réalité les actes solitaires posés laissent à penser qu’on veut anéantir tous ceux qui incarnent Laurent Gbagbo et de les effacer de la mémoire collective. L’initiateur montre clairement qu’il ne veut pas se battre pour Laurent Gbagbo là où le Comité Central instruit de le mettre au centre des débats. Le président Laurent Gbagbo est à la Haye au nom de défense de la Côte d’ivoire indépendante et souveraine. Il y est aussi à cause des militants de son Parti et de ses camarades, conséquences de la mission que nous lui avons confiée de traduire dans les faits les rêves de la Refondation du pays, en tant que porte étendard de la cause commune.

Nous n’avons pas le droit de l’abandonner et de tenter de tourner sa page comme des vulgaires ingrats et nauséeux parricides. Or que nous enseigne la sagesse malinké : « qu’il faut craindre l’ingratitude, car cela se paye tôt ou tard » e. Cette aventure solitaire est bel et bien un refus de la démocratie interne et le rejet du fonctionnement harmonieux de notre Parti. Cette propension à ramer à contre courant des décisions du Comité Central au motif qu’on privilégie l’éthique de la responsabilité à l’éthique du principe, est une négation des prérogatives des organes du parti et une tentative d’usurpation des pouvoirs du Comité Central. C’est purement et simplement un pieu planté dans la cohésion et une option sérieuse de la division irréversible du Parti. Au moment où, le Comité Central constate avec amertume que le pouvoir tente de tenir le FPI éloigné ou à tout le moins de l’affaiblir irrémédiablement à échéance, afin de le rendre inapte aux consultations à venir, et nous en voulons pour preuve l’incarcération de Laurent Gbagbo à la Haye, de Simone Gbagbo à Odienné, de plusieurs prisonniers politiques disséminés partout dans les geôles de Côte d’ivoire, le nombre ahurissant d’exilés politiques qui continuent d’être menacés par des mandats et des arrestations spectaculaires au mépris de la loi fondamentale, le gel abyssal des avoirs des citoyens à qui l’on ne reproche rien, les empêchements impulsifs à répétitions des manifestations de l’opposition, la désintégration de l’Etat face à une prise en otage de ses fondamentaux par une partie du peuple, etc… ; nous avons du mal à suivre la ligne politique indiquée par le Comité Central et qui nous a permis de prendre des Bastilles et surtout de maintenir le Parti en vie et qui devrait nous permettre de faire face avec efficacité aux différents défis qui se présentent à lui. Ces défis majeurs tournent notamment autour des points suivants : a) la libération du Président Gbagbo Laurent, b) la libération sans condition de Simone Gbagbo et de tous les autres détenus civils et militaires ; c) le retour de tous les exilés, refugiés et les déplacés ; d) l’arrêt de toutes les procédures judiciaires à l’encontre des libérés provisoires; e) la régularisation administrative et le dégel des avoirs de toutes les personnalités de l’opposition; f) l’amnistie générale de toutes les personnes en liberté provisoire et celles condamnées Conclusion Chers amis, nous sommes en droit d’en prendre conscience et interpeller quiconque voudrait se dérober à ces réalités intangibles. C’est pourquoi et en conséquence de cause, au regard du fond du document, il pèse une lourde suspicion légitime sur son initiateur quant à sa volonté de contourner et violer délibérément les textes du Parti, de s’arroger les prérogatives du Congrès, de la Convention et du Comité Central, ce qui tomberait sous le coup de l’article 21 des Statuts et des articles 61 et 62 du Règlement Intérieur : « le non respect de la ligne, des décisions, des Statuts et Règlement Intérieur entraîne des sanctions » fin de citation. Aussi, voudrions-nous nous en remettre à la procédure initiée par le Comité de Contrôle et in fine, à la décision du Comité Central.

Cher amis, nous saisissons cette occasion pour inviter les organes dirigeants du Parti, les structures de base, les représentations à l’extérieur, les structures spécialisées et l’ensemble des militantes et militants du FPI, à cultiver la confiance dans leur outil de lutte et à se tenir toujours mobilisés pour gagner la bataille de la libération du président Laurent Gbagbo et pour les libertés démocratiques. Cela passe naturellement par la cohésion au sein de notre Parti. Nous ne nous passerons jamais de Laurent Gbagbo. Nous ne tournerons pas sa page ; nous n’abandonnerons pas sa ligne. Laurent Gbagbo demeure l’âme du Front Populaire Ivoirien.

(Africa-tv.info)

 


La nouvelle Commission Electorale Independante: La Convention de la Société Civile Ivoirienne (CSCI) donne sa position

2

POSITION DE LA CONVENTION DE LA SOCIETE CIVILE IVOIRIENNE (CSCI)
SUR LA MISE EN PLACE DE LA COMMISSION ELECTORALE INDEPENDANTE (CEI).

La Convention de la Société Civile Ivoirienne (CSCI) suit avec beaucoup d’intérêts les
débats suscités par la mise en place d’une nouvelle CEI en Côte d’Ivoire.
Dans le souci d’apporter sa contribution citoyenne et objective à cette question, la CSCI a
rencontré l’ensemble des acteurs politiques ivoiriens pour recueillir, de vives voix, leurs
différents avis sur le sujet.
Aussi, la CSCI rappelle qu’elle fait partie des observateurs majeurs du processus électoral
ivoirien depuis 2008 jusqu’à ce jour.
En effet, dans sa quête de contribuer à l’avènement de la paix définitive en Côte d’Ivoire,
eu égard au contexte particulier de méfiance qui prévalait dans le pays en 2002, la CSCI a
conduit une importante mission d’observation électorale en Côte d’Ivoire, grâce à l’appui
financier de l’Union Européenne. Cette mission a permis de déployer un grand nombre
d’observateurs, de produire plusieurs rapports, mais aussi et surtout de faire
d’importantes recommandations sur la mise en place d’une nouvelle CEI en Côte d’Ivoire.

1. Du déploiement des observateurs nationaux de la CSCI sur toute l’étendue du
territoire national, de 2008 à 2013.
 Des observateurs, issus des confessions religieuses, des centrales syndicales, des
organisations professionnelles et des ONG membres de la CSCI, ont été déployés, de
façon régulière, sur toute l’étendue du territoire ivoirien (régions, départements,
communes, sous-préfectures et villages) : 275 observateurs de long terme pour
l’observation de la liste électorale, 2100 observateurs de long terme et de court
terme pour les 1er
et 2ème
tours de l’élection présidentielle de 2010, 610
observateurs de long et de court terme pour les législatives de 2011 et 2012 et enfin,
65 observateurs de court terme pour les élections couplées (municipales et
régionales) de 2013.

2
 Ces différentes missions d’observations électorales ont permis de produire des
rapports, des déclarations et des communiqués objectifs et impartiaux : le rapport
préliminaire sur l’identification et l’enrôlement des électeurs, les rapports sur
l’environnement, l’activité et le comportement des médias et les radios de
proximité, les rapports sur les contentieux de la liste électorale provisoire, le
rapport final sur l’élection présidentielle, le rapport final sur les élections
législatives, le rapport analytique sur l’administration électorale en Côte d’Ivoire
(CEI).
Sur la base de cette expérience avérée, la CSCI a formulé, à la fin de chaque mission d’observation
électorale d’importantes recommandations sur la réforme de la CEI.

2. De la Commission Electorale Indépendante (CEI)

Au vu de son expérience dans le suivi du processus électoral, la CSCI avait dénoncé la
composition politicienne, conflictuelle et budgétivore de l’ancienne CEI. Ainsi, à l’issue de
ses missions d’observations électorales depuis 2010, la CSCI a fait la proposition d’une
formule de Commission électorale plus restreinte, indépendante et efficace à l’exemple
de certains pays africains notamment :
 La SIERRA LEONE : 5 membres ;
 Le CAP-VERT : 5 membres ;
 Le BENIN : 11 membres.
 Le GHANA : 7 membres ;
 Le SENEGAL : 12 membres ;

Considérant le contexte particulier de la Côte d’Ivoire et dans le souci d’anticiper
d’éventuels écueils sur la CEI, la CSCI avait adressé aux autorités compétentes les
principales recommandations suivantes :
 Reformer la CEI selon la composition suivante : 1/3 Administration, 1/3 parties
Politiques (opposition et parti au pouvoir) et 1/3 Société civile ;
 Faire présider la Commission par une personnalité de la société civile reconnue
pour son intégrité et sa probité, comme ce fut le cas pendant la transition
militaire de 2000.
L’avantage de cette proposition qui a été quasiment reprise par le National Democratic
Institut (NDI) repose sur l’équilibre qu’elle assure aux parties politiques entre eux, le rôle
de contrôle et d’arbitre qu’elle accorde à la société civile avec l’appui technique des
experts de l’administration électorale. Une telle Commission Electorale, ainsi
recomposée, bénéficierait dès le départ, d’une présomption de crédibilité.

3
3. De l’adoption et de la promulgation de la nouvelle loi sur la Commission Electorale
Indépendante (CEI)

La CSCI prend acte de l’adoption et la promulgation de la nouvelle loi sur la CEI par le
gouvernement ivoirien ;
La CSCI se félicite de la réduction des membres de la Commission qui passe de 31 à 17
membres ;
Le CSCI se réjouit de la possibilité offerte à la société civile d’être membre de la CEI ;
La CSCI salue les efforts consentis, de part et d’autres, par les différents acteurs ivoiriens
et les partenaires internationaux, pour la mise en place de la CEI ;
En revanche, la CSCI s’inquiète, en certains points, sur cette nouvelle formule de la CEI,
notamment sa composition, son indépendance et le mode désignation des représentants
de la société civile en son sein.
Sa composition qui repose sur la formule des 4/4 n’est pas de nature à garantir une
administration électorale performante. Les politiques y représentent au moins la moitié
des membres et la grande probabilité que le Président de la Commission soit issu de ces
partis sont des faits qui risquent de paralyser cette Commission le moment venu.
En outre, son indépendance pourrait être affectée par la présence de personnalités
représentant les présidents d’Institutions nationales.
Par ailleurs, la CSCI, même si elle se félicite de l’opportunité que la nouvelle loi offre à la
société civile d’être membre de la Commission, s’interroge sur l’efficacité de la présence
de la société civile dans une telle Commission largement dominée et contrôlée par les
politiques.
Pis, le mode de désignation des représentants de la société civile au sein de la
Commission reste flou. A ce sujet, la CSCI relève, en effet, que malgré son expertise en
matière électorale et au vu de ses expériences acquises au plan national et international,
elle n’ait point été consultée pour la désignation des représentants.

4-Recommandations
De tout ce qui précède, la CSCI rappelle que selon la Charte Africaine de la Démocratie, des
Elections et de la Gouvernance et le protocole de la CEDEAO sur la Démocratie et la
Bonne Gouvernance, le processus de mise en place du cadre institutionnel chargé de
régenter le processus électoral (le code électoral, la liste électorale et la Commission
Electorale Indépendante) devrait être transparent et inclusif en vue d’obtenir des
élections libres, honnêtes et transparentes.

En conséquence, la CSCI formule les recommandations suivantes :

– Au Gouvernement ivoirien;
Convoquer un collège électoral de la ‘’société civile ivoirienne’’ dans sa diversité, selon des
critères transparents et équitables pour garantir la participation de toutes les faitières de la
société civile ;

Aux organisations de la société civile ;

La CSCI voudrait rappeler à la société civile ivoirienne de prendre la pleine mesure de
cette période critique que traverse notre pays, caractérisée par la polarisation politique
croissante illustrée par un langage polémique partisan et des stratégies électoralistes.
Elle invite alors la société civile ivoirienne à continuer à faire respecter les principes
édictés dans les Chartes et les Protocoles de l’Union Africaine et de la CEDEAO, pour une
CEI crédible et transparente en vue des élections apaisées.

La CSCI exhorte la Communauté Internationale à s’impliquer davantage pour un
processus électoral inclusif et consensuel, afin de garantir des élections non violentes et
démocratiquement crédibles.

Au total, la CSCI voudrait réaffirmer le rôle et la contribution de la société civile dans le
processus de la réforme électorale, l’observation des élections et l’organisation
d’élections non violentes et crédibles pour une Côte d’Ivoire véritablement réconciliée
avec elle-même.


Crise au FPI: Le Ministre Sidiki KONATE propose sa médiation

fpi

Palabre grave au FPI: le Ministre fait une blague
Je me propose comme médiateur dans le palabre entre les ex-camarades du FPI. Car là-bas au FPI, tout le monde est fâché. Contre tout le monde. Et contre Affi N’Guessan.
Simone depuis odienné est fâchée, très fâchée. Contre Affi N’Guessan ‘le traître de Marcoussis et revanchard’. N’en pouvant plus elle a décidé de quitter le FPI.
Laurent Akoun est fâché. Contre AFFI. Qu’il qualifie d’amateur putschiste rebelle.
Douaty, le lion blessé de Biankouma est très faché. Contre AFFI. Qu’il qualifie de Dozo en politique.
Emile Guiliérou from Accra accuse AFFI d’opportunisme kpakpato pressé qui a fait un mauvais casting de timing et de sujet.
Bon, tout le monde est fâché dans la case FPI.
Les accusateurs accusent AFFI d’avoir vendu le combat en pactisant avec le pouvoir d’Abidjan et celui de Paris. « Apres un coup de fil avec son nouveau patron Hollande, il ( Affi) a perdu le Sommeil. Surtout qu’une rencontre avec Hollande est prévue à Abidjan.. »
Donc ça sent pas bon au FPI.
Bon on fait quoi alors??
Moi je veux la paix. Donc je me me propose comme médiateur entre les ex-camarades du FPI. Pour sauver encore ce qui peut l’être.
Car si le FPI disparaît de la vie politique, il y aura un vide non?
Et puis palabre n’est pas bien. Surtout dans mois de carême. Nous on veut la paix.
Si Affi et Ses frères acceptent ma médiation, comme ça je les invite tous à venir rompre le carême chez moi vendredi. On boit ‘bakah, mony’ et on mange lafri de Man…
Car ce qui fait la force d’une famille, c’est quand les enfants mangent ensemble…à la même table..au même moment.
Donc je vous attend hein. Ne me roulez pas dans…deh.

En Dieu Seul nous croyons

Le Ministre Sidiki KONATE