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La terreur Palestinienne commentée par un universitaire Ivoirien

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Un article du docteur Ally Yao Lanzali à lire absolument

C’était un matin, j’étais encore à la « Fac » en quatrième (4ème) Année d’Etudes Universitaires. Soudain alors que je me trouvais en chambre en Cité Universitaire, très stressé par les préparatifs des examens de passage en année supérieure lorsque je fus appelé par un ami qui me demande de regarder la télévision quelle que soit la chaîne de mon choix. Que vois-je? Des images montrant des avions en train de percuter les deux(2) tours jumelles du World Trade Center. Vous avez deviné de quoi je parle, il s’agit du 11 Septembre 2001.L’Amérique est attaqué en plein cœur selon l’expression des journalistes. Ils annoncent d’autres autres avions, l’un en partance du Pentagone et l’autre à la maison blanche. Ce jour là, comme par enchantement, aucun juif ne se trouve dans l’une des tours. Quelle coïncidence? Une chose est sure, les juifs étaient tous informés par ricoché les services secrets américains. Pourquoi n’avoir pas empêché ces attentats? Peut-être parce qu’il serait bénéfique pour le futur. Bref, tout le monde condamne ces attentats. A l’exception d’un individu, un ancien élève des services secret américain, Oussama Ben Laden qui félicite les auteurs mais ne revendique pas comme à l’accoutumé et n’a jamais revendiqué jusqu’à sa présumée mort. Celui-ci qui sera le bouc émissaire de ces attentats pour déstabiliser l’Afghanistan afin de faire partir les talibans du pouvoir. Avant la mort présumée de Ben Laden, plusieurs événements vont se dérouler. Ce sont la destruction de fond en comble de l’Iraq avec quelques temps plus tard de l’arrestation puis la pendaison de son leader (Saddam Hussein) un matin de la fête de Tabaski. La raison évoquée est qu’il détenait des armes chimiques. Armes chimiques que personne n’a pu nous brandir jusqu’à ce jour même après sa mort. Sans oublier quelques années précédentes la guerre en Iraq celle du Golfe pour défendre le Koweit envahi par Saddam. Après Saddam, c’est au tour de Bashar El Assad qu’on attaque sous prétexte qu’il empêche son opposition de s’exprimer, qu’il opprimerait sa population avec des armes de guerres. Jusqu’à l’instant où j’écris cet article, il est encore au pouvoir dans un pays dévasté, dans un pays en ruine. Un autre leader fera les frais de la coalition internationale et aura moins de force pour leur résister, c’était Mouammar Kadhafi, le Guide Libyens. Accusé d’avoir opprimé son opposition et sous prétexte de vouloir protéger sa population une coalition contre lui est mise en œuvre pour l’éliminer. Les exemples sont nombreux mais nous nous limiterons à ceux-ci. Aujourd’hui, l’on assiste impunément à la destruction de la Palestine par israël à travers des frappes dites « chirurgicales ». Une chirurgie qui ampute les membres des enfants les rendant handicapés quand ils ont beaucoup de chance sinon c’est leur mort, une chirurgie qui endeuille ou décime des familles, une chirurgie qui emporte sur son chemin les biens matériels et humains. Tout ce massacre se fait aux vues et aux sues de la Communauté Internationale. La marionnette de l’ONU ne peut s’élever et parler de protection des populations civiles, il ne peut évoquer les Droits de l’Homme. Dois-je comprendre qu’il s’agit d’un cas de « non-ingérence » dans les affaires intérieures de l’israël. Où sont passés ces lâches d’arabes qui savent condamner les attitudes de leurs frères quand ils se défendent ? Personne ne dit « mot ». Tout simplement parce que la Palestine n’est pas riche en production de drogues comme l’Afghanistan supprimée par les Talibans lors de leur ascension au pouvoir d’où leur éviction, ou bien parce que la Palestine ne regorge pas de puits de pétrole comme le Koweit ou l’Iraq ou tout simplement parce que la Palestine n’est pas une zone stratégique comme la Syrie pour pouvoir déstabiliser l’Iran. Assez de questions que j’aurais bien voulu que répondent les marionnettes des USA, ONU et France et d’autres institutions et pays. Messieurs, sachez qu’une vie ne peut être égale à une vie.
A mes sœurs et frères de la Palestine, qu’ALLAH vous soutienne. Revenez à LUI repentant, SEUL LUI peut vous apportez le secours. Le Prophète SAW ne dit-il pas « Palestiniens, Les Juifs vous combattront mais vous serez vainqueurs » (Rapporté par Al-Bukhari) »

Après la lecture de cet article, ma sœur, mon frère ne clique pas simplement sur « J’aime » mais clique sur « partage » afin que les palestiniens sachent que tu les soutiens.

Merci
A. Y. L

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Le livre de François Mattéi continue de défrayer la chronique

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Ce matin Rfi a accordé une interview au controversé Robert Bourgi relative au contenu du livre  de François Mattéi sur Laurent Gbagbo

RFI : Dans le livre que publient Laurent Gbagbo et le journaliste François Mattéi, vous êtes à nouveau dépeint comme une éminence grise de la Françafrique, et selon Laurent Gbagbo, vous auriez tenté de le faire «cracher au bassinet», c’est l’expression employée dans le livre, afin que le président ivoirien participe au financement de la campagne électorale de Jacques Chirac en 2002. Est-ce vrai ?
Robert Bourgi : L’expression « cracher au bassinet » est un peu violente, pardonnez-moi cette expression, un peu vulgaire. A l’époque, rappelez-vous, au mois de septembre 2011 dans une interview au Journal du dimanche, j’avais parlé de ce financement de la vie politique française par les chefs d’Etat africains. Et je voudrais profiter de l’occasion que vous m’offrez, pour répéter ce que j’avais dit alors dans une interview au Figaro. Je n’ai jamais transporté de mallettes. J’ai accompagné des émissaires africains auprès du président de la République française de l’époque, Jacques Chirac, et auprès de Dominique de Villepin.
Pour en revenir à cette affaire. Comment cela s’est-il passé ? Lors des rencontres que Laurent Gbagbo avait eues avec Jaques Chirac – à l’Elysée – et Dominique de Villepin – hors Elysée -, Dominique de Villepin, dans son langage assez familier avait demandé à Laurent Gbagbo si le moment venu il pouvait aider au bon fonctionnement de l’UMP et aider à la campagne présidentielle de Jacques Chirac. Laurent Gbagbo avait dit oui. Ni Villepin ni Robert Bourgi n’avaient mis de pistolet sur la tempe de Laurent Gbagbo ! Et cela s’est fait très exactement dans un restaurant des bords de Seine.

Le Voltaire ?
Pas Le Voltaire, je rectifie. Cela s’est fait au restaurent Lapérouse, dans un salon particulier à 13h. Dominique de Villepin m’avait dit, « Robert j’apprécierais de déjeuner en tête à tête avec vous dans un bon restaurant. Laurent Gbagbo apprécie le bon vin, vous aussi ». Laurent Gbagbo était alors en visite officielle à Paris, il sortait d’un entretien avec Jacques Chirac, et nous nous sommes retrouvés au restaurant Lapérouse, et non pas Voltaire (comme indiqué dans l’ouvrage de Laurent Gbagbo, NDLR). Et c’est là que Dominique de Villepin, assisté de moi, a dit à Laurent « voilà, nous allons vers une campagne électorale, il est de tradition que les chefs d’Etat africains aident les partis politiques français. Là nous sommes au pouvoir. Est-ce qu’éventuellement tu pourrais nous aider ? » Et Laurent Gbagbo de lui répondre spontanément « il n’y a pas de problème. Le moment venu tu me le fais savoir et j’enverrai un émissaire ».
Et lors d’un deuxième voyage officiel de Laurent Gbagbo à Paris – il résidait à l’hôtel Plaza Athénée – une réunion s’est tenue dans la suite présidentielle de Laurent Gbagbo. Il y avait là son ministre des Finances, il y avait là son directeur de cabinet, Jacques Anouma, ancien président de la Fédération ivoirienne de football. Il y avait là l’ambassadeur Eugène Allou, son directeur de protocole et chef de cabinet. Ils avaient réuni la somme de trois millions de dollars.

Donc Laurent Gbagbo a participé à hauteur de 3 millions de dollars au financement de la campagne électorale de Jacques Chirac en 2002 ?
Absolument. Gbagbo ne fait que confirmer ce que j’avais dit en septembre 2011, et la planète médiatique m’était alors tombée dessus ! J’ai même été suspendu de l’ordre des avocats pendant six mois, alors que je n’avais fait que raconter l’histoire ! Je n’ai jamais transporté de valise, je le répète, j’accompagnais des émissaires. Et ce jour-là, les trois millions de dollars ont été réunis dans la suite présidentielle de Laurent Gbagbo au Plaza Athénée, et ils avaient été mis dans un sac publicitaire Austin… Vous savez, la marque de voitures. Et c’est Eugène Allou, directeur du protocole présidentiel – que j’ai personnellement conduit à l’Elysée – qui a remis cette somme à Dominique de Villepin.

Laurent Gbagbo évoque des pressions ou des menaces à peine voilées. Alors qu’un complot, celui de la Mercedes noire avait échoué quelques mois plus tôt, ses interlocuteurs lui auraient laissé entendre que s’il ne participait pas au financement, il aurait peut-être à nouveau des problèmes avec ces comploteurs. Est-ce exact ?
Je démens de la manière la plus catégorique qui soit. Il n’y a jamais eu de pressions sur Laurent Gbagbo.

L’ex-président ivoirien évoque un autre épisode de vos relations et de vos rencontres, cela s’est passé à Rome en septembre 2002. Laurent Gbagbo était en voyage officiel au moment où a éclaté l’insurrection qui a conduit à la partition en deux de la Côte d’Ivoire. Selon lui, vous êtes arrivé dans son hôtel, et il affirme que ce n’était pas un hasard. Est-ce que vous confirmez cette rencontre et pouvez-vous nous dire ce que vous faisiez dans le même hôtel que Laurent Gbagbo à Rome ?
J’étais effectivement dans le même hôtel que Laurent Gbagbo à Rome, c’était l’hôtel Excelsior… Avant de poursuivre, je dois vous avouer qu’au moment où nous parlons, je me considère toujours comme l’ami de Laurent Gbagbo, et ce que j’ai lu m’a profondément peiné. J’étais à l’hôtel Excelsior à Rome à l’invitation de Laurent Gbagbo. Et ce qu’il dit est complètement faux. Est-ce lui qui parle ? Est-ce que c’est Mattéi, le coauteur du livre ? Je l’ignore. Mais Laurent Gbagbo sait très bien que si je me trouvais à l’hôtel Excelsior, c’était à son invitation. Et le dîner qu’évoque Laurent Gbagbo dans son livre n’a pas commencé tant que je n’étais pas à l’hôtel. Et j’étais assis à la droite de Laurent, comme d’habitude.

A ce moment-là, l’insurrection se déclenche à Abidjan, et Laurent Gbagbo affirme que vous lui avez conseillé de se rendre à Paris pour voir Jacques Chirac avant de rentrer à Abidjan. Est-il exact que vous lui avez donné ce conseil et dans quel but ?
C’est totalement faux ! Lorsque nous avons appris qu’il y avait eu une insurrection, nous nous sommes précipités dans la suite de Laurent Gbagbo. J’ai discuté avec lui et il m’a dit « tu te rends compte Bob, ce qui arrive ? ». J’ai appelé Villepin, il était sept heures et demie du matin, il se rendait à la radio Europe 1 où il devait être interviewé. Je lui ai dit « que doit faire Laurent ? » Il m’a répondu, « écoute dès que j’ai fini l’interview, je lui parle ». Et ils se sont parlé et Laurent s’est rendu à Abidjan. Je n’ai jamais conseillé à Laurent Gbagbo d’aller à Paris voir Jacques Chirac ou Villepin puisqu’il venait de lui parler.

Laurent Gbagbo laisse entendre qu’à l’époque la position de la France était assez floue, assez incertaine. Il laisse même entendre que d’une certaine façon, Jacques Chirac aurait été content de se débarrasser de lui à la faveur d’un coup d’Etat. Est-ce que vous pensez que cela aurait pu être le cas ?
Pas du tout. Une chose est à préciser. Il est évident que Laurent Gbagbo, structurellement, mentalement, était loin de ce que Jacques Chirac avait l’habitude de côtoyer. Bédié est totalement différent de Gbagbo, Houphouët encore plus. Et j’ai joué un rôle non négligeable pour que Jacques Chirac le reçoive une première fois à l’Elysée. Il l’a reçu, c’était très chaleureux entre eux. Le contact s’est fait immédiatement. Il l’a apprécié. Puis, il l’a reçu une deuxième fois. A cette époque, Laurent Gbagbo était fatigué. Il l’a installé dans un des châteaux de la République en région parisienne. Gbagbo y a passé une dizaine de jours. Aucun chef d’Etat africain n’avait eu ce privilège. Et je vous cite une anecdote. Le président Omar Bongo m’a dit à l’époque « Fiston, comment se fait-il que Laurent ait droit à un château. Moi je n’ai jamais eu droit ! ».

Donc vous estimez que Chirac a toujours été franc et honnête avec Laurent Gbagbo ?
Absolument. Je puis vous l’assurer. Il n’a jamais eu…

Aucun rôle dans l’insurrection militaire d’Abidjan ?
Pas du tout. Je puis vous assurer qu’il n’a rien fait qui confirme cela. Le seul reproche que je puisse faire à Chirac et Villepin c’est Marcoussis. Malgré ma proximité avec Jacques Chirac et Dominique de Villepin, je n’ai pas été associé à Marcoussis, car je m’y serais opposé.

Marcoussis qui était considéré par Laurent Gbagbo comme une véritable gifle et un déni de son autorité.
Je le confirme. Je le confirme. Et j’ai eu cette confidence d’Omar Bongo. Je lui ai dit « Papa, vous vous rendez compte de ce qu’ils sont en train de faire à Laurent ». Et il a eu une moue dubitative avant de dire « Que veux-tu fiston, c’est comme ça ! Mais est-ce que même moi j’approuve ? ». Mais, je voudrais rappeler à Laurent Gbagbo que trois jours avant son arrivée à Paris, j’ai eu la visite de son homme de confiance Eugène Allou qui était descendu à l’hôtel Meurice. Je lui ai dit « J’ai pris connaissance du texte de Marcoussis et j’ai pris connaissance de ce qui se prépare. Cela me révolte. Est-ce que tu pourrais avertir Laurent et lui dire de ne pas venir à Paris. C’est quelque chose d’épouvantable qui va arriver. Car au fond d’eux même les chefs d’Etat africains pourront se dire : un jour ce sera mon tour. Dis-lui de ne pas venir à Paris ». Le lendemain, je reçois Eugène Alou et il me dit « ton frère est têtu, il veut venir ». Laurent est venu et il est arrivé ce qui est arrivé.
C’est-à-dire des accords politiques qui obligent Laurent Gbagbo à composer avec un gouvernement d’union nationale et à abandonner une partie de ses prérogatives au profit d’une transition qu’il jugeait indigne. Mais, Robert Bourgi, beaucoup de choses ont découlé de Marcoussis dans la crise ivoirienne. Et lorsque vous dites que Jacques Chirac a toujours joué franc jeu avec Laurent Gbagbo, on s’aperçoit que Marcoussis n’en est pas la preuve.
Oui, mais il s’était passé pas mal de choses ente temps. Et Jacques Chirac a subi des pressions énormes du lobby cacao, du lobby du café et de tant d’autres personnes et groupes de pression.

D’Alassane Ouattara ?
Non pas du tout. Que le président Ouattara ne m’en veuille pas, mais je dirai que Jacques Chirac a toujours été un peu réservé vis-à-vis du président Ouattara. Il a toujours eu à l’esprit ce contentieux entre le président Houphouët et Alassane Ouattara. A tort d’ailleurs… Pardonnez-moi cette expression, mais Ouattara n’a jamais été à la tasse de thé du président Chirac !
Mais ce que je condamne de la manière la plus ferme qui soit c’est le comportement de Villepin vis-à-vis de Gbagbo. Il a traité Gbagbo comme un boy, comme un valet de chambre, en lui disant « je vais te tordre le bras. Je vais te tordre le bras ! Il faut signer ! » Ça, c’est la première fois que je le dis, je le condamne de la manière la plus ferme qui soit. Et si Laurent Gbagbo et ses partisans, par la suite, ont eu cette attitude vis-à-vis de la France, c’est à cause de Marcoussis. Et si Dominique de Villepin m’avait caché le texte de Marcoussis, c’est qu’il savait que je ne serais jamais d’accord avec ça. On ne traite pas les Africains aujourd’hui comme ils furent traités il y a cinquante ans.

A vous écouter, on a l’impression que Villepin a aussi tordu le bras à Jacques Chirac…
Vous savez, Villepin n’aime que lui-même. Au-dessus de lui, il n’y a que le Bon Dieu. J’ai fréquenté au plus près Villepin pendant dix ans. Personne ne lui est égal et au-dessus de lui, il n’y a que le Bon Dieu ! Il manipule les gens mais heureusement qu’au bout d’un certain temps, on s’en rend compte ! Cependant, c’est un charmant garçon que j’ai beaucoup aimé.

Autre épisode dramatique, c’est la crise post électorale de 2010. Le pays est plongé en pleine crise après l’annonce des résultats de l’élection présidentielle remportée par Alassane Ouattara. Laurent Gbagbo relate une conversation téléphonique entre vous deux en présence de Claude Guéant [secrétaire général à la présidence sous Nicolas Sarkozy, ndlr], conversation au cours de laquelle vous auriez conseillé à Laurent Gbagbo de ne pas s’accrocher au pouvoir. Qu’avez-vous dit alors à Laurent Gbagbo ?
C’était à la fin de 2010. Le président Nicolas Sarkozy qui me savait ami avec Laurent Gbagbo et ami avec Alassane Ouattara, me fait venir à l’Elysée et me dit « Robert, tu as vu j’ai mandat de l’ONU. Les grandes puissances sont décidées à faire respecter le verdict des urnes. Est-ce que tu pourrais une dernière fois obtenir de Gbagbo qu’il accepte le verdict des urnes ? Je m’engage au nom de l’Union européenne et des Etats-Unis à ce qu’aucun mal ne lui soit fait. S’il accepte le verdict des urnes, il aura le statut d’ancien chef d’Etat, comme le président Bédié. Il pourra aller où il le désire dans le monde ». Claude Guéant assistait à l’entretien. Nous sommes allés, lui et moi, dans son bureau et j’ai parlé à Laurent.
Et ce que je vais vous dire, vous êtes les premiers à le savoir. J’appelle Laurent et je lui dis : « L’heure est grave. Il se prépare de grandes choses, des choses graves pour ton pays et pour toi. Accepte le verdict des urnes, tu ne peux pas aller contre le monde. Et tu auras le statut d’ancien chef d’Etat. Tu pourras aller où que tu veuilles dans le monde, tu pourras même enseigner en France. Accepte s’il te plaît ». Et Laurent Gbagbo a eu ces mots qui m’ont blessé… Aujourd’hui lorsque j’y repense, je suis étreint par l’émotion… Il m’a répondu. « Bob, tu diras à ton ami Sarkozy que je serai son Mugabe. Que je ne donnerai jamais le pouvoir à Ouattara, et enfin, que je suis prêt à noyer la Côte d’Ivoire dans le sang. Mais je n’accepte pas. Et d’ailleurs Bob, c’est la dernière fois que nous nous parlons ». Et il a raccroché… Ce fut notre dernier entretien. Claude Guéant se tenait sur ma gauche et, il peut vous le confirmer, j’ai versé des larmes car je savais ce qui allait arriver. Nous sommes repartis chez le président de la République. Il a vu que j’avais les yeux rougis par les larmes et il m’a dit « Il verra ce qui va se passer. Nous allons le foudroyer ».

Pensez-vous, comme l’écrit Laurent Gbagbo dans son livre, qu’il y avait une volonté de la part de Nicolas Sarkozy d’écarter Laurent Gbagbo dès le départ de cette crise politique, quitte à utiliser la force et l’armée française ?
Pas du tout, pas du tout. Lorsque le président Sarkozy a été élu en mai 2007, je lui ai dit, « Tu sais Nicolas, la Côte d’Ivoire, il faudrait essayer d’arranger les choses, d’organiser des élections. Accepte au moins de voir Gbagbo. Vous l’avez ostracisé, vous l’avez mis au piquet… Accepte de le voir ». Il a accepté et Claude Guéant et moi-même avons travaillé pour que cette rencontre ait lieu. Elle s’est déroulée en marge de l’Assemblée générale des Nations unies. Ils se sont parlés. Et Nicolas Sarkozy lui a dit « Je n’ai rien contre vous. Les a priori de Chirac, je ne les connais pas, les a priori du Quai d’Orsay, je ne les connais pas. Les a priori de la cellule Afrique, je ne les connais pas. Faites les élections, monsieur le président, et vous aurez la France à vos côtés ».

Et Laurent de lui répondre, « Je vous remercie monsieur le président. Nous allons organiser ces élections ». Et pendant toutes les années qui ont suivi, j’ai multiplié les voyages en Côte d’ivoire avec le soutien de Nicolas Sarkozy. Quand j’arrivais à Abidjan, Guéant appelait deux, trois fois Laurent Gbagbo pour lui demander de faire les élections. Et moi, je lui demandais la même chose. Ce qu’il n’a jamais accepté de faire. Et lorsqu’il les a organisées, voyez ce qui est arrivé…

Diriez-vous que Nicolas Sarkozy avait un penchant pour Alassane Ouattara et qu’il aurait favorisé son arrivée au pouvoir ?

Disons que chronologiquement, Nicolas Sarkozy est l’ami de Ouattara depuis vingt ou vingt cinq ans. L’ami de Martin Bouygues (PDG du groupe éponyme). Vous voyez bien toutes les relations qu’il peut y avoir. Mais je vais vous dire une chose, la raison d’Etat prime chez Nicolas Sarkozy. Son amitié avec Ouattara n’a jamais prévalu sur la raison d’Etat.

La France n’a jamais joué Ouattara contre Gbagbo en 2010 ?
Je vous assure que la France n’a jamais joué Ouattara contre Gbagbo. C’est lorsque le verdict des urnes a été foulé du pied par Laurent Gbagbo et ses partisans que le président Sarkozy, allié aux autres leaders européens et aux Etats-Unis, ont décidé d’en finir. Mais il n’y a jamais eu d’a priori de Sarkozy contre Gbagbo et pour Ouattara. Et d’ailleurs, Nicolas Sarkozy me disait « Je me demande comment tu fais, Robert, pour être ami avec Ouattara, tu lui rends visite à Mougins, tu lui rends visite avenue Victor Hugo, et tu vas voir Gbagbo ! ». Et j’ajoute un détail intéressant : je voyais Ouattara tout le temps. Et tout le temps, Gbagbo me le reprochait ! Mais jamais Alassane Ouattara et Dominique Ouattara ne m’ont fait le reproche d’être souvent présent à Abidjan et d’aider Laurent Gbagbo, d’essayer de le soutenir, de l’appeler à un peu plus de raison et de sagesse. Le reproche venait toujours de Gbagbo, mais jamais Ouattara ne m’a fait quelque reproche que ce soit.

Pour en finir avec les rapports complexes entre les présidents français et Laurent Gbagbo, il y a un épisode important qu’il faut rappeler, c’est l’attaque de l’aviation ivoirienne sur la base française de Bouaké, en novembre 2004. Bombardement qui a coûté la vie à neuf soldats français. Jacques Chirac est alors président, et cette affaire déclenche une crise entre les deux pays. Dans son livre, Laurent Gbagbo, affirme non seulement qu’il n’est pour rien dans ce bombardement mais que la France aurait quelque chose à se reprocher et à cacher, dès l’instant où elle a laissé fuir les pilotes biélorusses des appareils ivoiriens. Y a-t-il eu, selon vous, une manipulation française derrière cette histoire, comme semble le pense l’ex-président ivoirien ?
Un seul mot : Ridicule. Ce qu’a dit Laurent Gbagbo est ridicule.

Mais le fait est que les pilotes biélorusses ont pu se rendre au Togo et qu’une fois là-bas, alors qu’ils avaient été arrêtés et que les autorités togolaises étaient disposées à les livrer à la France, Paris n’en a pas voulu. N’est-ce pas troublant ?
Imaginez-vous un seul instant le président français, qui plus est Jacques Chirac, faisant tuer des soldats français pour une manipulation grossière ? Franchement c’est ridicule ! Je ne comprends pas pourquoi Laurent Gbagbo avance cette thèse.

Mais pourquoi ces pilotes ont-ils été laissés en liberté ?
Je ne le sais pas. Je n’ai aucune réponse à cela… Mais disons qu’autour du président Gbagbo, il existait des gens capables d’imaginer des choses aussi sordides et de les mettre en œuvre. Mais Jacques Chirac non, pas du tout. S’il vous plaît…

Un mot de conclusion sur Laurent Gbagbo. Aujourd’hui, l’ex-président est en détention à La Haye, inculpé par la CPI, qu’est-ce que cela vous inspire ?
J’en ai parlé avec Alassane Ouattara et son épouse, cela me peine de savoir Laurent incarcéré. L’âge est là, les années passent… Le vœu que je formule, c’est qu’il y ait la paix dans ce pays. Je suis allé récemment en Côte d’Ivoire et j’ai rencontré les partisans de Laurent Gbagbo. Ils en ont assez de cet état de tension. Et j’espère que Laurent Gbagbo ne restera pas longtemps à La Haye. Cela aidera à la paix en Côte d’Ivoire. C’est le vœu que je formule.

Source RFI


CÔTE D’IVOIRE: Les membres de la Commission Electorale Indépendante connus

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Sourou Koné, représentant le Président de la République
Dao Bakary, représentant le président de l’Assemblée nationale,
Amani Ipou Félicien, représentant le ministre en charge de l’Administration territoriale,
Ly-Sangaré Kadidjatou, représentante le ministre de l’Economie et des Finances
Nohounou Lyadé Perrine, magistrat hors hiérarchie, représentante le Conseil supérieur de la magistrature
Imam Diakité Ousmane, représentant le Conseil supérieur des imams (COSIM)
Abbé Boni Martial, représentant la Conférence des évêques catholiques de Cote d’Ivoire
Yoli Bi Koné Marguerite, représentante des Organisations non gouvernementale non confessionnelle
Me Allé Amlan Victoire, avocat près la cour d’appel d’Abidjan, représentante du barreau.
Diarrassouba Soumaila, représentant du RDR,
Bakayoko Youssouf, représentant du PDCI
Miremont Auguste Sévérin, représentant de l’UDPCI
Anaky Jacob, représentant le MFA
Coulibaly Gervais, représentant la Ligue des mouvements pour le progrès (Lmp)
Zanon Gogognon André, représentant le Rassemblement du peuple de Côte d’Ivoire (Rpci).
NB: Les représentants du FPI et de l’Alliance des forces démocratiques (colation de l’opposition) ne sont pas encore connus.

(Source: Conseil des ministres)


Sabri Lamouchi (ex-sélectionneur de la CI): ‘‘Je n’ai jamais parlé de démission’’

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Alors qu’il est rentré en France, nous l’avons sollicité pour expliquer les motivations réelles de sa démission de son poste de sélectionneur et expliquer les problèmes de capitanat entre les joueurs.

Comment expliquez-vous le parcours des Éléphants au Brésil ?

La Coupe du monde est du haut niveau. Et dans ce genre de compétition, il y a de petits détails qui restent importants. Il y a des erreurs à ne pas commettre, notamment pour ce qui est de l’arbitrage. Nous avons pris 5 buts sur des erreurs. Le premier sur une erreur d’inattention à la suite d’une touche contre le Japon. Le deuxième devant la Colombie sur un corner où on devait plutôt s’appliquer en envoyant le ballon dans les tribunes sans avoir honte, où à la rigueur, le jeter encore en touche. Le troisième sur un pénalty et puis un quatrième et un cinquième sur deux erreurs qui n’ont jamais été commises en deux ans, depuis que je suis à la tête des Eléphants. Et de surcroît avec des joueurs qui sont exemplaires, l’un et l’autre sur les deux matches. C’est ce que j’appelle les petits détails qui au haut niveau ne pardonnent pas. Et puis nous n’avons pas eu la chance de tirer profit  des erreurs adverses et de bénéficier de  décisions arbitrales à notre faveur. Pourtant, il y a un ou deux penalties en notre faveur qui ont été ignorés. Un ou deux cartons qui ont été distribués injustement. Je pense au carton jaune de Maestro contre la Colombie, donné par l’arbitre anglais Howard Webb.

Considérez-vous donc que la cause principale de l’échec des Eléphants est le fait des arbitres ?

Je ne veux pas me cacher derrière des erreurs d’arbitrage parce que tout le monde voit que cette coupe du monde est une réelle réussite.  Il y a du monde dans les stades, il y a une magnifique ambiance. Malheureusement, tout le monde observe aussi qu’il y a des erreurs d’arbitrage qui sont généralement en faveur des grandes nations et rarement en faveur des petites nations. Ce sont tous ces petits détails, les uns, après les autres qui n’ont pas été bénéfiques pour nous.

Avez-vous posé des recours ou en avez-vous parlé de manière vive auprès de la Fifa ?

J’ai dit à l’arbitre anglais, Howard Webb qu’il était incompréhensible que les Colombiens sortent de ce match sans carton. J’en ai personnellement parlé en conférence de presse, après le match contre la Colombie et lors d’une réunion technique. Mais que puis-je faire aujourd’hui, alors que la compétition est terminée. On sort sur pénalty plus qu’imaginaire à 30 secondes du rêve  de tout un peuple.

Est-ce que cette élimination n’est pas liée au fait que les Eléphants ont mal joué ?

C’est vrai que nous avons connu une mauvaise entame de match. Mais nous étions pendant 20 minutes en huitièmes de finale. Mais aussi,  il faut le dire, nous avons manqué de maturité. Je pense que dans les 5 dernières minutes, on ne devrait plus chercher à aller marquer un second but, mais essayer de conserver le ballon et ne pas le perdre. A gagner du temps  comme l’ont si bien fait les Costariciens qui, eux, ont fait preuve d’expérience et de vigilance. C’est peut-être, ce qui nous a manqué.

Qu’est-ce qui motive donc les sorties de Didier Drogba et Gervinho, mieux outillés pour ce jeu ?

Quand j’ai fait entrer Wilfried Bony, on s’est  retrouvé du coup avec cinq joueurs à vocation offensive (Didier Drogba, Kalou Salomon, Gervinho, Bony  et Yaya Touré), qui sont des joueurs très peu portés sur les efforts défensifs. A deux ou trois reprises, on aurait pu prendre deux ou trois buts et connaître le K-O. J’ai préféré retrouver l’équilibre en faisant entrer un milieu de terrain. Ça aurait pu être Salomon Kalou mais celui-ci n’avait pas joué le match contre la Colombie alors que Gervinho a disputé trois matchs en une semaine. Bien entendu contre le Japon, j’avais fait le bon choix, de même que contre la Colombie. D’après ce que j’ai entendu, l’équipe avait fait une bonne prestation, malgré la défaite. Mais trois jours après, tout est remis en question. Je ne vois pas les choses sous cet œil-là.

Le capitaine de l’équipe Didier Drogba s’est visiblement fâché après sa sortie ?

J’étais concentré sur mon match. J’ai effectivement eu écho de sa réaction. Mais, je suis surpris de sa réaction. Puisque à ce moment-là, la Côte d’Ivoire était en 8ème. L’intérêt collectif prime avant tout. Quand je vois le Costa Rica qui fait sortir Campbell parce qu’ils sont qualifiés, c’est dire que l’intérêt collectif prime sur tout. Quand je vois Ozil sortir de l’équipe de l’Allemagne, c’est l’état d’esprit qu’il faut avoir. L’entraîneur fait des choix pour l’intérêt collectif. Donc faire sortir Didier ou Gervinho, ce n’était pas une sanction. C’était tout simplement parce qu’on devait garder le ballon, parce qu’on ne devait pas prendre de buts, parce que, entre-temps, les Grecs se faisaient menaçants. Donc, j’ai préféré rééquilibrer le milieu du terrain. C’est pourquoi, j’ai fait entrer Ismael Diomandé et Giovanni Sio.

À vous entendre, la défaite n’a rien à voir avec ces changements ?

Je le répète, nous avons manqué d’expérience, de malice, de maturité et de culture défensive en ce moment de la partie, c’était d’être efficace.  Si je ne les faisais pas et qu’on prenait un but, après, nos chances auraient pu être complètement anéanties.

Quel a été le mode opératoire pour attribuer le brassard à Yaya Touré ?

Pour moi, le problème de capitanat était simple. Le numéro 1, c’est Drogba, le numéro 2, c’est Kolo et le numéro 3, c’est Yaya. Si Didier ne joue pas, c’est Kolo. Et si Kolo aussi n’est pas là, il revient à Yaya de le porter. Il y a même un 4e,  si Yaya ne joue pas, c’est Copa.

Qu’est-ce qui a précipité votre démission ?

Je n’ai jamais parlé de démission. J’ai tout simplement répondu à un journaliste ivoirien sous le coup de l’émotion. Mon contrat arrivait à son terme après la Coupe du monde. Et que c’était peut-être la fin d’une histoire. Je n’avais à aucun moment imaginé la fin de mon histoire avec la Côte d’Ivoire de cette manière-là.

Regrettez-vous cette sortie ?

Sincèrement, je regrette de ne pas avoir dit que j’allais avoir une discussion avec mon président qui m’a fait confiance jusqu’à présent. Mais, avec qui nous étions en totale confiance et transparence. Lui savait que j’avais repoussé toutes les offres de manière à rester concentré sur notre objectif qui était de passer les poules et ensuite continuer l’aventure jusqu’à la Can au Maroc et tenter de ramener la Coupe à Abidjan. Mon objectif à moi était d’entrer dans l’histoire du football ivoirien. Mon envie était de ramener la coupe du Maroc et de rendre la confiance au président Sidy Diallo et aux joueurs qui ont été exemplaires pendant deux ans et surtout pendant cette coupe du monde.

La Fédération ivoirienne de football a fait un appel à candidatures pour le poste de sélectionneur à votre place. Un commentaire ?

Je trouve que c’est normal. Les cinq personnes faisant partie de cette commission ont toute légitimité et je trouve que c’est une excellente idée.

Justement, il y a eu cette période trouble ou des noms ont été avancés (Philippe Troussier, Giovanni Trapattoni…). Cela vous a-t-il déconcentré ?

Vous dire le contraire serait un mensonge. Après les critiques qui ont suivi notre qualification à Casablanca. J’ai été effectivement surpris de lire certaines choses. D’entendre ce que j’ai entendu. Moi, je suis resté concentré sur mon travail. Heureusement que j’avais la confiance de mon président et des joueurs. Pendant deux ans, j’ai travaillé dans un contexte qui n’était pas facile. Et j’ai été très honoré et fier de représenter les Eléphants. Je n’ai jamais cessé de travailler dans l’intérêt du football ivoirien. Ce qui me fait plaisir, c’est que certains dirigeants de clubs amateurs et professionnels pensent la même chose. Parce que dans le groupe, je connais parfaitement les problèmes. J’aimais les joueurs. Les fruits de notre travail ont commencé à payer. Parce que dans le groupe, il y a 6 joueurs qui ont fait trois fois la coupe du monde, 4 en ont fait deux  et il  y a 13 qui étaient à leur première coupe du monde. On a rajeuni cette équipe, on a senti des qualités de cette équipe. Les joueurs auraient mérité d’aller en 1/8e de finale, c’est pour cela que j’ai beaucoup de tristesse…

Avez-vous des contacts avec d’autres clubs ou sélections?

Là aussi, j’ai lu des choses qui sont complétement fausses. Après cette grosse déception, j’ai besoin de repos, malgré des sollicitations. Mais, qui resteront sans suite pour l’instant. Parce que j’ai besoin d’évacuer cette déception(…) J’ai voulu faire en sorte que les Eléphants puissent faire rêver toute la Côte d’Ivoire et ils ont travaillé plus qu’ils ne l’ont jamais fait. Ils se sont préparés comme ils ne l’ont jamais fait, mais on s’est rendu à l’évidence que le football de haut niveau se jouait sur des petits détails.

Considérez-vous que l’éclosion de joueurs comme Serge Aurier, Serey Dié… sont des points positifs de votre passage chez les Eléphants?

Pas seulement… Quand il a fallu prendre la responsabilité d’aller les chercher. Je l’ai fait. Ces jeunes joueurs sont talentueux. Ils sont l’avenir de cette équipe nationale et je suis triste parce qu’il y avait quelque chose de très important qui pouvait se faire. J’ai un goût d’inachevé. Je souhaite à la Côte d’Ivoire et aux Eléphants le meilleur pour demain

                                                                                                       Source: Fraternité Matin

Interview réalisée par téléphone par ADAM KHALIL


Le journaliste Ivoirien Joël TOURE tance La Fédération Ivoirienne de Football

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Suite à la débâcle des éléphants footballeurs au  Mondiale du Brésil et la démission  de Sabri Lamouchi, la Fédération Ivoirienne de Football a lancé un appel à candidature pour le recrutement d’un autre sélectionneur. Cela n’a pas été du goût de Joël  Toure, journaliste à l’IA.

Sidy Diallo se fout des Ivoiriens. Quel manque de respect au peuple de Côte d’Ivoire. Avant même de lancer un appel à candidature à partir de ce mardi 8 juillet 2014, afin de trouver le successeur de Lamouchi, le bons sens, la sagesse conseille d’abord de venir parler aux Ivoiriens. Leur dire, réellement et sérieusement, ce qui n’a pas marché. Faire tout simplement son méa-culpa…C’est à la Côte d’Ivoire, aux Ivoiriens, que Sidy Diallo doit s’adresser. C’est un devoir, cette adresse à la Nation. On veut savoir ce qui s’est passé hier, pour savoir où on va demain. L’appel à candidature n’est pas une urgence. Tu es blessé, tu n’es pas encore guéri et tu veux monter aussitôt sur le terrain. L’Histoire va toujours va se répéter…Faire le bilan de l’échec d’abord, et chercher à reconstruire ensuite. Je pense cette ruse avec le peuple doit cesser ENFIN UN JOUR de ce pays…L’imposture, l’indécision, l’approximation et l’amateurisme éloignent la Côte d’Ivoire de l’émergence 2020…


La Fédération Ivoirienne de Football (FIF) lance un appel international à candidature au poste d’Entraîneur/Sélectionneur

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La Fédération Ivoirienne de Football (FIF) recherche, pour les Sélections Nationales A et Locale des ELEPHANTS de Côte d’Ivoire, un Entraîneur/Sélectionneur de nationalité ivoirienne ou étrangère.

Les candidats doivent satisfaire aux conditions suivantes:

– Etre titulaire d’un diplôme d’entraîneur de haut niveau ;
– Avoir une bonne expérience internationale ;
– Etre disposé à résider en Côte d’Ivoire pendant la durée du contrat ;
– Avoir une grande capacité d’adaptation et une aptitude au travail en équipe ;
– Savoir parler le Français.

Les candidatures à adresser au Président de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF) doivent comprendre les pièces suivantes:

– Un curriculum vitae détaillé plus les copies des diplômes certifiés conformes ;
– Une lettre de motivation ;

Ces candidatures doivent être déposées à la Direction Exécutive de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF) ou envoyées à l’adresse électronique suivante candidature@fif-ci.com au plus tard le 14 juillet 2014.

Une Commission sera chargée de l’analyse des dossiers afin de sélectionner les cinq (05) meilleures candidatures en vue de les soumettre au Comité Exécutif de la Fédération Ivoirienne de Football pour la désignation du titulaire du poste.

Le Directeur Exécutif


Le parti de l’ex Président Ivoirien Laurent Gbagbo a un nouveau bureau

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Le vendredi 4 juillet 2014 dernier, Pascal Affi N’gessan, Président du Front Populaire Ivoirien (FPI), le parti fondé par l’ex Président Ivoirien Laurent Gbagbo a procédé à un profond remaniement de son bureau. Selon les indiscrétions une guerre de clans ferait rage en ce moment dans ce parti. Une guerre entre ceux qui font de la libération de Gbagbo le préalable à toutes discutions avec le Gouvernement et ceux qui veulent reconstruire un FPI sans le ‘’Wody de Mama’’ un des surnoms de Laurent Gbagbo. Il semble que Pascal Affi N’guessan serait favorable à ce deuxième courant.

Aussi, la nomination de KOUA Justin au poste Secrétaire National chargé de la politique de la jeunesse n’a échappée à aucun observateur. En effet, rentré en Côte d’Ivoire  après près de trois année d’exile passée au Ghana, KONATE Navigué a peiné à avoir les reines de la Jeunesse du Front Populaire Ivoirien (JFPI), car  KOUA Justin qui avait assuré son intérim pendant son absence a  eu du mal à céder le fauteuil qui lui avait provisoirement été confié. La nomination de ce dernier au poste de   Secrétaire National de chargé de la politique de la jeunesse et de   KONATE Navigué comme, chargé des fédérations de la Bagoué est perçu comme un désaveu du chef du parti à l’endroit  de celui qui venait à peine de récupérer son fauteuil.

Voici donc le nouveau bureau Front Populaire Ivoirien (FPI)

1. Président : Pascal AFFI N’GUESSAN
2. 1er Vice- président chargé de la Stratégie et de la Politique Générale du Parti : SANGARÉ Abou Drahamane
3. 2ème Vice-présidente : Mme EHIVET GBAGBO Simone
4. 3ème Vice-président chargé de la Politique Économique et Financière : MIAKA Ouretto
5. 4ème Vice-président chargé de l’Implantation, de l’Encadrement des Fédérations et des Elections : ABOUO N’Dori Raymond
6. 5ème : Vice-président chargé de la Vie du Parti: AKOUN Laurent
7. 6ème Vice-président chargé des Relations Extérieures: KODJO Richard
8. 7ème Vice-président chargé du Dialogue politique, de la Réconciliation nationale et du programme de sortie de crise : DANO DJEDJE Sébastien
9. 8ème Vice-président chargé des questions de Défense et de Sécurité : AMANI N’GUESSAN Michel
10. 9ème Vice-président chargé des Grands Projets : DOUATI Alphonse
11. 10ème Vice-présidente chargée des Femmes, des Organisations Féminines et de la Mobilisation : LOROUGNON Marie-Odette
12. 11ème Vice-président chargé des Recherches et de la Veille Stratégique : LIDA KOUASSI Moïse
13. 12ème Vice-présidente chargée du Suivi de la Politique Institutionnelle : Mme KONAN Christine
14. 13ème Vice-Président chargé des Affaires Générales : GOSSIO Marcel
15. 14ème Vice-Président chargé du Suivi de la Politique Sociale et Culturelle : DEDY Séri Faustin
16. 15ème Vice-présidente chargée de la Politique de Santé Publique et de Lutte contre le SIDA: Mme ADJOBI Negbou Christine
17. Secrétaire Générale, Porte-parole du parti: Mme Agnès MONNET
18. 1er S.G.A chargé de la Culture et de la Communication : VOHO Sahi Alphonse
19. 2ème S.G.A chargé des Fédérations de L’INDENIE-DJUABLIN : ETTIEN Amoakon Henri
20. 3ème S.G.A chargé des Relations avec les Syndicats et les Organisations de Masse : GNAOULE Oupoh
21. 4ème S.G.A chargé des Recherches, de la Documentation politique et de la Veille Stratégique : KREKRE Firmin
22. 5ème S.G.A chargée des Relations avec les Partis politiques : Mme DEDI Adèle
23. 6ème S.G.A chargé de l’Organisation des Manifestations du Parti : KOULIBALY Seydou
24. S.N chargé des Actions pour la Libération de Laurent Gbagbo :
• (à pourvoir)
25. S.N chargée des Relations avec les Institutions : Mme AMON AGO Marthe
26. S.N chargé de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique : KATA KEKE Joseph
27. S.N chargée de la Politique des Infrastructures Économiques : Mme BOUABRÉ Yvonne
28. S.N chargée de la Politique de la Famille, de la Femme et de l’Enfant : Mme BAMBA Massany
29. S.N chargé de la Doctrine et de la Formation Politique : KOUASSI K. André
30. S.N chargé de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation : GNÉPA Barthélémy
31. S.N chargé de l’Economie et des Finances : DIEGBA KOTRO Blaise
32. S.N chargé des Relations Diplomatiques et de la Coopération Internationale : Alcide DJEDJE
33. S.N chargé de la Promotion des Cadres du Parti et des Affaires Générales : KOFFI Aka Antoine
34. S.N chargée des Finances et du Patrimoine du Parti: Mme Simone N’GUESSAN
35. S.N chargé des Fédérations de la Région de la MARAHOUE : KOLOU BI Youan
36. S.N chargé des Fédérations du HAUT SASSANDRA 2: YUE BI SEHI
37. S.N chargé des Fédérations du ZANZAN : N’GUETTIA YAO Kouman
38. S.N chargé du Commerce: SOKOURI Bohui Martin
39. S.N chargée de la Diaspora et des Représentations du FPI à l’Extérieur : Mme Brigitte KUYO
40. S.N chargé de la Solidarité, des Affaires Sociales et Administratives : KOUAKOU Krah
41. S.N chargé du Dialogue politique et de la Réconciliation nationale : KOFFI Dadier Pierre
42. S.N chargé des Grands Projets Urbains : DONGO Assanvo
43. S.N chargé des Fédérations du WORODOUGOU et du BAFING : KANE Ladji
44. S.N chargée de l’Administration Publique et de la Bonne Gouvernance : Mme APPIA Sophie
45. S.N chargé des Fédérations de la Région du GÔH : OREGA YOUKPO Barthélémy
46. S.N chargé des Fédérations du HAUT SASSANDRA 1 : DALEBA ZOZORO Jules
47. S.N chargé des Fédérations de la Région du CAVALLY : GNAHET Jacques
48. S.N. chargé de la Production, de l’Edition et de la Documentation : BAMBA Franck Mamadou
49. S.N chargé de la Communication et du Marketing politique: Franck Anderson KOUASSI
50. S.N chargé des Fédérations de la Région de L’AGNEBY-TIASSA : GBEROUKOU N’CHO Bénoît
51. S.N chargée de la Protection Sociale, de la Solidarité nationale et de la Cohésion Sociale : Mme ANIDIE OHOU Laure Yvette
52. S.N chargé du Climat, de l’Environnement et des Eaux et Forêts: KOUADIO Comoé Augustin
53. S.N chargée des Elections : Mme ASSOUMA Juliette
54. S.N chargé de l’Urbanisme, de l’Hydraulique et de l’Assainissement : TIHI KPAO Victor
55. S.N chargé de l’Industrie, des Mines et des Hydrocarbures : AGNERO Paul-Wood
56. S.N chargé de la Politique de la Ville et du cadre de Vie :DJEDJI Amondji Pierre
57. S.N chargé de la Politique de la Jeunesse : KOUA Justin
58. S.N chargé de la Politique des Sports et Loisirs : YAO Yao Jules
59. S.N chargé des Fédérations du District de Yamoussoukro : TIACOH Thomas
60. S.N chargé des Affaires Africaines : KONE Boubacar
61. S.N chargé des Elections : TAPE Kipré
62. S.N chargé des Fédérations de la Région du GUEMON 1 : ZEREHOUE Edouard
63. S.N chargé des Recherches et de la Documentation Politique : DIABATE Bêh
64. S.N chargée de l’Agriculture: Mme SOLOU Henriette
65. S.N chargé des Affaires Internationales : BLE KESSE Adolphe
66. S.N chargé des Fédérations de la Région de LOH-DJIBOUA : ADJA Jules
67. S.N. chargé de la Pêche et de l’Elevage : ATSE Pascal
68. S.N chargé de la Politique du Logement et de la Modernisation Urbaine : LIBI Koita Vincent
69. S.N chargé des Fédérations de la Région de SAN PEDRO : WAYOU Claude
70. S.N chargé des Fédérations de la Région du SUD-COMOE 1 : NGUETTA NGUETTA Joseph
71. S.N chargé de l’Innovation Technologique, de la Normalisation et du Management de la Qualité: KOKO KONAN Armand
72. S.N chargé de la Monnaie et de la politique d’Intégration Economique Régionale (UEMOA-CEDEAO) : TCHEIDE Jean Gervais
73. S.N chargé des Fédérations de la Région du TCHOLOGO : KOULIBALY Yiriba
74. S.N chargé des TIC et des Applications Numériques : KAMAGATE Soulé
75. S.N chargé de l’Enseignement Technique : BIH Emile
76. S.N chargé des Fédérations des 2 A : MOBIO AKICHI Joseph
77. S.N chargé de la politique de la Réforme Foncière : DUA Kobenan Camille
78. S.N. chargé de la Protection Civile: DAKOURI Djalega
79. S.N chargé de la politique des Banques, Assurances et Micro-finances : LIBI Guillaume
80. S.N. chargé des Fédérations de la Région du LOH-DJIBOUA 2: DAGO Koudou Grégoire
81. S.N chargé de la Politique de Formation Professionnelle et d’Insertion des Jeunes : KESSIE Mathias
82. S.N chargé des Fédérations de la Région de l’IFOU : ADER Ya Kouadio Etienne
83. S.N chargé de la Mondialisation et des politiques d’Intégration : GNAGNE Yadou
84. S.N chargé des fédérations de la Région du GÔH 2: BILI Gballou Joachim
85. S.N chargé des Ex-combattants et de la Réforme du Secteur de Sécurité: GNATO Zié
86. S.N chargé de l’Emploi, des Revenus et du Pouvoir d’Achat : YAO Bi Iridié Alfred
87. S.N chargé de la Justice, des Libertés Publiques et des Droits de l’Homme : Mme Géraldine ODEHOURI
88. S.N chargé des Fédérations de la BAGOUE : KONATE Navigué
89. S.N chargé de l’Animation Socio-culturelle et des Activités Extra-politiques: Mme BLEHIDE Pierrette
90. S.N chargé des Fédérations de la Région du HAMBOL : TRAORE Okali
91. S.N chargée de la politique d’Alphabétisation et de la Vie Scolaire : Mme KASSI Lucie
92. S.N chargé des Fédérations de la Région du PORO : COULIBALY Yacouba
93. S.N. chargé du Tourisme et de l’Artisanat : KOFFI Jean
94. S.N chargé des Fédérations de la Région du DJUABLIN : EKRA Diaponon
95. S.N chargé des Programmes de Reconstruction et du Développement Solidaire : GUI TIEHI Jean-Claude
96. S.N. chargée de l’Education Nationale : Prof. ESSIS-TOME Hortense
97. S.N Chargé de l’Energie : ASSI BENIE Joseph
98. S.N chargée des Victimes de Guerre : Mme KAPET Elisabeth
99. S.N chargé des Elections: DOGOU Alain
100. S.N. chargé de la Micro-Finance et du Secteur Informel: MIEZAN Brou
101. S.N chargé des Fédérations de la Région du GUEMON 2 : DJEHOUE Victor
102. SN chargé des Fédérations de la Région du GBEKE 1 : KOUASSI N’Dri Pierre
103. S.N Chargé des Fédérations de la Région du GBEKE 2 : KONAN KOUAKOU Augustin
104. S.N chargé des Fédérations d’ABIDJAN-BANCO : ZABA ZADI Lazare
105. S.N Chargé des Fédérations d’ABIDJAN-SUD : ELOH Ouégnin
106. S.N Chargée des Exilés, des Réfugiés et de la politique d’Immigration : Mme Anne GNAHORET
107. S.N chargé de la Politique Pénitentiaire et des Détenus politiques : Michel GBAGBO
108. S.N chargé des Fédérations d’ABIDJAN-LAGUNE : NIAMBA N’Drin Benjamin
109. S. N chargé des Fédérations de la Région du MORONOU: ALLOU Jean
110. S.N chargé des Fédérations de la Région des GRANDS PONTS : YEDOH LATH Honoré
111. S.N chargée des Affaires Internationales : Mme BIO Bernardine
112. S.N chargé des Programmes de Reconstruction et du Développement
Solidaire : OKOU Zago Paul
113. S.N chargé des Fédérations de la Région du N’ZI : KOUADIO Jean Bonin
114. S.N chargé des Fédérations de la Région KABADOUGOU : Mme KONE Fatou
115. S.N. chargé des Fédérations de la Région de TONKPI 2 : DIGBEHI Bruno
116. S.N chargé des Fédérations de la Région du TONKPI 1: BOUIN ZOUEU Jacques
117. S.N. chargé des Fédérations de la Région du BERE : SORY Kouyaté
118. S.N chargé des Fédérations de la NAWA : GNANAGBE Gogoua
119. S.N. chargé des Fédérations de la Région du GBOKLE : GBALE DAPLEU Lazare
120. S.N. chargé des Fédérations de la Région de LA ME : BONI Beda
121. S.N chargé des Fédérations de la Région du BELIER 2 : N’GUESSAN Kouamé Raymond
122. S.N. chargé des Fédérations de la Région du SUD-COMOE 2 : BOHUI Faustin
123. S.N chargé de la Dette, du Budget et des Marchés Publics : KONE Fousseni
124. S.N chargé des Fédérations de la Région du BELIER 1 : KOUASSI KOUAME Louis-Gloris
125. S.N chargé des fédérations de la Région du BOUKANI : KAMBOU Difilé
126. S.N. chargé des Fédérations de la Région du FOLLON : DIARASSOUBA Adama
127. S.N chargée des Ressources Humaines : Mme HUE Lou Simone
128. S.N. chargée des Ressources Humaines : Mlle IPOU EIHOMMAN Jocelyne
Fait à Abidjan, le 04 Juillet 2014

 


Une alerte d’attaque des positions des militaires ivoiriens lancée sur une page Facebook

Rebelle

Je viens de découvrir ce matin une alerte lancée par un profil Facebook relative à une menace d’attaque des positions des militaires ivoiriens.

Sylvin Tapé

INFO INFO !!!!! Menace de
déstabilisation: Une autre attaque se prépare plus précisément à l’ouest, man, Bangolo, duekoue, Guiglo, Blolekin, toulepleu, grabo. je sais que personne ne croira a cela. Mais sa va arriver le bataillon de man est une cible, bien sûr que sa ne peut pas arriver dirons certains mais sa va arriver, il ya eu des infiltrés liberien, guere, et même dioula partout la ville de man est en danger. Quartier lycée, club, Thérèse, koko, deyaguiner 2, Carrefour san pedro. bangolo la Forêt du mont peko dans le tawake et zibiao, beoué zibiao, duekoue c’est pareil, Guiglo pareil mais c’est man la cible principale : je sais et je préviens

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Partager · 6 juillet

Je voudrais en appeler à la vigilance des Ministres de la défense et de l’intérieur car les ivoiriens n’ont plus envie de revivre les crises passées

 


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Les 3 et 4 juillet 2014, un séminaire de haut niveau a eu lieu à Accra, au Ghana, pour promouvoir la coopération entre la Cour pénale internationale (CPI) et les États parties au Statut de Rome. Des représentants des gouvernements et d’autres responsables de haut niveau de neuf pays africains – l’Angola, le Botswana, la Gambie, le Ghana, le Liberia, le Mozambique, le Nigeria, la Sierra Leone et la Tanzanie – ainsi que de la Norvège et les Pays-Bas, des fonctionnaires de la CPI et des experts ont tenu des discussions approfondies sur les principales questions pertinentes en matière de coopération entre la CPI et les États parties, notamment concernant ​​la protection des témoins et les enquêtes. Le séminaire a souligné l’importance de la coopération judiciaire au niveau national, régional et avec la Cour pénale internationale, et a exploré des pistes sur la façon dont la capacité des Etats à cet égard pourrait être renforcée.

 

 Dans son discours lors de l’ouverture du séminaire, la Première vice-présidente de la CPI, Mme la juge Sanji Mmasenono Monageng, adéclaré : « Le Statut de Rome repose essentiellement sur le principe de complémentarité, en vertu duquel les juridictions nationales et la CPI œuvrent pour le même objectif, celui de mettre un terme à l’impunité pour les crimes les plus graves qui touchent l’humanité. Par conséquent, le renforcement de la capacité d’un État à coopérer efficacement avec la CPI dans de nombreux cas se traduit également par une amélioration de la capacité des autorités nationales à enquêter, poursuivre et juger les crimes relevant du Statut de Rome ».

 

Représentant le pays hôte du séminaire, le Procureur général du Ghana et ministre de la Justice, S.E. Marietta Brew Appiah-Opong, a déclaré: « Ce séminaire vise à stimuler des discussions approfondies de haut niveau sur certaines des questions les plus pertinentes concernant la coopération entre la Cour pénale internationale et les Etats parties à l’égard de la protection des témoins, ainsi que la connexion entre le renforcement des capacités au niveau national et la coopération internationale. On attend des Etats membres à ce qu’ils s’engagent à la mise en œuvre intégrale de la législation adoptée dès que possible ».

 

 Dans toutes ses activités, la CPI compte sur la coopération des Etats et organisations internationales, y compris pour l’arrestation et la remise de suspects, la saisie et le gel des avoirs, l’exécution des peines prononcées contre les personnes condamnées, l’accueil de détenus de la CPI suite à leur mise en liberté provisoire, ou la réinstallation de témoins. La Cour peut conclure des arrangements ou des accords afin de faciliter cette coopération.

 

Cet évènement a été organisé par la CPI en étroite collaboration avec l’Ambassade de la Norvège au Royaume des Pays-Bas et le Représentant permanent des Pays-Bas à la CPI, financé par la Commission européenne, les gouvernements des Pays-Bas et de la Norvège, avec le soutien du gouvernement du Ghana.

La Cour pénale internationale est une juridiction permanente et indépendante qui juge des personnes accusées des crimes les plus graves touchant l’ensemble de la communauté internationale, à savoir le crime de génocide, les crimes contre l’humanité, les crimes de guerre et le crime d’agression.

Source: Service communication de la CPI

 

 


Inondations à Abidjan : le Gouvernement ivoirien ne veut plus prendre de risques

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Suite aux inondations de certains quartiers d’Abidjan occasionnées par les fortes pluies qui s’abattent depuis quelques semaines sur le sud de la Côte d’Ivoire, le gouvernement ivoirien décide de raser tous les quartiers précaires situés dans les zones à risques du district d’Abidjan. la liste des quartiers précaires concernés par cette décision sont les suivants:

COMMUNE DE YOPOUGON
• Yaossehi-Sideci annexe –Yopougon Koute
• Mamie faitai Saint –pierre
• Zone industrielle (face ferraille route MACA-Monekoa)
• Koweit
• Niangon continu jusqu’à la lagune
• Banco, ancienne route de Dabou

COMMUNE D’ATTÉCOUBÉ
• Sebroko
• Nemantoulaye
• CFI
• Agban-attié
• Attécoubé 3
• Gbebouto
• Santé 3

COMMUNE DE COCODY
• Gobelet (Dar es Salam)
• Gobelet (Chicago)
• Gobelet (bougouni)
• Gobelet (Obama)
• Gobelet (Mirador)
• Gobelet (Tingroh)
• Gobelet (Boston)
• Gobelet (CMA APSA)
• Gobelet (CMA-7eme tranche)
• Danga (danga-bas-fond)
• II Plateaux (Agban zoo)

COMMUNE D’ADJAMÉ
• Watt-city
• La paix 1
• La paix 2
• La paix 3
• Sodeci-Soleil H
• Sonitra
• Dubai 1
• Dubai 2
• Dialogue (ex casse)
• Azito
• Paillet extension
• HMA Djiguisseme
• Israel Yao Buo

 


Un proche de So arottaque le livre de François Mattéi

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«Pour la vérité et la justice-Côte d’Ivoire : révélations sur un scandale français », c’est le titre du  livre-témoignages écrit sur l’ex- président  ivoirien Laurent Gbagbo par François Mattéi, l’ancien directeur de la rédaction de France Soir. Le contenu de ce livre a fait couler beaucoup  de salive et d’encre en Côte d’Ivoire et dans le monde entier. Un proche de Guillaume Soro l’ex-chef rebelle et actuelle président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire a publié une tribune pour contre-attaquer  François Mattéi. Je rappelle que Guillaume Soro est clairement mis en cause dans ce livre. Je vous invite donc à voir le contenu de cette tribune de Mamadou Djibo PhD. Philosophie.

Posture et imposture intellectuelles : Laurent Gbagbo et François Mattéi

« Je n’avais confiance ni en Soro, ni en Compaoré, ni en Ouattara. Je savais que leur but premier était de prendre le pouvoir (…).Il s’agissait pour eux de faire disparaître la Côte d’Ivoire dans un ensemble plus vaste comprenant notamment le Burkina Faso (…) »  dixit le prisonnier Laurent Gbagbo dans un brûlot, cosigné par un porte-plume français.

Dans la forme, venant d’un professeur, cela dénote une paresse insoutenable. A- t-il jamais écrit quelque chose sans aide de quelqu’un ? Ensuite et c’est plus grave, le soi-disant panafricaniste ne trouve aucune plume dans ce vaste monde des Africains patriotes pour l’aider à penser ou plutôt à écrire afin qu’il cosigne tout simplement. Quel mépris ! Dire enfin qu’on se bat contre la France alors même que sans la France des Charles Josselin, donc l’insaisissable  Françafrique, vous n’auriez jamais pu accéder au pouvoir puisque vous n’avez jamais gagné d’élection régulière en Côte d’Ivoire. Même si au demeurant, une éclaircie intellectuelle vous a conduit à confesser à Cotonou que ce fut une « élection calamiteuse » qui vous a sélectionné. Etre un funambule politique vous a conduit assurément là où vous êtes.

Dans le fond, que peut-on dire de cette insulte au panafricanisme authentique et à l’histoire commune et unique du pays binôme jusqu’aux indépendances de 1960 : basse Côte d’Ivoire et haute Côte d’Ivoire ? Venant d’un historien de formation, c’est une hérésie intellectuelle ; d’un ancien chef d’Etat, c’est une bravade à la mémoire des bâtisseurs Houphouët-Boigny qui proposa même la bi-nationalité et de Ouezzin Coulibaly, le loyal et infatigable lieutenant du premier. On aurait même pu penser que le traité d’amitié et de coopération que vous aviez paraphé en 2008 avec le président Blaise Compaoré, dont la quatrième conférence au Sommet se tiendra en Juillet 2014 à Ouagadougou, était en droite ligne de ce destin commun et unique, nonobstant les vicissitudes historiques. Non. Comme toujours, durant votre magistère, vous êtes resté un ivoiritaire embusqué, signant des documents tout juste pour rester au pouvoir et assouvir la vengeance des héritiers de Pépé Paul et cie. Les escadrons de la mort et les meurtres des ressortissants de la Cédéao, essentiellement Burkinabè et Maliens, l’instauration d’une dictature sournoise, voici votre bilan.

Gouverner, c’est d’abord se libérer des processus de thésaurisation de la haine, de la rancune et autres rancoeurs pour incarner un destin. Ne l’ayant pas fait, vous les avez continués par d’autres moyens et êtes parvenu au désastre social et humain qui est votre legs à l’Afrique combattante. Une calamité !

Posture ivoiritaire et imposture intellectuelle de Laurent Gbagbo      

Contre le mensonge voulant que l’on voulait faire disparaître la Côte d’Ivoire, il faut contraposer pas seulement la réalité géopolitique de la restauration en 1948 dans ses frontières de 1932, la Haute Volta, mais aussi la question du lien entre les pères fondateurs que furent Houphouët-Boigny, Ouezzin Coulibaly et Philippe Zinda Kaboré que les élections du 10 novembre 1946 avaient désignés comme députés de Côte d’Ivoire. Ce lien est celui du destin commun et de la responsabilité politique des peuples de cet ensemble. C’est ce lien qu’ils symbolisaient. C’est cette mémoire qui doit être restituée. Je sais que votre posture ivoiritaire s’enracine et perpétue les luttes de quelques sectaires d’antan contre d’autres communautés africaines habitant l’Eburnie, cultivant la haine de l’autre comme fonds de commerce politique. L’Union fraternelle des originaires de Côte d’Ivoire, UFOCI, date de 1929. Quant à la ligue des originaires de la Côte d’Ivoire, (LOCI) initiatrices des violences contre les Dahoméens et Togolais en 1958, elle était dirigée par vos vrais pères spirituels qu’étaient Christian Groguhet et Pépé Paul. Votre assise politique ivoiritaire, loin de prendre son envol à la mort du sage Houphouët-Boigny, le fut sur ces bases là et en droite ligne de la volonté de venger les vôtres, ceux du Guébié. Toute la gymnastique intellectuelle qui a consisté à jeter un voile pudique sur cette ivoirité aux moyens soit disant tantôt du socialisme, tantôt du panafricanisme, n’a eu de prise que sur les dupes. C’est d’ailleurs en raison de certains actes désobligeants de ces ivoiritaires ancestraux, et de la ferme volonté d’être un seul peuple, plus que les raisons strictement économiques articulées autour de l’inclémence de la nature, que les Mogho Naba, Le Naba Kom II, et le Naba Sagha II avec une détermination soutenue demandaient tour à tour cette restauration de la Haute Volta dans ses frontières de 1932.

Un rapport colonial à relire

Un rapport colonial (1), décrivant cette exaspération des Mossé écrit qu’ils étaient : « Las d’être les parents pauvres dans la maison des autres, veulent vivre seuls et chez eux ». Le député Blaise Diagne avait été informé par le Mogho Naba des fâcheuses conséquences de cette dissociation du territoire, habité depuis des siècles par le même peuple, travailleur, discipliné, uni comme un seul homme derrière son chef suprême. L’historien Gbagbo peut-il ignorer ces faits historiques ? A l’évidence non. Ose-t-il au nom de l’asymétrie des postures, se comparer au grand rassembleur que fut le Naba Sagha II, restaurateur de la Haute-Volta dans ses frontières pour prétendre avoir fait échec, lui Gbagbo, à la disparition de la Côte d’Ivoire ? Quelle mythologie ! Les mobiles doivent être donc ceux de mensonge, de camouflage pour mieux abuser des Africains en quête d’un leader charismatique dans un monde qui leur dénie non seulement le strict minimum vital, pire, les atteintes à son socle civilisationnel. L’historien pensionnaire aurait pu, avec sagesse, lui l’admirateur de Soundjata Kéita, du fonds de sa prison, cosigné avec un authentique défenseur de la cause africaine, un livre sur l’espace mandé et la rencontre avec le monde de l’Orient, auquel ont réfléchi quelques vrais panafricanistes, récemment à Bobo-Dioulasso. Non. Son livre cosigné avec François Mattéi ne tronque certes pas les faits établis, mais sachant son idéologie sous-jacente, honnie et maudite par la raison en acte, subrepticement, tente de transmuter l’ivoirité en panafricanisme. Quelle imposture ! Et pourtant, historien, il aurait pu incarner un autre destin pour son pays, une autre vision pour l’Afrique. Il lui aurait suffi de démanteler l’infrastructure ivoiritaire qu’il a subtilement constitutionnalisé en 2000 en manipulant le Chef de la Junte d’alors, le Général Guéi. On aurait dit qu’il a défait ses propres méfaits, une fois parvenu au pouvoir. On aurait épilogué alors sur les multipodes émotionnels et politiques d’un insondable bâtisseur de ponts entre les peuples. Au lieu de cela, il a préféré le lit populiste des absurdités ivoiritaires pour chef imposteur mais, hélas, annonciateur de calamités pour le paisible et fraternel peuple de Côte d’Ivoire.

Devoir de réserve, M. Gbagbo !

Avoir été chef d’Etat impose, même dans la déchéance, un devoir de réserve. Même au plus profond du mât désespoir, la dignité de chef, impose des charges que sont l’honneur et le respect qu’on doit à soi-même et partant au peuple duquel on a reçu le gouvernail. Qui sait, peut-être drapé dans ce voile d’honneur, comme dans les univers de Dante, l’espoir ne se mette de nouveau à venir à soi ? Opposant et avoir eu un bienfaiteur nommé Blaise Compaoré et le peuple du Burkina Faso ; dire que son meilleur premier ministre a été Guillaume Soro Kigbafori et affirmer partout qu’on déposera plainte contre quiconque dénie à Alassane Ouattara, la nationalité ivoirienne pour, finalement, se renier de la sorte, mérite un nom : celui d’un mensonge qui épèle son nom comme s’il était vérité. Ce livre est l’histoire d’une dernière enfarinnade, d’un mensonge qui appelle au secours. Diarrah Sanogo dite Bougouniéré, grande comédienne de Sikasso, dit quelque part ceci : « la vérité est tombée au fonds du puits. Ses appels au secours sonnent comme faux ». Parce que, précisément, le mensonge ne peut se muer en vérité. Ses appels au secours sont corrosifs de la vérité. Ils proviennent d’un abysse si profond qu’ils peinent à percevoir la lumière du jour contrairement à l’allégorie de la caverne de Platon où l’ascèse philosophique l’assure au prix d’un sursaut intellectuel et postural.


Hervé Renard est intéressé par les éléphants de Côte d’Ivoire

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J’ai « J’ai envie de dire, bien évidemment. Je pense que tout entraineur serait normalement intéressé par la sélection ivoirienne. C’est l’une des meilleures sélections africaines avec un classement mondial plus qu’honorable. Et le fait qu’elle n’ait pas encore remporté les trophées qu’on attend d’elle, est une source de motivation supplémentaire », a expliqué hervé renard, le technicien vainqueur de la Coupe d’Afrique des Nations en 2012.

Je pense que le problème des éléphants ne se situe pas au niveau de entraîneur, mais les éléphants manquent de patriotisme, de civisme et d’amour pour la Côte d’Ivoire. Certains parmi les éléphants footballeurs sont indignes de porter les couleurs nationales. Quelque soit l’entraîneurs  ce sera le même résultat si on ne change pas d’attitude!


Le Cardinal Bernard Agré était-il seulement un homme de Dieu ?

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Décédé le 9 juin 2014 à Paris, le Cardinal Bernard Agré, a été inhumé hier vendredi 4 juillet 2014, à la Cathédrale Saint-Paul du Plateau d’Abidjan. Le Cardinal fait parti des personnalités les plus controversées de l’histoire contemporaine de la Côte d’Ivoire. Car en plus de son statut de serviteur de l’église Catholique une bonne partie de l’opinion ivoirienne le soupçonne d’avoir joué un rôle négatif dans différentes crises qui ont secoué la Côte d’Ivoire.  Pourtant, il a gravit quasiment tous les échelons de l’organisation Catholique comme le témoigne sa biographie ci-dessous :

Biographie

« Bernard Agré, né le 2 mars 1926 à Monga en Côte d`Ivoire et mort le 9 juin 2014 à Paris, est un cardinal ivoirien, archevêque émérite d`Abidjan depuis 2006.

Né à Monga, dans le diocèse d`Abidjan, Bernard Agré est baptisé à six ans à Memni, le village (après Grand-Bassam, Memni est la deuxième étape de la venue des missionnaires en Côte d`Ivoire) où il reçoit son instruction primaire de 1936 à 1941. Il continue sa scolarité au petit séminaire de Bingerville de 1941 à 1947 avant d`entrer au grand séminaire de la même ville pour ses études de philosophie de 1947 à 1948. Il part ensuite à Ouidah au Dahomey (actuel Bénin) où il suit des études de théologie de 1948 à 1953.

Prêtre

Après avoir été ordonné prêtre, le 20 juillet 1953, il devient vicaire à Dabou pendant trois ans. Il enseigne en même temps, et devient en 1956 recteur du pré-séminaire de Bingerville. Il interrompt son ministère de 1957 à 1960 pour étudier le droit canonique et la théologie à l`université pontificale urbanienne à Rome, où il obtient un doctorat. De retour dans le diocèse d`Abidjan, il est successivement curé de la paroisse Notre-Dame de Treichville de 1960 à 1962, puis vicaire général chargé de l`éducation et des séminaires.

Evêque

Nommé évêque de Man le 8 juin 1968, il a été consacré le 3 octobre suivant par le cardinal Bernard Yago. Il préside la Conférence épiscopale régionale de l`Afrique de l`Ouest (CERAO) de 1985 à 1991.
Le 6 juin 1992, il est nommé évêque de Yamoussoukro dont il devient le premier évêque. Cette nouvelle capitale administrative abrite une grande basilique que le pape Jean-Paul II vient de consacrer. Le 19 décembre 1994, il est nommé archevêque d`Abidjan. Il démissionne de cette charge à 80 ans, le 2 mai 2006.

Cardinal

Il a été créé cardinal par Jean-Paul II lors du consistoire du 21 février 2001 avec le titre de cardinal-prêtre de S. Giovanni Crisostomo a Monte Sacro Alto ».

Malgré tout ce qui précède le Cardinal Bernard Agré reste considéré par certains ivoiriens comme un acteur politique. Surtout, il semblerait qu’il en savait beaucoup sur l’assassinat du Général Robert Guéï le putschiste qui a renversé le Président Bédié en 1999. Il semble également qu’il détestait les populations du nord de la Côte d’Ivoire dont est originaire l’actuel Président Alassane OUATTARA. Ce qui est sûre le    Cardinal Bernard Agré ne pourra plus s’expliqué sur ces reproches qui lui sont fait. J’ose croire que tout ce qui lui est reproché ne sont que des rumeurs


Crise à la Convention de la Société Civile Ivoirienne (CSCI): La Cour suprême a tranché

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Le feuilleton judiciaire pour le contrôle de la Convention de la Société Civile Ivoirienne (CSCI) est en entrain de connaitre un dénouement. En effet, cela fait plusieurs années que Messieurs   KOUAME Christophe et Siriki BAKAYOKO se dispute la tête de cette grande organisation. Cette crise de leadership est née dès suite du dernier Congrès Ordinaire Electif de la CSCI tenu du 03 au 05 juillet 2012 à la CAISTAB, Abidjan-Plateau. Après plusieurs rebondissements, la Chambre Administrative de la Cour suprême a rendu un arrêt en faveur de Dr  KOUAME Christophe.  Ce dernier a donc animé une conférence de presse ce mardi 1er  juillet 2014, pour se prononcer sur la situation.  Voici ci-dessous la déclaration lue à la presse par Dr KOUAME Christophe :

 

I-LES FAITS

Depuis le 8 avril 2013, le siège de la Convention de la Société Civile Ivoirienne (CSCI), la plus grande faîtière des organisations de la société civile ivoirienne, composée de syndicats, d’ONG, d’organisations professionnelles et confessionnelles est occupé par des individus ne possédant aucun mandat judiciaire, administratif ou règlementaire et bénéficiant du soutien de certaines autorités policières et administratives de la république de Côte d’Ivoire. A cela, s’est ajouté le gel de ses comptes, domiciliés dans les banques ECOBANK-CI et BIAO-CI. Sommées par un huissier mandaté par la CSCI d’expliquer ces mesures, les banques n’ont fourni aucune pièce justificative1 et ont maintenu le gel des comptes jusqu’à ce jour.

Par ailleurs, la CSCI a continué à poursuivre son programme d’activités et à répondre à des sollicitations de plus en plus croissantes, grâce à la détermination et à la mobilisation de ses organisations membres, aux soutiens de ses partenaires nationaux et internationaux et de citoyens lambda.

Le 14 juin 2013, un acte administratif N°295 portant ‘’Attestation de changement de coordonnateur’’ a été délivré au chef de file des occupants du siège par le Préfet d’Abidjan. Parallèlement à ces activités, le pool juridique a porté ce conflit devant la Cour Suprême pour ‘’excès de pouvoir’’, ‘’violation des statuts et règlements intérieurs de la CSCI, violation de la loi n°60-315 du 21 septembre 1960 relative aux associations en ses articles 1 et 10’’ ; il s’agissait manifestement d’une grave erreur d’appréciation commise par le Préfet d’Abidjan qui en délivrant le document dit ‘’Attestation de constatation de Changement de Coordonnateur ‘’ a constaté des faits inexistants2.

Heureusement, depuis le 23 avril 2014, l’arrêt N° 61 du 23/04/20143, rendu par la Chambre  Administrative de la Cour Suprême aux termes duquel , la plus haute juridiction de laCôte d’Ivoire en matière administrative, après avoir confirmé la qualité de Coordonnateur National de la Convention de la Société Civile Ivoirienne (CSCI) du Dr KOUAME Christophe, a ordonné un sursis à l’exécution de la décision N°295 du Préfet ’Abidjan portant ‘’Attestation de changement de coordonnateur ’’.

1- Significations des huissiers disponibles en adressant une demande à: convention@sociétécivile-csci.org , csci2006@yahoo.fr

2-  Attestation du Préfet d’Abidjan disponible en adressant une demande à : convention@sociétécivile-csci.org, csci2006@yahoo.fr

3 -Arrêt N°61 du 24/04/2014 disponible en adressant une demande à : convention@sociétécivile-csci.org , csci2006@yahoo.fr 3

 

II-ANALYSE DES FAITS

II-1-Cette décision de la Cour Suprême, en tout point conforme au droit, est non susceptible de recours et met fin à deux longues années de crise due à l’immixtion de l’Administration Publique dans la gestion des organisations de droit privé (société civile, associations, syndicats, centrales syndicales, organisations religieuses et professionnelles).

II-2-Il va sans dire que la démocratie ne se résume pas aux cycles d’élections politiques (présidentielle, législative, régionale et municipale). Cette démocratie représentative est une condition nécessaire mais non suffisante pour la construction démocratique d’un pays.

II-3-Pour la construction de sociétés pacifiques, prospères et démocratiques, la participation active des acteurs sociaux (société civile, associations, syndicats, centrales syndicales, organisations religieuses et professionnelles) est indispensable, à tous les niveaux, aux processus de gouvernance, à la promotion de la bonne gouvernance, à la transparence et à la reddition des comptes.

 

III-RECOMMANDATIONS

La CSCI rappelle qu’elle est attachée à la construction démocratique et aux valeurs républicaines. Le cycle électoral étant terminé, les institutions républicaines sont mises en place et fonctionnent régulièrement.

La CSCI, organisation citoyenne, se reconnaît dans la Constitution ivoirienne. Cependant, elle doit jouer son rôle de Contrôle Citoyen de l’Action Publique (CCAP) en toute indépendance et en toute responsabilité pour le bien-être des populations.

L’Administration publique devrait donc s’appuyer sur une société civile crédible et impartiale pour la construction d’une démocratie inclusive et participative.

La CSCI qui accorde du primat au droit au détriment de toute considération ethnique, religieuse, régionale et politique, recommande à l’Administration publique :

1- l’exécution de la décision N° 61 du 23/04/2014 de la Cour Suprême ;

2- la libération de son siège ;

3- le dégel de ses avoirs auprès des banques ECOBANK-CI et BIAO-CI ;

4- la protection contre l’utilisation frauduleuse de sa dénomination et de son logo par

un tiers.

5- le respect de la liberté d’association, de réunion et d’expression garantie par la Constitution ivoirienne, le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP) et la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP) auxquels la Côte d’Ivoire est partie.

 Fait à Abidjan, le 1er  Juillet 2014

Dr KOUAME Christophe


Quel crédit accordé aux diplômes ivoiriens?

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Les examens de fin d’années ont pris une autre allure ces dernières années car certains élèves avec le soutien de leurs parents cherchent par tous les moyens possibles à tricher. L’abnégation et le goût de l’effort ont quasiment disparu dans le milieu scolaire.  Un ami enseignant d’anglais et surveillant des épreuves écrites du Baccalauréat 2014 m’a fait des récits qui m’ont causé de la peine. Voici l’une des situations auxquelles il a été confronté :

« Dès mon arrivé dans la salle d’examen, une candidate me dit qu’elle veut me voir et comme je ne savais pas la raison, j’ai décidé de lui accordé quelques minutes. Ainsi elle me demande de laisser les candidats tricher et qu’elle me propose 10 000F CFA (15 Euro) avant qu’elle ne termine un autre candidat nous approche et propose  encore 10 000F CFA  (15 Euro), ce dernier va plus loin en me proposant de faire contribuer financièrement tous les candidats. Ces deux candidats certainement au nom de leurs condisciples ont insisté pour que je ferme mes yeux, mes oreilles en un mot que je me taise sur tout ce que je verrai »

Vu tout ce qui précède quel crédit peut-on accordé aux diplômes obtenus par de tels élèves ? Vivement que le Ministre Kandia Camara et ses services soient plus vigilants afin que de telles pratiques quittent pour de bon le milieu scolaire ivoirien.


Quand il pleut à Paris Abidjan est mouillé

Blog

 

Comme les ivoiriens le disent : « Quand il pleut à Paris Abidjan est mouillé » ; oui les ennuis judiciaires de l’ex Président Français Nicolas SARKOZY ont été largement repris par la presse écrite ivoirienne de ce jour particulièrement celle proche de l’ex dirigeant ivoirien Laurent GBAGBO. En effet, les partisans de ces derniers n’ont jamais pardonné     à SARKOZY son soutien à l’adversaire de leur mentor lors de la violante crise postélectorale qui effrité la paix social en Côte d’Ivoire.

Avant cette affaire, les pro-GBAGBO ont jubilé lorsque Nicolas SARKOZY a perdu les dernières élections présidentielles françaises. Car pour eux, sans l’appui de l’ex Président Français,  Alassane OUATTARA n’allait jamais prendre la place de leur chef.

Voici quelques titres parus  à la une des «journaux bleus » de ce jour :

–         Notre Voie titre : ’’Sale temps pour le parrain de OUATTARA,  SARKOZY au violon à PARIS’’

–         Le Temps titre : ’’Les ennemis de GBAGBO dans la tourmente, SARKOZY le parrain de OUATTARA aux arrêt’’.

–         Le Quotidien d’Abidjan titre : ’’Après avoir perdu le pouvoir Dieu frappe encore   SARKOZY’’

–         Le Nouveau Courrier titre : ‘’Il a été inculpé pour corruption active, SARKOZY : la descente aux enfers’’


Scandale de corruption dans la presse ivoirienne

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Le scandale de corruption qui ébranle la presse ivoirienne depuis quelques jours continue de faire des révélations.  Après la suspension et le retrait de la carte d’identité de journaliste professionnel pour une période de six mois par le Conseil national de la presse de Moussa Traoré, président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire, et Alafé Wakili, patron de L’Intelligent d’Abidjan suite à leur tentative de corruption sur la personne du journaliste Assalé Tiémoko, Gérant de la Société Nouvelle Edition de Côte d’Ivoire, éditeur du bihebdomadaire L’Eléphant déchaîné. C’est autour du Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire de réagir.
Dans une déclaration rendue publique hier, le GEPCI (Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire) dit prendre acte des sanctions du CNP. Bien plus, son bureau exécutif a produit un communiqué au cours de sa réunion hebdomadaire du mercredi 22 janvier 2014, dont nous avons reçu copie :

 

I- Les faits

En sa séance du 16 janvier 2014, le Conseil national de la Presse (CNP), a pris, entre autres actes, la décision du « retrait de la carte de journaliste professionnel » des journalistes Alafé Wakili (2ème Vice-président du Groupement des Editeurs de Presse de Côte d’Ivoire, GEPCI) et Traoré Moussa (Président de l’Union nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire, UNJCI) « pour une durée de six (6) mois». La décision du CNP est consécutive à une série d’auditions et de confrontations qui ont permis au régulateur de la presse écrite de se convaincre que :

1- M. Alafé Wakili s’est rendu coupable, à titre d’instigateur principal, d’une tentative de corruption sur la personne du journaliste Assalé Tiémoko, Gérant de la Société Nouvelle Edition de Côte d’Ivoire, éditeur du bihebdomadaire L’Eléphant déchaîné ;
2- M. Traoré Moussa s’est rendu complice de cette tentative de corruption en acceptant un tel mandat de M. Alafé Wakili auprès de l’éditeur Assalé Tiémoko.

En sa réunion hebdomadaire du mercredi 22 janvier 2014, le Bureau exécutif du GEPCI a auditionné, à son tour, MM. Alafé Wakili (2ème Vice-président) et Amédée Assi Adon (Président, siégeant au CNP pour le compte du Groupement) sur la même affaire.

I- Les constats du GEPCI

Au terme de cette double audition à son niveau, le Bureau exécutif du GEPCI a noté que :

1- Les faits reprochés principalement à son 2ème Vice-président sont d’une extrême gravité ;
2- M. Traoré Moussa, Président de l’UNJCI, s’est mis « en congé » de la présidence de l’Union pour assurer sa défense;
3- M. Alafé Wakili, 2ème Vice-président du GEPCI, annonce son intention d’user des voies de recours pour se défendre.

II- La position du GEPCI

Organisation des Patrons de presse soucieuse de l’image de marque de tous les éditeurs, garante de la dignité et de l’indépendance des journalistes au profit desquels des procédures de rémunération décente sont enclenchées, depuis l’année dernière, le GEPCI :

1- Prend acte de la décision du CNP contre les auteurs des faits aussi graves et dégradants pour l’ensemble de la corporation ;
2- Prend acte de la décision de M. Traoré Moussa de se mettre « en congé » de la présidence de l’Union;
3- Décide de suspendre, à partir de ce jour, l’éditeur Alafé Wakili de ses fonctions de 2ème Vice-président du Groupement pour lui permettre de se défendre;
4- Demeure vivement saisi de cette question jusqu’au bout des procédures en cours et à venir.

Fait à Abidjan, le 24 janvier 2014
Pour le Bureau du GEPCI
Amédée Assi Adon Président


Abengourou/Grossesses en milieu scolaire : 94 cas en trois mois

Sainte Marie

Abengourou est en train de battre le record national de grossesses en milieu scolaire. 94 cas ont été dénombrés au premier trimestre de cette année scolaire dans la cité royale de l’Indenié. Cette information a été révélée lundi par la Directrice régionale de l’éducation nationale et de l’enseignement technique (Drenet).

Selon Koffi Joséphine. L’âge de ces futures mamans varie entre 11 et 22 ans et leurs auteurs se comptent dans le milieu des enseignants et des élèves. La patronne de l’éducation dans la région de l’Indénié-Djuablin attribue cette « situation désastreuse » à l’« inconscience de certains parents qui louent des maisons à leurs enfants pour se loger sans tuteur et sans encadrement adéquat ». « Pire, ils ne se soucient même pas des conditions dans lesquelles ces enfants vivent », a-t-elle dénoncé.

Koffi Joséphine attribue ces grossesses à la pauvreté des parents, les mauvaises influences, l’absence de communication entre parents et enfants sur la sexualité et le développement du proxénétisme dans la cité princière. Face à la gravité de la situation, elle en appelle à la mobilisation de tous les partenaires de l’école contre ce fléau qui constitue l’une des principales causes des échecs scolaires chez la jeune fille. « 80% des échecs scolaires chez la jeune fille sont liés aux grossesses », soulignet-elle.

La Drenet plaide pour l’ouverture d’une école de jeunes filles avec internat à Abengourou pour juguler ce phénomène

Source:  Nomel Essis / Aip