Août des indépendances : entre bal et balles dans les pays de l’Octogone
Août 2020 fut l’année des 60 ans de pas moins de huit pays d’Afrique. Après la célébration, l’heure est au bilan.
Au Burkina Faso, la pandémie de coronavirus est venue s’ajouter au lot de soucis quotidiens des populations déplacées: lutter pour ne pas mourir sous des balles assassines, lutter pour ne pas mourir de faim, et maintenant lutter pour ne pas mourir du Covid-19.
Depuis le début de la crise du coronavirus, les populations ont adopté des stratégies de résilience pour faire face au coronavirus. Au Burkina Faso, la gent féminine s'est particulièrement illustrée dans de nombreux domaines et tout porte à croire que la voix des femmes va énormément compter dans le monde d'après.
Depuis la levée du couvre-feu par les autorités du pays, la vie a repris son cours au Burkina Faso. Et pour moi, ce n'est pas forcément une bonne nouvelle. Parée de mon arsenal anti Covid-19, masque et gel hydroalcoolique, je passe pour une extraterrestre.
Durant la période de confinement, j'ai fait un saut dans le temps en redécouvrant, dans de vieux cartons, un recueil de contes que m'avait offert mon père, il y a de cela 16 ans. Ce livre qui m'a pourtant apporté tant de joie quand j'étais enfant.
Contrairement aux rumeurs qui circulent sur internet ou dans la rue, il n'existe aucun moyen de prévenir ou de guérir du coronavirus. Encore moins l'urine de bébé... Je vous explique tout dans ma chronique vidéo.
Aujourd’hui, j'ai envie d'imaginer mon Burkina Faso post Covid-19, un Burkina qui aurait retenu les leçons de cette crise sanitaire, qui mettrait tout en oeuvre pour se moderniser et favoriser l'innovation. Mon Burkina Faso dans "le monde d'après".
La Mondoblogueuse Madina S et moi-même vous proposons ce billet en commun : un classement non exhaustif des personnalités qui nous ont accompagnés, qui nous ont marqués pendant cette crise sanitaire. Nous avons posé notre attention sur des entités de différents horizons, qui, par leurs actions ont apporté une touche particulière à l'actualité.
J’ai voulu prendre le pouls dans ma cité, quartier Kilwin, à Ouagadougou, auprès de mes voisins, pour comprendre comment ils avaient vécu la période du confinement et la crise du coronavirus de façon générale. C'est un quartier périphérique, éloigné du centre-ville et donc plutôt calme.
À Bobo-Dioulasso, lorsque les premières mesures préventives ont été annoncées par le chef de l'Etat au mois de mars, la psychose s'est très vite installée. Dans mon quartier, je me suis entretenu avec deux anciens qui ont fait face à leur manière au contexte particulier de la crise sanitaire.
Malika la Slameuse fait partie des rares femmes sur la scène du slam au Burkina Faso. En dehors de sa musique, ce qui fait sa particularité, c'est son engagement social. Elle mène des activités de sensibilisation à l’hygiène pour lutter contre la propagation du coronavirus.
À Bobo-Dioulasso, où j’habite, les habitants ne savent plus quoi faire de leurs déchets car le ramassage des ordures a été suspendu. Le Covid-19 a rendu visible l’urgence d’adopter une politique qui permettra de mieux gérer et valoriser les déchets.
Au Burkina Faso, pendant presque deux mois, écoles, lycées et universités sont restées fermés. La mesure est tombée en plein deuxième trimestre donc en plein milieu de l’année scolaire. Conséquence, les programmes entamés n’ont pas pu être terminés à temps. Ma maman est professeur de philosophie, je lui ai posé quelques questions sur cette période exceptionnelle.
En discutant avec des amis, on est arrivé à parler du rôle qu’a joué la musique pendant la période où tout était bloqué dans le pays. Oui la musique a constitué une sorte de thérapie pour nous tous. Je vous partage notre "Playlist Covid-19".
Contrairement aux rumeurs qui circulent sur Internet, il n'existe aucune preuve scientifique que le Covid-19 ne se transmet pas aux personnes de peau noire. Je vous explique tout dans ma chronique vidéo.
L’épidémie de Covid-19 rend visible les injustices face à l’accès à l’eau. Au Burkina Faso, au moins 27 % de la population ne dispose d’aucun accès à l’eau potable et 60 % des habitants n’ont pas d’installations sanitaires. Se laver les mains à toute heure est un défi difficile.