Capharnaüm, l’histoire d’une enfance sacrifiée
"Capharnaüm" est un film très poignant et émouvant. On dirait presque un documentaire tellement tout semble refléter la réalité, aussi bien les acteurs – non professionnels – que l’histoire ou le cadre.
A Yaoundé, c’est la même chose que j’avais déjà remarquée à Dibombari, à Souza puis à Foumban. C’est le même constat que j’avais déjà effectué à l’Extrême-Nord. C’est la même mentalité qu’il y avait autrefois au Nord-Ouest et au Sud-Ouest, quand il n’existait pas encore de guérilla guerre sanglante de ce côté-là.
Quand on me demande si je suis bien payé et que je réponds « Oui, je suis très-très bien payé », la plupart des Camerounais me regardent comme si j’étais devenu un extraterrestre ! C'est que dans que dans notre pays, c’est rare de voir quelqu’un déclarer publiquement qu’il perçoit un gros salaire.
Les disparités, comme il est du propre de la terre, s’expriment en tout lieu et à tous les niveaux du vécu. Cela est d’autant plus remarquable au sujet de l’eau. Les inégalités d’accès à la ressource, les catastrophes découlant de sa mauvaise maîtrise, les crises liées à son contrôle, les infections et pathologies issues de son impureté… L’inégalité d’accès à l’eau, un problème qui dure La liste des insuffisances est longue…