La « success story » de Mohamed Saleck dans la plaine de M’Pourié, en Mauritanie
Ancien ouvrier agricole, haratine, Mohamed Saleck s'est sorti de la précarité grâce à sa petite exploitation de riz. Mais son succès reste précaire.
Ces petites habitudes dont on met du temps à se défaire quand on galère un peu moins...
« Prends ma main, ma sœur ! », c’est la traduction littérale de la symbolique d’une pratique existentielle entre des femmes ivoiriennes. La traduction en mots d’une image de solidarité frappante qui se vit au quotidien dans les marchés d’Abidjan, une solidarité qui se consolide au fil du temps autour d’une denrée alimentaire : le poisson. Chaque jour au réveil, tôt le matin, très tôt le matin après certainement un coup à la…
Tout le monde pense qu’être un réfugié, c’est être loin de chez soi et loger sous une tente blanche, et attendre de l’aide, ce n’est pas le cas. Après tout, un réfugié c’est juste une personne comme vous et moi. En mai 2017, j’ai visité un camp des réfugiés à l’Est du Tchad à Goz-Beida, c’est le camp “Djabal”. Voici une fiction réelle d’un enfant réfugié du camp “Djabal”.
Par un matin pluvieux de janvier 2017, bravant les intempéries qui menacent la ville, après une vingtaine de minutes de route, me voici à Palo Blanco, une petite localité située au Nord de Puerto Plata en République dominicaine. J’allais voir un ami fraîchement revenu d’Haïti. Ici, comme dans beaucoup d’autres localités à forte concentration d’immigrants haïtiens, les mauvaises conditions de vie des gens échappent difficilement à la sensibilité de l’observateur.…
L’emploi précaire, chemin vers l’exclusion sociale ?
Dans un pays où les transports en commun ne sont pas réglementés, où la destination prime sur le confort, on doit s’attendre à tout. Des mendiants de tous poils longeant les allées des bus s’inventent mille et une histoires, les unes plus loufoques que les autres, dans l’espoir de soutirer quelques gourdes. Des prédicateurs ont vu Dieu dans leurs rêves et, à coup de sermon sans queue ni tête, veulent vous convertir…
Pour beaucoup, la débrouillardise est la seule manière de survivre dans une société bousculée par tant d’inégalités et d’injustices, une société à deux vitesses. Quelle est donc cette société où tout le monde devrait être ministre, savant, médecin, prof, journaliste, avocat, magistrat, commissaire, commandant, ingénieur… Qui n’a pas de débrouillard dans sa famille dis donc ? Qu’il lève tout de suite le doigt !
De sa sacoche, il sort un petit bouquin, une version abrégée en français facile des Misérables.
C’était un matin d’hiver, spécialement rude cette année, à moins que le dicton « on ne se souvient pas de (la rigueur) l’hiver passé » ne soit avéré. En tout cas il faisait au plus 8°C, dans une des milliers de ruelles de la Capitale. Je passe devant le petit territoire qu’un couple de SDF, ou de « Quatr ‘mi » comme on les appelle chez nous à Madagascar, s’est aménagé, délimité par des…