Guinée : la justice, quelle drôle de boussole
En Guinée, dès la prise du pouvoir par le CNRD, le chef de la junte, Mamadi Doumbouya, avait annoncé que "la justice sera la boussole qui orientera chaque citoyen guinéen". Qu'en est-il aujourd'hui ?
« D’entrée de jeu, j’aimerais préciser que cet article ne saurait tenir lieu d’un appel à une quelconque révolte, à une quelconque manifestation, sitting, ville-morte ou tout autre type de protestation populaire servant à marquer un désaccord face au pouvoir en place au Togo. »
Au Sénégal, les opposants Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye ont été libérés avant l’élection présidentielle. Au Bénin, Reckya Madougou et Frédéric Joël Aïvo candidats recalés à l’élection présidentielle de 2021, croupissent depuis 3 ans derrière les barreaux. Le pays pourrait-il suivre l’exemple sénégalais ?
L’avenir d’Haïti se trouve à un carrefour. Les décisions prises aujourd’hui détermineront la trajectoire du pays pour les années à venir. Il est impératif que ces décisions soient guidées par un engagement envers la justice, la vérité et la réconciliation, et non par la peur ou la commodité politique.
Je lis "Veiller sur elle" de Jean Baptiste Andréa ; et j’avance, je galope avec Mimo, dans ce monde de puissants, veules et manucurés et cachés comme dans le Liban d’aujourd’hui. Ce Noël j’ai envie d’écrire des contes tant le réel est difficile.
La scène politique ivoirienne est en pleine ébullition depuis deux semaines maintenant. Et pour cause ! Les préparatifs du Congrès extraordinaire du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), qui devrait aboutir à l’élection d’un nouveau président le 16 décembre 2023, ont été lancés. Après le décès de Henri Konan Bédié, chef du parti depuis trois décennies, la bataille pour sa succession doit prendre fin ce week-end. Qui sont les favoris ?
Pour lutter contre l’insécurité, le ministre de l’administration territoriale a déclaré qu’il était le Moulinex, et les bendskineurs récalcitrants des agresseurs, qu’il fallait absolument qu’il écrase tel des condiments. Mais au fait, est-ce que c’est de cette manière qu’il pourra rétablir l’ordre public ?
Depuis quelques années, le continent africain traverse une période sensible de son histoire. Une période marquée par des coups d’État successifs. En quatre ans, ce sont six pays du continent qui ont vu leurs leaders renversés, pour certains à plusieurs reprises. C'est le cas du Gabon, du Niger, mais aussi du Burkina Faso, de la Guinée, du Mali et du Soudan. À chaque coup de force, un mot revient sur toutes les lèvres : le panafricanisme. Un mot qui s’invite dans toutes les conversations en Afrique aujourd'hui.
Après le « Coup d’Etat Express » au Gabon, les deux « Pauls africains » - champions de la pérennité au pouvoir - tremblent pour leur place : Kagame dit au revoir à ses anciens soldats pour laisser la place à une nouvelle génération, tandis que Biya fait défiler de nouveaux visages dans sa garde rapprochée. Il semblerait que nos « plus grands dictateurs » craignent pour leur place.
Trois ans que l’impunité règne après une explosion qui a saccagé et endeuillé Beyrouth, et brisé des centaines de vies ; non seulement celles de ceux qui sont partis mais aussi celles de ceux qui ont survécu. Trois ans après l’explosion du port, j’ai honte et mal tout à la fois de voir où nous en sommes, de l’inertie après un tel crime, une telle tragédie et de tels avilissements.
La construction d'un panafricanisme transculturel est une réalité à portée de main. Cécilia Emma Wilson l'a démontré par la publication de son premier essai, Afropolis, paru en septembre 2022, et qui plonge le lecteur dans l'univers du panafricanisme tout en offrant une perspective nouvelle.
Au Tchad, depuis quelques jours, la situation s'aggrave et ne va pas bien du tout. Il est difficile de joindre les deux bouts au quotidien. En tant que tchadien, je peine à trouver du repos. Entre la crise énergétique, les coupures d'internet, la pénurie de carburant, l'insécurité, l'inflation galopante, la canicule, les violences scolaires et l'amateurisme du gouvernement de transition, rien ne fonctionne correctement !
Au Tchad, les difficultés économiques et la mauvaise gouvernance ont conduit l'Etat à une situation de plus en plus difficile qui paralyse, entre autres, son système éducatif. La qualité du système éducatif a énormément baissé et les infrastructures scolaires se dégradent. L’Etat doit réagir vite, face à l’écroulement général du système éducatif tchadien il y a urgence.