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Pèlerinage à la Mecque 2014 : Enfin une solution pour les recalés de Côte d’Ivoire

Hadj

Plusieurs centaines de candidats au Pèlerinage à la Mecque  2014 n’ont pu embarquer à bord de l’avion qui devrait les transporter en terre sainte le 15 septembre 2014. Les raisons évoquées par les responsables du Commissariat du Hadj (Structure Etatique chargé d’organiser le Hadj) est que les autorités Saoudiennes hésitent à octroyer des visas d’entrée sur leur territoire aux non nationaux vivants en Côte d’Ivoire. Il faut rappeler que la quasi-totalité des pèlerins de nationalité ivoirienne ont pu sans grande difficulté effectuer ce voyage de spiritualité à ce jour.

 Bonne nouvelle donc pour les pèlerins non nationaux car les autorités Saoudiennes ont revu leur position. Grâce  aux efforts déployés par le Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, du Ministère des Affaires Etrangères, la Direction Générale des Cultes (DGC), du Commissariat du Hadj ainsi qu’à l’implication de la communauté musulmane à travers le Conseil Supérieur des Imams (COSIM) le contingent  des pèlerins non nationaux s’est envolé ce matin pour l’Arabie Saoudite. L’avion a même atterri dans de très bonnes conditions selon un pèlerin que j’ai pu joindre il y a quelque instant.

Vu le retard accusé, le contingent  des pèlerins non nationaux sera obligé de commencer les rites de leur pèlerinage par l’étape de la Mecque contrairement aux pèlerins des  huit premiers vols qui ont commencé par l’étape de Médine.


192 élèves enceintes dans la région de l’Indenié-Djuablin

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Selon Mme Koffi Joséphine, directrice régionale de l’éducation nationale, et de l’enseignement technique de la région de l’Indenié-Djuablin (Est de la Côte d’Ivoire), 192 cas de grossesses ont été enregistrés dans sa région au titre de l’année scolaire 2013-2014. Ce sont 108 cas au premier trimestre, 52 au deuxième, et 32 au troisième trimestre.  Cette information a été rendu publique le 16 septembre dernier à l’occasion de la réunion de rentrée, qui s’est tenue à l’hôtel de ville, en présence des parents d’élèves. Après avoir dressé ce bilan qui n’honore pas le monde éducatif, Mme la Directrice a souhaité que la campagne de sensibilisation sur les méfaits de la grossesse en milieu scolaire s’intensifie au cours de cette année scolaire 2014-2015. Raison pour laquelle, elle a invité les uns et les autres à prendre conscience des responsabilités qui leur incombent, afin d’éviter les grossesses à l’école.


Affaire Laurent Gbagbo : la Présidence de la CPI reconstitue la Chambre de première instance I

Communiqué de presse : 17.09.2014

Affaire Laurent Gbagbo : la Présidence de la CPI reconstitue la Chambre de première instance I

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Situation : Côte d’Ivoire

Affaire : Le Procureur c. Laurent Gbagbo

 

Le 17 septembre 2014, la Présidence de la Cour pénale internationale (CPI) a reconstitué la Chambre de première instance I, qui sera en charge de l’affaireLe Procureur c. Laurent Gbagbo. La Chambre de première instance I est désormais composée des juges Cuno Tarfusser (Italie), Olga Herrera-Carbuccia(République dominicaine) et Geoffrey Henderson (Trinité-et-Tobago).

Contexte : Le 12 juin 2014, la Chambre préliminaire I a confirmé, à la majorité, quatre charges de crimes contre l’humanité (meurtre, viol, autres actes inhumains ou – à titre subsidiaire – tentative de meurtre, et persécution) à l’encontre de Laurent Gbagbo et l’a renvoyé devant une chambre de première instance pour y être jugé sur la base des charges confirmées. Le 11 septembre 2014, la Chambre préliminaire I a rejeté la demande d’autorisation de la Défense d’interjeter appel de la décision de confirmation des charges dans cette affaire.

Pour plus d’informations sur cette affaire, cliquez ici

Decision re-constituting Trial Chamber I and referring to it the case of The Prosecutor v. Laurent Gbagbo 


Le Gouvernement ivoirien décide de la création d’un Conseil National du Sport

 

Au cours d’un conseil des ministres extraordinaire tenu ce jour à Daoukro (Fief de Henry Konan Bédié) dans le cadre de d’une visite d`Etat dans la Région du Iffou, il a été décidé de la création d’un Conseil national des sports (CNS). Selon le porte-parole du gouvernement ivoirien Bruno Nabagné Koné, ce conseil   a été créé pour « relever le niveau global des sports » en Côte d’Ivoire

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Le Conseil National du Sport  (CNAS) comprend : 
Un représentant du Président de la République ;
Un représentant du Premier Ministre ;
Un représentant du ministère en charge des sports ;
Un représentant du ministère en charge de l’Intérieur ;
Un représentant du ministère en charge du Budget ;
Un représentant du ministère en charge de l’enseignement supérieur ;
Un représentant du ministère en charge de l’Education;
Un représentant du ministère en charge de la Femme ;
Un représentant du Comité national olympique ;
Un représentant du mouvement sportif scolaire et universitaire ;
Un représentant de la presse sportive ;
Un représentant des fédérations non olympiques ;
Un représentant des athlètes de haut niveau ;
Un représentant de la Société Civile ;
Un représentant du Comité National de la Lutte antidopage ;
Un représentant du secteur privé.
Les membres du CNAS Conseil sont nommés par décret du Président de la République sur proposition des autorités dont ils relèvent, en fonction de leurs compétences particulières ou de l’intérêt qu’ils portent aux problèmes du sport.

Les membres du CNAS élisent en leur sein : 
un Président pour la durée de deux olympiades, soit huit ans, non renouvelable ;
deux Vice-présidents pour un mandat de six ans ;
deux Vice-présidents pour la durée d’une olympiade, soit quatre ans non renouvelable ;
cinq conseillers pour la durée d’une olympiade, soit quatre ans, non renouvelable ;
trois conseillers pour la durée de deux olympiades, soit 8 ans, non renouvelable ;
trois conseillers pour un mandat de six ans non renouvelable.

En cas de vacance d’un siège par démission, révocation, empêchement absolu ou décès d’un membre, il est procédé à son remplacement pour la durée du mandat restant à courir.

Les fonctions des membres du CNAS sont gratuites.
Toutefois, elles peuvent donner lieu à des indemnités de sessions inscrites au budget du ministère chargé des sports

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Le communiqué final du Comité Central du Front Populaire Ivoirien (FPI) tenu les samedis 30 août 2014 et 13 septembre 2014

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Sur convocation du Secrétariat Général, le Comité Central du Front Populaire Ivoirien (FPI) s’est réuni en session ordinaire les samedis 30 août 2014 de 13H10 à 17H20 et 13 septembre 2014 de 12h15 à 19h au QG de campagne du Président Laurent GBAGBO, son siège provisoire sis à Cocody les II Plateaux 7èmeTranche sous la présidence effective du Président du Parti, le camarade Pascal AFFI NGUESSAN.

Cette session bien que réservée aux seuls membres statutaires du Comité Central, a enregistré la présence des membres du Comité de Contrôle qui y ont participé à titre d’observateurs.

Dans son exposé liminaire, le Président du Parti a exprimé ses sentiments de fierté et de reconnaissance de voir la sérénité de retour au sein de la Direction du Parti. Il a adressé ses remerciements à tous ceux qui ont contribué à juguler la crise qui a secoué le parti. Un hommage a été rendu au Premier Vice-président, le camarade Abou Drahamane SANGARE pour son action soutenue en faveur de la résolution de la crise. Le camarade Président a insisté sur la nécessité de la cohésion en vue de faire face aux nombreux défis dont celui de la libération du Président Laurent Gbagbo.

Après cet exposé liminaire, les membres du Comité Central ont adopté l’ordre du jour suivant :

I- Informations,
II- La Commission Electorale Indépendante (CEI) et les Alliances
III- Le congrès
IV- Divers

En Information

Le Président du Parti a porté à la connaissance des membres du Comité Central les propositions arrêtées par le Secrétariat Général du jeudi 28 août 2014 portant sur :
• La création d’un Comité d’Experts au sein du Parti chargé de réfléchir sur les questions de ligne, d’objectifs et de gouvernance. Les résultats de cette réflexion seront soumis au Président du Parti et au Secrétariat Exécutif et serviront à la préparation du Congrès.
• L’organisation d’une cérémonie solennelle d’installation de la Vice-présidente chargée de la Coordination des Actions pour la Libération du Président Laurent GBAGBO.
• L’organisation d’un colloque international pouvant rassembler des personnalités de divers horizons et compétences autour de la question de la Libération du Président Laurent GBAGBO.

Le Comité Central a endossé les conclusions de cette communication.
S’agissant de la levée des sanctions qui a été soumise au Comité Central du 13 septembre 2014, le Comité Central a décidé de l’examiner à une prochaine session sur la base du rapport qui lui sera fait par le Vice-président chargé de cette question, le camarade DANO Djédjé Sébastien.

La CEI et les alliances

Abordant la question de la CEI et des alliances, le Président du Parti a fait une importante déclaration sur les conditions et les raisons pour lesquelles il a dû proposer un représentant du FPI à la CEI, sans se référer préalablement au Comité Central.

En conséquence et sur la forme, il a présenté ses excuses aux membres du Comité Central avant d’ouvrir le débat sur la CEI. A sa suite, de nombreuses demandes d’interventions (227 inscrits) et de vives réactions ont été enregistrées.
Vu le caractère passionné des débats, le Président a dû décider de la suspension de l’examen de ce point de l’ordre du jour. Le Comité Central a par conséquent admis son report à la session du 13 septembre 2014.

A l’entame de cette session, le camarade Pascal AFFI N’GUESSAN, après avoir adressé ses cordiales et militantes salutations aux membres du Comité Central et aux représentants du Comité de Contrôle, a une fois encore exprimé ses sentiments de gratitude aux membres de cette importante instance de décision du parti pour leur présence nombreuse. Il a également salué la sérénité qui a prévalu lors de la dernière réunion du Secrétariat Exécutif du 11 septembre 2014 gage de l’intérêt accordé au Parti et à ses objectifs prioritaires du moment.

A propos du dossier du Président Laurent GBAGBO devant la CPI, le Président du Parti a porté à la connaissance du Comité Central que la chambre Préliminaire I vient de rejeter la demande de la défense visant à interjeter appel de la décision relative à la confirmation des charges. Il a appelé les membres du Comité central à la mobilisation pour créer les conditions de la libération du Président Laurent GBAGBO.

Dans ce cadre, le Président du Parti a indiqué que la cérémonie d’installation de la Vice-présidente chargée de la Coordination des Actions pour la Libération du Président Laurent GBAGBO aura lieu le samedi 20 septembre 2014 au QG de campagne de Laurent GBAGBO.

Relativement à la Commission Electorale Indépendante(CEI), il est ressorti de l’exposé du Président du Parti que des éléments nouveaux sont intervenus dans la situation de qu’il convient de prendre en compte dans l’appréciation du dossier. Il s’agit de la mise en place de façon unilatérale d’un bureau de la CEI, au mépris du principe du consensus qui a motivé la décision d’un représentant du FPI à la CEI.
En réaction, les deux représentants de l’Alliance ont suspendu leur participation aux travaux de la CEI. Ils ont été suivis dans leur décision par le représentant du Mouvement des Forces d’Avenir (MFA), Parti politique membre du RHDP et par un des représentants des confessions religieuses qui a déploré « l’échec du consensus préconisé » et souhaité que « les enfants du pays s’entendent pour aller de l’avant ». Bien que présente dans la salle, la représentante de la société civile non confessionnelle a refusé de participer au vote.
A la suite du Président, 160 personnes se sont inscrites pour le débat.
La question ayant été largement débattu, le Comité central a décidé de la trancher par un vote.
Le scrutin organisé sous la supervision du Comité de Contrôle a donné les résultats suivants :

Inscrits : 259
Votants : 259
Résultats : Oui : 119 voix
Non : 138 voix
Bulletins nuls : 2

Par conséquent le Comité Central décide du retrait de la CEI du représentant du FPI.

Après avoir félicité le Comité Central pour son attachement à la démocratie, le Président du parti a promis saisir les personnalités et organisation concernées pour leur notifier cette décision.

S’agissant du Congrès,

Le Comité Central a arrêté la date du 11 au 14 décembre 2014 pour le prochain Congrès du Parti à Abidjan et nommé pour le bureau du congrès, les camarades dont les noms suivent :

– DANO Djédjé Sébastien Président du Congrès ;
– KONAN Christine, première Vice-présidente ;
– ETTIEN Amoikon Henri, deuxième Vice-président.

Fait à Abidjan, le 13 septembre 2014
Le Comité Central


Programme détaillé de la visite d’Etat du Président Alassane OUATTARA dans la région du Iffou

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Dimanche 14/09/2014
11h : Arrivée du PR ADO à l’héliport
Accueil des autorités et de la population | Entretien avec son aîné le PR Bédié | Installation à la résidence présidentielle
15h : Départ pour Prikro
17h : Retour sur Daoukro

Lundi 15/09/2014
10h : Conseil des ministres à la Préfecture
13h : Déjeuner avec le Gouvernement
16h : Départ pour Baptême du pont Abla Pokou sur la Comoé
17h : Retour sur Daoukro
18h : Rencontres, consultations et entretiens
20h30 : Dîner avec son aîné le PR Bédié

Mardi 16/09/2014
10h : Départ pour M’Bahiakro
12h30 : Retour sur Daoukro
16h : Arrivée au meeting de la Première dame à Gagou
19h : Audiences

Mercredi 17/09/2014
10h05 : Arrivée et meeting à la place Henri Konan Bédié
11h15 : Fin du meeting
12h30 : Conférence de presse
15h : Fin du séjour du Chef de l’État / Départ pour Abidjan


Poésie : la géographie d’une femme

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1– Entre 15 et 18 ans, la Femme
est comme l’Afrique : à moitié
sauvage, naturellement belle.
C’est la mine d’or que tous
veulent explorer.


2– Entre 19 et 21 ans, la Femme
est comme l’Amérique : développée
et ouverte à tout genre de
négoce… Le marché est conquis par
le plus conquérant…


3– Entre 22 et 25 ans, la femme
est comme l’Italie :  sensuelle,
décontractée, épanouie.
Convaincue de sa beauté, elle se
prend vraiment au sérieux. C’est
elle qui dicte ses principes aux
soupirants.


4– Entre 26 et 34 ans, la femme
est comme la France : fière d’elle,
elle se prend pour le nombril du
Pape, car elle est un territoire
enviable que plusieurs voudraient
visiter, voire y chercher fortune


5– Entre 35 et 40 ans, la femme
est comme la Yougoslavie : la
guerre est aujourd’hui perdue. Les
erreurs du passé la hantent. De
gros travaux de reconstruction
doivent être lancés. Désormais
flexible, la porte est ouverte à
tous ceux qui voudraient y investir


6– Entre 41 et 45 ans, la femme
est comme la Russie : étendue, aux
limites incontrôlées. Mais le climat
froid décourage les visiteurs.


7– Entre 46 et 50 ans, la femme
est comme la Mongolie : un
glorieux passé, de grandes
conquêtes, mais hélas plus
d’avenir. Elle raconte son histoire
au passé.


8– Après 50 ans, la femme est
comme l’Afghanistan : tout le
monde sait où elle se trouve, mais
personne ne veut y aller… même
pas les alliés d’hier.


Communiqué de la commission dialogue-vérité et réconciliation (CDVR) relatif à l’audience publique du vendredi 12 septembre 2014

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Le vendredi 12 septembre 2014 de 14 h à 17 h, la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation siégeant en sa salle des audiences, a entendu 4 nouveaux cas de violations des droits humains perpétrées en Côte d’Ivoire : 1 cas de viol collectif perpétré en 2002 entre Man et Logoualé, 1 cas d’exécution sommaires, de viols et de destructions massives commis dans un village de la région de Toulépleu en 2002 et rapportés par un témoin, 1 cas d’homicides exécutés en 2011 dans la région de Méagui sur un adulte et ses enfants en bas âge, racontés par un témoin, 1 cas d’homicide survenu à Abidjan en 2011 et relaté également par un témoin.
Le premier cas de violation a été perpétré en 2002 entre Man et Logoualé. En effet, en 2002, pendant la guerre, la victime, qui tenait un important commerce au marché, a vu ses marchandises pillées par des combattants. Alors qu’elle tentait de fuir la ville de Man, elle a subi un viol collectif de la part de 4 hommes en armes encagoulés, sous les yeux de sa fille mineure.
À la suite de ce viol, elle a été déclarée séropositive. Sa fille, dont elle demeure sans nouvelles à ce jour, a par ailleurs été enlevée par ses agresseurs.
Le deuxième cas examiné concerne un témoin qui a vu, en septembre 2002, des exécutions sommaires, des viols et des destructions massives perpétrés dans un village de la région de Toulépleu par des groupes d’hommes armés. Le témoin dont la grand-mère et le cousin ont été tués, a été ainsi contraint de quitter la localité de Toulépleu où il vivait.
Le troisième cas concerne des événements qui se sont déroulés dans la Nawa, près de Méagui au mois de mai 2011. La présence des combattants libériens ayant été signalée, le témoin et son mari ont voulu fuir leur campement en direction de la ville. Ils étaient dans l’attente d’un moyen de transport quand un échange de tirs est intervenu entre la force Licorne et les Libériens en armes.
Les Libériens auraient passé par les armes une vingtaine d’hommes qu’ils ont extraits de leurs maisons.
Le mari de la victime étant retourné dans son campement avec ses enfants en bas âge pour se mettre à l’abri, a été tué à la machette en même temps que sa progéniture.
La dernière affaire est le récit d’un témoin qui rapporte un meurtre commis sur un homme qui avait refusé de payer la somme d’argent que des hommes en armes exigeaient d’elle.

Fait à Abidjan, le 12 septembre 2014

La CDVR


Affaire Lida Kouassi accusé de vendre un terrain à plusieurs personnes: différentes versions circulent

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Le Mandat, proche du PDCI: Lida Kouassi cité dans une affaire de vente de terrain à 100 millions FCFA 

Mme N’Zi N’Da Affoué Eliane est très remontée actuellement contre le ministre Lida Kouassi Moïse qu’elle accuse d’abus de confiance, dans la vente d’un terrain situé aux II Plateaux. Au cours d’une conférence de presse qu’elle a animée récemment à son domicile, elle a donné les détails de cette affaire. En effet, selon la conférencière, en avril 2014, elle a conclu une affaire d’achat de terrains avec le ministre Lida Kouassi et son frère Téko Abraham. Au cours de cette transaction, elle a acheté un terrain d’une superficie de 300 mètres carrés à 17 millions FCFA à la Riviera appartenant à M. Téko Abraham. Un autre terrain d’une superficie de 1915 mètres carrés, cette fois-ci, aux II Plateaux 8è Tranche appartenant au ministre Lida Kouassi à 100 millions FCFA. Le jour de la transaction, a-t-elle révélé, le ministre Lida a décidé de prendre sa Mercedes à 15 millions FCFA, quand son grand frère Teko a pris, lui, une autre voiture de marque Scenic à 4 millions FCFA. Le ministre Lida a reçu les 100 millions FCFA en deux tranches. « Il m’a dit qu’il ne souhaitait pas avoir de chèque parce que ses comptes sont gelés. C’est donc en espèces qu’il a été réglé », a-t-elle révélé. Quant à son grand frère, il a reçu 15 millions FCFA au premier versement. Pendant la transaction, a-t-elle souligné, le ministre Lida Kouassi a affirmé ne pas être en possession du titre foncier du terrain à vendre. Il l’a donc ramené à la Satci pour l’établissement des documents de cession. C’est ainsi que le 16 avril dernier dans un courrier (dont nous avons reçu copie) adressé à la Direction générale de la Satci, le ministre Lida Kouassi et son épouse ont informé cette société de leur décision de céder leur lot 365 îlot 25 Cocody les II Plateaux 8è Tranche à Mme N’Zi N’Da Affoué Eliane.

Le couple a donc demandé à la Satci de fournir au notaire, Maître N’Guessan Aya Odile, chargée de ladite transaction tous les renseignements nécessaires lui permettant de remplir sa mission. Ce qui a été fait. Mais, première découverte troublante, souligne Mme N’Zi N’Da Affoué Eliane, le terrain du grand frère est un terrain litigieux. Elle a alors demandé au ministre Lida de l’aider à récupérer l’avance qu’elle lui avait déjà versée. Ce que le ministre n’a pu faire. Pis, dénonce-t-elle, le ministre Lida a lui-même entrepris de revendre son terrain de 1915 mètres carrés aux II Plateaux 8è Tranche qu’il avait vendu à un autre acquéreur. Et c’est le lundi 18 août dernier, qu’elle a été informée de cette démarche du ministre Lida Kouassi qui avait eu recours au service d’un autre notaire pour établir un autre contrat de cession du terrain déjà vendu. Cette fois-ci, le ministre Lida Kouassi était muni du titre foncier qui date de 2002. Or, s’explique mal la conférencière, Lida Kouassi avait indiqué au départ ne pas avoir ledit document. Voyant venir le danger, elle a donc saisi son avocat. « Il est venu dans la peau d’un mouton, alors que c’est un loup. Il vient d’être dévoilé par Dieu », a-t-elle affirmé avant d’annoncer qu’elle entreprendra une série d’actions dans les jours à venir, en vue de tirer cette affaire au clair.

Notre Voie, journal officiel du FPI: Accusé de vendre deux fois un terrain : Lida Kouassi en colère
Même si, assis derrière son ordinaire portable dans son salon, Moïse Lida Kouassi présente un visage des plus sereins, l’homme est remonté contre dame N’Zi N’da Affoué Eliane. Celle-ci s’est répandue hier, dans la presse proche du pouvoir, pour accuser l’ancien ministre de la Défense de Laurent Gbagbo d’avoir revendu à un autre acquéreur un terrain de 1915m² qu’il lui aurait auparavant cédé.
« Faux », répond M. Lida qui brandit des documents qui attestent tous qu’il y a eu effectivement une transaction entre les deux parties sur un terrain situé aux II Plateaux. Et que dans l’engagement que dame N’Zi a pris devant témoins dont son notaire, elle devrait payer le prix de la cession en une seule fois, c’est-à-dire cash.
Or, depuis le 20 mai 2014, date de la signature du contrat où elle a avancé une partie de la somme en question, elle se refuse à verser le reliquat. Tantôt elle dit que ses comptes sont en France, tantôt elle se cache de son créancier. Jusqu’à, hier jeudi, date de la parution des articles de presse qui relatent sa conférence de presse tenue à Abidjan-Riviéra, elle n’avait pas encore tenu parole.

D’ailleurs, selon les sources consultées, au cours des échanges qu’elle a eus avec Moïse Lida Kouassi et ses conseils, elle a signé aussi devant témoin, un acte de reconnaissance de la dette qu’elle s’engageait pourtant à rembourser dans les plus brefs délais. Ne se sentant pas en mesure de rembourser cette dette, elle a fait appel à une de ses amies qui connait bien l’ex-ministre Lida pour que cette dernière fasse la médiation.
Seulement, il se trouve que le compte rendu qu’elle a fait à son amie était totalement faux et ne correspondait aucunement à la réalité des faits. La dame en question, après avoir entendu Lida, n’a pas eu la force nécessaire de continuer sa médiation, se sentant sans doute flouée par son amie. Dame N’Zi qui subissait la pression que lui mettait Lida, va lui proposer une somme dérisoire. Lida lui répond que, sorti de prison et n’ayant pas de salaire ni de compte bancaire parce que gelé, il a besoin de la totalité de son argent pour s’occuper de la scolarité de ses enfants et de son habitation.
Ayant constaté que dame N’Zi ne peut pas faire face à ses obligations contenues dans le contrat du 20 mai 2014, il saisit son conseil qui rédige un courrier de résolution du contrat de vente. Dans ce courrier, il s’appuie sur le paragraphe 2 de la page 6 du contrat qui lui donne l’autorisation de revendre le terrain à quelqu’un d’autre afin de rentrer dans ses fonds et rétrocéder à dame N’Zi ce qu’elle a avancé. Lisons le paragraphe 2 : «dans le cas où pour une raison quelconque, le transfert n’était pas obtenu, la présente cession serait considérée comme n’ayant jamais existé et la somme payée serait restituée purement et simplement au cessionnaire sans intérêts, ni indemnités dans un délai de trois mois à compter de la notification du refus qui lui en sera faite». C’est la lecture de ce courrier qui a fait perdre à dame N’Zi toute sa sérénité au point de raconter aux journalistes des choses qui n’ont jamais existé.
Selon le ministre Lida, en faisant écrire aux journalistes qu’il a déjà revendu le terrain, dame N’Zi montre qu’elle n’est pas sérieuse puisque le terrain n’a pas encore été revendu. Mais, a-t-il assuré, il a le droit avec lui et il ne compte plus céder son terrain à cette dame. Par ailleurs, il a indiqué que la somme payée déjà par dame N’Zi lui sera reversée quand il aura engagé et achevé la nouvelle transaction. La somme avancée sera déposée au cabinet de son notaire devant qui l’opération de cession a eu lieu.


Thierry Tanoh nommé secrétaire général adjoint de la Présidence de la République de Côte d’Ivoire

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COMMUNIQUE DE LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE

Le Président de la République a procédé, ce jour, à la
nomination de deux Secrétaires Généraux Adjoints de la Présidence de la République.

Sont nommés Secrétaires Généraux Adjoints de la
Présidence de la République avec rang protocolaire de Ministre :

– Monsieur Philippe SEREY-EIFFEL, Ingénieur Civil des Ponts et Chaussées ;
– Monsieur Thierry TANOH, Economiste, Expert-Comptable.

Fait à Abidjan, le 12 septembre 2014
Amadou Gon COULIBAL

 

Thierry Tanoh est un économiste et expert-comptable Ivoirien né en 1962. Il occupa le poste de Vice-président pour Afrique subsaharienne, l’Amérique latine etCaraïbes, et Europe de l’Ouest de Société financière internationale. Il est depuis Juillet 2012 le Directeur General de la banque panafricaine Ecobank. Le 11 Mars 2014, le conseil d’administration de la Banque panafricaine Ecobank met fin à ses fonctions suites à une série de crise à la direction du groupe . Il est succédé par le ghanéen Albert Essien, précédemment Directeur General Adjoint du Groupe.

Thierry Tanoh est né le 21 avril 1962 à Nogent sur Marne en France. Il est élève au Lycée Scientifique de Yamoussoukro. Après l’obtention de son baccalauréat scientifique, il réussit le très sélectif concours d’entrée de l’ESCA de l’Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro.

Diplômé ESCA (École Supérieure de Commerce d’Abidjan) en 1985, il s’expatrie en France où il travaille dans un grand cabinet d’audit et de conseil (l’un des fameux « big four ») et obtient également, son diplôme d’expert-comptable.

Il revient ensuite en Côte d’Ivoire, et dans un premier temps à la commission bancaire puis à la Direction et Contrôle des Grands-travaux (DCGTx), aujourd’hui le Bureau National d’Études Techniques et de Développement (Bnetd). En 1992, Thierry Tanoh postule à l’Université Harvard. À la lecture de sa lettre d’admission à Harvard, le consul des États-Unis à Abidjan le félicite et lui propose de bénéficier de l’un des plus prestigieux programmes de bourse d’études, le Programme Fulbright. Ce programme bien connu exige au tenant de la bourse de quitter les États-Unis aussitôt après l’obtention de son diplôme. Le Président de la République de Côte d’IvoireFélix Houphouët-Boigny, lui accorde une bourse personnelle sans clause restrictive. Ainsi en 1992, il s’envole vers les États-Unis pour Harvard, où il aurait pu croiser, une année plus tôt, un certain Barack Obama.

Carrière

À la fin de ses études en 1994, il entra à la Société financière internationale, filiale de la Banque mondiale, où il travaille jusqu’en juin 2012. Il y reçoit une formation de chargé d’investissements, puis se spécialise dans les secteurs chimique et pétrochimique. Il travaille sur l’Asie, l’Amérique latine et l’Europe de l’Est.

Il est en 2001 affecté au bureau de Rio de Janeiro (Brésil) où contribuera au montage des projets en Amérique Latine.

Courant 2003, il est promu directeur régional adjoint pour la zone Afrique. Il rejoint donc le bureau Afrique dont le siège est basé à Johannesburg en Afrique du Sud.

En juillet 2006, il devient directeur régional pour l’Afrique subsaharienne.

Le 1er juillet 2008, il est nommé Vice-président pour Afrique subsaharienne, l’Amérique latine et Caraïbes, et Europe de l’Ouest de Société financière internationale, et devient ainsi à 47 ans, le premier Africain francophone à occuper, au sein des institutions de Bretton Woods, un poste de vice-président opérationnel.

En juillet 2012, il succède à Arnold Ekpe et devient le nouveau directeur général du groupe Ecobank basé à Lomé (Togo).


Le procès contre Laurent Gbagbo définitivement confirmé par la CPI

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Aujourd’hui, la Chambre préliminaire I a rejeté la demande de la Défense d’interjeter appel de la Décision relative à la confirmation des charges. La décision confirmant les charges étant désormais définitive, la Chambre a ordonné au Greffier de transmettre le dossier à la Présidence en vue de la constitution d’une Chambre de première instance, qui sera en charge de la conduite du procès dans cette affaire.

Contexte : Le 12 juin 2014, la Chambre préliminaire I a confirmé, à la majorité, quatre charges de crimes contre l’humanité (meurtre, viol, autres actes inhumains ou – à titre subsidiaire – tentative de meurtre, et persécution) à l’encontre de Laurent Gbagbo.

 Le 29 juillet 2014, la Défense a déposé une demande d’autorisation d’interjeter appel de la Décision relative à la confirmation des charges.

Tous les documents publics dans l’affaire Le Procureur c. Laurent Gbagbo sont disponibles sur le site Internet de la CPI à ce lien : https://www.icc-cpi.int/fr_menus/icc/situations%20and%20cases/situations/icc0211/related%20cases/icc02110111/court%20records/Pages/index.aspx

Unité des affaires publiques

Cour pénale internationale


Rentrée scolaire 2014-2015: La déclaration de l’Association des Elèves et Etudiants Musulmans de Côte d’Ivoire -AEEMCI-

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CHERS FRERES ET SŒURS DANS LA FOI, CHERS MILITANTS  , ELEVES MUSULMANS  DE COTE D’IVOIRE 

A LA VEILLE  DE  la  rentrée scolaire  2014 -2015 ,je voudrais  d’abord vous inviter à joindre votre voix à la mienne pour remercier le Tout Puissant, Allah qui nous a permis de passer des vacances saines et agréables après neuf mois d’études bien accomplies .

Chers frères et sœurs, le gouvernement vient de fixer la date de  la nouvelle rentrée scolaire au 15 septembre 2014 .

A cet effet,  le Comité Exécutif de l’AEEMCI  adresse ses vives félicitations au gouvernement ,à la ministre de l’éducation nationale et de l’enseignement technique et à toute la communauté éducative  pour  les efforts consentis chaque  année, pour le respect du calendrier  et  programme  scolaire dans notre pays .

Chers frères et sœurs, je voudrais profiter de ce moment, pour vous rappeler les valeurs qui doivent être les nôtre en tant que promoteur du message islamique dans nos milieux respectifs.

Frères et sœurs Aeemcistes, nous avons librement choisi  de concilier  les études académiques   et la pratique  religieuse durant notre cursus scolaire ; cet engagement nous exige  des efforts  supplémentaires au niveau  académique, organisationnel et comportemental.

C’est pourquoi, je vous invite à la culture  de l’excellence, au travail bien fait, à  l’intégrité à la lutte contre la tricherie sous toutes ses formes et les grossesses précoces   dans vos écoles respectives.

C’est en agissant ainsi  que nous mériterons le grade qu’Allah nous a donné dans la sourate 3 v 110   « Vous êtes la meilleure communauté, qu’on ait fait surgir pour les hommes. Vous ordonnez le convenable, interdisez le blâmable et croyez à Allah.»

Frères et sœurs aeemcistes ,je vous demande le  respect scrupuleux des règlements  intérieurs de vos écoles et  de saisir le  Comité Exécutif  pour tous les éventuels ou supposés cas d’abus.

Notre position sur les questions spécifiques du port de voile et sur  la possibilité de rassemblement des prières  à l’école   n’a pas variée :

En ce qui concerne le voile, nous rappelons à tous son caractère obligatoire pour toutes les  filles musulmanes  pubères et ce, conformément au Coran et  à la sunna ; Toutefois, nous invitons nos sœurs à user de la  sagesse et de la  négociation avec les autorités administratives pour la prise en compte de cette spécificité.

Quant aux heures de prière, l’islam nous autorise en cas de contrainte de rassembler les prières de ZOHR et   Asr  et celle de Maghib et   Icha’ par anticipation ou en  différé.

Je vous invite à vous référer au Comité Exécutif et à nos Imams pour d’éventuels éclaircissements.

Aux parents d’élèves,   l’AEEMCI  vous soutient depuis quarante ans(40)  dans votre souci d’assurer à vos enfants  un bel avenir ; l’AEEMCI vous invite à continuer à lui  faire confiance  et à  soutenir dans la mesure de votre possibilité ses activités de formation.

Chers frères et sœurs, nous restons à votre disposition pour toutes vos préoccupations.

Je prie Allah le Tout Compatissant de vous accompagner tout au long de cette année scolaire et de permettre à chacun de vous d’être le meilleur de sa classe.

Sur ce, bonne rentrée scolaire à tous et à toutes !!!!

Gnénéfoli Mamadou Ouattara

Etudiant  en Master Gestion de Projets  à la Chaire Unesco (FHB)

Amir de l’Association des Elèves et Etudiants Musulmans de Côte d’Ivoire -AEEMCI-


La maltraitance des enfants denoncée par un jeune poète ivoirien

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Elles germent dans les rues des fillettes dont la senteur du lait maternel dégage encore de la bouche

Vêtues de leurs haillons, elles sombrent sous le poids des marchandises qu’elles transportent

Vendeuses ambulantes d’eau glacée et de lotus sont les nouveaux manteaux qu’elles portent.

Descendez dans les plantations et marécages et vous trouverez des adolescents en train de labourer

La scolarisation, un droit fondamental, sous des yeux impuissants leur est arrachée

 

Entassés dans toutes les artères comme des résidus d’homme, ces bambins exercent de petits métiers

Des visages innocents mais déjà marqués par les dures réalités

Dos zébrés par des fouets méchants, ils vivent leur épisode de l’esclavage

Leur vie est synonyme à celle d’un oiseau dans une cage.

Des mains impitoyables contre eux se dressent

Et sur eux, laissent des traces indélébiles

On se demande si leurs bourreaux ne sont pas des débiles

 

A chaque levée de soleil, ils se demandent comment s’échapper de cette prison

La prière qu’ils formulent au coucher est de ne jamais voir le jour se lever

Car ils ne savent pas en ce jour ce que sera leur punition

Ils jalonnent toujours les carrefours, ces enfants perdus dans la rue, qui efficacement assurent leur éducation

A la maison, c’est l’insupportable pression

Et parmi les sujets d’acharnement de la meilleure des communautés, elle ne figure pas cette préoccupation.

Vous leur interdisez de flairer l’odeur de l’amour

Et les enveloppez par le drap du désamour

Vous leur infligez des sentences même quand ils font preuve de repentance

La voix maternalisante est devenue la voix terrorisante

La berceuse, remplacée par des cris synonymes à un raffut de mille diables.

Dans une mémoire au delà du temps, ils sont privés du sourire de ces mères

La terreur est au bout des doigts de ces pères

Des mères qui traquent des enfants sans mères.

L’amour des orphelins ne bat plus en toi

Dans ta vie, tu fais de cela une loi

A ces gamins, tu fais boire l’enfer de tes désirs incontrôlés

En leur arrachant leur plus grand  bonheur, ils n’ont que les larmes pour pleurer

 

Ton cœur s’est métamorphosé en une roche impénétrable

A quand la rupture avec cette récurrence ignoble ?

Quand est-ce que ces prédatrices gueules béantes arrêteront de claquer leurs mâchoires si puissantes sur ces petits tant aimables ?

Allah a sans doute quitté ces cœurs qui s’adonnent à ces actes blâmables.

 

D’ailleurs, un enfant ne se maltraite pas, plutôt il se traite avec égard

Mais à la réalité, que de mauvais regards !

Ces signes sont les présages d’un avenir endeuillé pour notre communauté

Cela, nous n’en voulons pas

Il faudra faire un feedback afin de savoir où mettent les pas.

« Pour élever un enfant, il ne suffit pas de le nourrir et de le loger. Il est indispensable d’embellir son monde intellectuel et spirituel par la science et la sagesse ». Ainsi parle Osman Nouri Topbas

Que cela soit pour nous matière à réfléchir.

 

OUATTARA ABOUBAKAR

ALBORAK, LA MONTURE PROPHETIQUE


Côte d’Ivoire : Pèlerinage à la Mecque

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Le Commissariat du Hadj informe l’ensemble de la communauté musulmane et les pèlerins du Hadj 2014 que la composition et la programmation des vols se présente comme suit :
– Vol 1: le Dimanche 07 Septembre 2014 : le premier groupe des pèlerins d’Abobo, de Koumassi et tous les pèlerins d’Odienné, et leurs Encadreurs ;
– Vol 2: le Lundi 08 Septembre 2014 : tous les pèlerins de Korhogo, le premier groupe des pèlerins des institutions et leurs Encadreurs ;
– Vol 3: le Mardi 09 Septembre 2014 : tous les pèlerins de Yamoussoukro, le second groupe des pèlerins d’Abobo, le deuxième groupe de pèlerins des institutions, tous les pèlerins d’Abengourou et leurs Encadreurs ;
– Vol 4: le Mercredi 10 Septembre 2014 : tous les pèlerins de Bondoukou, de Yopougon et de Séguéla, le troisième groupe de pèlerins des institutions et leurs Encadreurs ;
– Vol 5: le Jeudi 11 Septembre 2014 : tous les pèlerins de San Pedro, de Daloa et le premier groupe des pèlerins de Cocody et leurs Encadreurs ;
– Vol 6: le Vendredi 12 Septembre 2014 : tous les pèlerins d’Adjamé et le second groupe des pèlerins de Cocody et leurs Encadreurs ;
– Vol 7: le Samedi 13 Septembre 2014 : tous les pèlerins de Man, de Bouaké, le premier groupe des pèlerins du Plateau et leurs Encadreurs ;
– Vol 8: le Dimanche 14 Septembre 2014 : le secondgroupe des pèlerins du Plateau, tous les pèlerins du Maroc, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Sénégal, du Togo et de la Tunisie et leurs Encadreurs ;
– Vol 9: le Lundi 15 Septembre 2014 : tous les pèlerins de Treichville, le quatrième et dernier groupe des pèlerins des institutions, tous les pèlerins du Bénin, du Burkina Faso, du Nigéria et leurs Encadreurs.
II est également porté à la connaissance de tous que la présente liste a été effectuée selon le lieu de paiement de chaque candidat.
Le décollage de tous les vols s’effectuera Incha’Allah à 13 H 15 à destination de Médine.

Par ailleurs, le Commissariat du Hadj demande aux pèlerins et à leurs parents, de rester à l’écoute pour l’affichage des listes et la remise des kits de voyage.


COMMUNIQUE DE PRESSE DU FPI SUITE A L’ATTAQUE DE SON SIEGE PAR DES INCONNUS

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Le lundi 1er septembre 2014, à 13 heures, un groupe d’assaillants a fait irruption dans les locaux du siège provisoire du Front Populaire Ivoirien (FPI), ancien QG de campagne du Président Laurent GBAGBO sis à Cocody Attoban.
Au nombre d’une vingtaine de personnes, ils étaient armés au moins d’une kalachnikov, pour l’un d’eux, de barres de fer et d’objets divers pour d’autres. Ils se sont attaqués au personnel présent sur place, notamment le député Kouakou Krah, Secrétaire National chargé de l’Administration qui a été blessé et délesté d’une forte somme d’argent ; Mademoiselle Litché Pamela, assistante de la Secrétaire Nationale chargée des finances et du patrimoine, qui a été également blessée.
Aussitôt informé, le Président du Parti, le camarade Pascal Affi N’guessan, s’est rendu sur les lieux, accompagné des membres de la direction du parti. Le procureur de la République près le tribunal de 1ère instance d’Abidjan, des soldats de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), le commissaire de police du 30ème arrondissement, et la police scientifique se sont également rendus sur place pour les constats d’usage.
En attendant un état des lieux, pour lequel un huissier est commis sur instruction du Président du parti, les dégâts sont importants : mobiliers de bureau détruits, matériels informatiques, (unité centrale, clés USB), sac à main, téléphones portables, documents etc… sont saccagés ou emportés. Une importante somme d’argent également emportée..
Le procureur de la République étant saisi, le FPI attend que la lumière, toute la lumière soit faite sur les motifs et les auteurs de cette agression barbare, qui n’honore aucunement la Côte d’Ivoire.
Le Président du parti, le camarade Président Pascal Affi N’guessan, demande à tous les militants, à tous les démocrates et à toutes les populations de Côte d’Ivoire de garder le calme. Le FPI est un parti du combat démocratique. Il n’a jamais cédé à la provocation ni à la violence. Le parti reste ferme sur ses objectifs qui sont aujourd’hui la libération du Président Laurent GBAGBO, la restauration de la Côte d’Ivoire et la reconquête du pouvoir d’Etat.

Fait à Abidjan, le 1er septembre 2014
La Secrétaire Générale, porte-parole du Parti 
Agnès Monnet


Election du Président du Rassemblement des Jeunes Républicains (Parti au pouvoir): Sylla Issif annonce sa candidature

10 Qui est le candidat SYLLA Issif ?

SYLLA Issif Expert junior en planification et en Suivi- Evaluation de projets au Ministère d’Etat, Ministère du plan et du développement (Direction générale du plan et de la lutte contre la pauvreté) et ex-leader de l’Union Nationale Estudiantine et Scolaire de CI (UNESCI) est candidat à la présidence du Rassemblement des jeunes républicains (RJR).

I .Présentation du candidat

Il est par ailleurs consultant formateur en Economie et en Entreprenariat. Il est né le 05 juin 1981 à Abobo et est responsable RJR dans cette commune. Il est Titulaire d’une Maitrise en sciences économiques et d’un DESS en gestion de projets. Homme de terrain et organisateur fin, très tôt fasciné par la gestion des organisations depuis le lycée, il acquiert une grande expérience à travers diverses structures tant associatives, syndicales que politiques. Pourquoi veut-il être président national du RJR ? 

II .AMBITION DU CANDIDAT

Pour aider la haute direction du parti à insuffler une nouvelle dynamique au RJR et à apporter une réponse concrète, efficace et efficiente à l’épineuse question de l’emploi des jeunes comme l’indique le thème du 3ème congrès ordinaire des jeunes républicains : « la remobilisation des jeunes pour la réélection du président Alassane OUATTARA en 2015, avec en toile de fonds, l’employabilité de la jeunesse » Cela passe, par la formation de la jeunesse républicaine à l’entreprenariat et à créer un fonds d’aide aux initiatives privés des jeunes du RJR  En effet, après plus de 12 ans de militantisme associatif, syndical, politique avec un riche background et une expérience politique avérée, nous estimons donc que c’est le candidat qui a le meilleur profil pour présider aux destinées du bureau exécutif national du RJR car comme le disait FRANZ FANON « A chaque génération sa mission »

III.PARCOUS PROFESSIONNEL

Depuis Février 2012 : chef de projets de l’Entreprise de communication ’IQRA COMMUNICATION ‘ Depuis Mars 2012 : Directeur général adjoint du cabinet CHALLENGE CONSULTING Depuis septembre 2012 : Enseignant d’Economie et d’Entrepreneuriat à l’Ecole supérieure internationale ADAMA SANOGO (ESIAS) Depuis le 01 septembre 2011 : -Expert junior en planification et en suivi Evaluation de projets au Ministère d’Etat, Ministère du plan et du développement (Direction de la programmation des Investissements Publics) -Expert junior en planification et en suivi Evaluation de projets au Ministère d’Etat, Ministère du plan et du développement (Secrétariat Technique du DSRP) Du 01 Août 2010 au 26 juin 2011 : chef d’agence et des projets de la Microfinance BROMALAH de Bouaké IV Parcours : Associatif, syndical et politique

1. Associatif

De 1999 à 2001 : délégué à l’organisation du conseil scolaire du lycée municipal de Marcory De 2001 à 2003 : secrétaire à l’organisation et à la mobilisation du Club Union Africaine CI (Coordination d’Abobo) De 2004 à 2007 : président de l’amicale des jeunes du quartier Houphouët Boigny d’Abobo De 2007 à 2008 : président de la 10ème promotion des Etudiants en Maitrise des sciences Economiques de l’université de Bouaké à Abidjan (Réf : président de l’université et Doyen de l’UFR) De 2007 à 2009 : président national de tous les Elèves et Etudiants du District du Denguelé (Réf : les Elus et cadres du District) 2009 à 2010 : président de la 7ème promotion de l’amicale des étudiants en gestion de projets de l’université Felix Houphouët Boigny (Réf : Directeur du CUFOP) Du 28 au 30 juillet 2011 : Membre du comité d’organisation des Assises nationales de la jeunesse Ivoirienne (Réf ; Conseiller du PRADO chargé de la jeunesse et des sports TOURE Mamadou) Lundi 03 septembre 2012 : membre du comité d’organisation et de mobilisation des jeunes pour l’ouverture officielle des universités à l’université FHB de cocody par le président de la République (Ref : Conseiller du PRADO chargé de la jeunesse et des sports TOURE Mamadou, l’honorable YEO Brahima, l’honorable Bema FOFANA) Du 28 octobre au 01 Novembre 2013 : séminariste des Assises Nationales de la jeunesse Ivoirienne Depuis le 11 Mai 2014 : Président communal de la coordination des Associations de Jeunesse d’Abobo (CAJAB) Depuis juillet 2014 : secrétaire général de l’amicale des agents de la Direction générale du plan et de la lutte contre la pauvreté

2. Syndical

De 2002 à 2012 : il fût un syndicaliste averti de l’UNESCI (Union Nationale Estudiantine et Scolaire de CI) où il a gravit tous les Echelons : Militant Actif secrétaire général de section, secrétaire national à l’intérieur et à l’organisation, secrétaire général adjoint 1 et secrétaire général National De 2011 à 2013 : membre fondateur et leader de la RETS (Renaissance Estudiantine et Scolaire de CI)

3. Politique 

Février 2014 : Séminaire de Formation politique à l’AMBASSADE des ETATS-UNIS : Thème : « comment développer son leadership » Référence bibliographique ; KEN Blanchard Du 04 au 06 septembre 2012 : Participation au séminaire de formation syndicale et politique avec le conseiller du PRADO chargé de la jeunesse et des sports à l’Hôtel président de YAMOUSSOUKRO et l’Hôtel du STADE de BOUAKE (Formateurs : UNIMET France) Octobre-Novembre 2010 : superviseur au compte du Parti lors des élections Présidentielles A son actif, le président candidat au poste de président national du RJR cumule douze (12) années de militantisme politique au Rassemblement des Jeunes Républicains (RJR) d’Abobo. En effet, depuis 2002, il a été militant de base puis responsable RJR dans cette commune De la section M’PONON d’Abobo à la section plaque 1 Grâces en passant par la coordination RJR d’Abobo dirigée par le président TANOH sylveste (STAY). En 2005 : congressiste et acteur incontournable de la victoire du président sortant KARAMOKO Yayoro au 2ème congrès à l’IIAO de grand Bassam

V. TOURNEE NATIONALE

Le candidat président fera une tournée nationale dans toutes les villes de la Côte d’Ivoire à partir du lundi 01 Septembre 2014 pour présenter son projet de gouvernance pour la future mandature du RJR, et demander le suffrage des Electeurs. Merci pour votre aimable attention


Cour pénale internationale : Affaire Blé Goudé, Report de l’audience de confirmation des charges au 29 septembre 2014

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Communiqué de presse

Affaire Blé Goudé : Report de l’audience de confirmation des charges au 29 septembre 2014

 

Situation : Côte d’Ivoire

Affaire : Le Procureur c. Charles Blé Goudé

Aujourd’hui, le 1er septembre 2014, la Chambre préliminaire I de la Cour pénale internationale (CPI) a décidé de reporter au 29 septembre 2014 la date de l’ouverture de l’audience de confirmation des charges dans l’affaire Le Procureur c. Charles Blé Goudé. Ce report est décidé à la demande de la Défense afin qu’elle puisse conclure ses préparations pour l’audience préalablement programmée le 22 septembre 2014.

Decision on the “Defence request for a variation of a time limit”

Contexte : Le 27 mars 2014, Charles Blé Goudé a comparu pour la première fois devant la CPI et la juge unique, Silvia Fernandez de Gurmendi, avait initialement fixé le début de l’audience de confirmation des charges au 18 août 2014. 

Le 22 mars 2014, Charles Blé Goudé a été remis à la CPI par les autorités de la Côte d’Ivoire en exécution d’un mandat d’arrêt délivré par les juges de la CPI le 21 décembre 2011 et rendu public le 30 septembre 2013. 

Charles Blé Goudé, 42 ans, de nationalité ivoirienne, aurait engagé sa responsabilité pénale individuelle, en tant que coauteur indirect, pour quatre chefs de crimes contre l’humanité (meurtres, viols et autres violences sexuelles, actes de persécution et autres actes inhumains) qui auraient été perpétrés dans le contexte des violences post-électorales survenues sur le territoire de la Côte d’Ivoire entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril 2011. 


Une bagarre rangée entre les deux tendances à une réunion du Front populaire ivoirien (FPI, ex-parti au pouvoir)

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Une bagarre rangée entre les deux tendances (à la réunion du Comité central du Front populaire ivoirien (FPI, ex-parti au pouvoir) qui statuait, samedi, sur l’entrée de ce parti à la Commission électorale indépendante (CEI),, après plus de six heures de débat, a prématurément, mis un terme à la rencontre, suite à une altercation entre les anciens ministres Raymond Abouo N’dori et Moïse Lida Kouassi. L’ambiance électrique qui entourait le contrôle des mandats a atterri dans la salle de réunion où le Président Pascal Affi N’guessan était ‘’interrompu » à chacune de ses prises de parole.
C’est dans ce climat délétère, selon une source participante, qu’à son tour de parole, Lida Kouassi a interpellé le Président Affi sur le choix de ‘’Alain Dogou, le dernier ministre de la défense de Laurent Gbagbo qui nous a fait perdre la crise post-électorale » pour représenter le FPI à la CEI.
Pour Abouo N’dori qui interviendra à la suite de Lida Kouassi, ce dernier ‘’premier ministre de la défense de Gbagbo qui n’a pas pu mater la rébellion et qui a protégé Alassane Ouattara, pour nous mettre dans cette fournaise » est mal fondé pour ‘’critiquer le choix de Dogou Alain ».
Cette réplique de l’ex-ministre de la Construction de Gbagbo a mis le feu aux poudres. ‘’Piqué au vif, Lida Kouassi a bondi sur N’dori qui a eu son salut grâce à la prompte interposition de ses voisins immédiats pour calmer Lida » explique la source.
Sur les faits et compte tenu des ‘’esprits surchauffés », le Président Pascal Affi N’guessan a ‘’suspendu » le débat sur la CEI. Le point relatif au prochain congrès n’a pu ‘’être débattu » convenablement. Le Comité central termine, ainsi, sa réunion en queue de poisson, avec des positions tranchées de part et d’autre sur le maintien du FPI à la CEI.

(APA)