Clara Delcroix

Ah la la… sacré vieux !

Aujourd’hui, je me rends à l’AG (Assemblée Générale) d’une association au lycée à laquelle j’ai pris part cette année scolaire.

Président de cette AG : un vieux ! À 2 ans de la retraite, c’est pour dire…

Objet du délit
Objet du délit : différence au quotidien dans la perception de l’usage des smartphones entre générations : les z vs les « vieux » — Crédit photo : Clara Delcroix

Discrètement, je prends une petite photo pour la publier dans Snapchat (cladelcroix), vous savez, la messagerie aux images éphémères ! Un geste plus que normal pour toute génération Z qui se respecte, surtout une fille.

Jusque-là, tout va bien, je pense que personne ne me remarque 😉

Mais, alors que j’écris le court texte qui accompagne la photo, je relève les yeux un instant. Juste pour vérifier que tout est en ordre en continuant de suivre les débats en cours.

Sauf que…  le président me regarde et me jette un regard noir, mais noir !

Eh merde… Je me fais prendre par un vieux !

Visiblement, il ne comprend pas ce que je fais. Cela ne lui plaît pas… Pour lui, je suis « encore » sur mon téléphone portable, n’étant pas concentrée sur le contenu de la réunion… Alors que pour moi, cela représente davantage d’être connectée tout en gardant le fil des entretiens auxquels j’assiste.

Certains gestes et comportements de la génération Z n’ont pas pour but de blesser ou de déranger les personnes des générations précédentes. Alors que pour ces mêmes adultes cela peut paraître déplacé, et même pour certain considéré comme un manque de respect.

Pourtant, c’est l’une des caractéristiques de la génération Z, être multitâches, publier et écouter en même temps ne nous pose pas de problèmes 😊

Nous, tout ce que nous voulons, c’est publier dans nos réseaux sociaux afin de garder le contact avec nos amis, nos pairs ! Il n’y a rien de méchant là-dedans 😇


Kinderdijk, késako ?

Je n’ai jamais été très douée en géographie… Pour tout vous dire, quand j’étais en 4e (j’avais 13 ans), j’ai placé le Japon en Inde… Au fur et à mesure des années, je m’améliore quand même  😉

Découvrir la géographie et le tourisme à la façon Z

Pour m’aider dans mon apprentissage, j’avais trouvé l’application Geomaster. Une application pour smartphones et tablettes vraiment très bien conçue ! Le principe est extrêmement simple : l’application dit un nom de pays ou de lieu et on doit le situer le plus rapidement possible sur la carte. Ma rubrique favorite ? Monuments célèbres. C’est, en quelque sorte, une rubrique qui fait rêver.

Dans cette catégorie, on retrouve, comme l’indique le titre, des monuments célèbres : la Tour Eiffel à Paris, la Statue de la Liberté à New-York ou encore la Porte de Brandebourg à Berlin. Mais on y rencontre aussi des curiosités qui sont un peu moins connues (enfin… de mon point de vue 😉 ). Parmi celles-ci, je pourrai citer les géoglyphes de Nazca au Pérou (de gigantesques dessins tracés sur le sol datant de plusieurs centaines à milliers d’années, une vraie prouesse !), le palais du Potala en Chine et… les moulins à vent de Kinderdijk !

Moulins à vent, donc Pays-Bas. Logiquement, c’est relativement proche de chez-moi : j’habite dans le nord de la France, c’est grosso modo à 2 heures en voiture ! À priori, Kinderdijk est un endroit notable… que je ne connaissais pas 🙂

Un moulin à vent à Kinderdijk
Un moulin à vent à Kinderdijk — Crédit photo : Clara Delcroix

J’en parle avec mes parents (eux non plus ne connaissaient pas) et je leur propose de visiter ce lieu. Quelques semaines plus tard, nous voilà partis une journée, avec mes parents et ma sœur, pour ce lieu inconnu IRL (In Real Life) où se trouvent des moulins à vent (on n’en savait pas vraiment plus).

Nous n’avions pas eu la curiosité de nous renseigner avant le départ sur notre destination. Aussi, un peu naïfs, nous pensions voir quelques moulins à vent rassemblés. En réalité, ce sont 19 moulins à vents alignés sur deux rangées en vis-à-vis le long d’un cours d’eau.

Kinderdijk, ça veut dire quoi ?

Kinderdijk (prononcer Kinedeurdéyk) signifie « la digue de l’enfant ». kinder veut dire enfant et dijk se traduit par digue.

Son nom viendrait d’une légende. Lors de l’inondation de la Sainte-Elisabeth du 18 au 19 novembre 1421 (une soixantaine de villages engloutis), un chat aurait maintenu en équilibre au-dessus des flots un bébé dans son berceau. Le berceau se serait échoué sur cette digue, d’où son nom.

Les moulins

Les moulins de Kinderdijk ont été construits vers 1740 pour évacuer le surplus d’eau de 4 polders (terrains gagnés sur la mer) et ainsi lutter contre les inondations.

Kinderdijk est le groupe de moulins le plus important et le mieux conservé des Pays-Bas.

Moulin à pivot
Moulin à pivot – Crédit photo : Clara Delcroix

Sur le terrain se côtoient 3 types de moulins :

  • 8 moulins en brique à calotte tournante avec roue à aubes couverte (les plus vieux, datant de 1738)
  • 10 moulins octogonaux à calotte en chaume avec roue à aubes couverte (réalisés en 1740)
  • 1 moulin à pivot (c’est le plus récent, il a été construit en 1761)

La grosse différence entre le moulin à pivot et les moulins à calotte est que, dans le premier cas, le moulin dans son ensemble est orienté « face au vent » tandis que, pour les moulins à calotte, c’est la sorte de chapeau sur le dessus du moulin qui est orienté, la base du moulin reste fixe.

Maintenant, nous savons où sont prises les photos qui illustrent les moulins à vent des Pays-Bas 🙂


Mai 2016, autres publications

Comme je l’explique dans ma page de présentation, en plus de ce blog, je continue d’alimenter régulièrement mon autre blog au sein de oe dans leau.

Voici les textes de ma composition qui y ont été publiés au mois de mai.

La parole poétique comme…

Parfois, il m’arrive de récupérer des travaux réalisés dans le cadre du cours de français au lycée. La parole poétique comme… en fait partie.

Dans ce travail de réflexion et d’écriture, le principe était relativement simple : nous devions définir la parole poétique, au travers d’un texte poétique.

Un matin pas comme les autres

Pour la sélection pour Mondoblog, nous devions créer un projet (image, son, texte, etc.) en choisissant parmi 3 thèmes.

Si vous me lisez aujourd’hui, c’est en partie grâce à Un matin pas comme les autres (mon titre est éponyme au nom du thème choisi) 😉

Je l’ai réalisé dans un esprit poétique, en me basant sur la répétition d’un même mot en début de vers (c’est un figure de style qu’on appelle anaphore).

Bruits et couleurs de la nuit

Une seule nouvelle, ce mois de mai ! Habituellement, c’est relativement rare, car les nouvelles constituent l’essentiel de mon second blog ! Pour les écrire, j’ai trouvé de petites phrases sur le net (je les appelle des lanceurs, mais en anglais, elles se nomment writting prompts). Elles me permettent de trouver le fil conducteur de chaque histoire (bien que de temps à autre, j’ai quelques difficultés à m’y tenir…).

Par exemple, le lanceur de L’homme au bonnet était : «Descendant  dans la rue, l’homme retint un sanglot. Il n’était pas enclin à pleurer, mais aujourd’hui était une exception.»

La nouvelle de ce mois de mai, Bruits et couleurs de la nuit, parle de Jim, 21 ans, cheveux noirs, un grand gaillard assez mystérieux qui est en train de rentrer chez lui. C’est la nuit, une nuit pleine de surprises…

Bonne lecture 🙂

Mon autre blog sur oe dans leau
Mon autre blog sur oe dans leau – Crédit photo : Clara Delcroix


Éducation Nationale et TIC, duo impossible ?

Je suis en première. À la fin de l’année scolaire, je vais passer les épreuves anticipées du bac (je suis en filière ES, je devrai donc composer les sciences et les 2 épreuves de français : l’oral et l’écrit). Cette semaine, j’ai reçu ma convocation à ces épreuves. Mais, il y a comme qui dirait un hic.

On nous y présente un extrait/résumé du code de l’Éducation (Éducation Nationale). Il y est cité :

Le seul fait d’introduire dans la salle d’examen et de détenir dans une serviette ou sur soi des documents ou des matériels (ex : téléphone portable) interdits durant les épreuves expose le candidat à des poursuites devant la commission de discipline du baccalauréat (code de l’Education art. D334-25 à R334-35 et D336-22-1).

Il est conseillé au candidat de se munir d’une montre.

Ainsi, notre professeur principal nous a ré-expliqué ce règlement, en nous spécifiant que nous ne devions pas avoir d’objet technologique sur nos tables lors des épreuves. Mais alors, pourquoi est-il indiqué qu’il est conseillé au candidat de se munir d’une montre ?

Que se passera-t-il si un candidat apporte une montre connectée (type Apple Watch) ? Les objets technologiques sont interdits, mais les montres conseillées. Une montre connectée appartient bien aux 2 catégories… Je pense que cela serait considéré comme une fraude. Pourtant, si l’on possède une montre connectée, quelle serait l’utilité de posséder une montre qui ne soit pas connectée sinon posséder un objet en double ?

Mais, je n’ai pas vraiment l’impression que ce problème soit un cas isolé dans l’Éducation Nationale… à l’heure du numérique, de la génération Z (les véritables digital natives), il serait peut-être temps de se mettre véritablement aux nouvelles technologies !

Quand on apprend que les profs sont formés à l’emploi des TBIs (Tableau Blanc Interactif) par d’autres profs qui eux-mêmes ne sont pas véritablement formés à l’usage de ces tableaux, on peut se poser des questions sur les compétences de nos enseignants dans l’emploi de ces nouveaux outils ! On comprend mieux que le Ministère suite à une enquête trouve que les TBIs n’apportent pas grand chose en cours (en même temps, c’est normal, quand les profs les utilisent comme de simples vidéoprojecteurs…)

On peut se demander jusqu’où va ce manque d’éducation de nos profs vis à vis de ces technologies.  Ils ne sont pratiquement pas formés à l’emploi de ces nouveaux TIC (NTIC, Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, le N depuis le temps qu’on l’utilise, ce terme n’a plus rien de nouveau).

Ce sont les élèves qui, parfois, doivent en expliquer le fonctionnement aux profs ! Même les tâches les plus basiques, certains enseignants n’arrivent pas à les réaliser (je me souviendrai toujours de cette prof qui pensait que pour faire une recherche Google, il fallait noter «Bonjour Google, pourrais-tu me dire quelle est [sa question] ?» dans la barre de recherche… C’est impressionnant, voire incroyable mais vrai ! Et dire que le corps professoral veut nous former à la recherche sur Internet !

D’ailleurs, pourquoi les profs seraient-ils sensés connaître et savoir utiliser mieux que nous ces réseaux qu’ils critiquent si souvent et où ils ne sont même pas présents ?

De plus, comment pouvoir expliquer aux élèves le fonctionnement, les (non)dangers des médias sociaux si ces outils sont bloqués sur les ordinateurs de l’établissement ? Le seul qui reste accessible est Tumblr, dans mon lycée…

Oui, chez moi, nous les utilisons. Mon père à les compétences pour me guider dans l’utilisation des nouveaux outils y compris des médias sociaux, mais nombre d’enfants n’ont pas cette chance. C’est alors aux enseignants de prendre le relais et -normalement- de leur expliquer, mais si eux-mêmes ne savent pas comment ça fonctionne, alors comment est-ce possible ?

Avez-vous vécu des expériences similaires, un prof dépassé par les TIC ou qui les utilise n’importe comment lors de votre cursus scolaire ? Si oui, n’hésitez pas à en parler en commentaires 😉


Au fil des générations X, Y, Z et autres

Comme je me présente en disant que je suis une génération Z, peut-être ne savez-vous pas qui est cette génération… Parfois, on nous confond avec la génération Y (les milleniums aux USA), pourtant tellement différente, ou avec la génération marketing C : le groupe des 15 – 24 ans.

Le mieux est certainement de faire un tour d’horizon rapide des différentes générations qui cohabitent : Baby-Boomers, X, Y, Z… 

La génération des baby boomers (1943-1959)

C’est la génération de mes parents 🙂 Après les guerres, le pays devait être repeuplé. C’est le baby boom : énormément de bébés sont nés à cette période (plus de 79 Millions de bébé en environ 20 ans).  Pour eux, le travail est très important (ils sont nés après les guerres mondiales, des possibilités d’emplois exceptionnelles étaient présentes sur le marché du travail !). Cependant, ils ont tout de même un esprit de rébellion : ce sont les baby-boomers qui, une fois plus grands, ont fait mai 68 !

La génération X (1959-1980)

Cette génération a connu la fin du plein-emploi, la première crise économique (choc pétrolier) mais aussi chute la chute du mur de Berlin (avec l’espoir d’un nouvel ordre mondial basé sur la paix entre les 2 blocs : Est – Ouest), la chute du communisme, etc. Cette génération a mis en place des règles et processus toujours en vigueur dans les organisations actuelles ! Cela me semble totalement aberrant que plus de 50 ans plus tard ces mêmes règles nous gouvernent, car le monde a subi de nombreuses évolutions pendant ces décennies.

La génération Y (1980-1995)

On a tout dit et écrit sur la génération Y… tellement de choses que du blanc, on a même pu passer à du noir… on les décrit comme des digital natives (cependant, ils ne sont pas digital natives au sens général, mais computer natives). Le web 1.0 a été créé dans les années 90 et le web 2.0 dans les années 2 000, ainsi pour la plupart d’entre eux, ils ne sont pas nés avec le digital : ils ont grandi avec et comme leurs aînés, ils sont des digital migrants, qui ont dû migrer vers le numérique !

La génération Z (1995-2010)

Les « véritables » digital natives ! Pour le coup, les Z (dont je fais partie) sont nés avec le digital (Google est né en même temps que nous) ! Le digital fait parti de notre quotidien, et personnellement, je ne conçois pas un monde sans les outils qui lui sont associés.

Parfois avec ma sœur, nous interrogeons nos parents sur comment le monde était avant, quand nous n’étions pas encore nés. C’est vrai, je ne vois pas comme cela pouvait être comment c’était avant ! J’ai toujours connu un monde « digital » ! Imaginez que je ne connais pas le bruit d’un modem et que je ne sais même pas à quoi cela ressemble… Ce sont mes parents qui en parlent parfois ! On (les Z) ne comprend pas comment on pouvait vivre et communiquer sans le digital ! Une réponse dans l’heure pour nous n’est pas rapide ! Dans la minute, elle l’est !

Bref, vous l’avez compris, nous (les Z), on ne se rend pas réellement compte que beaucoup de choses ont été simplifiées, y compris les outils informatiques (nous sommes passés des ordinateurs aux mobiles).

Nous avons aussi la chance de pouvoir « tout » trouver sur Internet, ce qui a certainement développé nos compétences d’autodidacte.

Notre génération n’a jamais de « temps heureux ». Tout n’est qu’attentats (11 septembre), crash boursier, emploi, lutte contre le terrorisme, problèmes écologiques (pollution, trou dans la couche d’ozone), etc. D’ailleurs, je ne me souviens pas d’un monde sans crise, je ne l’ai jamais connu ! Ceci explique certains de mes comportements, comme mon côté économe.

La génération Z est souvent confondue à tort avec la génération C qui n’est qu’une génération marketing (C est pour Communiquer, Collaborer et Créer), le segment de marché des jeunes adultes (15-24 ans). Dans quelques années, on pourra les confondre 🙂

Et pour la suite, ce sont les Alphas depuis 2010. Ce qui va les différencier des Z ? L’avenir nous le dira même si des recherches les concernant existent déjà.

Frise chronologique des générations depuis 1943
Frise chronologique des générations depuis 1943 – Crédit photo : Clara Delcroix

Et vous, de quelle génération êtes-vous ?


Inspirante Étretat

À l’occasion du pont de l’Ascension, je me suis rendue en Normandie, dans la région d’Étretat. Inutile là-bas de chercher des plages de sable fin : elles sont faites de galets gris. Cependant, ce fut une opportunité pour moi de découvrir la Côte d’Albâtre du pays de Caux, avec ses nombreuses falaises de craie blanche. Rendue célèbre par Maurice Leblanc et son personnage Arsène Lupin, celle d’Étretat est sans doute la plus connue. 

La Manneporte dans la falaise de calcaire d'Étretat
La Manneporte dans la falaise de calcaire d’Étretat— Crédit photo : Clara Delcroix

Un peu de géologie !

Les falaises d’Étretat sont constituées de calcaire datant du Crétacé (entre 66 et 145 millions d’années). On y distingue nettement des strates de silex (des couches de roches, les « lignes » dans la pierre) : elles expliquent la présence des galets sur la plage.

Strates de silex dans les falaises de la Côte d'Albâtre
Strates de silex dans les falaises de la Côte d’Albâtre — Crédit photo : Clara Delcroix

Reprenons : on distingue deux éléments dans nos falaises : la craie et le silex. Lorsque des pans de falaises s’effondrent, la craie se dissout au contact de l’eau de mer et le silex est poli par les vagues, produisant ainsi des galets !

Étretat est remarquable par ses 3 arches (du nord au sud) :  la Manneporte,  la porte d’Aval et la porte d’Amont.

La plus célèbre et la plus visible est la porte d’Aval à côté de la fameuse aiguille d’Étretat (L’aiguille creuse selon Arsène Lupin) que l’on ne peut approcher à pied sec que quelques jours par an.

2 thèses expliquent l’origine de ces « portes » dans la roche :

  • une rivière parallèle à la plage aurait creusé son lit dans la falaise, puis la mer aurait continué de creuser les « portes » ;
  • certaines roches étant plus tendres que d’autres, elles se sont érodées plus rapidement que celles en calcaire plus dur comme l’aiguille.
L'aiguille "ceuse" d'Étretat
L’aiguille « creuse » d’Étretat — Crédit Photo : Clara Delcroix

La Côte d’Albâtre

La côte depuis Le Havre et Dieppe, en bordure de la Manche, est appelée la côte d’Albâtre ou le littoral cauchois (en référence au pays de Caux)

Les falaises les plus hautes de cette côte se situent à Fécamp, à l’est d’Étretat. Elles atteignent 105 m de haut au cap Fagnet.

On retrouve ce type de falaises blanches tout le long de la côte comme à Saint-Valery-en-Caux, Yport ou encore Les petites Dalles…

Étretat, source d’inspiration

La référence à Étretat la plus notable est dans les aventures d’Arsène Lupin de Maurice Leblanc. L’action du livre L’aiguille creuse (1908) se déroule en partie dans les falaises d’Étretat :

 » – Ce qui est plus triste encore, c’est cela, tout cela qu’il me faut abandonner. Est-ce beau ? la mer immense… le ciel… À droite et à gauche les falaises d’Étretat, avec leurs trois portes, la porte d’Amont, la porte d’Aval, la Manneporte… autant d’arcs de triomphe pour le maître… Et le maître c’était moi ! Roi de l’aventure ! Roi de l’Aiguille creuse ! Royaume étrange et surnaturel ! De César à Lupin… Quelle destinée !  »

— Maurice Leblanc, L’Aiguille creuse

De nombreux artistes se sont illustrés sur l’ensemble de la Côte d’Albâtre. Arsène Lupin n’est pas le seul à avoir contribué à la renommée de ces lieux. Parmi les plus importants, on compte Claude Monet (avec, par exemple, le tableau Les Falaises à Étretat, 1885), Gustave Courbet (La Falaise d’Étretat après l’orage, 1870, parmi ses autres réalisations régionales), Eugène Boudin…

Notons que Guy de Maupassant y possédait une résidence : La Guillette, tout comme Maurice Leblanc avec son Clos Lupin !

On remarque également que le tableau qui déclencha le mouvement impressionniste : Impression, soleil levant de Claude Monet représente le port du Havre, le point le plus au sud de la Côte d’Albâtre.