Nelson Deshommes

Le téléphone portable, un démon entre nos mains

via fotopedia.comby Anthony Dodd
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by Anthony Dodd

Les nouvelles technologies de l’information et de la communication permettent à tous les citoyens haïtiens d’avoir une vie bien meilleure. Depuis 18 mars 1999, date de l’inauguration de la première compagnie privée de téléphonie cellulaire en Haïti, ce joyau technologique ne cesse d’épater tous les ados. Cependant, pour plus d’un, le téléphone portable est un démon entre nos mains qu’il faut bien exorciser.

Au delà des progrès apportés en matière de communication par le téléphone portable, le secteur de l’éducation en Haïti souffre énormément des téléphonies mobiles.  Aujourd’hui, avec l’expansion de cet engin, les haïtiens sont devenus accros à leur mobile et ne peuvent pas s’en séparer. A longueur de journée on entend des gens dire, où est passé mon (BB) pour Black Berry ou mon Smartphone.  A présent, exhiber son Smartphone dernier cri, ou le modèle le plus sophistiqué devant tout le monde, vous gratifie déjà une bonne réputation, (comme un certificat de bonne vie et mœurs).

Par ailleurs, en dépit de l’interdiction faite pas les autorités compétentes sur l’utilisation des cellulaires dans les centres des examens, cette année plus de 3000 téléphones portables ont été saisis lors des épreuves du Bac, qui se sont déroulées du 1er au 4 juillet. Un vrai record. Cependant, la confiscation de ces objets  ne pourra jamais résoudre les dégâts dont le téléphone portable est responsable dans le milieu scolaire haïtien.

Autre temps, autre mœurs. Selon les responsables du ministère de l’éducation nationale, les garçons utilisent des pantalons très larges pour passer avec les téléphones et les filles cachent des cellulaires dans leurs sous-vêtements. Hummm ! Vous clignotez déjà vos yeux, vous aimeriez bien être surveillant, mais bon c’est juste une façon pour ces bacheliers de déjouer la vigilance des surveillants.

Vous avez besoin de moi, alors je suis là. Dans les toilettes, j’y suis, à l’église me voici, en outre c’est mon endroit favori, car j’ai toujours envie de détourner votre attention sur un message qui ne remplit pas vos poches.

En salle de classe, j’aime bien quand tu me caresses à chaque instant, inutile d’écouter ce prof qui ne cesse de répéter, quand deux verbes se suivent et que le second se met à l’infinitif.

Alors qui d’autres  encore à besoin de moi ? Vous voulez trompez votre femme ou votre mari, eh bien je suis votre outil de prédilection. J’aime pas les accidents de voiture, mais si vous m’utilisez en conduisant, ne m’impute pas votre irresponsabilité.

Peut-on vraiment chasser ce démon ?

Impossible de faire une neuvaine de prière pour se séparer de moi. Car je ne suis pas vraiment un démon pour toi, mais bien sûr votre ange gardien. Car sans moi, vous n’êtes rien.

Dans ce cas aussi, difficile de scander à tout moment : sortez de ce corps ! Sortez de ce corps ! Ou du moins de crier sans cesse : le sang de Jésus Biw ! Le sang de Jésus Biw !  En effet, tu ne peux pas aller voir non plus, le curé de ta paroisse. Pour pratiquer un quelconque exorcisme pour toi. Car, il faut bien appeler pour prendre un rendez-vous, et dans ce cas tu auras besoin de moi.

Alors comment faire pour mieux vivre avec notre démon ? Faut-il bien rappeler que tout ce qui peut faire le bien peut aussi faire le mal. Un seul cœur, il a la possibilité d’aimer sans mesure et en même temps d’haïr sans raison.

Il faut rappeler, le téléphone portable était réservé à une élite en Haïti. Il fallait payer des lourdes factures de toutes sortes provenant du contrat avec la compagnie, l’achat (tèt nèg) très cher du téléphone et le prix exorbitant des minutes d’appel. Les utilisateurs étaient obligés de payer les appels sortants et entrants, même dans le cas de conversations entre deux abonnés de la même compagnie. Mais depuis un peu plus de cinq ans, même les ménages les plus pauvres en Haïti peuvent posséder au moins deux téléphones portables.

A vous, comment est la réalité de l’expansion de la téléphonie mobile chez vous ?


Haïti-Education : la course aux résultats restreint la qualité de l’éducation

via créatice commons

 

via créative commons
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Le président de la République d’Haïti, Michel J. Martelly avait toujours fait de l’éducation gratuit son cheval de bataille. Depuis son accession au pouvoir, il vante un programme de gouvernement baptisant au nom des (5 E), il s’agit de l’Education, Etat de droit, Energie, Emploi et Environnement.  Si dans tous ces domaines, il est difficile de remarquer des grands changements, par contre dans le secteur de l’éducation, il a en effet marqué des points. Cependant à force de vouloir donner l’impression que ce projet a réussi, on néglige tout bonnement la qualité de l’enseignement qu’on pense offrir aux gens de petites bourses.

La gratuité de l’éducation notamment au niveau de l’enseignement fondamental, a été toujours une exigence de la constitution haïtienne. Avec  Le gouvernement Martelly/Lamothe, à travers le programme de scolarisation universelle, gratuite et obligatoire (PSUGO), plusieurs milliers d’enfants haïtiens ont pu bénéficier de ce programme.

Cependant, l’enthousiasme de Scolariser tous les enfants d’ici à 2015, qui s’inscrit parmi l’un des grands objectifs du millénaire de nombreux pays du tiers monde ne favorise pas la bonne qualité de l’éducation dans le pays. J’étais obligé de faire un tour dans certains établissements scolaire de la deuxième ville du pays, Cap-Haitien. La situation est vraiment accablante, les professeurs sont toujours en grèves. Certains matériels scolaires destinés aux élèves se trouvent entre les mains des particuliers. Pour bénéficier du programme de scolarisation gratuite, certains directeurs d’écoles ont même utilisé des chambres à peine d’un mètre carré pour faire au moins deux salles de classes.

En effet, la qualité de l’enseignement, joue un rôle prépondérant dans la vie des enfants. Elle influe sur ce que les élèves apprennent et notamment sur la façon dont ils l’apprennent ainsi que sur les bénéfices qu’ils pourront tirer de leur formation.

L’éducation est à l’homme ce que les ailes sont à l’oiseau; elle lui permet de s’élever au-dessus de la poussière du sol de l’ignorance. Mais une éducation de qualité douteuse, n’est que de l’argent jeter par la fenêtre.

Le 14 mai dernier le président de la république a déclaré :

Michel J. Martelly ‏@MichelJMartelly14 Mai

Deux ans après mon entrée en fonction comme Président de la République,1 million 288 mille 956 enfants ont bénéficié du PSUGO.#2ansMartelly

Pourtant, selon UNICEF L’accès demeure encore limité sans compter que la qualité et la gouvernance constituent un défi majeur. L’enseignement, c’est ce qui appauvrisse bon nombre de parents haïtiens. Alors, pour une éducation vraiment gratuite et de bonne qualité  l’État doit se doter, plus d’infrastructures scolaires que le secteur privé. Car, c’est le secteur privé qui détienne le monopole de l’éducation dans le pays.

A dire vrai, je suis pour une réévaluation complète du système éducatif haïtien. Car avec le développement des nouvelles technologies de l’information, on ne doit pas se permettre d’offrir une formation aux rabais aux jeunes haïtiens.

 


Haïti : une génération de geeks au pouvoir

UC Irvine Campus par slasher-fun (Flickr/CC)
UC Irvine Campus par slasher-fun (Flickr/CC)

A l’occasion d l’anniversaire de sa deuxième année au pouvoir, le président de la République d’Haïti, Joseph Michel Martelly a fustigé le comportement des parlementaires qui tardent à ratifier le projet de loi portant sur la signature numérique. Le premier citoyen du pays veut à tout pris rattraper le train des nouvelles technologies, et l’utilisation de la signature numérique serait un plus dans la mise en place d’un gouvernement électronique.

Dès sa campagne électorale pour accéder à la magistrature suprême de l’Etat, l’ancien chanteur devenu président avait annoncé la couleur. Sa volonté d’intégrer les nouvelles technologies dans toutes les sphères de l’administration publique est inébranlable. Voilà pourquoi je considère le pouvoir actuel comme étant celui d’une génération de geeks. En effet, on définit un geek comme un passionné d’informatique ou d’internet, et d’univers imaginaires.

On peut bien haïr le chien, mais il faut aussi avouer qu’ils portent bien des dents roses (la couleur magique du régime.)  Oui, vous pouvez dire tout ce que vous voulez de ce gouvernement, cependant dire qu’ils ne sont pas accros aux outils de la nouvelle technologie de l’information, c’est mal connaitre la génération des geeks. Jamais aucun gouvernement de ce pays n’a été aussi présent sur la toile que cette génération. Ils sont sur tous les réseaux sociaux, à faire de la propagande ou à vanter leurs réalisations. Ah oui, je me souviens très bien de la mise à pied d’un ministre de ce gouvernement par un simple message sur son BBM (BlackBerry Messenger). Les mauvaises langues racontent que ce dernier ne pouvait pas manier les outils technologiques. De ce fait, pas de place pour lui dans la cour des geeks qui sont au pouvoir.

Signature électronique

On parle de signature numérique comme étant une marque personnelle apposée à un document électronique par l’utilisation d’un procédé technologique, portant le nom généralement de la cryptographie asymétrique. Bref, avec la magie de l’Internet, on peut tout faire.

Depuis quelque temps, on ne parle que du commerce électronique ou commerce en ligne. Alors pour permettre au pays de moderniser son système commercial en passant du manuscrit à l’électronique, à l’instar d’autres pays de la région, ce gouvernement veut doter le pays d’une bonne législation électronique.

Par ailleurs, s’il est vrai que la voie de l’électronique en matière d’échange commercial reste le chemin à suivre pour se mettre au diapason avec l’évolution. Cependant, le pays doit avoir des armes puissantes pour lutter efficacement contre la cybercriminalité.

En Haïti, on doit se méfier toujours de la validité de certains documents. Car les signatures, on les trouve dans toutes les boites de la ville. Ne vous étonnez pas, si vous demandez à M. X ou madame Y de vous apporter son acte de décès qu’il vous l’apporte dans moins de 24 heures.  Avec la signature numérique, on peut espérer de barrer la route à ses faussaires. Mais on doit s’y préparer aussi pour faire face aux assauts de la délinquance numérique.


In Time: Et si le temps était réellement de l’argent?

via coupdepouce.com
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Il me faut du temps, donne-moi un peu de votre temps. On définit le temps comme une période pendant laquelle une action ou un événement se déroule. Cependant, on ne cesse de comparer le temps à l’argent. Alors qu’adviendrait-il si le temps était vraiment de l’argent ?

Il faut donner du temps au temps. Je n’avais pas eu le temps de regarder ce film qui a fait son apparition au public en novembre 2011, faute d’argent ou de temps ? Je garde ce secret pour moi. Le nom de ce film est bien IN TIME. Un film d’Andrew Niccol avec Justin Timberlake et Amanda Seyfriel.  L’histoire de ce film est très proche de notre réalité, ou seulement les riches peuvent vivre longtemps, car ils ont assez de temps ou d’argent. C’est un film de science fiction ou le temps devient la monnaie unique.

Si tu veux manger une pizza, c’est par votre temps qui est la monnaie d’échange que vous allez payer. Sans oublier que c’est votre vie qui est en jeu, si on dépense mal son temps.

Dans ce film, on nous présente un monde ou le temps a diablement remplacé l’argent. Les hommes cessent de vieillir à partir de 25 ans. Mais, ils doivent gagner du temps pour rester en vie. Les riches accumulent le temps par des dizaines d’années, ils habitent dans le plus beau coin paradisiaque de la terre.

Par contre, les autres essaient de survivre au jour le jour.  Alors, posons-nous encore cette question: et si le temps était réellement de l’argent ? Oublier le passé pour vivre le moment présent afin de préparer l’avenir, il nous faut beaucoup d’entrainement pour maîtriser ce temps dont nous ne sommes pas le propriétaire.

Time is money

Autre temps, autre mœurs. Hier tout comme aujourd’hui, on ne cesse de poser des questions sur la notion du temps. Il existe toute une gamme de réflexion et de citation pour parler de notre relation avec le kairos. Cependant, (TIME IS MONEY) le temps c’est de l’argent est ce proverbe américain, qu’on utilise très souvent pour expliquer notre relation avec le temps. Alors, on dit souvent « le temps, c’est de l’argent » pour signifier qu’il ne faut pas le gaspiller.

Par contre, si d’autres pensent que le temps c’est de l’argent, pour moi le contraire de ce dicton est aussi véridique:  l’argent c’est du temps. Car on gagne du temps , juste parce qu’on assez d’argent. En effet, le temps existait bien avant de l’argent. Car l’invention de ce mal très nécessaire ne remonte qu’à quelques milliers d’années.

Alors, sommes nous emprisonnés par le temps ? parce qu’on place d’emblée tout ce qui est, tout ce qui advient dans le temps. Si le temps est réellement de l’argent, les gens qui se demandent: pourquoi sommes nous obligés de passer tout ce temps à l’école, n’ont-ils pas une bonne raison de se poser cette question.

Ainsi, que  deviendrait l’homme en dehors de la question du temps ? Pourquoi sommes nous devenus une machine, qui doit travailler à temps et à contre temps juste pour gagner notre vie. Notre relation avec le temps est devenu trop complexe, en croyant que le temps c’est de l’argent, nous plaçons l’argent au cœur de notre existence en lieu et place de l’être humain.

J’espère que ce ne sera pas du temps perdu, le fait que j’ai pris du temps pour vous rappeler qu’il ne faut jamais laisser du temps au temps. Car si le temps n’est vraiment pas de l’argent, sinon les plus pauvres n’auront aucune existence. Mais, nous devons quand même utiliser notre temps pour faire ce qui est bien et beau. Car on ne peut vivre vraiment en dehors du temps. Maintenant c’est le temps de vous dire (TIME OUT.)


Le Vaudou, une culture du marronnage haïtien

via hpn.com
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Le vaudou en Haïti, a été pendant longtemps dans le collimateur du Christianisme, notamment le catholicisme. Pourtant avec l’appui du Président  Jean Bertrand Aristide, un ancien prêtre de la religion catholique romaine, le vaudou a été reconnu comme une religion à part entière, par arrêté présidentiel en date du 04 avril 2003. Cependant, en dépit de l’évolution de cette institution, beaucoup de vaudouisants ont du mal à assumer leurs identités. On ne sait pas s’ils sont ni chrétiens, ni vaudouisants. Est-ce la perpétuité du phénomène de marronnage ou l’hypocrisie de certains éléments de la société haïtienne ?

La culture haïtienne est riche des traditions africaines, française et créole. Le vaudou est considéré en Haïti comme la religion de nos ancêtres. Pour certaine personne, cette religion est une partie essentielle de l’identité de l’haïtien. Cependant, c’est une religion qui se trouve toujours en contradiction avec le reste de la population. Car le simple citoyen, ne voit jamais de bon œil quelqu’un qui a un mouchoir rouge ou noir dans sa poche.

Pointer du doigt à tort ou à raison dans la pratique de sorcellerie, les vaudouisants évoluent beaucoup dans la clandestinité. Même si certains chefs de file tentent de démystifier le vaudou. Par contre, si la superstition est très présente dans la mentalité des haïtiens, c’est par le biais même de cette religion qui installe une peur dans le subconscient de l’haïtien. Comme Jérôme l’avait si bien mentionné dans son billet titré : je suis haïtien, donc je suis superstitieux.

via cercle- de -samsara.com
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Par ailleurs, il faut mentionner que le marronnage, dans le langage haïtien c’est quelqu’un qui fuit une réalité. Evidemment pour cacher quelque chose, ou pour fonctionner sur une autre couverture. La pratique du VAUDOU était interdite dans la colonie. Cependant, les cérémonies se déroulaient à l’abri des regards.  Aujourd’hui, c’est le même constat, les temples vaudou portant le nom de perystile sont vraiment dissimulés dans des zones peu fréquentées. Et les gens qui vont consulter les prêtres vaudou, sont obligés de le faire dans la discrétion totale.

Selon des vaudouisants, cette religion se trouve dans l’âme de chaque haïtien, rejeter  le vaudou c’est aussi exclure une partie de notre culture. Mais si autrefois, les adeptes du vaudou avaient l’habitude t’interpeller des esprits (LOAS) pour les mettre au service des hommes pour exercer tantôt le bien, tantôt le mal. Aujourd’hui, c’est une autre réalité, le vaudou est une arme très puissante qu’utilise certains citoyens pour régler leur compte avec d’autres gens où de l’empêcher d’avancer.

Personne ne peut contrôler l’action des vaudouisants, pas même l’Etat haïtien. Car, selon la petite histoire d’Haïti, aucun citoyen ne peut prétendre devenir Président de la République sans avoir passé un contrat avec les dieux du Vaudou. Et cette religion semble-t-il ne peut évoluer en dehors de la religion catholique.

Tout le monde a le droit de pratiquer la religion de son choix, mais il est important que les adeptes du vaudou assument leurs choix et laissent tomber cette voile ou sortir dans le syncrétisme et la clandestinité.


Haïti: Qui voilera le vagin de ton environnement?

Dégat de l’Ouragan Matthew aux Cayes

Le droit de vivre dans un environnement sain est directement lié au droit à l’existence même de l’homme. Cependant, comment éviter une grande catastrophe naturelle prévisible à la population haïtienne est notre grande préoccupation.

Nombreux sont ceux qui devraient se mettre ensemble pour donner à l’environnement haïtien un nouveau visage. Cependant, ils sont nombreux , les citoyens qui contribuent encore à sa détérioration.

En effet, la problématique de l’environnement n’est pas une question liée à un seul pays ou un seul peuple. A l’ère de la mondialisation, comme on dit souvent le monde est devenu un petit village où le mal de l’un a des répercussions sur l’autre. Il est urgent que les jeunes d’aujourd’hui,  de tous les pays puissent exercer des pressions sur nos dirigeants afin de mener une lutte efficace pour la protection de l’environnement et de la planète.

En effet, personne n’est à l’abri des effets nocifs des transformations effectuées au sein de la nature, au sein de notre environnement. Haïti vit actuellement et depuis toujours sous le régime d’un ensemble de crises s’enchaînant et s’enchevêtrant en un curieux et mélange de contradictoire. Il se trouve dans une crise écologique qui s’apparente à un désastre qui frise une catastrophe prévisible que celle du 12 janvier 2010.

L’histoire haïtienne est parsemée de cas où l’Etat signe des contrats à certaines compagnies d’exploitation de forêts. Mais, en retour aucune disposition n’a jamais été prise pour garantir la régénération des espaces par une gestion rationnelle de l’exploitation ou des travaux de réhabilitation appropriés. Il faut ajouter à tout cela la contribution de nos campagnards qui coupent à tort et à travers des arbres pour faire du charbon et de ceux aussi qui s’en servent.

Sans oublier le phénomène des déchets plastiques qui traînent partout à travers le pays. Quand on met ces matières- là sous terre, elles ne pourrissent pas. Donc, vous vous imaginez, si cela continue au lieu de rendre la terre fertile, dans 10 ou 20 ans nous la rendront stérile. A la gloire de l’administration du président Martelly, on doit applaudir à sa décision d’interdire à partir du mois d’octobre dernier, l’importation de certains produits plastics.

Nous vivons une situation lamentable, travailler ensemble pour donner à l’environnement un aspect plus attrayant est l’affaire de tous les Haïtiens. Le philosophe Hans Jonas n’a pas hésité à mettre en évidence la dimension éthique du rapport de l’homme à la nature. Quelle est notre responsabilité à l’égard de la nature, de notre nature ?

J’ai dit toujours, si nous ne prenons pas soin de la nature, elle aussi à son tour ne prendra pas soin de nous. En ce 21e siècle, nous ne devons pas garder profil bas, en pensant que le hasard pourrait apporter des changements extraordinaire dans notre environnement. Si nous ne faisons pas peau neuve pour remédier à cette situation alarmante qui va le faire à notre place ? Indubitablement personne ! Car les Etats-Unis et la Chine arrivent encore en tête parmi les pays qui exercent plus de pressions sur la nature.

Alors, nous sommes arrivés à un tournant de notre histoire de peuple où  chacun doit prendre ses responsabilités dans la perspective de protection et d’amélioration de notre environnement.


Télémédecine en Haïti : la technologie au service de la santé

Dans le monde actuel, aucune activité humaine n’est totalement indépendante de l’intervention des télécommunications et les nouvelles technologies de l’information. Ainsi, la pratique de la télémédecine sur le sol haïtien pour réduire les risques de décès est un pas géant vers la modernisation.

Comme dans beaucoup de pays de l’Afrique francophone, Haïti est entrain de faire l’expérience de la télémédecine, voie alternative intéressante pour combler le déficit en ressources humaines et matérielles auquel le pays fait face. La télémédecine est une application des TIC qui permet d’améliorer l’accessibilité aux soins de santé spécialisés tout en combattant la distance et l’isolement. Elle va des transferts de données à l’action du praticien. La télémédecine opère dans plusieurs domaines, quelques exemples :

Télé-consultation : consultation, diagnostic et suivi du patient à distance.

Télé-formation    : (e-learning), formation ou   enseignement médical à distance.

Télé-transmission : transferts d’information médicales entre professionnels de santé et patients.

Télé-chirurgie : opération chirurgicale assistée distance  par ordinateur.

Télé-surveillance : surveillance du patient à domicile.

En Haïti, la situation sanitaire du pays s’est nettement aggravée après le tremblement de terre du 12 janvier 2010 . Avec en moyenne 5,9 médecins ou infirmières pour 10.000 habitants et 6,5 professionnels de sante pour 10.000 habitants, le pays est loin de la norme minimale de l’OMS, qui est de 25 professionnels pour 10.000 habitants. Très souvent, des haïtiens vont se faire soigner dans un pays étranger, en prenant le risque de mourir pendant le voyage. Pourtant avec un bon partenariat entre secteur privé et Etat, on pourrait investir d’avantage dans cette technologie. Ainsi, les haïtiens pourraient se faire soigner sur place par des spécialistes étrangers.

A chaque fois que l’on se sert des télécommunications à des fins sanitaires, il s’agit d’une pratique de la télémédecine. Les consultations entre patients et médecins au téléphone, les échanges de données sanitaires sur les réseaux informatiques sont de bons exemples de cette pratique, qu’il faut développer encore plus. Les TIC nous permettent de rattraper le temps et c’est heureux.


« Pour le drapeau, pour la patrie » : Mourir est-il toujours beau ?

Dans tous les pays indépendants du monde , ou du moins dans tout pays normal, qui se respecte, le drapeau national revêt d’une dimension  symbolique de fierté, de dignité et de souveraineté. Il en est de même pour l’hymne national qui, très souvent, est un appel à la fraternité, au patriotisme, à l’héroïsme, etc.

En effet, 18 mai 1803-18 mai 2012, le drapeau haïtien est déjà vieux de plus de deux siècles. Deux siècles d’orgueil, d’honneur et de fierté pour certains, mais aussi deux siècles d’instabilité, d’ingouvernabilité et de luttes fratricides pour d’autres. Cependant, quoiqu’il en soit, le bicolore national, est entre autres, l’un des acquis historiques dans la longue lutte de nos ancêtres, ayant voulu nous laisser une patrie libre et indépendante. En fait, pour mieux comprendre le sens du drapeau haïtien, remontons un peu, une partie de la fulgurante épopée de l’histoire d’Haïti en tant que peuple, sans pour au tant rentrer dans les controverses historiques, relatives aux couleurs de notre drapeau, qui en a connues pas mal depuis sa création.

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La formation à distance, une porte ouverte pour le développement d’Haiti

Le problème majeur de l’université d’Etat d’Haïti est son incapacité à recevoir un très grand nombre d’étudiants. Sur près de 26000 inscrits chaque année à Port-au-Prince, seulement 3500 ont pu y accéder à L’UEH sur concours.
Pourtant les nouvelles technologies de l’information, ont depuis longtemps aidé à améliorer la transmission du savoir et aussi la qualité de l’enseignement.
Tout développement durable d’un pays, passe nécessairement par la formation des cadres pouvant servir sa communauté et d’autres pays de la planète suivant sa capacité. Et aussi par la formation intégrale du citoyen qui doit se sentir appartenir à cette nation.

Heureusement, les derniers développements des technologies sont en effet exploités par beaucoup de pays. Ainsi, ils ont pu améliorer en profondeur la formation et même étendre la couverture de l’enseignement. Depuis lors, plus de frontières entre les continents pour les étudiants qui suivent des cours à distance.

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A quand une commission intérimaire pour la reconstruction de l’homme Haïtien ? (CIRHH).

Drapeau HaïtiDeux mois après le tremblement de terre du 12 janvier. La communauté internationale s’était réunie au siège des Nations-unies à New-York le 31 mars 2011, pour des discussions autour des besoins d’Haïti. Une aide s’élevant à 9.9 milliards de dollars avait été promise à Haïti sur une période de dix (10) ans. Et de ce montant 3.9 milliards devraient être disponible pour les 18 mois prochains à compter de la date du 31 mars 2010. Ainsi, les représentants des Etats et organismes de financement à cette conférence des donateurs s’étaient mis d’accord sur la création de la CIRH, commission intérimaire pour la reconstruction d’Haïti. Lire la suite…


Haiti: un nouveau combat pour la presse.

Sous la dictature de François Duvalier et de son fils Jean Claude Duvalier, on ne pouvait pas parler de la presse haïtienne. Car les travailleurs de presse devraient se renfermer dans leurs coquilles, sous  menace de ne pas être victime des actes de barbaries de ce régime ou pas peur d’être exilé du pays. Cependant, après de nombreuses luttes contre ce régime et plus exactement à partir de février 1986, la presse haïtienne était devenue libre.
Aujourd’hui, la presse joue un rôle prépondérant au sein cette société. C’est dans ce contexte, basant sur une remarque de James Madison : « Un gouvernement populaire sans information populaire ou les moyens de l’acquérir, n’est rien qu’un prologue à une farce ou à une tragédie ou peut-être aux deux. »

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La mythologie des relations entre Haiti et l’Afrique.

L’Afrique est généralement considerée comme le berceau de l’humanité et est à l’origine d’un grand nombre de peuples, de langues, de religions et traditions. Et nous, les haitiens, sommes en majeure partie originaire des pays de l’Afrique de l’Ouest: le Congo, le Sénégal, le Bénin et la Cote d’Ivoire…

Le 25 mai dernier, une bonne partie de la population haitienne a célébré grandementl’Afrique, au ministère de la culture et de la communication, en marge de la journée mondiale qui lui est consacrée chaque 25 mai. C’était l’ occasion pour bon nombre de jeunes de conquerir un peu de savoir sur la terre de nos ancêtres et gouter à la culture du peuple de ce continent.

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Cap-haitien est sous menace d’un puissant seisme

Dans un moment ou les politiciens de tout acabit tirent les ficelles, pour retrouver une place au sein du nouveau gouvernement. Le Géologue, Claude Préptit  tente d’attirer l’attention vers un danger imminent sur la ville du Cap-haitien.

Situé au nord du pays à environ 260 km de Port-au-prince, la ville du Cap-haitien, appelé autrefois Cap-français pourrait frapper par un puissant seisme de magnitude 8 sur l’échelle de Richter suivi de Tsunami. C’e ce qu’à faire savoir, l’Ingenieur- Géologue Claude Préptit. Selon l’expert, il faut agir vite s’il l’on veut éviter une catastrophe qui serait plus fatale que celle du 12 janvier 2010.

Le Maire de la ville, Michel St Croix affirme dans le médias avoir réçu des documents, signalant que la faille que la faille qui traverse le Nord d’Haiti est en activité. Ainsi, Mr St Croix invite la population à la vigilence, dans le cas ou, il y’aurait des activités sismiques dans la metropole Nord.

Dans le passé ,la ville  du Cap -haitien  a été detruite par un violent seisme le 7 mai 1842. Toutefois, la ville du cap représente actuellement la 2e ville du pays et la première ville touristique du pays.

image de ayiwood.com


Haiti: une histoire de poudre du choléra

Comme beaucoup d’haïtiens, à l’occasion de la noël je me rendais dans une ville de province pour respirer un peu d’air frais. Donc, loin de la capitale, c’est à Dondon, une commune située dans le département du nord. L’ancien royaume d’Henri Christophe. Dondon est une région très réputée du pays pour sa couverture végétale parfaite et ses nombreuses grottes du temps colonial.

En effet, j’etais bien accueilli par mes petits frères et soeurs, et mes grands parents aussi qui ne m’avaient pas encore vu apres la tragedie du 12 janvier qui avait detruit la capitale.

une poudre de choléra

Depuis à port-au-prince j’etais informer de nombreux cas de lynchages à jeremie, une ville situee dans le sud du pays. La raison  c’est qu’il y aurait des prêtres vaudou qui utilisent une poudre portant le nom de cholera, (epidemie qui fait rage en Haiti actuellement)  de fabrication magique pour tuer des gens.

Sous Pretexte de ne pas soulever une guerre contre la religion du vaudou en Haiti, La ministre de la culture avait lancé un appel au calme, sans aller verifier s’il y aurait une quelconque poudre de Cholera.

A Dondon, dans les centres de traitement de cholera ( CTC), c’est le comble totale beaucoup de personnes ont ete infectees par le vibrion cholerae. Autre que ces cas de cholera dit normaux, il ya pas mal de gens qui meurent par la poudre du cholera. Il s’uffit d’avoir une prise de bouche avec quelqu’un, au lieu d’aller à la justice, il est alle voir une Pretresse ou un Prêtre vaudou qui lui donne la poudre cholera en echange d’une valeur de 1000 gourdes* soit 25 dollars US. Et une fois le corps d’une personne est en contact avec cette poudre, elle va avoir la même symptomes du cholera normal, c’est le vomissement et une diarrhee chronique.

La poudre cholera, on la fabrique avec les cendres de coprs d’une personne morte de cholera et d’autres produits que seul les membres du Vaudou et leurs dieux le sachent.

Comme à jeremie, à dondon il ya pas mal de cas de lynchages et des aveux tres touchants. S’il est vrai qu’il faut agir vite pour ne pas soulever une guerre contre les vaudouisants, il faut trouver aussi une solution avec cette poudre qui tue trop vite.

Car apres vous avoir enlever le souffle de votre corps, dans la soiree ils vont recuperer votre corps pour vous faire devenir une vache ou autre animal. on appel cela zombification; de cette maladie de cholera, autre que les soldats onnusiens on aura tout vu et tout entendu.


Le sous-développement d’Haïti, affecte t-il la presse haitienne?

Quelle drole de question! comment un journaliste haitien oserait-il de critiquer ouvertement cette institution qu’il est appelé à devenir un de ses membres?

En Haiti, le metier du journalisme a pris un elan extraordinaire durant ces dix dernieres années. Beaucoup de jeunes se lancent corps et âme dans le secteur de l’information. Les ecoles de journalisme ne cessent pas d’augmenter dans tous les regions du pays. toutefois on peut se questionner sur la qualite réelle des formations que fournissent ces ecoles.

Bref,  revenons à cette interrogation, certains journalistes professionnels vous diront, ecoutez si la presse est un element de l’ensemble, pourquoi doit elle sortir du lot.

Evidemment, il ya des gens bien avisés qui croient en cette capacité des journalistes d’une maniere generale d’agir sur la conscience des gens. En les dressant des portraits des gens qui meritent vraiment d’occuper l’espace de nos medias.

je me pose cette question, pourquoi il n’existe aucun reportage bilan sur un gouvernement enfin de mandat dans les medias les plus prisés du pays. Tandisqu’on organise des elections pour remplacer le pouvoir en place. La presse doit elle rester le miroir d’une societe qui ne fonctionne pas, ou doit elle accompagner la population en portant leur plume ou leur micro dans les plaies qui rongent la population. Est ce que le sous-developpement occupe une place de choix dans le cerveau des journalistes.

S’il est vrai qu’ils n’evoluent pas dans un milieu qui pourrait leur faciliter la tache, en effet ils doivent se surpasser pour aider le pays à se relever, ils ne doivent pas devenir tous simplement des portes-micros, ou des agents de publicite pour des gens qui se croient être des leaders mais aufond qui n’ont rien de sérieux à offrir  à cette jeunesse qui ne voit plus leur avenir dans ce pays.


Haiti, une crise électorale qui tue et blesse

Une heure après la proclamation du résultat partiel des élections du 28 novembre dernier, les citoyens de la capitale entament une série de manifestations dans la nuit du 7 décembre 2010.

Des résultats qui portent Mirlande Manigat en première position avec 31% suivi du candidat Jude Celestin de 22% et le chanteur Michel Martelly de 21%. Ces résultats ne laissent pas indifférent la communauté internationale, qui selon une note de presse de l’ambassade des Etats-unis en Haïti, les résultats ne reflètent pas vraiment le constat des observateurs nationaux et internationaux.

Par ailleurs, autre que de nombreux bureau de l’état qui ont ete incendiés dans le sud du pays,notamment dans les cayes, on a recensé 8 morts et près de 20 blessés.  Selon une déclaration faite par le senateur Joseph Lambert, qui est aussi le coordonateur du parti L’INITE ( L’UNITE) dans la presse internationale, << il peut y avoir une guerre civile dans le pays.>>

Cependant, ce sont les gens qui sont hostiles au pouvoir enplace qui n’accepetent pas les résultats du scrutin du 28 novembre. Par ailleurs, selon une source digne de foi, le pouvoir en place aurait distribué des armes et près de 85 mille dollars dans le quartier de cité soleil, réputé comme zone de non droit. Ceci dans le souci de gagner les rues pour réclamer la victoire de Jude Celestin dès le premier tour avec plus de de 53%.


Le théatre électoral n’a pas pu plaire à la majorité des spectateurs


Dimanche 28 novembre 2010, 5 heures du matin, la capitale haïtienne s’est réveillée très calme. C’est le jour où la population était invitée par le conseil électoral provisoire,  le  gouvernement en place et la communauté internationale pour élire un Président, 11 sénateurs et 99 députés.

Cependant, pour les potentiels électeurs , retirer leurs cartes électorale n’était pas une tâche facile. Toutefois la population était motivée par ces élections. Dès 6h malgré la peur, timidement elle sortait pour aller voter. Par contre selon les constats de plus d’un, c’est sous le feu de la contestation que se déroule le processus.

Dans plusieurs bureau de vote, les gens n’arrivent pas à remplir leur devoir civique. Donc ils n’arrivent pas à prendre part à ce spectacle qu’ils etaient invités. vers les 8h c’etait le chaos totale, seule les partisans du pouvoir pouvait frenquenter les centres de vote une situation qui allait revolte la population. selon des temoins les partisans du pouvoir aurait dormi dans les centres de votes pour remplir les boites de bulletins en faveur du candidat du pouvoir en place. ce qui va occasionner une pagaille presque totale dans pluieurs bureau de vote tant à port-au-prince que dans les villes de provinces.

Vers 14 heures, 12 des 19 candidats en lice dans une conférence de presse commune, ont dénoncé le processus électoral qui serait entaché de fraudes massives.

Didier le Bret, Ambassadeur de  France en Haïti, ne partage pas l’idée du renvoi de l’auteur de ce spectacle très mal organisé.  En l’occurrence Mr René Préval et sa commission électorale, comme les plusieurs milliers de manifestants qui ont gagné  les rues de la capitale le demandent. Cependant il admet que des fraudes  massives ont éte constatées mais c’est dans un compromis avec tous les qu’on peut fixer une date pour la reprise de ces élections.

Il faut rappeler qu’en 2000, les élections que le Président René Préval, avait organisées pour porter l’ex- président Jean Bertrand Aristide au pouvoir étaient contestées.  Le pays allait connu une crise politique sans précedente. Une crise,  qui allait déboucher sur l’envoi en exil du président Aristide.


Le téléphone portable, permet aussi de réussir le bac

S’il est vrai, Haiti accuse un retard énorme par arapport à la technologie de développement, cependat, le téléphone portable est devenir depuis 2005 un outil primaire qui est accessible même pour les gens de petite bourse.

La tricherie à l’école, c’est un acte très ancien, les élèves ont inventé plusieurs methodes pour ne pas etre surpris. Le dernier en date est l’utilisation du téléphone portable. Johanne, âgée de 27 ans aujourd’hui et issu d’une famille misérable, elle n’avait pas pu frequenté une école secondaire de renom. Dans le sud du pays ou elle habite, on peut compter sur les doigts le nombre d’école qui existe.

Johanne, à 3 reprises a essayé de passer son bac, mais à chaque fois c’était sans succes. En cette année de 2010, grâce à son petit copain qui a trouvé un bon boulot parmi les flottes d’ONG dans la capitale, elle possèede son  téléphone portable, qui, allait mettre fin à ses peripéties aux examens officiels.

Johanne a déclaré que :<< c’est peut être pas mal chance que je n’arrive à passer ses examens,  c’est pourquoi j’utilise mon portable.>> Dans la salle d’examen étant, la jeune fille met son portable sous mode de silence, puis envoyant les questions à son copain qui est jusqu’à port-au-prince qui se débrouille très vite pour l’envoyer les réponses. Et cela, à marcher pour Johanne cette année elle a eu son diplome et ceci grâce à son portable.

Ils sont nombreux, les élèves qui utilisent leur portable en salle d’examen officiel. Le ministre de l’éducation est au courant, cependant, malgré les interdictions faites aux élèves de ne pas entrer en salle d’examen avec leur téléphone portable, soit avec la complicité des surveillants ce phenomene est encore présent. Le pire, il ya des directeurs d’écoles qui participent aussi à ce mode de tricherie, en envoyant par SMS des réponses à leurs élèves. Ce pour assurer un grand taux de réussdes élèves qui comparent les reponses recues à partir de leur portable.ite pour son école afin d’avoir le titre de meilleur établissement.