Nelson Deshommes

Parce qu’un jour, j’avais faim

un plat du jour/ par azartaz via flickr.com
un plat du jour/ par azartaz via flickr.com

Ne versez pas toutes les larmes de votre être. Ne sombrez pas dans le désespoir. Cessez d’être un simple spectateur du film de ce monde. Désormais, vous avez mon assistance. Je vais te donner le bras pour avancer. Pourquoi ? Parce qu’un jour, moi aussi j’avais faim. Jamais je n’avais regardé les passants comme ce soir. Pourtant il me semblait que j’étais seul au monde.

Je revenais de l’école, fatigué on ne peut plus de cette rude journée de classe. Et puis une faim de loup torturait mes entrailles. J’étais comme un chien errant au milieu d’un désert. Je me souviens encore de ce jour terrible comme si c’était hier.

J’avais envie de crier comme une femme qui est sur le point de mettre au monde son nouveau-né. Mais je n’avais pas eu le courage. Je n’avais vu personne porter attention à moi. Je n’avais pas cru que c’est parce qu’ils ne voulaient pas, mais ils obéissaient tous à  cette règle non officielle, qui veut que dans ce monde on ne pense vraiment qu’à soi. L’individualisme ne fait que gagner du terrain.

Sans doute, c’était la première fois de ma vie que je me trouvais dans cette situation. Par moments, j’étais pris comme par le vertige. Mais j’ai tenu bon jusqu’à l’arrivée de mon vieux père un peu tard dans la nuit qui me secoua et me donna à manger.

Malheureusement, le destin des plus pauvres est cruel. D’ailleurs le plus souvent on ne partage qu’avec ceux qui en ont déjà trop. Si vous croyez que je mens, regardez pour la Noël avec qui vous allez partager. Seriez-vous prêt à tendre la main à ceux qui n’ont pas de domicile fixe ? Porterez-vous un regard sur ceux qu’on ose appeler les « sans-dents » ? Nous sommes pris dans le piège d’un cercle vicieux de nos vieilles habitudes. On ne cesse de dire que : « L’eau va à la rivière et l’argent va au riche. »

Aujourd’hui, lorsque je vois quelqu’un se recroqueviller dans ce coin avec ses vieux habits, je ne peux m’en empêcher de penser à ce jour où j’attendais que quelqu’un me vienne en aide, qu’un ange puisse m’apporter ce pain quotidien qui me faisait défaut.

Parce que je suis un survivant de la faim, j’ai pris l’engagement de ne pas tourner les yeux en voyant les pauvres. J’ai pris aussi l’habitude de ne pas gaspiller la nourriture et de donner à ceux qui en ont vraiment besoin. Voilà, en te voyant ce matin te mettre en boule comme un chaton, il a été facile pour moi de t’approcher.

Moi, dès l’enfance je savais que le chemin de la vie n’est pas facile. Maintenant, je sais que le sort des plus pauvres est terrible et la faim est un fléau.

Comme par magie, j’entends toujours les mots que les pauvres gens se disent. Je vous laisse avec cette vidéo !


Haïti : Opération Burkina Faso, entre indignation et incompréhension

Manifestation de l'ooposition à Port-au-prince
Manifestation de l’ooposition à Port-au-prince

La gestion de la crise préélectorale par le gouvernement en place suscite la colère et l’indignation d’une frange de la population. En déclenchant l’opération dite Burkina Faso, les dirigeants de l’opposition haïtienne entendent intensifier les manifestations de rues dans tout le pays, notamment à Port-au-Prince afin d’obtenir le départ du président Michel Martelly et du Premier ministre Laurent Lamothe.

Depuis plus de 200 ans, Haïti patauge et s’enlise dans une instabilité politique infâme qui donne du vertige. Laissant une dictature féroce pour se précipiter sans préparation dans une démocratie qui a encore du plomb dans les ailes, c’est la moindre des choses que nous avions pu faire jusque- là.

Pourtant à longueur de journée, nous entonnons la même chanson : nous sommes la première république noire indépendante du monde. Ce refrain nous le connaissons par cœur. Parfois pour un accord plus harmonieux, on ajoute que Dessalines ou Toussaint Louverture avait fait ci et ça. Mais franchement cela m’agace.

Parce que fort souvent on a l’impression qu’Haïti est devenu un rêve inachevé. C’est comme si le pays n’avait enfanté que des bêtes sauvages qui s’entretuent pour le pouvoir. Mais qu’avons-nous fait de cette indépendance ? Pourquoi sommes-nous encore dans cette caverne ?

La réalité d’aujourd’hui, c’est que nous sommes devenus un peuple sans repère, sans la moindre détermination.

Par ailleurs, je reconnais que la soif de changement était visible chez mes concitoyens. Mais le choix du président Michel Martelly pour diriger le pays comme je le disais souvent, n’était pas réalisme, il était de préférence suicidaire. Car nous sommes tous d’accord qu’on ne fait jamais appel à un cireur de chaussures pour opérer une personne qui souffre du cancer. Sauf si on veut aider ce patient à traverser vers l’au-delà le plus vite que possible.

Bref, plus de trois ans après la prise du pouvoir par le régime en place, les citoyens haïtiens attendent toujours la réalisation des élections dans le pays. Maintenant il est clair que l’indignation est bel et bien là. Cependant c’est écœurant d’entendre parler d’opération Burkina Faso en Haïti.

Sans nul doute, les Burkinabés ont donné un exemple historique au monde entier. Ils ont mené un combat de titan pour mettre fin à 27 ans de règne du régime dictatorial de Blaise Compaore. Moi aussi, je les félicite. Car le 30 octobre 2014, ce vaillant peuple du pays des hommes intègres (Burkina Faso) s’est levé comme un seul homme pour dire non à un pouvoir à vie du président Compaoré.

Toutefois, je ne vois pas le rapport qui existe entre Haïti et le Burkina Faso. Jusqu’à en vouloir calquer ce qui s’est passé dans ce pays d’Afrique de l’Ouest. Je n’ai  jamais été un fanatique des Tèt Kale (crânes rasés), cependant nous devons comprendre que la crise haïtienne est plutôt  endémique, il faut juste attaquer le mal par ses racines. Donc il est incompréhensible que l’opposition haïtienne puisse prétendre pouvoir soulever une insurrection populaire dans le pays. En effet, nous avions toujours privilégié le choix du chambardement, et cela a toujours eu des conséquences desastereuses sur le pays.


Michaëlle Jean à la tête de l’OIF, Haïtiens ne vous emballez pas trop vite !

Pour la première fois de l’histoire de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), le dimanche 30 novembre 2014, une femme est nommée au poste de secrétaire générale de cette organisation. Michaëlle Jean, Canadienne d’origine haïtienne, succède à ce poste à l’ex-président sénégalais Abdou Diouf.

La nomination de l’ancienne gouverneure du Canada à la tête de l’OIF représente une grande victoire pour le peuple haïtien pensent certains observateurs. Des experts en communication supposent qu’Haïti va beaucoup  gagner avec l’accession de Mme Jean, femme d’une grande culture, au plus haut sommet de la Francophonie. Est-ce de la visibilité ? Je n’en sais pas trop.


En tant qu’Haïtien, je salue dignement la présence de la native de Port-au-Prince à la tête de l’OIF, comme je l’avais fait pour l’immortel Dany Laferrière, lors de son élection à l’Académie française. Je suis toutefois un peu moins euphorique par rapport à cet enthousiasme débordant que montrent certains de mes compatriotes.

Selon moi, il n’y a rien de mal, si en tant qu’Haïtiens vous ressentez un sentiment de fierté vous anime lorsque vous voyez une personne d’origine haïtienne accéder à une telle fonction. C’est plus que normal, je dirais. C’est humain !

Mais si vous croyez qu’elle va pouvoir panser toutes les plaies de son pays natal, ne l’applaudissez pas si vite. Je vous le dis très clairement, inutile de vous leurrer, elle ne sera pas à ce poste pour défendre uniquement les intérêts d’Haïti. Pas si simple que cela. Dois-je vous rappeler quand même que la francophonie compte désormais 80 Etats membres, dont 23 pays observateurs.

Michaëlle Jean ne peut porter tous les fardeaux d’Haïti sur ses épaules.

Je me rappelle qu’au lendemain des élections qui ont conduit Barack Obama à la Maison Blanche, beaucoup d’Afro-Américains étaient en liesse pensant que le premier président noir des Etats-Unis d’Amérique allait travailler pour le bien-être de sa race. On misait beaucoup trop sur le 44e président des Etats-Unis tout simplement parce qu’il est noir.

Les plus naïfs pensaient que, en un clin d’œil, comme avec une baguette magique Obama pouvait transformer la situation des nègres dans le monde. Eh non, cela ne pouvait pas être le cas. Maintenant, la déception est grande. Certains ne veulent plus entendre parler du président de la première puissance mondiale.

Serge, blogueur très talentueux sur Mondoblog, disait sa déception après avoir été fan d’Obama à 22 ans. :

J’étais tellement con que je me suis fait faire un T-shirt avec le fameux slogan qui a marqué ce début de siècle, « Yes We Can » que quelqu’un de très intelligent décodifia plus tard en « Yes, He Can ! ».

Pourtant il était heureux d’apprendre la victoire d’Obama :

« Ce jour-là, je me suis réveillé très tôt pour suivre le direct de la proclamation des résultats des élections aux Etats-Unis. J’étais euphorique et pensais que d’une façon ou d’une autre ma vie changerait radicalement grâce à cette victoire historique. »

Pour plusieurs raisons, notre cher ami Serge n’est plus un fan et il le dit sans langue de bois :

Aujourd’hui, à 28 ans, je dois l’avouer : « Je ne ressens aucune sympathie pour Barack Obama ».  En tout cas, j’espère au moins qu’il restera toujours un grand supporter d’Arsenal.

En effet, s’il faut se réjouir qu’une femme puisse accéder pour la première fois à la tête de l’Organisation de la Francophonie. Il faut juste espérer que la lutte pour l’émancipation des femmes et des jeunes portera encore plus de fruits.


Haïti: Que les politiques enterrent les politiques

crédit photo: MichelleWalz via flickr.com
crédit photo: MichelleWalz via flickr.com

Le ciel de la politique haïtienne s’assombrit. Nous plongeons à petits pas dans l’incertitude. La mer est agitée, la pointe de l’iceberg est là, tandis que notre capitaine ne sait plus quoi faire. Les passagers sont abasourdis par les messages de détresse. Nous naviguons de jour en jour vers des eaux troubles et bouillantes.  Alors même que cette année 2014 s’avance timidement vers sa fin, il me semble que rien ne changera jamais à Haïti.

Car l’haïtien a perdu ce qui jadis, lui était très cher ; le sens de l’orgueil. Aussi, ce sentiment de fierté qui nous habitait, la volonté de vaincre dans l’unité nos malheurs faisait de nous un peuple phare des caraïbes. Mais aujourd’hui, les mêmes causes qui nous tiennent dans le sous-développement depuis maintenant plus de deux siècles ne nous lâchent plus.

J’ai été trop naïf. En croyant qu’après le séisme du 12 janvier 2010, les politiques allaient mettre de côté cette lutte permanente pour  le pouvoir. Et du même coup présentait un vrai plan de développement durable à la population. C’était mal connaitre les bêtes politiques haïtiennes. Je n’ignore pas que, chez les grands peuples, qu’ils ont eux aussi connus des périodes douloureuses et difficiles. Mais j’ai dit tout simplement que cela perdure trop chez nous. Il n’est pas possible qu’un peuple qui eut à faire l’une des plus grandes révolutions du monde, s’enlise encore dans cette crise endémique.

Il semble donc naturel de croire que cette terre est maudite. Car si après deux cents ans d’existence, un peuple n’arrive même pas à organiser une petite élection pour renouveler ses personnels politiques, on est en droit de penser que ce peuple est damné.

Il n’est certainement pas mauvais, de demander aux jeunes haïtiens de ne pas tomber dans les pièges et caprices de nos politiques. Pour eux, ce n’est plus une question de pays. Si vous voulez lutter vraiment pour un changement en profondeur dans le pays, c’est bien. Alors faites-le de manière originale. Ne vous laissez pas influencer par ces racketteurs politiques qui ne jurent que par leurs succès personnels. Et surtout ne dites pas : « pour le Drapeau, pour la Patrie, mourir est beau », si votre révolution n’est pas consacrée pour détruire les inégalités et mettre le pays sur le chemin du développement durable, n’empruntez pas cette voie. Il faut juste laisser les politiques enterrent les politiques. Pendant que vous travaillez dans l’ombre et jonglez avec les difficultés pour accoucher une révolution qui surprendra tout le monde.


Au revoir Madame!

Crédit photo: Nelson D
Crédit photo: Nelson D

Ne cherche plus à rentrer en contact avec moi. Faisons la paix. Finissons-en avec cette mauvaise comédie. Pardonne-moi d’insister, mais il faut absolument que tu m’oublies. Oui, tu dois juste oublier qu’un jour tu m’avais rencontré, tu avais posé ton doux regard sur moi et tu m’avais aimé tendrement.

Être heureux dans une relation amoureuse n’est pas le fruit du hasard. Je ne suis pas destiné pour souffrir. Pardon, pour vivre dans une relation amoureuse compliquée. Et voilà, notre liaison était une fatalité. Elle était une erreur et un désastre, tu ne peux la nier. Maintenant tu es partie, je ne peux que remercier le ciel. Mais tu as laissé mon cœur dans un océan de sang. Tu as ravi mes rêves, mon âme, et aussi mon amour. Alors va, va, va-t’en loin d’ici ma chérie.

Néanmoins, je veux que tu saches, je t’ai toujours aimé d’un amour authentique. J’avais confiance en toi, j’avais cru aveuglement en ton amour. Tout comme je sais pertinemment qu’un jour je visiterai le couloir de la mort, même une seconde je ne voyais pas ma vie sans toi. Le plus dur pour moi maintenant, ce n’est pas de te voir partir ou de regretter tes douces lèvres, tes seins qui m’enivrent toujours.

Mais c’est quand tu fais ton apparition dans mes nuits, cela devient effroyable, cauchemardesque. Oui, je t’ai vu, tous les jours, toutes les nuits. Toi la mystérieuse, l’adorable fille, la méchante épouse. Pourquoi es-tu revenue dans mes rêves ? Toi qui m’inspirais beaucoup d’amour. As-tu réalisé ce que tu étais devenue effectivement? Je n’ai pas eu l’amour que je méritais. Non, je ne demandais pas d’être aimé à moitié, ni d’être aimé comme un roi. Mais je voulais tout simplement que tu m’aimes pour ce que je suis. Tu fais bien de t’en aller. Peut-être loin de toi ma vie aura un sens.

Einstein disait : « Etrange époque, où il est plus facile de désintégrer l’atome que de vaincre un préjugé. », ah sans la moindre exagération,  je crois  que ce grand savant parle d’or. Maintenant comment vais-je faire pour dissoudre mes préjugés vis-à-vis des sexes faibles ? On me disait : il n’est pas facile dans la vie courante de rencontrer le vrai amour dès la première tentative. En te confiant mon cœur, je voulais être une exception à cette maudite règle. Mais la vie a eu raison de moi. J’aurais dû écouter mes grands-parents.

Alors je t’en supplie, si tu lis cette lettre ne me répond pas. Si tu crois que je suis encore important pour toi, mieux vaut rester loin de moi. La meilleure façon pour moi de t’aimer encore c’est de ne plus jamais entendre parler de toi.


Non, je ne suis pas à la recherche d’une sex friend

image: CC via pixabay.com
image: CC via pixabay.com

Tout le monde aime la relation sexuelle ! Pas moi. En tout cas, ce n’est pas ma tasse de drogue préférée. Hum ! J’imagine déjà ce que vous en pensez. Rassurez-vous mes dames. Je n’ai pas la taille des Ougandais. Mais je ne peux me plaindre, car la machine fonctionne plutôt très bien plus bas de ma ceinture.

Ce billet aurait pu avoir un autre titre, celui de tweet fatal. Il y a environ une semaine, c’était un samedi 11 octobre, et je ne l’oublierai jamais. La chandelle éclairait à peine cette chambre carrée d’une fenêtre qui est la mienne. Ce fut dans cette pièce lugubre où ce soir je me sentais tellement seul au monde, après cette avalanche de pluie qui s’abattait sur ma ville adoptive, Cap-Haïtien. Pourtant, virtuellement je suis connecté à plus d’un millier de gens. Mais j’avais l’impression que j’étais totalement déprimé et  largué par l’existence.

Alors, c’est peut-être dans ce moment de détresse qu’un démon m’aurait envoûté et suscité en moi la pensée de ce tweet. Un message d’inquiétude  de moins de 140 caractères, dans lequel,  je disais à la manière d’une Ginette Reno que j’ai besoin d’une amie.

Oui, j’ai bien dit une amie, et non pas une amante ou une sex friend. C’était à mes dépens, puisque ce fameux tweet m’aura permis une fois de plus d’apprendre le pouvoir des réseaux sociaux. Et surtout d’avoir une idée plus large du concept de sex friend.


  Environ 30 minutes plus tard, le premier clin d’œil vient de la part d’un homme. Ce n’est pas grave. C’est bien Zak,  le messager de la plateforme mondoblog qui voulait confirmer la nouvelle. 

Qu’est-ce qu’un sex friend ?

Vous voulez avoir des rapports sexuels en toute quiétude ? Sans avoir besoin d’une copine et sans pour autant fréquenter le marché du sexe. Alors pas de souci. Il suffit de vous lancer à la recherche d’une amie de sexe ou sexe friend. Oui ça existe vraiment. Au lendemain de mon fameux tweet, j’ai été contacté par mademoiselle X, si je veux bien tenir compte de son nom.

Elle : Bonjour Mr Nelson, j’ai appris que vous êtes à la recherche d’une amie, si c’est vrai, alors je crois qu’on a le même problème. Puisque moi aussi  je suis en quête d’un sex friend.

Moi : eh, eh, vous parlez de sex friend là, je ne crois pas qu’on est sur la même longueur d’onde madame. Moi ce qu’il me faut c’est une amie franche et sincère.

Elle : madame !  Vous rigolez cher ami, appellez-moi mademoiselle X. Maintenant disons les choses clairement. On aura quand même une bonne relation d’amitié qui sera embellie tout simplement par des relations sexuelles.

Moi : ah je vous comprends mieux maintenant. Ne vous inquiètez pas. Je ne suis pas trop disponible pour le moment. Quand j’aurai assez de temps, je vous contacterai.

Bon, je sais que vous me prenez pour un fou. Car vous êtes légion messieurs qui ne laisserez pas filer ces occasions sous aucun prétexte. En réalité, coucher avec une personne qui n’est pas votre femme ni votre maîtresse est la moindre des choses pour vous. Eh bien, ne me taxez pas encore d’être conservateur.  Ce qui me préoccupe dans cette histoire de sex friend, c’est de savoir vraiment si c’est une réalité ou la manipulation ?

Pour l’instant, je ne peux vous en dire si je suis en faveur ou contre le ‘’Fuck Friends ‘’. Néanmoins, je vous appelle à la prudence. Vous pouvez avoir une petite amie avec qui, vous planifiez votre vie. Pourtant en réalité vous jouez le parfait rôle d’un sex friend. Mais moi, pour l’instant ce que je veux, c’est une amie.


L’impossible combat du Président Martelly

le président haïtien Michel Martelly. crédit photo: Cancillería del Ecuador via flick.com
le président haïtien Michel Martelly.
crédit photo: Cancillería del Ecuador via flick.com

La politique du résultat c’est ce qui devrait caractériser le quinquennat du président Michel Martelly. Ce seraient des résultats visibles sur l’éducation, des preuves tangibles concernant l’emploi, l’énergie, l’environnement et l’Etat de droit. Cinq ingrédients qui ont totalement fait défaut au soir du mandat présidentiel de l’ancien chanteur. Si on ajoute la crise électorale comme cerise sur le gâteau, on comprend bien qu’à l’impossible personne n’est tenue.

Haïti est-elle vraiment un pays ingouvernable ? Quand ce n’est pas dame nature qui se déchaîne sur cette population, c’est cet éternel ouragan politique qui nous fait voir toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. Les années se passent et se ressemblent. La guerre des classes qui fait rage actuellement dans le pays me semble-t-il être un combat interminable. La lutte pour le pouvoir entre la classe possédante et l’élite intellectuelle est devenue plus intense.  Si Gérard Latortue, l’ancien Chef du gouvernement pendant la transition avait déclaré « qu’à l’impossible nous sommes tenus », peut-on dans ce contexte espérer un miracle de l’actuel locataire du palais national ? Quand on sait par avance qu’il n’a jamais été un rassembleur.

Dans l’esprit de Michel Martelly et de son alter ego Laurent Lamothe, agir en faveur de l’électorat populaire est le meilleur moyen pour conserver  le pouvoir en Haïti. Sur ce point, l’ancien prêtre Jean B. Aristide n’oserait dire le contraire. Même si ce dernier avait été contraint pendant deux fois d’abandonner le pouvoir.

Bien évidemment, il faut admettre ce constat. Haïti n’a pas une véritable force d’opposition qui pourrait bousculer ce gouvernement. Cependant ils ne sont pas assez crétins. Ils comprennent aisément pourquoi  ce gouvernement tente partout les moyens d’apprivoiser la couche la plus pauvre du pays. Une couche populaire, jadis qui était soumise à l’ancien président Jean Bertrand Aristide comme une bonne femme soumet à son mari.

Maintenant il est clair, le président est dans l’impossibilité de changer le « système » qu’il avait tant proposé de démanteler, pendant qu’il était en campagne. Pourtant, il a bénéficié d’un support indéniable de la communauté internationale. Un appui des Etats-Unis très suspect dirait certains observateurs. Car il faut le rappeler, le parlement avait soupçonné le président Michel Joseph Martelly d’avoir la nationalité américaine.

Mais la réalité est là. Nous sommes au seuil d’une crise électorale qu’il a lui-même favorisée. Une crise qu’on n’arrive pas à éviter par le dialogue et le compromis. Comme quoi il faut approuver ce proverbe : « Ce qui a été, c’est ce qui sera, et ce qui s’est fait, c’est ce qui se fera…. ». Donc il n’y a rien de nouveau dans l’arène politique haïtienne.

Mais cela lui importe peu. A longueur de journée, le président Martelly danse, chante, sourit, et tente de faire croire à la population que tout va bien.

Contrairement à ses prédécesseurs, pour s’imposer il mise sur une puissante machine de propagande qu’il a consciencieusement mise en place. Cependant son bilan n’est pas tout rose comme il l’évoque souvent dans la presse internationale. Mais la lutte pour le pouvoir continue,  comme dirait Warren Buffett : «La guerre des classes existe, c’est un fait, mais c’est la mienne, la classe des riches, qui mène cette guerre, et nous sommes en train de la remporter.»

Alors il est temps que tous, hommes et femmes, chrétiens et non-chrétiens, les noirs et les mulâtres, se rassemblent, dans un grand élan de solidarité nationale, pour tenter de sauver notre patrie et par conséquent lutter contre sa disparition sur la carte mondiale.

 


A la recherche d’une Capoise

une belle femme noire Crédit photo: Fernando Mafra via flick.com
une belle femme noire
Crédit photo: Fernando Mafra via flick.com

L’autre jour je me trouvai dans le bureau du tribunal de paix de la ville du Cap-Haïtien. Pas vraiment de bonne humeur. Car c’est toujours épuisant de se rendre dans un service public de mon pays, tant le service est nase.

Mais pour décrocher un nouveau boulot, je dois me présenter avec ce fameux certificat de bonne vie et mœurs. Alors je suis bien obligé d’y aller. Pour l’occasion, je porte un jeans bleu troué, des baskets et comme je suis encore ambassadeur volontaire du tourisme de la Côte d’Ivoire, je porte fièrement un t-shirt du ministère Tourisme du « pays des éléphants ».

Dès que je rejoins le bureau du secrétaire, je sens un parfum exaltant qui réjouit mon âme. Je me sens bien. Une minute plus tard, en feuilletant mon dossier d’une voix sobre, la jeune fille qui s’occupe de moi me demande : « Que venez-vous faire au Cap-Haitien« . J’hésite, car ce n’est pas la première fois qu’on me pose cette question. J’ai la tentation de lui demander pourquoi cette question, mais je ne veux pas me montrer impoli face à ce visage angélique qui m’attire.

Alors d’une voix grave, je réponds : « Je suis à la recherche d’une Capoise (fille de la ville du Cap) capable de donner un autre sens à ma vie « . Elle décroche un long sourire qui fait palpiter mon cœur. Et elle murmure :  » T’es vraiment différent des hommes de la capitale.  Ces derniers cherchent constamment une relation amoureuse avec les filles de la ville du Cap-Haitien. Puis elle ajoute : quel problème as-tu avec les filles de Port-au-Prince. « Je la regarde et affirme :  » Aucun. Je suis juste à la recherche d’une perle rare « .

Pour la première fois de ma vie, je comprends l’effet des mots sur une fille. Je sens qu’elle est satisfaite de ma réponse. Elle devait prendre dix minutes au max pour me servir, mais notre conversation était si amusante, qu’elle oublie la longue file d’attente de cette journée.

J’attends qu’elle m’invite à prendre un verre avec elle ce soir. Non, cela n’a pas été le cas. Elle veut savoir combien de fois j’ai vu Un prince à New York .  » Je suis sûre que t’as déjà vu ce film « , me dit-elle. Je ne vois pas l’utilité de cette question, moi ce que je veux, c’est la séduire tout simplement. Mais tout d’un coup, je perds mon humour. C’est grave !

Alors je réponds sèchement que j’ai vu ce film une dizaine de fois.  » Pas mal,  t’as l’air d’un vrai gentleman  » répond-elle ironique. Moi, j’ai envie d’avoir son numéro. Je ne sais pas comment m’y prendre. J’ai envie de la prendre dans mes bras, de humer son parfum, de goûter ses lèvres. Mais hélas ! Je n’ai plus envie de jouer, je n’ai pas de chance. Je ne veux plus voir mon cœur pleurer.


Haïti-Université: Pourquoi je suis contre le programme ‘’Kore Etidyan »

Faculté Ethnologie Crédit photo: Zacharie Victor
Faculté Ethnologie
Crédit photo: Zacharie Victor

Lancé en 2013 par le président Joseph Michel Martelly, le programme d’assistance sociale baptisé du nom « Kore Etidyan », consiste à faire un don de 2000 gourdes (soit environ 34 euros) chaque mois sur une période de 9 mois aux étudiants de l’université d’État d’Haïti (UEH). Ou du moins, on offre un ordinateur portable à chaque étudiant. En considérant la situation actuelle de l’UEH, ce projet selon moi n’est qu’un simple trompe-l’œil. Il est le produit de tout gouvernement paresseux, sans programme et sans vision pour le développement durable d’une société.

Tout d’abord, je tiens à préciser que je ne suis pas contre l’idée d’accompagner les étudiants haïtiens tout au long du cycle d’études universitaire. Bien au contraire, je crois que notre pays en a plus que jamais besoin d’une réforme en profondeur de l’enseignement supérieur pour ne pas dire de notre système éducatif tout court. Une vision académique plus moderne, adaptée aux besoins des sociétés actuelles devraient être la priorité des priorités.

Malheureusement, quand il s’agit de massacrer une si belle institution, de la rendre inopérante, de la conserver dans la médiocrité et de maintenir mes concitoyens dans la servitude ; nos sages dirigeants sont toujours inspirés par un génie du crétinisme de nul autre pareil. En effet, la plus noble de toutes les institutions du pays poursuit lentement mais sûrement sous nos yeux passifs sa descente en enfer.

Je ne vais pas faire ici l’étalage de tous les maux qui rongent le plus grand centre universitaire du pays. Mais quand je vois des savants haïtiens cautionnent maladroitement ce projet, j’ai envie de croire que l’argent peut tout faire. Sauf de dotés les différentes facultés de l’ueh d’une simple bibliothèque ou de construire des campus universitaires modernes,  pour offrir la même chance aux milliers de jeunes qui, chaque année souhaitent fréquenter un centre d’enseignement supérieur du pays.

Si je veux bien croire notre Premier ministre Laurent Lamothe, pour l’année académique 2013-2014, environ 31 409 étudiants avaient pris part à ce projet. Par un simple calcul, si on multiplie (34 euros par 9 puis par 31 409) par conséquent, cela sous-entend que son gouvernement aurait décaissé plus de 9 millions euros pour venir en support aux étudiants du secteur public.  Je ne suis pas un expert en construction ni en économie, cependant mon intuition me dit que cette somme pourrait bien servir à entamer la construction d’un vrai campus universitaire moderne dans le pays. Il ne faut pas oublier qu’avant le séisme du 12 janvier 2010, l’UEH faisait face à d’énormes difficultés et l’un des plus grands maux de l’Université d’État d’Haïti est son incapacité chaque année à recevoir un plus grand nombre d’étudiants. Et croyez-moi, ce problème ne date pas d’hier. Ce qui veut dire que, nos gouvernants n’ont eu jamais un plan à long terme. Ils ne tiennent jamais compte de l’augmentation de la population pour bâtir en conséquence des projets de développement durable. Alors, ceux qui ont les moyens partent en République Dominicaine. Et bien sûr cela a un prix.  Jérôme Osman qui étudie en République voisine nous avait alerté du prix à payer quand on est étudiant haïtien en Dominicanie. En effet, Je crains fort que ce projet « Kore Etidyan » ne puisse permettre à notre pays de connaitre un niveau de développement acceptable dans les décennies qui viennent.

Investir dans la recherche pour garantir l’avenir du pays

Une question essentielle se pose : Haïti demeure encore une grande  société de consommation.  Alors pourquoi il ne peut y avoir un partenariat public-privé pour investir massivement dans la recherche scientifique afin de combler notre retard par rapport au pays de la région? J’affirme que ce projet aurait plus d’impact à long terme sur l’avenir de notre pays comparativement à ce petit projet de « Kore etidyan ».

Comment doit-on s’y prendre pour relever le défi de l’innovation ? C’est ce genre de question qui me taraude l’esprit.

S’il est certain que le nouveau ministre de l’Éducation nationale souhaite donner un nouveau souffle à l’enseignement supérieur dans le pays, à travers des textes de loi qui tiennent compte de la nouvelle réalité de notre société. Cependant, je ne vois pas comment avec un maigre budget de 1,4 milliard de gourdes (1euro= 58,97gourdes)  on va arriver à bâtir des projets à long terme pour la bonne marche de l’université d’État d’Haïti  tandis que le budget du bureau du Premier ministre est de l’ordre de 2,02 milliards de gourdes pour cette année fiscale.


Apprendre à la jeunesse comment vivre de  l’assistanat est un plan macabre qui serait improductif pour le pays. En définitive, j’espère qu’avec une nouvelle conception du développement de notre pays, il serait possible de rendre l’UEH plus productive, et qu’elle pourra jouer pleinement son rôle au sein de notre société. Toutefois, il est logiquement important de demander à nos politiques de cesser de leurrer la population par leur petit projet toujours à cour terme.


Si tu as faim, mange ton chien

Mon chiot/ Crédit photo: ND
Mon chiot/ Crédit photo: ND

En période de vache maigre, lorsqu’on a faim on mange ce que l’on trouve. N’est-ce pas vrai ? En tout cas, je n’ai rien contre les Vietnamiens qui gagnent paisiblement leur vie en Haïti. Cependant ils ne doivent pas toucher à mon chien. Si vraiment ils ont un sévère penchant pour cet animal à quatre pattes, ils peuvent désormais demander à l’État haïtien un permis pour massacrer les chiens errants de nos villes, d’ailleurs ce serait peut-être un bienfait public.

« Si seulement les hommes pouvaient s’aimer comme les chiens, le monde serait un paradis. » En annonçant cette grande vérité, James Douglas rêvait d’un monde merveilleux où la cohabitation de l’homme avec les chiots serait parfaite.

Sans avoir l’honneur de connaître la tradition culinaire des Vietnamiens, j’apprends et non pas sans surprise que la chair canine est un des plats de prédilection d’une grande majorité asiatique. Hélas ! On est quand même au 21e siècle, j’aurais préféré que ce soit une information datant du Moyen Âge.

Bref, pas de souci. J’avoue quand matière de liberté individuelle je suis un homme flexible. Même si vous couchez avec les chiens ou si vous consommez la chair de cet animal de compagnie, cela ne me concerne guère. Et je n’ai pas le droit de vous traiter comme un chien. Mais attention il ne faut surtout pas toucher à mes fidèles compagnons.

Ces derniers jours, j’ai appris que les Vietnamiens qui travaillent en Haïti pour le compte d’une compagnie de téléphonie mobile, ont effectivement un appétit insatiable pour les chiens de la République. L’information tourne en boucle sur les réseaux sociaux. Déjà il  y a certains citoyens qui envisagent de faire grimper les prix des toutous. Dans l’idée de pouvoir réaliser de bonnes affaires avec les Asiatiques qui travaillent dans le pays.

J’ai vraiment peur. En effet cette nouvelle n’est pas très réjouissante pour nos amis les plus fidèles. Car dans un pays où l’on fait peu de cas de la vie de l’homme, je suis bien obligé d’être inquiet pour la vie de nos chiens. Va-t-on trouver vraiment des avocats qui vont défendre leur droit ?

Dans la société haïtienne, je connais des gens qui ont une inclination viscérale pour le chat et le cheval. D’ailleurs, les grands amateurs de l’alcool trouvent leur bon plaisir dans la consommation de la viande du chat. Néanmoins, je n’ai jamais entendu parler de quelqu’un ayant préféré un plat de chien à la place du poulet.

D’ailleurs avec toutes ces épidémies qui rongent les sociétés de notre planète, je ne pense pas qu’il soit logique qu’on continue de manger la viande des chiens. En attendant, espérons que le droit des chiens haïtiens puisse respecter par tout le monde et notamment les citoyens étrangers.


Non, je ne suis pas musulman

crédit photo: Rizwan Sagar via flickr.com
crédit photo: Rizwan Sagar via flickr.com

As’ Salam Aleykoum,

A force de côtoyer la communauté africaine de la plateforme mondoblog, d’aucuns pensent que j’ai un passeport de l’un des pays de l’Afrique de l’Ouest. Eh bien, la réponse c’est non. Je vais finir peut-être par l’avoir si jamais j’ai la chance de tomber dans les bras d’une déesse africaine. Qui sait, personne ne connaît son destin.

Ces derniers jours, j’ai dû expliquer à certains amis qui ont consulté ma page Facebook et mon fil Twitter que je ne suis pas de l’Afrique. Ou du moins pour l’instant, car on m’a appris qu’il ne faut jamais dire : « Fontaine, je ne boirai pas de ton eau. » Ils ne m’ont pas cru, vu le nombre de contacts que j’ai sur ce continent. Bref, ce n’est pas ça le plus important.

Le 28 juillet dernier, j’ai reçu autant de messages que le jour sacré de mon anniversaire. En réalité, au début je ne savais pas pourquoi. Dimanche 27 juillet, errant depuis le matin dans les affaires de cuisine, j’étais obligé de me déconnecter de l’Internet. Un peu tard dans la nuit, j’ai reçu un message d’un frère africain me disant : « Bonne fête frangin ou frangine. »  Bof, j’ai cru que c’est une blague ou c’est une mauvaise plaisanterie.

Dès la matinée j’ai été  submergé par les messages venant d’amis musulmans. Alors, j’ai compris que ce n’était pas une farce, c’était la fête chez les musulmans. Mais autant que je sache, je ne suis pas musulman. Je doute qu’un jour j’aie à prononcer ces mots :« La ilaha illa Allah, Mohammed rasoulou Allah » (Il n’y a pas de véritable divinité à part Allah et Mohammed est son prophète).

D’ailleurs la meilleure amie que j’ai en Algérie ne me donne pas cette garantie : « Siiiiiiiiiiiiiiiii Tu es intéressé par les femmes algériennes musulmanes je peux t’aider à  en trouver une, mais le problème c’est que tu n’es pas musulman, notre belle religion interdit de se marier avec les non-musulmans. »

Ah j’ai pigé, si votre religion vous interdit de marier avec les non- musulmans, mais au moins elle vous autorise de surcharger ma boîte de messagerie (rires). Heureusement, Haïti n’est pas un pays musulman, sinon j’ai cru comprendre que pendant le ramadan c’est presque l’enfer pour ceux qui ne partagent pas votre foi.

Par ailleurs, bien que je ne sois pas musulman, néanmoins je ne peux que remercier l’auteur de ce message qui m’était parvenu à l’occasion de l’Aïd (fête musulmane).

A l’occasion de l’Aïd,

Je te demande pardon,

Pardon pour un sourire oublié,

Pardon pour un mot pas envoyé

Pardon pour une pensée inexprimée,

Pardon pour une parole déplacée,

Pardon pour un geste maladroit,

Pardon pour esprit qui a pu paraître étroit

Pardon pour un acte fait sans joie,

Pardon pour un retard, une négligence.

Je vous souhaite à tous et à toutes une excellente fête de ramadan.

Qu’Allah nous comble de ses bienfaits et nous guide.

Prends soin de toi, de ton cœur et de ta foi en Dieu.


L’Amérique peut-elle compter sur l’Argentine pour la Décima ?

On connait l’affiche de la grande finale du mondial 2014. Ce sera un combat entre européen et américain. Avec 19 trophées, ces deux continents restent les seigneurs de l’histoire du football. En Haïti, les fans de l’Argentine, notamment les plus jeunes se sentent très heureux de pouvoir enfin regarder l’Albiceleste jouant une finale de Coupe du monde.

Quelques heures après la qualification de l’Argentine pour la grande finale, les supporteurs de l’Albiceleste dans le sud du pays, ont gagné les rues pour célébrer cette victoire. Honnêtement,  on ne s’attendait pas à une finale entre Argentine et l’Allemagne. On espérait plutôt une finale entre les deux géants de l’Amérique du sud.

Cependant, vu le début catastrophique de l’Argentine, moi personnellement je n’avais pas espéré grande chose de cette équipe. Néanmoins c’est elle qui aura la lourde responsabilité de défendre le dixième titre de l’Amérique face aux Européens.

Messi va enfin disputer une finale de Coupe du monde

Il y a toujours une grande rivalité entre les supporters du Brésil et de l’Argentine en Haïti. Selon certains fans de la Seleçao, pour classer Lionel Messi parmi les plus grands de tout les temps, il faudrait que la star de l’Argentine puisse à l’instar de Maradona donne une Coupe du monde à son pays. Pour l’instant, le quadruple ballon d’or à l’image de son équipe ne joue pas un grand Mondial.  Mais il reste le principal artisan des victoires de son équipe. Le13 juillet, il sera face à son destin. Il est à un match de la consécration de toute sa carrière et faire taire à jamais ses détracteurs. Alors, peut-il enfin mettre un terme à la malédiction de l’équipe d’Argentine ?

L’Allemagne l’archi favori

Pour défendre son troisième sacre, l’Argentine de Lionel Messi aura un adversaire hors du commun. Même s’il n’est pas toujours bon d’être le grand favori, mais face à une puissance de feu en attaque et une force collective exceptionnelle, je ne vois pas comment l’Argentine pourra sortir vivant au Maracanã. Ça va être difficile pour les coéquipiers de la Pulga. Oui, je crois que cela va être un match très difficile physiquement et tactiquement. Je ne m’attends pas un match très ouvert avec des scores fleuves. D’ailleurs, l’Albiceleste est une équipe ultra-défensive. Sabella ne fait que compter sur un coup de génie du Fils de dieu pour sauver l’Argentine. Tout en appréciant la qualité du jeu des Allemands, pour le bonheur des fans argentins je souhaite vivement une victoire de l’Argentine.

 

Nelson Delhommes, Mondoblogueur à Haïti


Bribes de vie d’une prostituée

Crédit photo: Carole Gomez/ Getty Images
Crédit photo : Carole Gomez/ Getty Images

Elle avait bien essayé de convaincre sa tante que la prostitution était son avenir. Mais la bonne vieille continue d’égrainer son chapelet, elle espère un miracle de la sainte Vierge. Elle prie sans cesse pour la repentance de sa petite-nièce. Comme si être une fille de joie était la malédiction du siècle.

Caroline Daméus avait 16 ans quand ce mardi 12 janvier 2010, en l’espace de 35 secondes, elle a perdu son père et sa mère dans cette grande tragédie qui avait frappé le pays. Ce fut seulement après la mort de ses parents qu’elle commença à prendre goût à la triste vie des jeunes en Haïti.

Belle pouvait être son deuxième prénom. D’une taille médiocre, l’adolescente est d’une beauté remarquable. Ses longs cheveux noirs ne vous laissent pas la chance d’admirer convenablement son visage très pâle. Son plus grand défaut, c’est qu’elle est une fleur de macadam. C’est sa vie. Elle assume pleinement son choix.

L’orpheline était hébergée chez sa tante, vivant sous les bâches déchirées par le vent. Elle livre un combat avec la vie, sans pour autant avoir la chance de reprendre le chemin de l’école. Elle avait seulement un endroit pour reposer sa tête. Pour trouver le pain quotidien, elle devait guetter jour et nuit les passants de sa ruelle. Ce camp, hélas, ne bénéficiait pas du support des ONG ou d’une agence de développement. Avec des hauts et des bas sa destinée suit son cours.

La vie ne fait pas de cadeau. Ça, elle vient tout juste de l’apprendre. Elle s’était sentie seule au monde. A la maison, dans les rues, on la voit les yeux rougis et la joue ruisselante. C’est qu’elle ne cessait jamais de pleurer. Il y a sûrement un moyen d’y arriver disait-elle. Mais arriver où  exactement ? À connaitre enfin une vie heureuse, loin des peurs, des pleurs, de la faim et surtout de l’humiliation.

Elle a fait le choix de vendre sa chair

Dans la vie, on a souvent un choix. Qu’il soit bon ou mauvais, on aura à faire face de toute façon aux critiques de certains éléments de notre société. Caroline avait compris cela, elle avait beau lutter de tout son être pour ne pas finir sur le trottoir, mais rien n’est jamais facile sur la planète bleue.

Aujourd’hui, elle est juste une pute, sans honte ni pudeur. Elle a son prix comme tout le monde. Son sexe, c’est ce qui a le plus de valeur chez elle. Juchée sur des hauts talons, délicatement dessinés, elle sort le soir vers dix heures, à l’affût des voitures qui passent et des hommes qui sifflent. Elle espère gagner au moins 50 dollars américains par nuit.  Elle offre son corps, pas son âme. Elle vous propose son sexe, mais pas son cœur.

À l’adolescence, il est normal qu’une jeune fille soit attirée par des garçons. Mais, Caroline n’avait jamais imaginé qu’elle passerait sa vie à écarter ses jambes au lieu d’ouvrir des livres. Cependant, sa physionomie, sa démarche, sa voix, son sourire avaient quelque chose de très particulier. Elle gardait au plus profond de son être son âme d’enfant.

Parfois, la vie vous fait à l’aube une promesse qu’elle ne tient pas toujours. On est obligé pour survivre de tenir la branche la plus proche.


Pourquoi un pays d’Amérique latine sera champion

INFOGRAPHIE | Dans vingt-quatre heures, ce sera le début de la Coupe du monde. Presque tous les yeux seront rivés sur le Brésil. En Haïti, malgré l’absence de notre sélection nationale, on sent déjà l’effervescence de la plus grande compétition sportive du monde. Depuis déjà un mois, à Port-au-Prince ou au Cap-Haïtien, les passionnés du ballon rond avaient droit à des émissions spéciales autour de la 20e édition du mondial. (Crédit photo : Deyvid Setti, Wikimedia Commons)

64 ans après le cauchemar de la Coupe du monde de 1950, la compétition reine revient sur le sol brésilien. S’il y a encore des doutes quant à la pleine réussite de cet événement, cela ne semble pas effrayer les fans haïtiens.

Décorations un peu partout, les drapeaux du Brésil, de l’Argentine sont remarqués par centaines sur les toits de maisons et les voitures. Bref, la ville du Cap-Haïtien, deuxième grande cité d’Haïti vibre déjà au rythme de la samba.

Drapeau du Brésil et de l'Argentine
(Crédit photo : Nelson Deshommes)

Et n’est pas tout !  Sur toutes les lèvres, on ne parle que de la Coupe du monde.  La patience n’est plus au rendez-vous. Avant même le coup d’envoi de la compétition, les esprits se chauffent, les débats interminables entre les fans s’agitent, les pronostics vont bon train. Les questions sont toutes très pertinentes.

Le trophée pour l’Amérique latine ?

Est-ce que Lionel Messi restera encore fantomatique comme il était durant cette saison avec le Barça ? Peut-on espérer voir une sixième étoile sur le maillot vert et or de la Seleçao ? Et moi, comme tout passionné du ballon rond, j’aimerais bien savoir qui sera l’heureux vainqueur de cette huitième édition de la Coupe du monde sur le continent américain…

Un fan du Brésil
(Crédit photo : Nelson Deshommes)

Les pays de l’Amérique ont-ils une chance de remporter ce mondial cette année ? « Yes we can« a scandé fièrement un supporter de la sélection brésilienne. L’histoire est un éternel recommencement, c’est l’argument fort de tous ceux qui croient à une grande victoire d’une équipe du Nouveau Monde.

Le Brésil, intraitable à domicile

Au vu des résultats des dernières éditions de la Coupe du monde sur le continent, il est possible de croire que c’est un pays de l’Amérique qui sera couronné. Comme le démontre clairement le graphique qui suit, sept Coupes du monde se sont déroulées sur notre continent. Et même pas une seule fois, nous n’avons pas été vaincus.

Parmi les plus sérieux prétendants au titre, le quintuple champion du monde arrive en tête de lice dans ce débat. À domicile le Brésil reste intraitable. Ils sont nombreux les fans qui espèrent voir une victoire de la Seleçao. Il y a aussi l’Argentine de Lionel Messi, même si ce dernier se montre moins flamboyant que d’habitude, mais il faut se méfier de la Pulga, qui peut s’élever soudain à la hauteur d’un Mario Kempes ou de Maradona, pour offrir à son pays un troisième titre mondial. L’Uruguay, reste sur une demi-finale en 2010.

Moi je rêve d’une finale entre le Brésil et l’Argentine. Cependant, je dois admettre que la grande majorité espère voir plutôt une finale entre la Seleçao et la Celeste, afin d’essuyer l’affront du 16 juillet 1950.


Coupe du monde 2014 : Pourquoi c’est un pays de l’Amérique qui sera champion ?

Brésil 2014

Dans moins de 72 heures, ce sera le début de la Coupe du monde. Presque tous les yeux seront rivés sur le Brésil. En Haïti, malgré l’absence de notre sélection nationale, on sent déjà l’effervescence de la plus grande compétition sportive du monde. Depuis déjà un mois, à Port-au-Prince ou au Cap-Haïtien, les passionnés du ballon rond avaient droit à des émissions spéciales autour de la 20e édition du mondial.

64 ans après le cauchemar de la coupe du monde de 1950, la compétition reine, revient sur le sol brésilien. S’il y a encore des doutes quant à la pleine réussite de cet événement, cela ne semble pas effrayer les fans haïtiens. Décorations un peu partout, les drapeaux du Brésil, de l’Argentine sont remarqués par centaines sur les toits de maisons et les voitures. Bref, la ville du Cap-Haïtien, deuxième grande cité d’Haïti vibre déjà au rythme de la samba.

Pourtant, ce n’est pas tout !  Sur toutes les lèvres, on ne parle que de la Coupe du monde.  La patience n’est plus au rendez-vous. Avant même le coup d’envoi de la compétition, les esprits se chauffent, les débats interminables entre les fans s’agitent, les pronostics vont bon train. Les questions sont toutes très pertinentes. Est-ce que Lionel Messi restera encore fantomatique comme il était durant cette saison avec le Barça ? Peut-on espérer voir une sixième étoile sur le maillot vert et or de la Seleçao ? Et moi, comme tout passionné du ballon rond, j’aimerais bien savoir qui sera l’heureux vainqueur de cette 8e édition de la coupe du monde sur le continent américain ?

Un pays de l’Amérique remporte le trophée ?

Les pays de l’Amérique ont-ils une chance de remporter ce mondial cette année ? « Yes we can » a scandé fièrement un supporter de la sélection brésilienne. L’histoire est un éternel recommencement, c’est l’argument fort de tous ceux qui croient à une grande victoire d’une équipe du Nouveau Monde. Au vu des résultats des dernières éditions de la Coupe du monde sur le continent, il est possible de croire que c’est un pays de l’Amérique qui sera couronné. Comme le démontre clairement le graphique qui suit, sept Coupes du monde se sont déroulées sur notre continent. Et même une seule fois, nous n’avons pas été vaincus.


Parmi les plus sérieux prétendants au titre, le quintuple champion du monde arrive en tête de lice dans ce débat. À domicile le Brésil reste intraitable. Ils sont nombreux les fans qui espèrent voir une victoire de la Seleçao. Il y a aussi l’Argentine de Lionel Messi, même si ce dernier se montre moins flamboyant que d’habitude, mais il faut se méfier de la Pulga, qui peut s’élever soudain à la hauteur d’un Mario Kempes ou de Maradona, pour offrir à son pays un troisième titre mondial. L’Uruguay, reste sur une demi-finale en 2010. Moi je rêve d’une finale entre le Brésil et l’Argentine. Cependant, je dois admettre que la grande majorité espère voir plutôt une finale entre la Seleçao et la Celeste, afin d’essuyer l’affront du 16 juillet 1950.


Haïti : l’Internet, l’autre couloir de la désinformation

Le paysage médiatique haïtien ne cesse de se modifier ces derniers temps. Nous assistons de jour en jour à l’émergence des médias en ligne. Et comme partout dans le monde, ce sont surtout les journaux imprimés qui ont subi plus durement ce bouleversement.

S’il est vrai que tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui veut dire implicitement qu’il a le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher des informations. Il est aussi important de souligner qu’il ne faut pas abuser de ce pouvoir.

On estime que l’ère de l’Internet augure, une plus grande démocratisation de l’information. Surtout dans les pays où la censure de l’Internet n’est pas une réalité évidente. Cependant, dans cet océan médiatique, malheureusement se faufilent un certain nombre d’apprentis diffamateurs qui, sous couvert de l’information, versent plutôt dans la désinformation et le propagandisme.

Cependant depuis quelque temps, je constate que l’administration du président Michel Martelly se laisse entraîner sur cette pente glissante, dans ce jeu malsain. En effet, les partisans proches du pouvoir ou des employés dévoués à cette cause ne ratent jamais une seconde pour nous submerger de soi-disant réalisations du pouvoir en place. Grandes ou moyennes, de l’inauguration d’une petite boulangerie, en passant par l’ouverture des latrines ou la réalisation d’un pont. Sur les deux réseaux sociaux, les plus utilisés par les internautes haïtiens Facebook et Twitter, le matraquage communicationnel flue en permanence.

De l’autre côté de la plaque, le décor n’est pas si différent. Les membres de l’opposition utilisent ce même couloir pour semer la confusion dans l’esprit des citoyens. Sans se soucier, des éventuelles conséquences désastreuses que cela pourrait engendrer dans le pays. A titre d’exemple : le 8 mai dernier, la ville du Cap-Haïtien a connu un moment de vive tension,  à la suite de rumeurs d’arrestation du sénateur du Nord, Moïse Jean- Charles.

CC by pixabay.com
CC by pixabay.com

Tout comme dans les médias traditionnels, sans discernement tout ce qu’on découvre sur Internet est forcément vrai. C’est dommage ! Mais c’est un constat. En Haïti, on a affaire à un peuple naïf. Il est encore très difficile, pour certains d’entre nous, de dissocier le bon grain de l’ivraie. Sur la base d’une simple rumeur qui circule sur Internet, on peut constater que le pays est déjà à feu et à sang.

Pourtant, dans cette espèce d’infobésité qui tue parfois une bonne partie de l’information, le public devrait savoir comment faire le tri. Mais, pour l’instant ce n’est pas le cas. L’absence d’une loi sur les télécommunications, adaptée à notre réalité actuelle risque de faire beaucoup tort au pays.


Mondoblog à Abidjan : la malédiction s’est rompue

Photo : Tjat Bass

Mondoblog en est maintenant à sa troisième saison de formation. Depuis le 2 mai, environ 70 blogueurs venus au moins de 26 pays différents séjournent à Abidjan, dans la capitale économique de la Côte d’Ivoire pour une session de formation de 10 jours. Et comme par miracle, cette année mon souhait s’est réalisé.

L’attente a été longue. Car je ne cessais jamais de me poser cette question : « Quand est-ce que je verrai l’Afrique? » Le désir d’aspirer l’air que respiraient mes ancêtres m’a toujours donné du courage. Le rapport qui existe entre Haïti et l’Afrique ne date pas d’aujourd’hui. Il faut remonter jusqu’à la traite négrière pour comprendre cette symbiose qui existe entre les Haïtiens et les Africains.

On le dit souvent, mais cette citation me semble-t-il contient une vérité indéniable .  » La patience est un arbre dont la racine est amère et les fruits très doux. » Pour la première saison de Mondoblog, j’ai été invité à suivre une formation en avril 2011 à Dakar ( Sénégal). Après les procédures administratives auprès de l’ambassade de France en Haïti pour une question de visa de transit, j’ai essuyé un échec cuisant. Ce fameux visa de transit m’a été refusé. Et comme on aime le dire très souvent dans la famille Mondoblog, ce n’est que partie remise. Car Mondoblog, notre projet à tous, est un projet à long terme. 

En avril 2013, pour sa deuxième session de formation sur les techniques d’écriture journalistique, la recherche et la vérification de l’information, j’ai eu l’honneur d’être parmi les élus.

Mais hélas ! Je suis un citoyen du monde, qui n’avait pas la clairvoyance d’esprit de mettre à jour son document de voyage. De ce fait, une deuxième fois de suite je n’ai pas pu effectuer le déplacement. Je ne crois pas à la malédiction, mais cette fois-ci j’avais bien des doutes.

Cependant, j’ai gardé la foi. Et comme dirait l’autre :  »Tout vient à point à qui sait attendre. » Et enfin, oui enfin ! Me voici depuis ce 2 mai au pays des éléphants. Mon aventure se poursuit jusqu’au 12 mai. J’aurai à vous raconter dans un prochain billet, mon premier voyage en Afrique. Je vous ferai part des mes étonnements et surtout mes impressions de mes frères et sœurs de ce continent.

Mondoblog Abidjan malediction formation

 


Haïti-technologie : Surtab, une tablette haïtienne sur le marché Vénézuélien

La tablette Made in Haiti. Crédit photo: page Facebook surtab.
La tablette Made in Haiti. Crédit photo: page Facebook surtab.

Haïti est en passe de signer un contrat très juteux avec le Venezuela en matière technologique. Nous avons appris de source officielle qu’Haïti devrait livrer environ 2 millions 600 mille tablettes Surtab avec la technologie cellulaire au pays de l’ancien commandant Hugo Chávez.

Avec la complicité de cette génération de geeks au pouvoir en Haïti, on peut constater que le pays est en passe de connaitre un nouvel essor dans les domaines technologiques. Et Surtab, est cette tablette 100 % haïtienne  dont les friands des outils technologiques en Haïti ont fait la connaissance.

Alors que le Venezuela  est depuis le 4 février en proie à des manifestations de l’opposition et des étudiants face au régime en place. Ce week-end le Premier ministre haïtien, Laurent Salvador Lamothe a rencontré  le Président Nicolas Maduro. Au regard de ce qui est dit après cette rencontre, dès la semaine prochaine environ  300,000  tablettes Surtab seront livrées au pays, dont les étudiants vénézuéliens pourront bénéficier.

Il faut souligner que les échanges politiques et économiques avec le Venezuela ne datent pas d’aujourd’hui. Dans le cadre du programme Petrocaribe, depuis 2008, Haïti achète à crédit le pétrole du Venezuela. Contractant ainsi une dette qui s’élève à un milliard de dollars.

L’exportation en masse de cette première tablette tactile ‘’ Made in Haïti’’ est une initiative très louable.  Mais vous, comment voyez-vous l’expansion des outils technologiques en Haïti ?