Après le scandale à la Fifa, enquêtons maintenant à l’ONU
Bien sûr la Fifa a tort, mais pour moi elle n'est pas la seule organisation internationale coupable de corruption au monde. Il y a pire à l'ONU qu'à la Fifa.
Une question difficile, qui se posait déjà dans la Bible, avec la fameuse légende du roi Salomon.
Notre petite planète bleue a connu ces dernières semaines trois catastrophes : une éruption volcanique au Chili, un tremblement de terre au Népal et le naufrage de migrants en Méditerranée. Des situations qui nous ont secoués. Face à ces drames, certains n’hésitent pas à venir en aide aux victimes, ce sont ces personnes parfois anonymes qui quittent leur confort pour s’investir auprès de ceux qui sont en situation de détresse. Je parle de trois cas peu connus…
Il est une idée reçue (appelons cela comme ça) qui veut que l'Indonésie soit l'une des plus grandes démocraties du monde. Un immense pays qui se distingue en Asie par sa stabilité politique et par l'alternance au pouvoir. Pourtant, ce pays est loin, très loin, de l'idée que je me fais de la démocratie.
Qui voyez-vous sur la photo ? Un réfugié. Albert Einstein a fui le régime nazi. Il avait de plus en plus de difficulté à exercer ses fonctions à l'Académie prussienne des sciences, malgré son prix Nobel de physique décerné en 1921. En 1931, il s'exile aux États-Unis. Il était passionné de math et de musique durant sa jeunesse. Loin d'être un bon élève, un de ses professeurs lui dit même « vous n'arriverez à rien ». Maja, sœur d'Albert Einstein, raconte qu'il présentait de telles difficultés dans ses premières années avec le langage que sa famille doutait qu'il puisse parler un jour.
Les années se suivent et se ressemblent. C’est par dizaines de milliers que nos frères embarquent vers les côtes européennes, dans des conditions de plus en plus dangereuses. Résultat; c’est par milliers qu’ils périssent chaque année en haute mer. Face à ce drame humain, si les dirigeants occidentaux ont une part de responsabilité, je reste convaincu que la grande responsabilité incombe aux Africains, à nous-mêmes. Un proverbe de chez nous dit en substance : « N’accusez pas à tort le lieu où vous êtes tombés, mais accusez plutôt celui où votre pied a buté ».
Nous passons quasiment toute notre existence à pourchasser le bonheur, en nous disant pour certains, que c'est un état, un point où il ne se passe plus rien de malheureux, mais plutôt où tout se déroule selon notre convenance. A ce moment, nous serions, si je ne m'abuse, au paradis du ciel (croyante je suis). On court encore et encore... Des fois on pense l'avoir rattrapé quand de nouveau il fait un bond, et nous voilà repartis.
Oh, non… Pas encore, me suis-je d'abord dit en voyant la première image du jour, de deux naufragés sur un radeau de fortune, avec une personne au premier plan, dans l'eau, accrochée à des ballons. Des ballons ? Puis j'ai donc vu les ballons, dans l'eau et sur le radeau, au mât duquel flottait un drapeau … suisse. Il n'est pas possible que les Suisses traversent le lac Léman pour espérer trouver refuge en France !
Si j’avais le crayon affûté, je vous ferais ici une petite galerie de portraits bien croqués, croustillants à souhait. Des personnages qui pourraient afficher leur bouille caricaturale sous un titre équivoque et racoleur, genre : « Les Blancs et les moins blancs du quartier », ou : « Les Expats, made in Uganda ». Un truc qui pue à des kilomètres à la ronde le cliché facile.
Depuis le 10 avril 2015, les murs des maisons, les réseaux sociaux, les messages radio et télévisés sont devenus l’apanage d’une grande pièce de théâtre avec pour acteurs principaux nos chers amis de la classe politique togolaise. Je vais me limiter aux hommes du parti au pouvoir en me basant sur une généralité,
Ce billet est l’expression de ma profonde tristesse et mon indignation face à ce tourbillon de malheurs que connaissent l’Afrique, l’Occident, le monde. Je ne pense pas que la guerre viendra comme la manne cachée et tombée soudainement, elle est là elle arrive progressivement telle une souris qui vous mordille les doigts la nuit tout en soufflant pour ne pas vous faire ressentir la douleur.
Comme moi,je sais que certains chefs d’Etat africains ont veillé pendant la nuit électorale qui a porté Obama au pouvoir. Tous fiers de voir « des élections sans effusion de sang » au lieu du terme consacré sous nos latitudes de « coup d’Etat sans effusion de sang ». Tous fiers de voir qu’un fils d’immigré pouvait devenir the commander in chief. Devant l’accomplissement du rêve américain, je me suis mis à rêver que comme moi,
Ma lettre au compatriotes Charlie Hutsiz Hollande de France Vous n’êtes pas seulement Charlie, cher François Hollande. Je n’agirai pas comme vos compatriotes de l’Hexagone épris des miracles, si bien qu’ils en viennent à ne pas voir que vous êtes aussi Hutsi, Hutsiz. Enfin, entre compatriotes Charlies, on peut se tutoyer ! J’ai dit compatriote ? Oui en effet. Au pays des Charlies, François Hollande est le président. Pas un président fondateur.…
Comme on aime le dire en Afrique, tel père tel fils. Moi je dis simplement tel père, telle fille. C’est évident puisque Marine Le Pen a atteint aujourd’hui le résultat que voulait atteindre son père. Son père, un chef devenu le zéro du parti, dont il était le fondateur.
Quand des jeunes Africains massacrent d’autres jeunes Africains, la réponse au terrorisme ne peut pas être seulement dans l’action militaire. La tentation de l’indifférence comme la simple répression armée contre des jeunes embrigadés sont inefficaces. En effet, le terroriste, qui ne craint point la mort, n’est pas un criminel classique. Pour le combattre, il faut d’abord le comprendre dans ses mécanismes et son idéologie, car il faut aussi le combattre sur le terrain des idées.
J’ai vu des Noirs d’Afrique crier « Je suis Charlie ! ». Je les ai vus. Ils étaient, pour la plupart, unanimes à penser que justice se doit à Charlie qui n’était pas Noir. J’ai aussi assisté à des manifestations virtuelles auxquelles j’ai moi-même participé.