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Depuis la disparition de Pierre Nkurunziza le 8 juin dernier, les commentaires, pas toujours affables, vont leur train. Cela ne doit pas faire oublier son refus de s’offrir un quatrième mandat. Un geste à tout le moins louable.

Le confinement au Brésil n'est pas chose facile. Il y a ceux qui arrivent à bien gérer et les autres. Le quotidien devient une dans curieuse, une danse à l'envers qui veut que l’on médite sur nos habitudes. Si la Covid-19 vient nous faire danser la danse de la peur et de la mort, nous, on peut lui apprendre à danser celle de la solidarité et de la victoire. À nous de choisir, soit la suivre, soit l'affronter humainement et dignement. Alors, allons-y, en piste !

« Comment avoir peur quand le danger est annoncé par des menteurs ? » En Ayiti, on se méfie plus du gouvernement que du coronavirus. Nombreux sont ceux qui estiment que la pandémie de Covid-19 est une stratégie utilisée par le gouvernement pour faire du fric et arnaquer la population. Pour plus d'un, la Covid-19 n'est qu'une farce.

Lundi 1er juin 2020, les cours ont repris au Niger après plus de deux mois de suspension pour cause de coronavirus. Je suis allé rencontré les étudiants de l'Université de Niamey.

Mon pays fait l’objet d’attaques djihadistes récurrentes depuis 2015, et depuis, ces attaques rythment notre vie quotidienne. En un week-end, le terrorisme a fait plus de victimes que le Covid-19 en deux mois. A la lecture de ces chiffres, je me suis d’abord sentie triste, puis surtout révoltée.

De jeunes couturiers se sont lancés dans la confection de masques, une initiative propice et adaptée à la crise actuelle où tout le monde cherche des bavettes pour se protéger.

Ce matin, je me suis installé dehors. Sur mon tabouret, j’attends de voir des enfants se disputer les bonbons de l’Aïd el Fitr. Ce spectacle, je me l’offre à chaque fête de Ramadan. Sur les rares enfants qui passaient, seulement très peu d’entre eux portaient un boubou neuf. Ils marchaient quasiment sans gaieté. On voyait que leurs poches ne sont pas remplies des friandises. Indéniablement, ils sentaient l’effet de la…

Au Togo, les autorités tâtonnent depuis l’apparition des premiers cas de coronavirus. Dans un premier temps, les cours via la radio et la télévision ont été envisagés. Deux mois plus tard, il n’en a rien été.

L’essentiel n’est pas de déclarer à coup de tam-tam la reprise des cours, mais c’est de réunir les conditions optimales pour une véritable reprise.

Samedi 30 mai, les habitants de Bobo-Dioulasso, deuxième ville du Burkina Faso, ont manifesté pour donner le ton : « Couvre-feu, on veut pas ! »

Après deux mois de fermeture, les mosquées ont été réouvertes au Niger. Mais dans beaucoup de mosquées de quartiers de la ville de Niamey, les gestes barrières ne sont pas respectés, comme si le coronavirus n’était pas une menace.

À ce qu’il paraît, le coronavirus ne serait pas dangereux pour les jeunes. J'ai moi-même partagé cette idée discutable avec beaucoup d'amis, avant de chercher la bonne information...

Il m'a suffit de jeter un petit coup d'oeil dans mon quartier, à Niamey, pour constater que nous sommes tous touchés d’une manière ou d’une autre par ce virus.

Les demandes explosent en officine : Vous n’auriez pas de l’Artequin ? On aurait cru à une épidémie de paludisme, mais non, c’est bien le Covid-19 qui crée ces cette déferlante pour se mettre à l’abri de la faux de la mort.

Après près de trois mois de mesures de confinement, les pays africains se préparent à un retour à la normale. Et ce, de peur que la crise sanitaire ne mue en crise économique et sociale bien plus grave.

Au Burkina Faso, accéder à sa banque et faire une simple opération en temps de coronavirus est véritable aventure. J'en ai fait les frais.

A Niamey, les Nigériens qui respectent les gestes barrières sont regardés avec étonnement parce que beaucoup ont pris la pandémie avec une légèreté déconcertante.

Faux ! En quelques clics, j'ai disséqué pour vous cette infox entendue à la radio locale. Le coronavirus se transmet par des personnes porteuses du virus.